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Disqualification de l'homme et (en)jeux symboliques dans l'œuvre romanesque de Calixthe Beyala

Ngolwa, Moïse 19 April 2018 (has links)
Se fondant sur un corpus de huit romans de Calixthe Beyala (C'est le soleil qui m'a brûlée, Le petit prince de Belleville, Maman a un amant, Les honneurs perdus, La petite fille du réverbère, Comment cuisiner son mari à l'africaine, L'homme qui m'offrait le ciel et Le roman de Pauline) publiés entre 1987 et 2009, notre recherche a voulu interroger la disqualification de l'homme au-delà des clichés et des stéréotypes de lecture, en relation avec les enjeux symboliques de l'institution. Écrivaine polymorphe, Beyala, à travers ruses, dénégations, marque son entrée fracassante dans le champ par le meurtre de l'homme. Et, d'un roman à l'autre, la romancière accentue sa singularité par le rabaissement de l'homme. Celui-ci déserte généralement le couple conjugal, abandonne les enfants, ou alors il est pris en charge par la femme qui le soumet. La femme, quant à elle, est pleine de belles initiatives, mène une vie enviable et c'est elle qui pourvoit aux besoins des enfants. Mais ces thématiques sociales permettent à Beyala d'observer de préférence les petites circonscriptions de la vie quotidienne et à les traiter en données immédiates de la conscience sociale au niveau des rapports, à s'attacher à peindre la condition des gens de peu (les minorités, les démunis, les banlieues, l'Afrique) et celle des marginaux ou de ceux qu'on peut prendre pour tels, comme les relations mixtes sur le plan social, la polygamie, les enfants issus de ces relations. Ces sociologies qu'on appellerait de terrain sont, pour Beyala, fort instructives, pour autant qu'on veuille bien en dépasser le particularisme. En effet, la romancière ne saurait penser la réalité globale que construite, en dépit des contingences et incongruités dont elle fait son miel à l'ordinaire, et qui lui a valu une farouche levée de boucliers. Ainsi elle verra dans des formes très excentriques de positionnement de soi des occurrences très banales des stratégies distinctives inhérentes à tout groupement humain. Mais ces formes ne la retiennent que si elle peut s'élever à une conception plus générale des rapports sociaux entre dominants et dominés.
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Think we must: politiques féministes et construction des savoirs

Puig De La Bellacasa, Maria 09 December 2004 (has links)
Cette dissertation porte sur les liens entre les pratiques politiques et la construction des savoirs, académiques et scientifiques, explorés dans le mouvement féministe et les « Études féministes » contemporains, notamment anglo-américaines (women studies), depuis les années 1970. <p>Dans la première partie, après avoir introduit le sens que donnent à la pratique « politique » certaines traditions féministes, nous présentons différentes entrées des critiques féministes des savoirs scientifiques :la critique de l'exclusion historique des femmes de la production des savoirs et des sciences et l’examen critique des préjugés sexistes intervenant dans les contenus et les critères de validation des connaissances (théorie de la connaissance ou épistémologie). <p>La deuxième partie de la thèse propose une lecture d’auteures anglophones qui ont abordé les sciences à partir d’une perspective féministe et qui ont développé des propositions qui encouragent à la reconnaissance active du caractère partiel et situé de toute construction de savoir. Nous abordons, plus précisément :les théories sur l’incidence épistémologique de points de vue et positionnements féministes (standpoints) ;le travail de la philosophe Sandra Harding spécialement sa conceptualisation d’une « objectivité forte » ;et la conception des « savoirs situés » dans le travail de l’historienne de la biologie Donna Haraway. Ces propositions de politiques du savoir sont aussi abordées dans l’optique de montrer les problèmes spécifiques qu’elles rencontrent quand elles s’adressent aux savoirs de la tradition scientifique expérimentale.<p>Une question traverse la thèse :Comment ces critiques et propositions tiennent-elles compte de la diversité des pratiques spécifiques de construction des savoirs ?Alors même que le cœur des propositions féministes qui nous intéressent est de situer les savoirs dans leur spécificité reste à savoir comment ces mêmes politiques féministes résistent à se désituer à savoir, à emprunter les formes d'une théorie générale pour aborder les pratiques singulières. Prendre en compte de la spécificité des pratiques exige en outre d’envisager les auteures féministes au travail dans les pratiques et problèmes singuliers qui les intéressent, et ainsi montrer la richesse de ce courant de pensée.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Féminismes « à l’africaine » : le cas des militantes dans l’espace togolais de la cause des femmes

Jodoin Léveillée, Maude 05 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux manières dont se déploie le militantisme féministe au Togo, en interrogeant plus précisément la structure de l’espace de la cause des femmes, les stratégies employées par les militantes de différentes générations, leurs expériences du militantisme et leurs perceptions du féminisme dans un contexte ouest-africain où le féminisme est souvent connoté péjorativement. À partir d’une collecte de données ayant combiné des entretiens semi-dirigés, des observations participantes et une veille des réseaux sociaux, elle dresse un portrait des « féminismes », des « féministes », de leur militantisme et de l’espace dans lequel ces « féministes » militent au Togo. Cette recherche doctorale a permis de montrer un espace togolais de la cause des femmes foisonnant, marqué par la passion et l’intensité de l’engagement des militantes principalement issues d’une élite privilégiée. Même si l’émergence d’un discours féministe plus affirmé et plus globalisé a été discernée, le militantisme féministe, chez toutes les générations, est généralement exprimé en termes de promotion des droits des femmes et de l’égalité des genres, et est axé autour du principe de la négociation et de modalités d’action collective peu contestataires. La jeune génération de féministes se distingue surtout par la place importante qu’elle accorde aux plateformes digitales comme canal de communication. Les analyses ont montré que les militantes de l’espace togolais et ouest-africain de la cause des femmes adoptent une pluralité d’identités féministes qui sont néanmoins traversées par des expériences communes et une volonté partagée de défendre les droits des femmes, en tant que femmes. En adoptant une interprétation plus souple du militantisme et du féminisme en contexte ouest-africain, cette thèse permet de rendre compte des expériences particulières des militantes togolaises, mais aussi des tendances historiques et transnationales plus larges dans lesquelles elles s’inscrivent. / This thesis examines the ways in which feminist activism unfolds in Togo, focusing specifically on the structure of the women's rights movement, the strategies employed by activists from different generations, their experiences with activism, and their perceptions of feminism in a West African context where feminism is often negatively connoted. Through a combination of semi-structured interviews, participant observations, and social media monitoring, it paints a picture of "feminisms", "feminists", their activism, and the environment in which they operate in Togo. The research shows a thriving Togolese women's rights movement marked by the passion and intensity of the engagement of activists, mostly from a privileged elite. While the emergence of a more assertive and globalized feminist discourse has been discerned, feminist activism, across all generations, is generally expressed in terms of promoting women's rights and gender equality, and is centered around the principle of negotiation and non-subversive collective action. The younger generation of feminists is distinguished by the significant importance they assign to digital platforms as a communication channel. The analysis showed that women's rights activists in Togo and West Africa adopt a plurality of feminist identities that are informed by common experiences and a shared commitment to defending women's rights as women. By adopting a more flexible interpretation of feminism and activism in the West African context, this thesis sheds light on the specific experiences of Togolese activists as well as broader historical and transnational trends in which they are embedded.
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Les femmes de Lointemps : stéréotypes et revendications féministes dans les utopies gynocentriques Herland de Charlotte Perkins Gilman, The Female Man de Joanna Russ et Chroniques du Pays des Mères d'Élisabeth Vonarbourg

Lafrance, Laura 19 July 2024 (has links)
Les romans Herland de Charlotte Perkins Gilman (1915), The Female Man de Joanna Russ (1975) et Chroniques du Pays des Mères d'Élisabeth Vonarburg (1992) mettent tous les trois en scène une société utopique exclusivement composée de personnages féminins. Considérant que la science-fiction imagine des mondes autres en reprenant souvent des conceptions stéréotypées, voire sexistes, des femmes, diverses écrivaines, dont Gilman, Russ et Vonarburg, ont repensé la société sous forme d'utopie afin d'illustrer leur capacité à voir le monde autrement, c'est-à-dire dans des contextes où elles ne seraient pas reléguées au second plan. Notre mémoire cherche à prendre la mesure de l'évolution de la représentation des femmes dans les utopies féministes et incidemment à souligner ses liens avec les préoccupations féministes contemporaines à leur parution. Ce mémoire propose une analyse des différents discours qui sont tenus dans les romans, dans les écrits non fictionnels des écrivaines ainsi que dans les entretiens qu'elles ont réalisées au cours de leur carrière afin de déterminer si ceux-ci peuvent être associés aux mouvances féministes de chacune des époques concernées. En nous penchant sur les rôles sociaux, la maternité et les pratiques sexuelles au sein de ces récits, nous interrogeons la manière dont ces auteures remettent en question ou perpétuent les stéréotypes de genre dans la science-fiction.
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Quand l’appel à l’aide n’est pas entendu : l’expérience de femmes en processus de sortie de la prostitution

Vinet-Bonin, Ariane 12 1900 (has links)
Ce mémoire s’intéresse aux expériences de femmes en processus de sortie de la prostitution. Il vise à comprendre les obstacles auxquels ces femmes sont confrontées pour pouvoir bénéficier d’interventions sociales accessibles et facilitant leur sortie de la prostitution. Cette recherche qualitative prend appui sur 11 entretiens individuels réalisés auprès de femmes âgées de 26 à 55 ans et habitant Montréal, les Laurentides et l’Abitibi. Bien que nombre de femmes aux prises avec la prostitution souhaitent en sortir, on compte peu d’interventions sociales pour les aider en ce sens. Les services publics sont largement insuffisants à la fois du point de vue de leur accessibilité et de leur réponse aux besoins de ces femmes. Peu d’études s’intéressent aux services d’aide à la sortie de la prostitution, notamment au Québec. Ce mémoire privilégie une perspective féministe abolitionniste et un cadre épistémologique de la théorie standpoint. Les résultats mettent en lumière les obstacles à l’accessibilité des interventions sociales, dont le cloisonnement des services et le refus manifeste d’offrir de l’aide aux femmes. Cette recherche rend compte également de l’expérience de pratiques d’intervention entravant le processus de sortie : 1) les pratiques punitives, 2) celles proposant une aide limitée aux femmes ou 3) leur adaptation à la prostitution. La conclusion de ce mémoire propose la mise en œuvre de pratiques sociales novatrices qui prennent en compte les contraintes sociales qui mènent les femmes à l’industrie du sexe et les y maintiennent ainsi que les conséquences de l’expérience même de la prostitution sur elles. / This thesis focuses on the experiences of women in the process of leaving prostitution. It aims to understand the barriers these women face in order to receive social interventions that are accessible and that facilitate their exit from prostitution. This qualitative research builds on 11 individual interviews with women aged between 26 and 55 years and living in Montreal, the Laurentians and Abitibi. Although many women in prostitution want to exit, there are few social interventions to help them in this regard. Public services are largely inadequate both regarding their accessibility and their response to the needs of these women. Few studies have focused on support services to facilitate exiting prostitution, especially in Quebec. This thesis is anchored in a feminist abolitionist perspective with standpoint theory as the epistemological framework. The results highlight the barriers to accessibility of services including compartmentalisation of services and a manifest refusal to provide social support interventions for women. This study also gives an account of the experience of interventions that hinder the exiting process: 1) punitive practices, 2) those providing limited assistance to women or 3) their adaptation to prostitution. The conclusion proposes the implementation of innovative social practices that take into account the social constraints that lead women into the sex industry and keep them there as well as the consequences of the very experience of prostitution on them.
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Le care invisible : genre, vulnérabilité et domination

Hamrouni, Naïma 12 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle avec l'Université catholique de Louvain / Cette thèse en philosophie politique féministe part avant tout d’un constat empirique. Malgré les avancées réalisées depuis les cinquante dernières années au plan de l’égalité des sexes, la division du travail entre les hommes et les femmes, aussi bien sur le marché de l’emploi que dans la famille, perdure toujours dans nos sociétés démocratiques. S’inscrivant dans une perspective résolument féministe, croisant les réflexions contemporaines sur la théorie politique du care et la méthode féministe postmarxiste, cette thèse propose une interprétation plausible de ce clivage. Dans une première partie, l’analyse de deux enjeux d’actualité en matière d’égalité des sexes, le soutien économique aux proches aidantes (chap. 1) et la reconnaissance du travail des mères et des femmes au foyer (chap. 2), me mène à la conclusion préliminaire suivante : malgré les objectifs visés, ces mesures politiques contribuent à enfermer encore davantage les femmes dans des rôles traditionnels. Dans une deuxième partie, je soutiens que ces mesures, ainsi que les approches féministes qui les sous-tendent, découlent elles-mêmes de processus de domination. L’argument avancé comporte quatre volets. J’aborde dans un premier temps les théories politiques du care. En inscrivant la réflexion sur le care dans une perspective politique, et non plus seulement morale, ces théoriciennes adoptent une définition du care comme « activité de soin » et visent à dissocier genre et care. Je suggère que malgré ces objectifs, elles adhèrent toujours à la logique différentialiste qui renforce le lien entre les femmes et le care lorsqu’il s’agit de proposer des politiques en matière d’égalité des sexes (chap. 3). En fait, cette logique différentialiste est intimement liée à la notion qu’elles se font du genre. Leur approche constructionniste, en démarquant le genre construit du sexe biologique, a pour effet de reconfirmer la différence des sexes (chap. 4). Sous ces approches, l’homme demeurant la norme et les femmes étant définies comme différentes, ces dernières intériorisent l’idée d’une « différence » logée en leurs propres corps (chap. 5). J’attire enfin l’attention sur la conception limitée que les théoriciennes se font du care, qu’elles posent comme l’équivalent des soins aux plus faibles (nourrissons, personnes malades, âgées et handicapées). Cette conception réductrice contribue à invisibiliser la plus grande partie du travail réalisé par les femmes dans leur vie quotidienne en soutien à ceux dont la dépendance ne se présente pas sous la forme la plus « extrême » : le care aux indépendants, c’est-à-dire tous les services (domestiques, de soins, reproductifs, sexuels) dévalués par leur principaux bénéficiaires, alors qu’ils constituent au même moment la condition essentielle à leur « indépendance ». Alors que le care aux indépendants demeure invisible, les femmes sont réassignées aux rôles traditionnels et les plus « puissants » continuent de dominer les institutions et le savoir qui porte sur elles. Rendre visible la part la plus « invisibilisée » du care et replacer notre commune vulnérabilité au cœur de la réflexion politique sur la justice représentent les premiers pas à franchir pour s’acheminer vers une société radicalement démocratique, une société libérée de la domination de genre (chap. 6). / The starting point of this thesis in feminist political philosophy is first and foremost a preoccupying empirical record. In spite of all the progress made in the past fifty years in matters of gender equality, the division of labor between men and women, at home as well as in the workplace, still persists in our democratic societies. In line with a decidedly feminist perspective, combining the contemporary reflections on the politics of care and a post-marxist feminist method, this thesis offers a plausible interpretation of this persisting division. In the first part, the analysis of two current gender equality issues, of the financial support to family caregivers (chap. 1) and of the economic recognition of the work done by mothers and housewives (chap. 2), leads me to the following preliminary conclusion: in spite of their goals, these political measures actually contribute to maintain the status quo, indeed, to further confine women to their traditional roles. In a second part, I argue that these measures, as well as the feminist approaches which underlie and support them, are themselves derived from processes of domination. This argument comprises four parts. First, I discuss the political theories of care. In shifting the debate from en ethic to a politic of care, these philosophers both wanted to illustrate the dimension of caring as an activity and to dissociate care from gender. I suggest that in spite of their goals, they still tend to stick to the differentialist logic which strengthens the links between woman and care when they put forward policies on gender equality (chap. 3). This logic of difference is actually closely linked to their notion of gender. Indeed, in distinguishing the socially constructed gender from the biological sex, their constructionist approach has the effect of confirming natural sexual differences (chap. 4). Man still being the norm and woman the «difference» under this view, women come to internalize the idea of a difference located in their own bodies (chap. 5). Finally, I bring to attention the very limited conception of care of these theorists, defined as care for the most vulnerable (infants, the sick, the old and the handicapped persons). This reductive conception actually contributes to invisibilize the largest part of the work done daily by women in support of those whose dependency doesn’t come under the most «extreme» form: the care of independents, that is, all the services (domestic, caring, reproductive and sexual services) devalued by their recipients while they constitute the condition for their «independence». As caring for «independents» remains invisible, women are ascribed to traditional roles and the most «powerful» are free to keep on dominating both institutions and the knowledge produced about it. Making this «invisibilized» part of caring visible, and replacing our common vulnerability at the heart of the political reflection on justice, are the first steps towards a radical democratic society, that is, a society freed from gender domination.
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Intersectionality in Practice : The Politics of Inclusion in the Québécois Women's Movement

Laperrière, Marie 08 1900 (has links)
En tant qu'acteur important de la vie politique québécoise, le mouvement des femmes a réussi à garantir de nouveaux droits pour les femmes et a fortement contribué à améliorer leurs conditions de vie. Cependant, son incapacité à reconnaître et à prendre en compte les expériences particulières des femmes qui vivent de multiple discriminations a été critiquée entre autres par les femmes autochtones, les femmes de couleur, les femmes immigrantes, les lesbiennes et les femmes handicapées. Par exemple, dans les 40 dernières années, un nombre croissant de femmes immigrantes et racisées se sont organisées en parallèle au mouvement pour défendre leurs intérêts spécifiques. Dans ce mémoire, je me penche sur la façon dont le mouvement des femmes québécois a répondu à leurs demandes de reconnaissance et adapté ses pratiques pour inclure les femmes de groupes ethniques et raciaux minoritaires. Bien que la littérature sur l'intersectionalité ait fourni de nombreuses critiques des tentatives des mouvements sociaux d'inclure la diversité, seulement quelques recherches se sont penchées sur la façon dont les organisations tiennent compte, dans leurs pratiques et discours, des identités et intérêts particuliers des groupes qui sont intersectionnellement marginalisés. En me basant sur la littérature sur l'instersectionnalité et les mouvements sociaux, j'analyse un corpus de 24 entretiens effectués auprès d'activistes travaillant dans des associations de femmes au Québec afin d'observer comment elles comprennent et conceptualisent les différences ethniques et raciales et comment cela influence en retour leurs stratégies d'inclusion. Je constate que la façon dont les activistes conceptualisent l'interconnexion des rapports de genre et de race/ethnicité en tant qu'axes d'oppression des femmes a un impact sur les plateformes politiques des organisations, sur les stratégies qu'elles mettent de l'avant pour favoriser l'inclusion et l'intégration des femmes immigrantes et racisées et sur leur capacité à travailler en coalition. / As an important actor in Québécois political life, the women's movement has been successful at obtaining new rights for women and ameliorating their life conditions. However, its inability to recognize and take into account the particular experiences of women who are discriminated on more than one basis has been criticized by Aboriginal women, women of color, immigrant women, lesbians and women with disabilities, among others. For instance, in the last decades, an increasing number of immigrant and racialized women have organized separately to defend their specific interests. In this thesis, I explore the way in which the Québécois women's movement has responded to their struggles for recognition and adapted its practices to include women from ethnic and racial minority groups. Although intersectionality theory has provided numerous critiques of social movements' attempts at being inclusive of diversity, only a few researches have examined how organizations take into account the specific identities and interests of intersectionally marginalized groups in their practices and discourses. Drawing on intersectionality theory and social movements literature, I analyze a set of 24 interviews conducted with activists working in women's organizations in Quebec to look at how they understand and conceptualize ethnic and racial differences and how this shapes their strategies for inclusion. I find that the way in which activists conceptualize the interconnected character of gender and race/ethnicity as axes that create women's experiences of oppression shapes organizations' political platforms, the strategies they put forth to foster the inclusion and integration of immigrant and racialized women and their capacity to engage in coalition work.
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The erring archive in Anne Carson

Sze, Gillian 03 1900 (has links)
L’archive erronée dans l’œuvre d’Anne Carson enquête sur les effets que peuvent entraîner l’archive classique sur la poésie d’Anne Carson et révèle que le travail de cette dernière est issu de l’espace situé entre la critique et la créativité, ce qui génère ce qu’on appellera une « poétique de l’erreur ». La poésie de Carson se démarque par sa prédilection pour les accidents, les imperfections et les impondérables de la transmission. La présente dissertation émerge des attitudes critiques ambivalentes face à la dualité de l’identité de Carson, autant poète qu’universitaire, et leur offrira une réponse. Alors que l’objectif traditionnel du philologue classique est de reconstruire le sens du texte « original », l’approche poétique de Carson sape en douce les prétentions universitaires d’exactitude, de précision et de totalisation. La rencontre de Carson avec l’archive classique embrasse plutôt les bourdes, les mauvaises lectures et les erreurs de traduction inhérentes à la transmission et à la réception de traductions classiques. La poésie de Carson est ludique, sexuée et politique. Sa manière de jouer avec l’épave du passé classique torpille la patri-archive, telle que critiquée par Derrida dans Mal d’Archive ; c’est-à-dire cette archive considérée comme un point d’origine stable grâce auquel s’orienter. De plus, en remettant en question la notion de l’archive classique en tant qu’origine de la civilisation occidentale, Carson offre simultanément une critique de l’humanisme, en particulier au plan de la stabilité, du caractère mesurable et de l’autonomie de « l’homme ». L’archive, pour Carson, est ouverte, en cours et incomplète ; les manques linguistiques, chronologiques et affectifs de l’archive classique représentent ainsi des sources d’inspiration poétique. La présente dissertation étudie quatre dimensions de l’archive classique : la critique, la saphique, l’élégiaque et l’érotique. Grâce à ces coordonnées, on y établit le statut fragmentaire et fissuré du passé classique, tel que conçu par Carson. Si le fondement classique sur lequel la culture occidentale a été conçue est fissuré, qu’en est-il de la stabilité, des frontières et des catégories que sont le genre, la langue et le texte ? L’ouverture de l’archive critique de manière implicite les désirs de totalité associés au corps du texte, à la narration, à la traduction et à l’érotisme. En offrant une recension exhaustive de sa poétique, L’archive erronée dans l’œuvre d’Anne Carson tente d’analyser l’accueil hostile qu’elle a subi, contribue à renforcer la documentation sans cesse croissante dont elle fait l’objet et anticipe sa transmutation actuelle de médium et de genre, sa migration de la page à la scène. / The Erring Archive in Anne Carson investigates the responsiveness of Anne Carson’s poetry to the classical archive and argues that Carson works from within the space between the critical and the creative, generating what I call a “poetics of error.” Carson’s poetics is distinguished by a predilection for accidents, imperfections, and the contingencies of transmission. My dissertation also responds to and emerges from the ambivalent critical attitudes to Carson’s dual identity as both a scholar and a poet. While the traditional aim of the classical philologist is to reconstruct the meaning of the “original” text, Carson’s poetic approach self-consciously undermines scholarly pretensions to accuracy, precision, and totalization. Rather, Carson’s encounter with the classical archive embraces the mistakes, misreadings, and mistranslation inherent in classical transmission and reception. Carsonian poetics is ludic, gendered, and political. Her play with the wreckage of the classical past undermines the patri-archive, as critiqued by Derrida in Archive Fever; that is, an archive that is considered to be a stable, governing point of origin. Furthermore, by challenging the notion of the classical archive as the origin of Western civilization, Carson simultaneously offers a critique of Humanism, particularly the stability, measurability, and autonomy of “Man.” The archive, for Carson, is open, ongoing, and incomplete; the linguistic, temporal, and affective gaps of the classical archive are thus opportunities for poetic production. My dissertation examines four dimensions of the classical archive: the critical, the sapphic, the elegiac, and the erotic. By means of these coordinates, I establish the fragmentary and ruptured status of the classical past, as conceived by Carson. If the classical bedrock upon which Western culture has been conceived is fractured, what does this mean for the stability, borders, and categories of genre, language, and the text? The openness of the archive implicitly critiques related desires of totality associated with the textual body, narrative, translation, and Eros. The Erring Archive in Anne Carson is keen to analyze Carson’s own vexed reception and contributes to growing Carsonian scholarship, as it provides a comprehensive entry into her poetics and anticipates her current generic and media shift from the page to the stage.
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Waxing Ornamental : Reading a Poetics of Excess in Virginia Woolf’s Orlando and Djuna Barnes’s Nightwood

Taylor, Benjamin 04 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise porte sur une poétique de l’excès dans Orlando de Virginia Woolf et Nightwood de Djuna Barnes comme une stratégie combattant la tendance qu’a le modernisme à dévaloriser l’écriture des femmes comme étant trop ornementale. J’expose comment Ezra Pound, T.S. Eliot, et Wyndham Lewis tentent de récupérer la notion du détail afin d’affirmer une poétique masculin. Je fais appel également aux oeuvres de l’architecte autrichien Adolf Loos qui souligne sa dénonciation de l’ornement comme régressif. Dans Orlando et Nightwood, je considère l’excès associé au corps. Je soutiens que, dans ces textes, les corps dépassent les limites de la représentation moderniste. Je considère aussi comment Orlando et Nightwood font apparaître la narration comme ornement et écrivent excessivement l’histoire et le temps. Pour conclure, je propose une façon de lire l’excès afin de reconceptualiser le potentiel de production de la signification dans des textes modernistes. / My thesis explores a poetics of excess in Virginia Woolf’s Orlando and Djuna Barnes’s Nightwood as a strategy through which the authors combat modernism’s devaluation of women’s writing for being overly ornamental, detailed, and/or artificial. I examine how the critical writings of Ezra Pound, T.S. Eliot, and Wyndham Lewis attempt to reclaim the notion of detail for a masculine-oriented poetic project, and I look at how Austrian architect Adolf Loos’s work condemns ornament as backward and regressive. In treating Orlando and Nightwood directly, I consider the novels’ excessive and ornamental construction of bodies and how these bodies exceed the limits of existing modernist paradigms for representation. I also discuss narration as ornamentation in Orlando and Nightwood and how these novels excessively inscribe history and time. My conclusion proposes a practice of reading excess that rethinks this concept and its potential for producing meaning in modernist texts.
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Noisy and haptic interventions in the feminist codex : daring refusals by H. D., Lisa Robertson, Rachel Zolf, and Erín Moure

MacEachern, Jessica N. 12 1900 (has links)
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