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Les ports d'Auray et de Vannes aux XVIIe et XVIIIe siècles : ville, architecture et identité portuaire sous l'Ancient RégimeDanielo, Julien 25 November 2008 (has links) (PDF)
Une des images les plus marquantes de la Bretagne est celle de ses ports et de leur vocation maritime. Sous l'Ancien Régime, la société portuaire, telle qu'elle peut se concevoir à Nantes, St Malo ou Lorient, s'est caractérisée par des professions relatives au commerce maritime et à la construction navale. Elle s'est aussi spécifiée par un goût prononcé pour le voyage, la mer et l'exotisme, et enfin par une ouverture à l'esprit du siècle des Lumières. Du point de vue de l'aménagement urbain, les ports se sont attelés à maîtriser l'espace en gagnant du terrain sur la mer et en la domestiquant par la construction de quais, de ponts et d'écluses. L'embellissement a donné à ces quartiers un caractère urbain, surtout grâce à l'initiative politique du groupe négociant souvent appuyé par le pouvoir royal. La ville s'est appropriée l'espace maritime en y implantant des résidences destinées à loger cette société portuaire dont le groupe négociant est l'élite à part entière. Les intérieurs vont révéler l'état d'ouverture et l'originalité de cette société. Vannes et Auray ne sont pas des villes portuaires mais elles possèdent des quartiers qui le sont pleinement. Les caractéristiques morbihannaises seront différentes sur certains points de celles de leurs modèles nantais, malouin ou lorientais. Instabilité politique, économie défavorable basée sur le commerce des grains, société dominée par le groupe marchand mais pénalisée par sa culture et son éducation, forment un tout qui ont forgé un espace et un bâti aux caractéristiques propres aux anciennes petites villes bretonnes de fond d'estuaire. Ces deux villes essaient aujourd'hui de revaloriser l'identité portuaire de leur quartier
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Environnements urbains favorables à la santé et gouvernance en milieu scolaire : le cas des cours d'école du primaireGropp, Gessica 12 1900 (has links) (PDF)
En plus d'observer six cas d'amélioration de cours d'école dans quatre quartiers montréalais (Ahuntsic, Villeray, Mercier-Est/Anjou et Outremont), la recherche dégage des réflexions sur l'arrimage entre les partenaires de la santé et de l'éducation qui collaborent à la mise en place d'environnements favorables à la santé. La recherche vise à identifier les conditions propices et les obstacles à la mise en œuvre d'environnements favorables à la santé des élèves du primaire à Montréal. Cette problématique est orientée autour de trois questions secondaires. D'abord, nous cherchons à connaître les valeurs et les visions des parties prenantes impliquées directement ou indirectement dans la revitalisation des cours d'école. Ensuite, la démarche cherche à comprendre les modèles de gouvernance et les retombées de l'embellissement des cours d'école. Finalement, nous voulons identifier les interactions entre les représentants du réseau de la santé, ceux de l'éducation et les acteurs du milieu afin de voir en quoi ces leviers contribuent aux environnements favorables. La configuration et le fonctionnement des comités scolaires chargés de planifier la revitalisation de la cour, le montage financier, les objectifs prévus et les retombées observés sont variables d'un établissement scolaire à un autre. Par exemple, nous avons observés trois modes de gouvernance différents, selon la typologie de M.-C. Malo, parmi les six cas observés : le modèle participatif, le modèle représentatif et le modèle dit militant ou missionnaire. Le Ministère de l'Éducation, des Loisirs et du Sport (MELS) s'inscrit plutôt dans une gouverne mécaniste décentralisée. Les caractéristiques de cette forme de gouverne sont typiquement associées à la mise en place d'un programme ministériel destiné à des organisations locales et confèrent de l'autonomie aux sommets stratégiques locaux. Pour les commissions scolaires, la gouverne s'apparente au modèle de contrat de la performance. Selon ce qui a été observé, les ressources acheminées par les commissions scolaires visent à atteindre une normalisation des résultats. Bien que la gouvernance de ces initiatives aux niveaux des écoles puisse être tournée vers l'intégration de différents usagers, on reconnaît une difficulté pour les commissions scolaires de les intégrer. En 1998, le Gouvernement du Québec a implanté une réforme administrative de décentralisation du système scolaire. Or, le pivot entre les écoles et les différents partenaires demeurent la direction scolaire. Cela canalise la gouvernance des établissements scolaires vers un fonctionnement hiérarchique traditionnel qui exerce une forte pression sur les directions. Sur le plan des résultats en aménagement et en animation, on observe premièrement une diversification des usages de la cour d'école suite à sa revitalisation et, deuxièmement, on constate une difficulté pour les comités scolaires à arrimer le projet de la cour d'école avec le programme pédagogique de l'établissement. L'approche École en santé représente une opportunité intéressante pour la planification des environnements favorables pour les élèves en milieu scolaire. Les agents pivots en charge de la coordination de cette approche animent un processus de réflexion notamment sur les besoins et les moyens pour améliorer les environnements favorables, mais ne sont malheureusement pas pourvus de ressources afin de les mener à bien. De plus, la difficulté de travailler sur la prévention et la promotion de la santé représente un défi qui accompagne l'implantation de l'approche en question. Dans certains quartiers montréalais, la concertation locale peut faciliter le lien entre les écoles et les différents acteurs du milieu. En effet, les communautés scolaires expérimentent des projets avec des organismes communautaires, notamment pour l'aide aux devoirs, mais il n'est pas facile de sortir de la logique de l'offre de services entre ces partenaires. En terminant, nous avons remarqué qu'il n'existe pas de leviers entre l'arrondissement et les établissements scolaires. Les collaborations entre ces acteurs sont isolées autour de certains enjeux précis et ne découlent pas sur une vision commune de l'amélioration des environnements favorables à la santé.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Environnement favorable, santé, gouvernance, établissement scolaire, Montréal
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Histoires et poétiques de la ville : représentations de Paris et Londres dans la deuxième moitié des Lumières / Histories and poetics of the city : representations of Paris and London in the second half of EnlightenmentGirleanu, Simona 26 June 2012 (has links)
Paris et Londres offrent des sites privilégiés pour l’observation du nouveau regard porté sur la ville à la fin de l’époque des Lumières. Notre démonstration, basée sur des récits de voyage, des traités d’architecture et d’autres écrits sur la ville, vise à élaborer une histoire culturelle et littéraire de la ville à travers un volet de coopération histoire/poétique des représentations. Dans un premier temps, l’étude des projets urbains formulés à Paris et à Londres permet de dégager deux modalités complémentaires du rapport au phénomène urbain : la magnificence publique et l’utilité publique. Entre ces deux pôles émergent les concepts d’embellissement et d’improvement qui relèvent d’un imaginaire artistique et, respectivement, technique. En outre, cette réflexion générale sur l’aménagement urbain favorise l’émergence d’un espace public des savoirs, observée à travers deux cartes des lieux de savoirs à Paris et à Londres, élaborées par nos soins.Dans un deuxième temps, nous esquissons une poétique comparée de la ville qui permet de montrer l’imbrication des enjeux esthétiques et épistémologiques dans la description urbaine. D’une part, l’émergence de la théorie du caractère en architecture explique le lien entre les processus de lecture de la ville, la pratique de la réunion des arts et l’embellissement urbain. D’autre part, l’analyse comparée des différentes descriptions urbaines fait ressortir la circulation des modèles descriptifs de la ville. Le modèle de la cité idéale en particulier démontre parfaitement le réseau subtil de connivences qui se tissent à cette époque entre les formes urbaines et les formes discursives. / The two great European capitals, Paris and London, are emblematic of the phenomenon of urban growth in the second half of the Enlightenment. The aim of our study, based on travelogues, architectural treatises and other writings on the two cities, is to elaborate a cultural and literary history of Paris and London by means of a multiple approach of the concept of representation which combines history and poetics. On the one hand, the analysis of the urban projects designed for Paris and London allows us to pinpoint two complementary manners of conceiving the city: public magnificence and public utility. Between these two poles emerge the concepts of embellissement and (urban) improvement which stem from an artistic and, respectively, technical urban imaginary. Moreover, the general debate on urban improvement fosters the emergence of a public sphere of science, demonstrated through two maps of places of science in Paris and London, conceived for the purposes of this study.On the other hand, a poetic approach of these urban representations shows the overlapping of aesthetic and epistemological issues. Firstly, the emergence of the architectural concept of character accounts for the link between the process of reading the city, the collaboration of arts at this time and urban improvement. Secondly, the comparative analysis of different types of urban descriptions allows us to demonstrate the circulation of several descriptive patterns, among which the pattern of the ideal city is the perfect embodiment of the subtle connections between urban forms and forms of discourse in the second half of the Enlightenment.
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Des faubourgs de Bruxelles aux boulevards de Verviers: conditions et jalons itinéraires d'un voyer - Victor Besme - au XIXe siècled'Huart, Thierry 11 June 2014 (has links)
Faubourgs de Bruxelles. Boulevards de Verviers. Quelle(s) réalité(s) ?Quelle(s) relation(s) ?<p>Pour les deux villes industrielles, le XIXe siècle a notamment été celui de l’expansion urbaine, au-delà des limites séculaires. Ce développement s’est matérialisé par des nouvelles voies de communication et des nouvelles bâtisses, dont les autorités publiques ont vu la nécessité de planifier l’organisation. Elles ont alors mis en place les moyens législatifs, humains et financiers pour maîtriser cette extension.<p>En partant de la fonction administrative appelée « inspecteur voyer des faubourgs de Bruxelles », une première partie de l’étude montre qu’à Bruxelles, capitale de la jeune Belgique, le service, le territoire, la mission de cet agent public, constituent une réelle particularité dans l’appareil administratif de la Province de Brabant. <p>En s’intéressant à l’évolution de cette fonction depuis son institution jusqu’à sa suppression, on découvre, non seulement un renforcement de cette originalité, mais on trouve aussi les rôle(s) et influence(s) qu’ont pu avoir les titulaires successifs. Parmi ceux-ci, il en est un qui a œuvré sur une longue période, de 1858 à 1904 :c’est Victor Besme. Il est bien connu des urbanistes comme auteur d’un plan d’ensemble qui a structuré le tissu urbain de la première couronne bruxelloise. Il est moins connu comme « électron libre » du « système voyer » qui s’est installé et confirmé dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il est quasi inconnu comme ayant contribué à l’agrandissement de Verviers, à son « âge d’or ».<p>La notoriété acquise par l’inspecteur Besme à Bruxelles a conduit les autorités verviétoises à faire appel à ses services pour débloquer une situation devenue inextricable dans la cité lainière. En peu de temps, son analyse et le projet qu’il dépose font taire les dissensions et ouvrent la voie à la réalisation des rues d’un premier quartier, celui de l’Immobilière. Les relations qu’il noue à Verviers, la connaissance qu’il a des arcanes administratifs belges, permettent à Besme de déployer ses compétences également dans d’autres quartiers (Hanlet-Peltzer, Ile Adam) et de porter plusieurs casquettes, le plaçant parfois en équilibre entre la défense de l’intérêt général et celle de l’intérêt particulier, si pas de son intérêt personnel. C’est ainsi que le dossier des tramways verviétois fait en quelque sorte la synthèse de ces multiples postures.<p>Au final, on aura découvert deux villes différentes mais néanmoins comparables et même à rapprocher à certains égards, notamment pour ce qui est des préoccupations publiques de l’époque (assainissement, communication, extension). En examinant plus attentivement les éléments factuels, on aura appris à mieux connaître un homme multi-facettes, un « célèbre inconnu », dont l’itinéraire dans ces deux villes nous instruit sur la complexité qui se cache derrière des raccourcis. On aura aussi confirmé combien les mises en contexte, les liens et enchaînements, combien les particularités et les influences sont importants à étudier en urbanisme (et en architecture) car ils révèlent non seulement les lieux et les faits, mais font apparaître les systèmes, les structures et donnent un éclairage aux hommes qui les établissent, les occupent et les manœuvrent. / Doctorat en Art de bâtir et urbanisme / Une publication de la seconde partie de la thèse a été faite en 2016 par le Comité Scientifique d'Histoire de Verviers sous la référence suivante: D’HUART Th. Victor Besme et les extensions de Verviers sous Léopold II :genèse d’un patrimoine urbain, Comité scientifique d’histoire de Verviers (CSHV), Verviers, Mars 2016, 444p. / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Vie, œuvre et carrière de Jean-Antoine Morand, peintre et architecte à Lyon au XVIIIe / Life, work and career of Jean-Antoine Morand, painter and architect in Lyons in the eighteenth centuryChuzeville, Sylvain 22 June 2012 (has links)
Né en 1727 à Briançon, Jean-Antoine Morand a 14 ans lorsqu’il se lance, suite à la mort de son père, dans une carrière artistique. C’est à Lyon qu’il s’installe et fonde, en 1748, un atelier de peinture. Il reçoit des commandes officielles et privées, travaille régulièrement pour la Comédie, se spécialise dans la peinture en trompe-l’œil et la scénographie, y compris les machines de théâtre. À la fin des années 1750, encouragé par Soufflot, il se tourne vers l’architecture et l’embellissement, ainsi que l’y disposent différents aspects de sa première carrière.Architecte autodidacte, Morand souffre d’un déficit de légitimité et tente d’y remédier en recherchant la reconnaissance publique. Mais ses succès, en particulier la construction à titre privé d’un pont sur le Rhône, n’y suffisent pas. La carrière de Morand est tiraillée entre fierté entrepreneuriale et appétence institutionnelle. Son image pâtit de l’opposition entre spéculation foncière et promotion du bien public. Cela concerne en particulier son grand œuvre, un projet d’agrandissement de Lyon sur la rive gauche du Rhône, compris dans un plan général donnant à la ville la forme circulaire.Morand a peu construit et il ne subsiste presque rien de son œuvre pictural. On dispose en revanche d’un fonds d’archives privé d’une grande richesse, sur lequel s’appuie cette thèse, afin de mettre au jour les intentions, les relations et la psychologie d’un architecte autrement méconnu. / Born in 1727, Jean-Antoine Morand is 14 years old when he embraces an artistic career, following his father’s death. Having settled down in Lyon, he establishes his own painter’s workshop in 1748. Receiving public and private commissions and working for the theatre on a regular basis, he specializes in trompe l’œil painting and stage-setting, including machinery. In the late 1750s, spurred on by Soufflot, he turns to architecture and city-planning, as various aspects of his previous career could have prompted him to.As an autodidactic architect, Morand suffers from a lack of legitimacy against which he pursues public recognition. But his successes, which include the building of a privately-owned bridge across the Rhône, aren’t enough. Morand’s career is torn between entrepreneurial pride and his longing for tenure. His public image is marred by the alleged opposition between land speculation and the defense of public good. This concerns mostly his great work, a project for the extension of Lyon on the left bank of the Rhône, included in a circular general city plan.Morand hasn’t built much and very little remains of his pictorial work. This thesis is based on an extensive private archive that allows us to explore this otherwise unsung architect’s intentions, relations and psychology.
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