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Le Christ, source de la théologie : pour une sagesse théologique / Christ, source of theology : towards a theological wisdom

Goutierre, Laurent 29 March 2014 (has links)
La théologie naît de la parole de Dieu. Elle doit donc expliciter ce qui caractérise la parole de Dieu. Or, c’est dans le Christ que Dieu s’adresse en personne aux hommes. Il est en outre nécessaire de préciser quelle philosophie de la parole est capable de servir d’instrument à cette réflexion théologique. Dans le Christ, parole et geste sont relatifs à son Je Suis divin et sont portés par une intention et un jugement nouveaux, divins. On reprend ainsi quelques questions fondamentales : foi et intelligence ; histoire et métaphysique ; théologie et mystique : en terre chrétienne, elles sont inséparables et une sagesse théologique demande d’être à la fois savoureuse et rigoureuse du point de vue de la vérité ; ce qui le permet est une philosophie qui explicite la cause finale grâce à l’amour. Enfin, on aborde l’unité et l’organisation de la théologie : c’est à partir du Christ que s’explicite l’ordre de la théologie dans le développement organique de ses parties. / Theology flows from the word of God. Its task, therefore, is to explicate what characterises that word. In Christ, God speaks in person to mankind, which is why we need to establish which philosophy of the human word is capable of serving theological reflection. Christ’s words and actions are relative to His divine I Am ; his words and actions are carried by a new, divine judgement and intention. This brings us to some fundamental questions : faith and intelligence ; history and metaphysics ; theology and the mystical. These pairs are inseparable in Christianity. A theological wisdom must be both appealing and rigorous as regards the truth ; what is it that allows it to be just that ? A philosophy which, thanks to love, explicates the final cause. Finally, we look at the unity and the organisation of theology : Christ himself determines the order of theology in the organic development of its different areas.
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Les homélies de Jean Chrysostome In principium Actorum (CPG 4371) : projet d'édition critique, traduction et commentaire / John Chrysostom's homilies In principium Actorum (CPG 4371) : a critical edition in project with a French translation and a commentary

Geiger, Marie-Eve 03 February 2018 (has links)
Les quatre homélies de Jean Chrysostome In principium Actorum trouvent leur origine à Antioche entre les années 386 et 397. Elles sont prévues pour la période suivant la fête de Pâques ; le prédicateur s’adresse en particulier aux nouveaux baptisés et il cherche à introduire ses auditeurs à la lecture du livre des Actes des apôtres qui leur est peu familier. Ces textes portent sur l’importance des titres (première homélie), sur le terme « actes » (deuxième homélie), sur le terme « apôtres » (troisième homélie) et sur la raison de la lecture du livre des Actes juste après la fête de Pâques, et non après la fête de la Pentecôte (quatrième homélie). Une homélie sur l’auteur du livre des Actes, aujourd’hui perdue, s’insérait entre le premier et le deuxième texte. On montre que ces homélies forment une « micro-série » ouverte, en lien étroit avec d’autres homélies (De mutatione nominum 1-4, In Genesim sermo 9, In illud : Si esurierit inimicus). L’examen de la tradition manuscrite directe, la prise en compte de la tradition indirecte (eclogae, florilèges, chaîne sur les Actes, tradition arménienne, encomium pour la fête de saint Paul, témoignage dans la littérature byzantine) et l’analyse des premières éditions anciennes permettent de reconstituer l’histoire de ces quatre textes en vue d’une édition critique et de confirmer la cohérence de ce corpus malgré une transmission parfois éclatée. On propose une nouvelle édition des homélies In principium Actorum en la fondant sur des rameaux plus sûrs de la tradition manuscrite grecque. On donne ensuite une nouvelle traduction française des quatre homélies et on présente trois pistes de commentaire. Tout d’abord, la méthode adoptée par le prédicateur pour introduire à la lecture du livre des Actes a des conséquences sur l’exégèse des exemples bibliques choisis : on en montre quelques-unes tout en questionnant la proximité avec un éventuel commentaire suivi et avec des textes d’autres auteurs grecs (Didyme l’Aveugle, notamment). On met en avant l’importance de la mission dans ces homélies : enraciné dans la fête de Pâques, l’appel à la mission permet de créer un lien étroit entre le prédicateur, ses auditeurs et les absents. Ce dernier point mène pour finir à l’étude des visées apologétiques de ces textes : la conversion passe par un retournement de sens et elle se traduit par un changement irréversible de mode de vie, qui doit imiter non seulement celui de Paul mais aussi celui d’autres figures bibliques et du Christ lui-même. / The four homilies In principium Actorum originate in the Antiochene period of John Chrysostom's priesthood (386-397). Their liturgical frame is Easter time; the preacher is speaking especially to neophytes and aims at introducing his listeners to the book of the Acts of the Apostles, which they are not familiar with. In these texts the preacher explains the importance of titles (first homily), the word "Acts" (second homily), the word "Apostles" (third homily) and the reasons why this book is read just after Easter, and not after Pentecost (fourth homily). There used to be another homily about the author of the book of the Acts, which is now missing, between the first and the second homily. These homilies form an open "micro-series" which is strongly linked to other homilies (De mutatione nominum 1-4, In Genesim sermo 9, In illud: Si esurierit inimicus). The study of the direct manuscript tradition, the account of the indirect tradition (eclogae, anthologies, catena in Acta Apostolorum, Armenian tradition, encomium for the feast of saint Paul, testimony in Byzantine literature) as well as the analysis of the first editions make it possible to reconstruct the history of these four texts in preparation for their critical edition. It also confirms the coherence of the corpus, although the homilies have not always been transmitted together. The dissertation presents a new edition of the homilies In principium Actorum which is based on more reliable parts of the Greek tradition. A new French translation of the four homilies is also given. The commentary explores three important aspects. First, the preacher's method of introducing the Acts has consequences on the exegesis of the chosen biblical examples: the dissertation shows some of those consequences and questions the proximity to a continuous commentary and to texts from other authors (for instance Didymus the Blind). The importance of the mission in those homilies is then put forward: rooted in the feast of Easter, the call to mission creates a strong relationship between preacher, listeners and absentees. This last point leads to the apologetical aims of the texts: conversion is due to a shift in meaning and results in a complete change of lifestyle, which should imitate Paul's but also the way of life of other biblical figures and of Christ himself.
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La septante et le targoum d'Esaïe 15-17, modèles d'interprétation et de traduction de la bible dans les temps intertestamentaires / The Septuagint and the Targum of lsaiah 15-17, patterns of translation and Interpretation of the Bible in the intertestamental period

Diab, Issa 28 June 2013 (has links)
La problématique de la thèse est : la détermination de la méthode de traduction de la Septante et du Targoum d’Ésaïe. La recherche s’est faite dans les limites d’Ésaïe 15-17 : l’Oracle sur Moab, et l’Oracle sur Damas. Nous avons procédé au traitement de la problématique présentée ci-dessus en trois étapes progressives: (1). Étudier le contexte littéraire du texte choisi dans sa langue source (LS), i.e. le texte massorétique (TM) et dans ses deux langues cibles (LC); c’est, en fait, élaborer une étude générale sur les documents sources : la Septante, le Targoum, et le livre d’Ésaïe. Ceci consiste d’extraire les données scientifiques et généralement acceptées par les spécialistes en vu de poser des fondements solides au traitement du corps de la problématique. (2). Faire l’exégèse du texte biblique choisi. Ceci est indispensable pour l’examen d’une traduction : il faut tout d’abord « comprendre » le texte biblique dont la traduction est à examiner. (3). Examiner les deux traductions du texte biblique choisi. C’est, en fait, le corps du sujet, et le sommet de la recherche. C’est cette partie qui nous donne « la thèse » à établir et à soutenir, i.e., les principes de traduction appliqués. L’examen des deux traductions du texte d’Es 15-17 s’est fait à la base des langues originales : hébreu, grec et araméen. Il comprend les tâches suivantes : 1. Traduire le texte massorétique (TM) en français et comparer cette traduction avec les autres traductions disponibles. 2. Souligner les écarts et entre la langue source (TS) et la langue cible (TC) et tenter de découvrir les raisons qui ont conduit à produire ces écarts en essayant de déterminer l’agenda idéologique du traducteur. 3. Déterminer les types, méthodes, et principes de traduction. L’examen de ces deux anciennes traductions nous a permis de conclure le suivant : 1. La traduction de la Septante est généralement une traduction littérale au sens positif ; le traducteur a transmis le sens de la LS à la LC tout en gardant les convenances linguistiques de celle-ci. Les écarts trouvés proviennent surtout de deux lectures et/ou compréhensions différentes de la Vorlage faites par le traducteur grec et les Massorètes. Les écarts provenant de l’agenda idéologique du traducteur sont peu nombreux. 2., La traduction du Targoum est parfois littérale, parfois interprétative ; celle-ci est adoptée quand le sens du TS est peu clair ou il contient des mots difficiles. Le traducteur araméen a soumis la traduction de certains termes à son idéologie : David, traduit par Messie, la Parole de Dieu par Mamreh, et « Dieu » par Shékinah, etc. 3. Nous n’avons pas trouvé d’effet de la traduction targoumique sur la traduction de la Septante et vice versa. Les principes et méthodes de traductions de chacune de ces deux traductions sont différents. / The goal of the thesis is the determination of the method of translation of the Septuagint and the Targum of Isaiah. The research was conducted within the limits of Isaiah 15-17: The Burden of Moab, and the Burden of Damascus. We proceeded to treat the above mentioned subject in three progressive steps: 1. Studying the literary context of the selected text in its source language (SL), i.e. the Masoretic text (MT), and in its target languages (TL) ; This is, in fact, developing a comprehensive study on the source documents: the Septuagint, the Targum, and the book of Isaiah. This study aims at extracting the generally accepted scientific data by specialists, in order to lay down a solid foundation for the treatment of the body of the topic. 2. Making an exegesis of the selected biblical text. This is a prerequisite to examine and evaluate a translation: first we must "understand" the biblical text whose translation is to be examined. 3. Examining the two translations of the selected biblical text. It is, in fact, the subject's body, and the top of the research. This is the part that gives us the "thesis" to establish and defend, i.e., the applied principles of translation. The examination of the two translations of the text of Es 15-17 has been done on the basis of the original languages: Hebrew, Greek and Aramaic. It includes the following tasks: 1. Translate the MT to French and compare this translation with other available translations. 2. Highlight the differences between the source text (ST) and the target text (TT) and try to discover the reasons that led to occurrence of these differences, trying to determine the ideological agenda of the translator. 3. Determine the types, methods, and principles of translation. The examination of these two ancient translations allowed me to conclude the following: 1. The translation of the Septuagint is usually a literal translation in the positive sense; the translator conveyed the sense of SL to the TT while keeping linguistic propriety thereof. The differences found are mostly from two different reading and / or understanding of the Vorlage done by the Greek translator and the Masoretes. The differences coming from the ideological agenda of the translator are few. 2. The translation of the Targum is sometimes literal, sometimes interpretative; this last type of translation is adopted when the ST is unclear or contains difficult words. The Aramaic translator has submitted the translation of certain terms to his ideology: “David” was translated to “Messiah”, “the Word of God” to "Mamreh” and "God" to Shekinah", etc. 3. We did not find any effect of the Targum’s translation on the Septuagint’s and vice versa. The principles and methods of translation of each of these two translations are different.
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Ille sermo vivus et efficax. Usages de la Bible dans les correspondances de l’espace Plantagenêt (1150-1200) / Ille sermo vivus et efficax. Uses of the Bible in letter-collections of the Angevin empire (1150-1200)

Barrau, Julie 12 January 2012 (has links)
La Bible est présente dans bien des textes médiévaux, mais les modes de ce tissage scripturaire sont encore une terra largement incognita. Nous avons voulu ici montrer comment elle était utilisée et mobilisée dans les collections épistolaires de l’espace Plantagenêt (deuxième moitié du XIIe siècle), durant laquelle des « causes célèbres », au premier rang desquelles le conflit entre Thomas Becket et le roi Henri II, virent s’affronter des clercs « maîtres de la Parole ». Il ressort de cette étude que citer l’Écriture était un choix et non une évidence, et que ceux qui faisaient ce choix utilisaient ces références, et les ressources offertes par l’exégèse, dans leurs relations sociales et leurs prises de position politiques, avec parfois une grande sophistication. Il est également apparu que, durant la décennie où l’affaire Becket eut lieu, les textes de référence en matière droit canon qui devinrent dans les années qui suivirent des auctoritates absolues, le Décret de Gratien et les décrétales pontificales, n’avaient pas encore acquis ce statut ; la Bible pouvait donc, de façon inhabituelle, être prise comme autorité juridique à part entière. / The Bible is everywhere in medieval texts, but the ways it was precisely involved in the writing of those texts are still very much to be investigated. This dissertation sheds light on its uses in letter-collections composed within the “Angevin empire” in the second half of the 12th century. A few “causes celebres” led clerics, the “masters of the Word”, to fight one another; the conflict between Thomas Becket and Henry II is the most famous of those. Referring to Scripture was a choice, and not a reflex; those who made that choice used their biblical references, and the exegesis that illuminated their meaning, to foster their social position and relationhips and to fight their political battles, sometimes in rather sophisticated ways. The texts that would soon become the utmost authorities for canon law, Gratian’s Decretum and popes’ decretals, had not yet acquired such status, making possible for Becket and his companion to use the Bible, in an unusual and striking way, as their main legal auctoritas.
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De l'écoute à la parole : la lecture biblique dans la doctrine sacrée selon Thomas d'Aquin / From listening to speech : Biblical reading in the sacred doctrine according to Thomas Aquinas

Loiseau, Stéphane 05 May 2015 (has links)
Lorsque Thomas d’Aquin lit la Bible comme enseignant à l’université, il entre dans le texte de la même manière que dans les autres textes profanes qu’il commente. Pourtant la lecture biblique est chargée par l’Aquinate d’un rôle particulier dans la doctrine sacrée considérée comme science : c’est par cette lecture qu’une participation à la sagesse de Dieu est acquise, ce qui permet au théologien de forger les principes dont il a besoin pour argumenter scientifiquement. Cela donne un statut particulier au commentaire biblique qui est alors conçu comme un prolongement homogène du texte de l’Écriture où Dieu se révèle. Le Commentaire de l’évangile de Jean est un bon témoin de cela dans l’œuvre du dominicain. Un modèle de ce chemin intellectuel parcouru par la lecture biblique est la Samaritaine qui écoute le Christ puis l’annonce conduisant les habitants à venir au Christ. Elle écoute les mots humains de Dieu, cherche à les pénétrer, elle peut alors prendre à son tour la parole et transmettre la profondeur de la sagesse qu’elle a découverte. / When Thomas Aquinas reads the Bible as a university teacher, he enters the text as any other secular text he comments. Yet biblical reading is given a special role by Aquinas in sacred doctrine, considered as a science: this reading enables a participation to God's wisdom and allows the theologian to elaborate the principles he needs in order to argue in a scientific manner. This gives a particular status to biblical commentary which is then designed as a homogenous extension of the sacred text where God reveals himself. The Commentary on the Gospel of John provides good evidence of this in the work of the Dominican. A model of this intellectual approach of biblical reading is the Samaritan woman who listens to the Christ, then announces it, conducting inhabitants to come to the Christ. She listens to the human words of God, seeking to penetrate them, being then in a position to speak herself and convey the depth of this wisdom she discovered.
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Étude de la métaphore séminale dans les commentaires bibliques de Paul Claudel / The symbol of the germ in Paul Claudel’s biblical commentaries

Devaux, Emmanuelle 18 September 2015 (has links)
L’image du germe, du développement organique, est très importante dans l’œuvre poétique et dramatique de Claudel. Dans ses écrits en prose qui constituent la seconde partie de son œuvre, et sont principalement consacrés à l’étude de la Bible et de ses mystères, cette métaphore devient centrale. Elle est le vecteur privilégié de l’interrogation du poète sur la vocation de l’homme, le sens de sa vie, les réalités spirituelles qui le déterminent souterrainement. La semence devient plus largement le symbole d’un monde dynamique, divinement orienté vers un achèvement parfait tout en restant acteur de son développement et ainsi véritablement créateur. À travers le travail sur cette métaphore, le poète atteint ainsi un équilibre entre la valorisation de la vitalité qu’il admire et célèbre, et la recherche d’une forme parfaite, liée à la reconnaissance d’un Dieu créateur. La mise au point de ce nouvel « art poétique » passe par un travail poétique sur les images et les motifs rencontrés dans la Bible, autour notamment de l’annonce de l’Incarnation. Pour les interpréter, Claudel puise dans la Tradition chrétienne, reçue à travers la liturgie, mais aussi par la lecture des Pères de l’Église ou de théologiens comme saint Augustin et saint Thomas. Mais il exploite également les découvertes scientifiques les plus récentes, et dialogue avec des philosophies plus modernes. L’insistance sur le mouvement et la prise en compte de la spontanéité du vivant et des obscurités de l’homme qu’exprime la métaphore séminale permettent ainsi de rapprocher Claudel, malgré son apparent isolement, de ses contemporains. / The symbol of the germ, and the model of the organic development, play a very important role in Paul Claudel’s poetical and dramatical works. When the poet devoted himself to the study and the poetic commentary of the Bible in the last part of his life, this metaphor becomes central. Claudel uses it particularly in questions such as the meaning of human life and its links with spiritual realities. More broadly speaking, the image expresses the energy and the power of development contained in a world that aims at its complete achievement. Through this image, Claudel celebrates the vigor he admires in nature, and, at the same time, the perfection of a divine realisation. The reading of the Bible leads him to renew his approach of these themes. We also have to consider the influence on him of other sources, especially the Fathers of the Church, great theologists as Thomas Aquinas or Saint Augustine and other spiritual books which he frequently refers to. Nevertheless, we should not forget that he exploits as well the more recent scientific discoveries and discusses contemporary issues. The image of the germ allows Claudel to stress the dynamism of the world, the spontaneity of living things and to illustrate the mystery of man; thus, it is at the heart of his poetical world.
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Une réinvention en images : l'histoire de Moïse au XVIIe siècle en France / A re-invention in images : The history of Moses in the 17th century France

Somon, Mathieu 28 October 2017 (has links)
Malgré une iconographie proliférante au XVIIe siècle en France, le prophète iconoclaste a peu attiré l’attention des historiens de l’art. À travers des études de cas menées selon une démarche attentive à la spécificité matérielle et médiale de ces images, et soucieuse de les replacer dans un contexte historique, ce travail explore leur pouvoir transformateur. Par le format de leur œuvre, le choix de l’échelle, du cadrage, de la disposition de ses éléments figuratifs et d’un moment narratif comme par l’imagination du paysage et des parerga, les artistes chrétiens réinventent l’histoire de Moïse au gré d’impératifs tour à tour formels, théologiques et politiques. Sujet de prédilection pour les prix dans les académies, l’histoire de Moïse constitue un opérateur formel identitaire et agonistique qui permet aux artistes de se distinguer de leurs pairs et des littérateurs, et suscite un rééquilibrage de l’ut pictura poesis au profit des beaux-arts dont la singularité commence d’être dégagée théoriquement dans la Kunstliteratur à partir d’images de la vie de Moïse jugées canoniques. Le système de commande prévalant alors, l’iconographie du fondateur du monothéisme juif est captée par les Églises catholique et protestante, en âpre concurrence jusqu’à l’édit de Fontainebleau. Les images destinées aux églises et couvents ou aux temples font alors de Moïse un héros biblique au service de la chrétienté dont il est l’ancêtre prestigieux. Dans des commandes de circonstance, les puissants s’approprient aussi les vertus de celui que Philon d’Alexandrie tenait pour l’archétype du roi-philosophe, du législateur, du grand-prêtre et du prophète élu pour consolider leur autorité personnelle. / So far, art historians have paid little attention to the iconography of the iconoclastic prophet, although it proliferated in 17th century France. This research explores its transformative power through a range of case studies aiming at bestowing attention to the material and medial specificities of the images as well as to their historical context. Through the format of their works, the scale of their figurative elements, their framing and disposition, the chosen narrative moment as well as by imagining their landscapes and parerga, Christian artists reinvented the history of Moses according to formal, theological and political concerns. As a favorite subject for academic prize competitions, it proved to be a formal and agonistic operator that allowed artists to define their identity in relation to their peers and to literary sources. This provoked a re-balancing of the ut pictura poesis doctrine in favor of the visual arts, whose singularity starts to be theoretically defined in the 17th centuryFrench Kunstliteratur on the base of images of Moses’ life. The iconography of the founder of Judaism was employed by Catholics and Protestants alike, who strongly competed right up to the Edict of Fontainebleau providing a framework for which many images were commissioned. The pictures intended for churches, convents, and temples thus present Moses as a biblical hero in the service of Christianity, of which he was a prestigious ancestor. Occasionally, mighty private patrons tried to assume the virtues of one whom Philo of Alexandria used to consider the archetype of the king-philosopher, of the legislator, the high priest and the prophet, to consolidate their personal authority.
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Étude textuelle et iconographique d'une Apocalypse en images du XVe siècle (Lyon, Bibliothèque municipale, ms 439)

Lefebvre, Michèle 08 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Ce mémoire est consacré à l'étude d'un manuscrit médiéval qui illustre l'Apocalypse de saint Jean, le manuscrit Lyon, Bibliothèque municipale, ms 439. Cette œuvre réalisée dans le nord de la France au milieu du XVe siècle est unique à la fois dans la tradition exégétique et iconographique du Moyen Age, comme le démontre sa confrontation avec un large corpus de témoins de ces traditions. En effet, aucun autre cycle connu ne contient ni son poème latin ni l'iconographie de ses 48 enluminures. l. Notre étude apporte des indices qui confirment une hypothèse émise récemment par François Avril. Cette œuvre aurait été réalisée par le même artiste qui a enluminé un manuscrit du Champion des Dames de Martin Le Franc (Paris, BnF, fi-. 12476), daté de 1451. D s'agirait d'un artiste artésien-picard ayant probablement œuvré à Cambrai. Nous voulons également démontrer que le copiste de ce manuscrit du Champion des Dames, qui signe Boignare, est le même que celui de l’Apocalypse de Lyon. 2. Le poème latin, connu par ce témoin unique, est destiné à la mémorisation, comme l'atteste son utilisation des procédés mnémotechniques du Moyen Age. Il démarque les Postilles sur l’Apocalypse rédigées vers 1329 par Nicolas de Lyre. Mais ce poème est aussi, à notre connaissance, la seule version rimée d'un commentaire de l'Apocalypse. D paraît avoir été conçu spécialement pour accompagner le cycle d'images du manuscrit, contrairement à ce qui se faisait normalement au Moyen Age, où l'on concevait un cycle d'images pour accompagner un commentaire déjà existant. 3. L'iconographie du manuscrit, dans son ensemble, est originale. Cependant, elle subit l'influence des Apocalypses anglo-françaises, un cycle très populaire à la fin du Moyen Age dans la région où l’Apocalypse de Lyon a été réalisée. Mais cette influence demeure limitée, l'artiste ayant rapidement trouvé sa propre inspiration, et s'émancipant des modèles qu'il avait sous les yeux. Le cycle ainsi créé est unique. Il est strictement fidèle au texte de l'Apocalypse, et tend à donner une importance égale à tous les épisodes du livre saint, contrairement à ce qu'on observe dans les Apocalypse anglo-françaises. Le résultat global est sans équivalent connu; l’Apocalypse de Lyon se situe au carrefour de plusieurs chemins: encore imprégnée des traditions du Moyen Age finissant mais tournée vers la recherche de formes nouvelles. C'est ce qui en fait une œuvre d'un si grand intérêt.
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Érasme en français : édition critique de la "Paraphrase sur l’epistle de saint Paul l’apostre aux Roumains" d’Hubert Kerssan (1526)

Cameron-Pesant, Sarah 08 1900 (has links)
La contribution intellectuelle d’Érasme de Rotterdam (ca 1466-1536), en particulier dans les domaines exégétique, philologique et littéraire, a été décisive pour l’histoire des idées et l’évangélisme humaniste. Ses "Paraphrases sur le Nouveau Testament", visant principalement à clarifier le propos des saintes Écritures, représentent l’aboutissement de tout son travail exégétique. Davantage qu’un commentaire savant, elles ont contribué à diffuser la piété et le savoir biblique chez les laïcs, ce qui explique le franc succès qu’elles ont remporté au XVIe siècle. Toutefois, la question de leur réception et de leur diffusion en langue française reste encore peu explorée. La "Paraphrase sur l’épître de Paul aux Romains" a eu une importance toute particulière dans le contexte de la Réforme religieuse. Elle a été traduite du latin au français dans un manuscrit rédigé en 1526 par Hubert Kerssan, chanoine de Nivelles, dans le Brabant wallon. Destinée sans doute à un usage privé ou, du moins, à une diffusion plus restreinte, cette traduction est restée dans l’ombre jusqu’à aujourd’hui et son existence même est encore inconnue de la critique, d’où notre projet de la rendre accessible grâce à l’établissement d’une édition critique. Ce travail éditorial a été l’occasion d’étudier la traduction de Kerssan en regard du texte original, ce qui nous a permis de déterminer comment elle s’en distingue, de même que de réfléchir au choix du mode de diffusion manuscrit dans le contexte humaniste du XVIe siècle. Après près de cinq siècles, le manuscrit de Nivelles peut enfin acquérir une certaine visibilité. Il saura contribuer à l’étude de la réception et de la diffusion de la pensée érasmienne dans les milieux francophones en Europe ainsi qu’aux problèmes théologiques et culturels posés par l’œuvre d’Érasme. / The writings of Erasmus of Rotterdam (ca 1466-1536) contributed to many fields such as exegesis, philology and literature. They had a major influence on the history of ideas and on humanist evangelism. Overmore, the "Paraphrases on the New Testament", that were meant to clarify the meaning of Holy Scripture, represent the outcome of all the exegetic work of Erasmus. They participated even more than scholar commentaries to diffuse piety and biblical knowledge among lay people. This explains the great success they gained in the 16th century. The "Paraphrase on Paul’s letter to the Romans" had a special importance in the religious reform context. It was translated from latin language to french in a 1526 manuscript written by Hubert Kerssan, canon of the city of Nivelles, in the Walloon Brabant. Since this translation was probably intended for a private use or at least a limited diffusion, it is still unknown in the area of erasmian studies. For this reason, our project is to make the 1526 manuscript accessible by establishing a critical edition. While doing this editorial work, we compared Kerssan’s translation with Erasmus’ Paraphrase in latin in order to determine in which way it differs from the original. We also investigated the possible reasons it was not published in the humanist context of the 16th century. After five hundred years, the Nivelles manuscript can finally be diffused. We hope that this critical edition contributes to a better understanding the reception and diffusion of Erasmus’ philosophy in french speaking environment all around Europe, as well as to the study of theological and cultural issues that arises from his writings.
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Le roi en son royaume : symbolique de l’enluminure insulaire (VIIe-VIIIe siècles) / The king in his kingdom : the symbolics of insular illumination (7th-8th centuries)

Barbet-Massin, Dominique 08 June 2010 (has links)
L’enluminure insulaire, d’origine irlandaise et anglo-saxonne, illustrant des évangiles des VIIe et VIIIe siècles, est caractérisée par des pages-tapis et des pages d’initiales aux ornements abstraits. L’étude essaye de comprendre cette enluminure d’après les conceptions du monde de la civilisation insulaire et s’appuie pour cela sur l’analyse des textes. Le programme d’enluminures des pages-tapis reflète l’existence d’un enseignement exégétique remontant au IVe siècle, qui met l’accent sur la royauté du Christ et sur les quatre évangélistes qui établissent l'église universelle dans le monde. L’exégèse trouve une fondation solide dans les anciennes conceptions celtes de l’espace clos sacré, marqué aux points cardinaux et régi par le roi. Le passage de l’une à l’autre conception est particulièrement marqué dans l’utilisation qui est faite du fidchell, le jeu de damier celtique où le roi au centre doit gagner les quatre coins et étendre sa domination à toute la terre. L’analyse liturgique des pages d’initiales les met en relation avec les symboles des évangélistes, traduisant la cérémonie baptismale de l’apertio aurium, qui remonte à l’exégèse du IVe siècle. On y trouve aussi la trace de l’utilisation de l’exégèse de saint Irénée au IIe siècle. Ces éléments se retrouvent dans un sacramentaire du sud-est de la Gaule écrit fin VIIe-début VIIIe siècle. Le va-et-vient ancien des influences entre l’Irlande, la Bretagne et le continent est aussi illustré par un texte sur l’origine des liturgies, écrit au début du VIIIe siècle dans un monastère colombanien du continent, qui permet de replacer l’enluminure insulaire dans son contexte historique et liturgique. / Insular illumination, of Irish and Anglo-Saxon origin, illustrating Gospels of 7th and 8th centuries, is characterized by carpet-pages and pages of initials with abstract ornaments. The study tries to understand this illumination according to the conceptions of the world of insular civilization and leans for it on the analysis of the texts. The program of illuminations of the carpet-pages reflects the existence of an exegetic teaching going back to the 4th century, which stresses the kingship of Christ and the four evangelists who establish the universal Church in the world. The exegesis finds a solid foundation in the old Celtic conceptions of the sacred closed space, marked at the cardinal points and governed by the king. The passage from one conception to the other is particularly marked in the use which is made of the fidchell, the Celtic draughtboard game, where the king in the center has to gain the four corners and extend his domination to the whole earth. A liturgical analysis of the pages of initials puts them in connection with the symbols of the evangelists, translating the baptismal ceremony of the apertio aurium, which goes back up to the exegesis of the 4th century. We find there also the trace of the use of saint Irenaeus’s exegesis of the 2th century. These elements meet in a sacramentary of southeastern Gaul written in the late 7th or early 8th century. Ancient comings and goings of influences between Ireland, Brittany and the continent is also illustrated by a text on the origin of liturgies, written in the early 8th century in a Columbanian monastery of the continent, which allows to replace insular illumination in its historic and liturgical context.

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