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La marque du surnaturel dans un corpus de romans noirs de la fin du XVIIIe siècle. / The supernaturel in the gothic genre of the last years of the XVIIIth centuryMagdi Fahmi Garas, Marianne 16 May 2018 (has links)
Quatre romans relevant du genre gothique (Le Château d'Otrante et Le Moine), ou communément rattachés au courant fantastique (Le Diable Amoureux et le Manuscrit trouvé à Saragosse), permettent de comprendre les mises en scène du surnaturel dans les dernières années du XVIII' siècle et au début du XIX' siècle. Ce surnaturel se manifeste dans des espaces spécifiques, à travers des rituels magiques de formes très différentes, mais qui renvoient tous à une action diabolique. Il revêt de plus des apparences séduisantes pour satisfaire les désirs secrets des personnages, qu'il manipule à son gré et qu'il risque de conduire à leur perte. (Il y réussit parfois). / Four novels of the gothic genre (The Castle of Otrante and the Monk)- or commonly considered of the fantastic literary movement (The Devil in Love and The Manuscript found in Saragossa) allow a better understanding of the staging of the supernatural in the last years of the the eighteenth century and early nineteenth century. This supernatural is manifested in specific spaces, through magical rituals of very different forms, which all refer to a diabolical action. It also adopts seductive appearances to satisfy the secret desires of the characters, that it manipulates at will and risks leading to their loss, even succeeding at times.
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Encyclopédie, encyclopédisme et bibliothèque totale : la gestion des savoirs chez Jorge Luis Borges, Isaac Asimov et Bernard WerberDesprés, Élaine January 2007 (has links) (PDF)
L'acquisition, la gestion et la préservation de nouveaux savoirs apparaissent comme une obsession universelle et intemporelle des sociétés évoluées. Les façons d'y parvenir sont nombreuses et les projets ponctuent la grande histoire de la connaissance. De la célèbre Bibliothèque d'Alexandrie, détruite par les flammes, à l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, symbole de l'idéal rationaliste des Lumières, l'ambition et la démesure de ces entreprises enflamment l'imagination du publIc et des créateurs. A l'origine de l'encyclopédisme se trouvent la pulsion de conservation et la crainte de la perte qui motivent un désir de complétude, de totalité: le savoir absolu. Mais la totalité peut également être terrifiante: comment s'y retrouver? Ces questions ont inspiré de nombreux auteurs de tous les pays, de tous les genres littéraires, de tous les statuts institutionnels et les ont poussés à s'interroger davantage sur la place du savoir dans la société et dans l'imaginaire. Si l'encyclopédie tente de refléter le monde, les encyclopédies imaginaires en promettent d'autres. Dans le cadre de ce mémoire, certaines oeuvres d'auteurs très différents sont analysées dans cette perspective encyclopédique de totalisation des savoirs (concept qui inclut celui de bibliothèque totale). Il s'agit de deux nouvelles de l'auteur argentin Jorge Luis Borges, «Tlön Uqbar Orbis Tertius» et «La Bibliothèque de Babel »; le roman Foundation de l'auteur américain d'origine russe Isaac Asimov; et finalement, Les Fourmis, écrit par l'auteur français contemporain Bernard Werber. Différentes approches théoriques sont utilisées selon les fonctions du discours encyclopédique dans la fiction littéraire: thématique, narrative, discursive, sémiotique. Pour ce faire, les théories épistémocritiques telles que développées notamment par Michel Pierssens (Le savoir à l'oeuvre) et Jean-Francois Chassay (Imaginer la science) servent à l'analyse des savoirs et de leur effet sur les textes. Les théories sémiotiques de la lecture d'Umberto Eco concernant l'encyclopédie de référence du Lecteur modèle (Lector in fabula), ainsi que celles développées par Richard Saint-Gelais à propos du concept de xénoencyclopédie (L'Empire du pseudo) qui permet la lisibilité des textes de science-fiction, sont également essentielles à l'analyse de l'encyclopédie imaginaire en tant que stratégies discursives didactiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Encyclopédie imaginaire, Encyclopédisme, Xénoencyclopédie, Bibliothèque totale, Gestion des savoirs, Epistémocritique, Jorge Luis Borges, Isaac Asimov, Bernard Werber, Science-fiction, Sémiotique de la lecture.
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Nach 200 Jahren noch aktuell? Der Musikteil der Encyclopédie méthodique aus gegenwärtiger SichtPalm, Albert 07 February 2020 (has links)
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La perception de l'homme physique dans l'encyclopédie en France au XVIIIe siècle (1751-1772)Ratelle, Maurice 25 April 2018 (has links)
La perception de l'homme physique dans l'Encyclopédie représente un élément de base dans l'élaboration d'un projet de société idéale. L'état des connaissances scientifiques trace les grandes lignes de structures sociales où chaque catégorie de corps s'inscrit dans des modèles de comportements et de rôles sociaux. L'avant-gardisme des encyclopédistes traîne encore de lourds boulets passéistes. La science se bat encore contre des a priori et les encyclopédistes, malgré leur désir de rigueur, ne peuvent s'empêcher d'en reproduire plusieurs. L'Encyclopédie est cependant un vaste cri de victoire de la science sur les faussetés et les incohérences issues du passé. Le désir de renouvellement y est présent, spécialement dans la volonté de la recherche d'une science du corps. Celui-ci est perçu à la fois comme animal et comme machine, et l'on aura tendance à lui associer les caractéristiques explicatives correspondantes; puissance déterminante d'un tempérament de vie et adoptabilité mécanique d'une machine transformable au gré des climats et de l'évolution des civilisations. La notion de vie, à la racine de la vision du monde, reflète, de prime abord, les grands schémas organisationnels de la structure sociale de l'Ancien Régime. Ainsi, la grande chaîne des êtres vivants s'étale sur une échelle hiérarchique de la vie, et la vie de chaque être obéit à un accroissement graduel de ses forces vives. Au départ le foetus n'a que la vie végétale, qui se transforme en vie animale à la naissance. Lentement l'enfant acquiert la vie de l'homme. Il en atteint la plénitude à l'adolescence, âge où il accède à la capacité de procréation. Puis l'homme atteint la perfection à l'âge viril, s'il est en parfaite santé naturellement. Enfin, il commence à voir décroître sa vie, à mesure qu'il se dessèche vers la mort. C'est ainsi que les encyclopédistes dessinent une place de choix à l'adulte mâle. Le corps n'est pas seulement inscrit dans son état de nature; il répond également à un état de société. Singulièrement, ces deux états nous renvoient à une structure "sociale" de type patriarcal, structure que l'on affirme être naturelle. Le modèle de la famille sert d'exemple pour autoriser et absoudre toute hiérarchisation sociale. Cette hiérarchie sera appuyée, au niveau des individus, par des distinctions de caractère physique et intellectuel. Par leurs aptitudes particulières, les corps, dans une certaine mesure, sont destinés à effectuer certains types de fonctions, de métiers ou de professions. Ici également, l'Encyclopédie n'échappe pas à la valorisation de la hiérarchie; l'intellectuel se place en tête dans ce qu'il nomme les professions glorieuses, alors que les simples ouvriers et travailleurs appartiennent aux professions honnêtes et au-dessus des bouchers, des éboueurs et autres métiers de "néant". De l'état de nature du corps surgit un état "moral" ou "mental" spécifiquement esquissé par l'agencement particulier des quatre tempéraments; sanguin, bilieux, phlegmatique et mélancolique. Le "moral" de l'être humain sera également touché par l'état de vigueur ou de faiblesse de sa condition physique, par son sexe, son environnement, et enfin par tout ce qui peut influencer la réceptivité de ses sens. Ces derniers lui fourniront, par les perceptions, les sentiments, les idées et les concepts. A ce niveau, l'âme et le corps s'influencent mutuellement pour le meilleur et pour le pire. L'âme obéit à des lois qui sont similaires aux lois du corps. Comme lui, elle peut être mal "conformée"; comme lui, elle est malléable. Elle peut être faible, forte, d'une méchanceté animale ou d'une bonté civilisée, reflétant ainsi une hiérarchisation des âmes identique à celles des êtres vivants. La hiérarchie sociale inscrite dans la nature des corps englobe donc toute l'entité humaine, et l'intellectuel, l'être de raison, détient dans une société idéale une place de choix. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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De quelques livres brûlés : la représentation d'autodafés de livres au Siècle des LumièresLeduc, Diane 08 1900 (has links)
Ce mémoire étudie les autodafés de livres représentés dans trois textes français de la seconde moitié du XVIIIe siècle : l’article « Bibliomanie » (1752) de l’Encyclopédie, écrit par Jean le Rond D’Alembert, le roman l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais (1770) de Louis Sébastien Mercier et la comédie le Bureau d’esprit (1776-1777) de Jean-Jacques Rutlidge. Il révèle, chez ces auteurs, une critique du livre qui paradoxalement s’accompagne de sa défense.
Le premier chapitre décrit succinctement la croissance de l’imprimé en France, à l’époque, l’évolution des goûts en matière de lecture, et un imaginaire du livre dans lequel entrent une impression d’envahissement et une grande admiration pour l’écrit. Les trois chapitres subséquents suivent l’ordre chronologique de parution des textes retenus et analysent les scènes de livres brûlés qu’ils contiennent. D’Alembert et Mercier, non sans réserves, aimeraient jeter au feu la majorité des livres qui les entourent. Rutlidge constitue un cas particulier : l’autodafé vise un ouvrage précis, soit une traduction française de Shakespeare.
Le mémoire, en conclusion, évoque quatre textes plus récents où sont rapportés des autodafés de livres : le poème « À qui la faute ? » de Victor Hugo, le roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la pièce les Combustibles d’Amélie Nothomb et le roman les Corpuscules de Krause de Sandra Gordon. Reprenant des idées présentes chez D’Alembert, Mercier et Rutlidge, ces œuvres illustrent leur richesse. / This thesis studies the burning of books as depicted in three French texts from the second half of the 18th century : the article “ Bibliomanie ” (1752) from the Encyclopédie, written by Jean le Rond D’Alembert, the novel l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais (1770) by Louis Sébastien Mercier, and the comedy le Bureau d’esprit by Jean-Jacques Rutlidge (1776-1777). These authors criticize books, but paradoxically defend their value.
The first chapter is a succinct description of the growth of printed matter in France and of the changing tastes in reading. There is then a sense of being overwhelmed by the sheer volume of material, but at the same time a real admiration for writing itself. The next three chapters discuss the texts in chronological order, paying particular attention to the passages where books are burned. D’Alembert and Mercier, with some ambivalence, would like to commit to the flames most of the books which surround them. Rutlidge shows the ritual sacrifice of one work, a contemporary French translation of Shakespeare.
In conclusion this thesis briefly considers four more recent texts dealing with the destruction of books : the poem “ À qui la faute ? ” by Victor Hugo, the novel Fahrenheit 451 by Ray Bradbury, the play les Combustibles by Amélie Nothomb, and the novel les Corpuscules de Krause by Sandra Gordon. These works develop ideas seen in D’Alembert, Mercier and Rutlidge, showing their worthiness.
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De quelques livres brûlés : la représentation d'autodafés de livres au Siècle des LumièresLeduc, Diane 08 1900 (has links)
Ce mémoire étudie les autodafés de livres représentés dans trois textes français de la seconde moitié du XVIIIe siècle : l’article « Bibliomanie » (1752) de l’Encyclopédie, écrit par Jean le Rond D’Alembert, le roman l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais (1770) de Louis Sébastien Mercier et la comédie le Bureau d’esprit (1776-1777) de Jean-Jacques Rutlidge. Il révèle, chez ces auteurs, une critique du livre qui paradoxalement s’accompagne de sa défense.
Le premier chapitre décrit succinctement la croissance de l’imprimé en France, à l’époque, l’évolution des goûts en matière de lecture, et un imaginaire du livre dans lequel entrent une impression d’envahissement et une grande admiration pour l’écrit. Les trois chapitres subséquents suivent l’ordre chronologique de parution des textes retenus et analysent les scènes de livres brûlés qu’ils contiennent. D’Alembert et Mercier, non sans réserves, aimeraient jeter au feu la majorité des livres qui les entourent. Rutlidge constitue un cas particulier : l’autodafé vise un ouvrage précis, soit une traduction française de Shakespeare.
Le mémoire, en conclusion, évoque quatre textes plus récents où sont rapportés des autodafés de livres : le poème « À qui la faute ? » de Victor Hugo, le roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la pièce les Combustibles d’Amélie Nothomb et le roman les Corpuscules de Krause de Sandra Gordon. Reprenant des idées présentes chez D’Alembert, Mercier et Rutlidge, ces œuvres illustrent leur richesse. / This thesis studies the burning of books as depicted in three French texts from the second half of the 18th century : the article “ Bibliomanie ” (1752) from the Encyclopédie, written by Jean le Rond D’Alembert, the novel l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais (1770) by Louis Sébastien Mercier, and the comedy le Bureau d’esprit by Jean-Jacques Rutlidge (1776-1777). These authors criticize books, but paradoxically defend their value.
The first chapter is a succinct description of the growth of printed matter in France and of the changing tastes in reading. There is then a sense of being overwhelmed by the sheer volume of material, but at the same time a real admiration for writing itself. The next three chapters discuss the texts in chronological order, paying particular attention to the passages where books are burned. D’Alembert and Mercier, with some ambivalence, would like to commit to the flames most of the books which surround them. Rutlidge shows the ritual sacrifice of one work, a contemporary French translation of Shakespeare.
In conclusion this thesis briefly considers four more recent texts dealing with the destruction of books : the poem “ À qui la faute ? ” by Victor Hugo, the novel Fahrenheit 451 by Ray Bradbury, the play les Combustibles by Amélie Nothomb, and the novel les Corpuscules de Krause by Sandra Gordon. These works develop ideas seen in D’Alembert, Mercier and Rutlidge, showing their worthiness.
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Système de la nature et connaissance historique à l’âge classique : autour de l’Encyclopédie de Diderot et D’AlembertChabout-Combaz, Babette 07 1900 (has links)
Ce mémoire propose d’explorer trois « expérience de pensée » décrites dans les œuvres de Diderot, en particulier dans la Promenade du sceptique, l’Encyclopédie et le Rêve de D’Alembert, qui laissent entrevoir par leur forme même l’image de l’activité de la pensée. Le but de cette recherche est de tester la possibilité d’une connaissance historique (prise au sens large) au travers de l’expérience de sens que constituent ces œuvres de Diderot conçues comme « fictions », dans le statut ontologique des objets engagés dans l’expérience et la fonction de l’histoire dans ces expériences. La première partie présente une nature fixe et désordonnée, de laquelle l’observateur fait une expérience spatiale et temporelle dont il rend compte dans un discours analogique qui l’interprète, c’est-à-dire la calque. Diderot critique ainsi le cogito de Descartes, uniquement tourné vers le présent de l’énonciation. L’histoire, comme genre littéraire, est pratiquée de manière subversive pour critiquer l’érudition. La deuxième partie présente la complexité de la structure de l’Encyclopédie et son mode de fonctionnement interne qui rend compte d’une conception historicisée de l’expérience (par accumulation de données et redéfinition processuelle des frontières de la connaissance). L’ouvrage a un rapport ambigu avec l’histoire et plusieurs pratiques historiennes se côtoient. La troisième partie, quant à elle, présente une forme de connaissance historique interne à l’expérience du soi dans la mémoire dont il est constitué et fait signe vers une « métaphysique » de la poésie, conçue dans sa possibilité d’accès à la pensée des liaisons nécessaires du monde. / The purpose of this research is to explore three « experiences of thought » described in Diderot’s oeuvres, in particular in the Promenade du sceptique, the Encyclopédie and the Rêve de D’Alembert, each of which reveal in themselves the image of thought’s activity. It proposes to elucidate a kind of historical knowledge (of history in general) by examining the experience of meaning that constitutes these works of “fiction”, in which one uncovers the ontological status for objects supplied by experience, as well as the role that history plays in these experiences. The first chapter presents nature as both a fixed and disordered, something which the observer interprets and even outlines via an analogical narrative. Diderot also criticizes Descartes’ cogito, which is orientated in particular towards to the present, or the moment of enunciation. History, as a literary genre, is practiced subversively and aimed at criticizing intellectual erudition. The second chapter deals with the complexity of the structure of the Encyclopédie as well as its internal operation, which presents a historicist conception of experience in and through the accumulation of facts and successive redefinitions of the limits of knowledge. His work as a whole has an ambiguous relationship with history and entails several historical practices. The third chapter explicates a form of historical knowledge internal to the experience of the self in the memory that constitutes it, and points to a “metaphysics” of poetry. This poetry opens up the possibility of thinking the necessary relations that make up the world.
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Christoph Willibald Gluck 1774-1779 : vers un style universel ? : Contribution à l'analyse d'Iphigénie en Aulide, Armide, Iphigénie en Tauride, Echo et NarcisseGarde, Julien 13 December 2013 (has links) (PDF)
Lorsque Christoph Willibald Gluck (1714-1787) arrive à Paris à l'automne 1773, onze ans se sont écoulés depuis la création d'Orfeo à Vienne. La rupture avec l'opera seria a été consommée, et le développement des théories de la " réforme " initiées par la collaboration avec Calzabigi s'engage résolument dans la recherche d'un drame européen. Il serait cependant erroné de scinder la carrière du compositeur entre un " avant " et un " après " Orfeo, car l'œuvre de Gluck se définit comme l'épanouissement permanent des premières idées dramatiques appliquées dans ses premiers opéras italiens. Gluck établit sa " réforme " à partir de l'expérience sensible et pratique, questionnant en réalité l'ensemble des genres musicaux européens non pas sur leur légitimité, mais sur ce qu'ils offrent de possibilité d'émancipation. Cette étude s'intéresse aux œuvres françaises dans ce qu'elles développent d'autonomie et d'épanouissement musicaux à partir, étonnamment, du recul pris par rapport à l'indépendance de la musique, et grâce aussi à l'émergence dans l'Europe des Lumières d'une esthétique fondée sur la réunion et la liaison entre les arts. Il s'agit de proposer une contribution à l'étude musicale des dernières partitions certes prises comme autant d'éléments du langage gluckiste, mais également envisagées à partir des suggestions originelles des premières œuvres et, dans la mesure du possible, face aux discussions et polémiques sur la musique et l'opéra de l'époque. Les drames parisiens élucident dès lors le concept de langage universel dont le compositeur se réclame lui-même.
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L'encyclopédie d’Éric Chevillard. / Eric Chevillard's encyclopedia.Bouanga, Patricia 27 September 2017 (has links)
Nous nous fixons pour but, dans cette thèse, de contribuer à la lecture des récits d'Eric Chevillard sous l’angle des savoirs à l’œuvre. Pour ce faire, nous nous intéressons aux questions d’insertion et d’appropriation de discours étrangers dans sa prose narrative et autres écrits. De manière générale, si les questions d’interdisciplinarité ont été abordées via l’étude de quelques-uns de ses romans, cette thèse se consacre à l’œuvre entière en analysant l’importance et la pertinence de ce qu’il conviendrait ici de nommer l’esprit encyclopédique chevillardien. En se servant de l’épistémocritique comme approche générale des liens entre savoirs et discours littéraire, ce travail s’emploie à lire cette relation dialogique qui induit de fait le rapport de l’écrivain à la science, au savoir et à la connaissance. Le but de ce travail est donc de questionner cette inquiétude proprement poétique du savoir. L’examen porte ainsi sur la manière dont le langage poétique et romanesque articule le savoir, le met en œuvre. L’approche encyclopédique permet finalement de constater, chez l’auteur, une continuation de la tendance qui, depuis Flaubert du moins, montre une appropriation « palimpsestique » de discours de savoir. D’autant que, dans les récits étudiés ici, ce rapport au savoir oscille fréquemment entre logique dissertative et réflexivité. / In this thesis, we aim to contribute to the reading of Eric Chevillard's work by analyzing the relationships between science and litterature. In order to do this, we are interested in questions of insertion and appropriation of foreign discourses in his narrative prose and other writings. In general way, if the questions of interdisciplinarity have been studied through the analysis of some of the author’s novels, this thesis is devoted to the entire work by analyzing the importance and relevance of what should be called chevillard’s encyclopaedism. Using epistemic analysis as a general approach to the links between knowledge and literary discourse, this work attempts to read this dialogical relationship which in fact induces the writer’s relation to science and knowledge. The aim of this thesis is therefore to study this properly poetic concern of knowledge. We thus examine the way in which poetic and romantic language articulates knowledge and implements it. Here, the encyclopaedic approach finally reveals readers to see in his work a continuation of the tendency which, since Flaubert at least, shows a "palimpsestic" appropriation of discourse of knowledge. Especially since, in the narratives studied, this relation to knowledge oscillates between dissertative logic and reflexivity.
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Enjeux, symboliques et pratiques du don animalier au XIIIe siècle : perspectives conceptuelle, zoologique et historique Faucons, fauves, ours blancs et éléphantsBouzigues, Benoit 05 1900 (has links)
Le présent mémoire vise à étudier les pratiques, les enjeux et les modalités du don diplomatique animalier au XIIIe siècle, notamment sous le règne de Frédéric II, Henri III et Louis IX. Pour cela, on présente les concepts et les théories, sociologiques et anthropologiques, du don, particulièrement celles de Marcel Mauss. Ainsi outillé, on appréhende les particularités des cadeaux animaliers diplomatiques au XIIIe siècle. Ensuite, à l’aide d’une recherche sur les descriptions animalières des bestiaires et des encyclopédies médiévales, on montre la puissance symbolique et les particularités physiques et comportementales de la faune offerte. Enfin, à partir de la combinaison des deux premières parties, plusieurs modalités du don sont développées, parmi lesquelles les critères de choix et les préférences fauniques des rois, le contexte et les règles de la réalisation d’un présent et la circulation des animaux offerts. En outre, on souligne combien les bêtes et les oiseaux offerts ont eu une utilité. En effet, on voit que les rois ont mis en scène leurs animaux afin de s’approprier leur symbolique et d’exacerber leur prestige et leur grandeur, lors d’évènements spécifiques ou dans leurs ménageries. / The main purpose of this text is to study the practices, the issues and the modalities of the animal diplomatic gift in the 13th century, especially during the reign of Frederick II, Henry III and Louis IX. The analysis is based on the presentation of the sociological and anthropological conceptualizations of the gift, particularly those of Marcel Mauss. They are used to understand the peculiarities of the animal diplomatic gift in the 13th century. Then, a research on animal descriptions of medieval bestiaries and encyclopedias is conducted to show the symbolic power and the physical and behavioral characteristics of the offered wildlife. Finally, several modalities of the donation are developed, such as the selection criteria and the wildlife preferences of the kings, the context and rules of the elaboration of a present and the movement of given animals. In addition, it is shown how the beasts and birds had a real use for the kings. Indeed, they staged their animals in order to appropriate their symbolism and show off their prestige and their greatness, at events or in the menageries.
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