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Fêtes populaires et institutionnelles en Provence au XVIIème siècleAlioui, Latifa 10 December 2010 (has links) (PDF)
Notre travail a pour ambition de proposer une réflexion sur les fonctionnements et les fonctions de la fête publique au XVIIème siècle. Nous avons choisi , au delà des fêtes de cour déjà abondamment étudiées, de nous intéresser à des manifestations qui, d'une manière ou d'une autre, mettent en jeu l'ensemble de la population. Nous avons circonscrit notre recherche à l'espace provençal, où l'on dispose de documents extrêmement intéressants.Dans la première partie dont la fonction est de saisir les différentes notions incluses dans la fête et ses représentations , on explore les traits caractéristiques de la fête en général au XVIIème siècle : circonstances, structures, participants, etc. Dans la deuxième partie on traite des fêtes populaires dans lesquelles s'inscrivent deux catégories : le carnaval et les fêtes carnavalesques. Dans la première catégorie, on étudie le carnaval, ses origines, son déroulement et ses enjeux en montrant que c'est la fête populaire par excellence. Ensuite pour ce qui est des fêtes dites carnavalesques, nous avons choisi d'étudier trois fêtes différentes: la fête des Fous/Innocents, la Fête-Dieu et le charivari. Chacune d'entre elles est une fête bien particulière mais elles ont toutes des traits qui les rattachent au carnaval. Dans toutes ces manifestations, on voit l'importance du masque , des déguisements qui offrent l'occasion d'une certaine théâtralité permettant le renversement des rôles, la parodie et parfois même une satire assez débridée .Dans la troisième partie de notre étude il est question des fêtes institutionnelles,avec tout d'abord les fêtes d'événements nationaux qui sont des cérémonies organisées pour célébrer un événement national ou un événement majeur de la vie monarchique: naissance, mariage, victoire... Mais les fêtes institutionnelles qui nous intéresseront le plus sont les entrées royales d'un point de vue politique beaucoup plus importantes et plus significatives que les fêtes concernant des événements nationaux. L'entrée royale se définit comme étant une visite que le roi effectue dans ses bonnes villes lors d'un voyage. Pour justifier ces données nous utilisons des entrées royales des trois règnes différents du XVIIème siècle: celui d'Henri IV ( Marie de Médicis), de Louis XIII et de Louis XIV et cela dans trois villes de Provence bien précises, Marseille, Aix et Avignon qui sont les villes " étapes " lors des voyages des hauts personnages. Dans la quatrième et dernière partie, on montre comment les fêtes populaires et institutionnelles présentent des traits convergents, bien qu'elles soient, a priori, assez différentes. Dans le contact qui rassemble des individus, on retrouve un aspect fondamental de la société de cette époque : la prégnance du groupe. Au XVIIème siècle, l'individualisme n'existe pas encore, chaque individu se définit par rapport à un groupe ou à un ensemble de groupes. Tout cela corrobore l'idée que l'individu agit selon le contexte (la fête) en fonction de ce qu'il est ou de ce qu'il voudrait être. Entre l'exhibition et la dissimulation, la frontière est assez mince : le masque est le rideau qui sépare ces deux postures. Dans l'entrée royale, on est dans la réalité des faits, projetée et actée : c'est une immense représentation (souvent fantasmée) de la structure sociale ; dans le carnaval, on n'est plus dans l'ordre de l'illusoire, on se plaît à être un autre, brouillant ainsi toute la réalité des choses établies dans un fantasme momentanément représenté
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Les dates des événements à caractère officiel dans la documentation égyptienne, de l'Ancien Empire à la fin du Nouvel Empire : corpus / The dates of the official events in the egyptian documentation, from the Old Kingdom to the end of the New KingdomPizzarotti, Sabine 05 November 2011 (has links)
Constitution d’un corpus rassemblant les dates des événements à caractère officiel relevées dans la documentation égyptienne, entre l’Ancien Empire et la fin du Nouvel Empire (env. 3000 – 1100 av. J.-Chr.) ; les seules dates retenues dans le corpus sont les dates complètes, qui notent, en plus de l’année, la saison, le mois et le jour, selon l’usage des anciens Égyptiens. À partir de cette base de données, plusieurs thèmes ont été abordés en analyse : calendrier et système de datation ; les dates d’avènements, de couronnement, de décès et d’enterrement des rois ; les dates de séjour du roi à Thèbes au Nouvel Empire ; les dates d’expéditions aux mines et aux carrières ; les dates artificielles ; enfin, les dates manifestant une concordance avec un événement notable connu par ailleurs (d’ordre historique, astronomique ou religieux). Le but de la recherche entreprise était d’une part de mettre en exergue, au sein de la base de données constituée, les événements officiels susceptibles d’avoir été entrepris à dessein à une date spécifique, d’autre part de tenter de comprendre les raisons de ces choix calendériques. Un calendrier général regroupant les données du corpus ainsi que les dates des célébrations religieuses et des diverses fêtes, est donnée (sous forme de tableau synoptique) en annexe. / Constitution of a corpus bringing together the dates of the official events found in the egyptian documentation, from the Old Kingdom to the end of the New Kingdom (ca. 3000-1100 BC). The only dates kept in the corpus are the complete ones, which give season, month and day in addition to year, according to ancient egyptian use. From this database, several themes were addressed in the analysis: calendar and dating system; dates of accession, coronation, death and burial of kings; dates of king’s stay in Thebes during the New Kingdom; dates of quarries and mines expeditions; artificial dates; and dates showing a significant correlation with a significant event known elsewhere (historical, astronomical or religious). The aim of this research was firstly to highlight, within the database, the official events that may have been deliberately started by a specific date, secondly to try to understand the reasons for these calendrical choices. A general time frame containing the data of the corpus and the dates of various religious celebrations and festivals, is given (in the form of summary table) attached.
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Images et pratiques de la ville ancienne du Caire : les sens de la villeMadoeuf, Anna 26 April 1997 (has links) (PDF)
La recherche est organisée en deux volets, composés successivement des ʺimpressionsʺ et des ʺexpressionsʺ de la ville. Cette partition ne se fonde pas sur une dichotomie, mais suggère simplement une dualité de la lecture de l'espace.<br /><br />L'ensemble se compose de cinq parties. Sont confrontés tout d'abord les récits de la ville : panoramas, scènes et paysages, mais aussi analyses et spéculations, afin d'en évaluer les variations et spécificités. Sont abordées ensuite d'autres formes de représentation de la cité, au travers de la littérature égyptienne contemporaine, déclinée en portraits de la ville ancienne. Ainsi sont analysées les significations des perceptions des quartiers anciens, de même que l'évolution de ces représentations.<br /><br />D'autres réalités de la ville ancienne, celles qui fondent sa matérialité et son organisation, sont ensuite évoquées. La question qui est alors posée, en variant les angles d'observation et les critères d'analyse - en particulier socio-démographiques -, est celle de la cohérence de cet espace. Dans la continuité de cette démarche, sont envisagés les mécanismes et les correspondances des phénomènes propres à la centralité. De là, on s'attache à une interprétation des valeurs de l'espace - infléchies et réfléchies -, à l'aune de leurs expressions et appropriations. <br /><br />Chacune des parties est conçue comme une strate d'appréhension de la ville, la mise en exergue d'une apparence de l'espace. Au travers d'un précipité d'images, de faits et d'actions, il s'agissait d'essayer de trouver une combinaison associant plusieurs dimensions de la complexité de la ville, une illustration de sa polysémie. La finalité était aussi de tenter d'évaluer quelques unes des apparences ou des acceptions de la ville ancienne, et de montrer, par leur mise en perspective, qu'elle existe en tant que ʺformation socio-spatialeʺ, qu'elle est une entité spatiale signifiante.
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La festa di Napoleone : Sovranità, legittimità e sacralità nell’Europa francese (Repubblica/Impero francese, Repubblica/Regno d’Italia, Regno di Spagna, 1799-1814) / La fête de Napoléon : souveraineté, légitimité et sacralité dans l’Europe française (République/Empire français, République/Royaume d’Italie, Royaume d’Espagne, 1799-1814) / Celebration(s) of Napoleon : sovereignty, legitimacy and sacrality in the French Europe of 1799-1814 (French Republic and Empire ; Republic/ Kingdom of Italy ; Kingdom of Spain)Omes, Marco Emanuele 25 May 2019 (has links)
En mélangeant une approche d’histoire culturelle du politique et une perspective comparative, ma recherche étudie les fêtes napoléoniennes qui eurent lieu entre 1799 et 1814 dans la République / Empire français, la République / Royaume d’Italie et le Royaume d’Espagne. Par le biais de cette méthode je dévoilerai l’existence d’un modèle de fête napoléonienne qui était plutôt uniforme dans les trois contextes géographiques considérées, surtout en matière de principes de base, de mots-clés et de valeurs transmises. Mon étude se focalise sur les concepts de souveraineté, de légitimité et de sacralité, visant à mettre en lumière leurs interconnections réciproques et leur signification en rapport avec l’époque napoléonienne par le prisme des fêtes civiques, et notamment par les représentations symboliques, visuelles et discursives qui les ponctuaient. L’analyse de ces représentations permet de mieux comprendre non seulement les manifestations, mais aussi les fondements, les caractéristiques et l’évolution du pouvoir napoléonien. / By combining research methods from the cultural history of the politic with a comparative perspective, my dissertation covers the celebrations of the Napoleonic era that took place between 1799 and 1814 in the Republic (later, Empire) of France, in the Republic (later, Kingdom) of Italy, and in the Kingdom of Spain. My comparative perspective aims to show the existence of a model of Napoleonic celebration that was fairly uniform across the three geographical contexts I studied, especially in its basic principles, fundamental concepts and values conveyed. My study centres on the concepts of sovereignty, legitimacy and sacrality, and aims to shed light on their interplay and their significance in the context of Napoleonic-era civic festivities, especially in terms of the forms of symbolic, visual and discursive representation that were used. My analysis of these forms of representation will allow the reader to better understand not only the manifestations of Napoleonic power, but also its ideological underpinnings, characteristics, and evolution over time.
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Les fêtes civico-religieuses à Grenade, XVIe-XVIIe sièclesD'Albis, Cécile 23 May 2008 (has links) (PDF)
Ce travail aborde à travers l´étude des célébrations urbaines les grands enjeux qui ont façonné la difficile incorporation de Grenade à la Castille de 1492, jusqu'à la fin du XVIIe s. En suivant la naissance et l'évolution de ces célébrations et en les confrontant au contexte historique contemporain, on identifie les clivages sociaux et le rôle fondamental de la fête dans la création et la négociation du pouvoir. L'on y voit affleurer des termes et arguments récurrents, sans cesse réarrangés et réassortis en fonction du contexte, qui constituent ensemble un système que nous avons appelé le mythe de Grenade. Ce récit, qui déjoue les tentatives de rédaction et de rationalisation, est constitué d'un noyau dur dont les termes essentiels sont la conquête d'une part, le martyre et l'autochtonie de l'autre. Il se traduit dans les fêtes à tous les niveaux : mise en scène, hiérarchies processionnelles, patronages spirituels, spectacles, formes liturgiques, littéraires et iconographiques, etc.
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Patrimoine culturel festif et tourisme : une interaction en question : Quelle stratégie pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane ?Nicolas-Bragance, Fabiola 13 December 2013 (has links)
La valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel, trouve sa justification en tant que vecteur de différenciation, dans un contexte où le seul modèle touristique de type fordiste ne fait plus recette. Ce patrimoine dans lequel l’homme place du subjectif, des référents culturels et affectifs, voire même des symboles, serait donc à considérer comme une ressource, un vecteur de distinction des territoires, tant il est pourvoyeur d’authenticité. Ainsi, lorsqu’il joue un rôle de marqueur identitaire, le patrimoine peut-être mobilisé par les acteurs impliqués dans le développement local qui ont le souci de se démarquer et de mettre en avant leurs ressources les plus spécifiques, à des fins de développement économique.Les ressources culturelles festives, à l’image des carnavals antillais et guyanais et du Tour des yoles rondes de la Martinique, en plus de montrer un lien entre une identité locale, des traditions et un lieu, confèrent de la lisibilité et de la transparence aux territoires qu’elles investissent. Les fêtes locales sont, en effet, des formes spatiales vectrices de territorialité qui donnent à voir des formes d’enracinement et d’attachement aux lieux. C’est d’ailleurs la « cristallisation collective » (Jeudy, 2008) qui se joue autour de ces manifestations patrimoniales festives, qui contribue à leur conférer de la consistance ainsi qu’une non négligeable valeur marchande. A n’en point douter, elles ont la faculté d’établir la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane dans le cadre de la distinction, de l’attractivité et de la compétitivité. Néanmoins, n’est ce point utopique de croire, que la valorisation du patrimoine culturel festif des départements étudiés pourrait significativement participer à asseoir la pérennisation du tourisme ? En effet, l’organisation de la fête, surtout lorsqu’elle a une dimension identitaire poussée à son paroxysme, peut conduire au repli d’une société localisée sur elle-même. Partant de ce postulat, la rencontre entre touristes et populations locales peut s’avérer compromise, alors même que ces manifestations culturelles disposent de nombreux atouts à même de satisfaire un public touristique en quête d’authenticité et de vacances divertissantes. Cette rencontre est-elle souhaitée par les uns et les autres ? Est-elle seulement souhaitable ? Le patrimoine culturel festif peut-il sous-tendre une vraie activité touristique, tout en demeurant le garant d’une certaine stabilité sociale ? La prudence ne voudrait-elle pas qu’il faille plutôt craindre la menace qui pèse sur les biens culturels devenus trop rapidement des produits touristiques ?En réalité, les relations sont complexes entre une culture mise en fête et le développement du secteur touristique. Faut-il pour autant les considérer comme un « pari de l’inutile » (Lazzarotti, 2011) ?Le tourisme doit continuer à se penser comme un secteur économique indispensable au développement local, dans une perspective de durabilité. C’est d’ailleurs à ce titre que le volet social du développement durable trouve sa place au cœur même de notre réflexion, tant il constitue une composante majeure de ce que devrait être un produit touristique attractif et adapté aux substrats locaux. C’est ainsi que cette thèse explore et approfondit la problématique de la mise en relation entre un secteur touristique à pérenniser, et le riche patrimoine culturel festif dont disposent la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane. Ce travail de recherche poussent encore un peu plus loin la réflexion autour du développement de pratiques touristiques renouvelées et durables. / Enhancement of cultural heritage, both tangible and intangible, is justified as a vector of differentiation, in a context where the only tourist Fordist model no longer recipe. Heritage in which man instead of subjective, cultural and emotional referents and even symbols, would be regarded as a resource, a vector distinction territories, as it is provider of authenticity. Thus, when a role marker of identity , heritage can be mobilized by the actors involved in local development that have the desire to stand out and highlight their most specific resources for economic development purposes . festive cultural resources, like the Caribbean and Guyanese carnivals and Tour round skiffs from Martinique, in addition to showing a link between a local identity, traditions and place , give the clarity and transparency territories they invest . Local festivals are indeed of vector spatial forms of territoriality that give rooting see shapes and place attachment. This is also the "collective crystallization" (Jeudy, 2008) that plays around these festive heritage demonstrations, which helps give them substance and a significant market value. A no doubt, they have the ability to establish Guadeloupe, Martinique and Guyana as part of the award, the attractiveness and competitiveness. However, this is unrealistic enough to believe that the enhancement of cultural heritage festive departments surveyed could significantly participate in sit sustainability of tourism? Indeed, the organization of the party, especially when it has a dimension of identity pushed to its limits, can lead to the decline of localized on society itself. Based on this assumption, the encounter between tourists and local populations may be compromised, even though these cultural events have many assets to satisfy even a tourist public in search of authenticity and fun holiday. This meeting it is desired by each other? Is it just desirable? The festive cultural heritage may underlie it a real tourist activity, while remaining a guarantor of social stability? Prudence does not she want that rather we should fear the threat to cultural property became too quickly tourism products? Actually, relationships are complex between a culture festival setting and development of the tourism sector. Should we all be regarded as a "bet the useless" (Lazzarotti, 2011)? Tourism must continue to think as an essential local economic development sector, with a view to sustainability. It is also for this reason that the social pillar of sustainable development finds its place at the heart of our thinking, as it is a major component of what should be an attractive tourism product adapted to local substrates. Thus this thesis explores and deepens the problem of linking between tourism to sustain, and the rich cultural heritage festive available Martinique, Guadeloupe and Guyana. This research push a little further reflection on the development of tourism practices renewed and sustained.
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Le thème du rêve dans Les poèmes saturniens et les fêtes galantes de Paul VerlaineRuette, Daniel. 01 February 2024 (has links)
Les pages 89 à 111 sont absentes des versions imprimée et numérique.
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Les fêtes nouvelles dans le judaïsme antique depuis l’époque perse achéménide jusqu’à la fin de l’Antiquité / New festivals in ancient Judaism from the Achaemenid period until the end of AntiquityAttali, Maureen 11 December 2017 (has links)
La thèse a pour objet d’étudier le phénomène de création festive qui traverse les communautés juives de l’Antiquité à partir du VIe siècle av. J.-C. Ces fêtes nouvelles, de par leur typologie, leur théologie, leurs rites et leurs fonctions, s’écartent du modèle biblique tout en le revendiquant. Leur multiplication à l’époque hellénistique, sensible à travers leur mention dans la littérature juive hellénisée, témoigne d’évolutions qui, même si elles peuvent procéder d’une dynamique interne au judaïsme, témoignent d’interactions avec les communautés religieuses du monde grec puis romain. D’essence essentiellement locale, elles constituent un critère de définition identitaire et sont instrumentalisées pour servir des intérêts variés, notamment en termes de légitimation de l’autorité. Leur caractère récent leur confère une souplesse qui permet une actualisation constante de leur signification au gré des conjonctures, que ce soit à l’échelle locale ou au sein de courants transversaux comme le judaïsme rabbinique. Elles fonctionnent donc comme un révélateur du degré d’intégration ou d’exclusion des communautés juives dans leur environnement politique, social, culturel et religieux. / This dissertation aims at studying festive creativity within ancient Jewish communities from the VIth century B.C. onwards. From a typological, a theological, a liturgical and a functional viewpoint, these new festivals divert from Biblical tradition even though they claim not to. Their increase during the Hellenistic period, a phenomenon made clear in Jewish Literature written in Greek, attest to an evolution which, even though it could, in some cases, proceed from an inherently Jewish dynamic, fall within the category of cultural and religious interactions with other religious communities from the Greek and Roman world. Of an essentially local provenance, they are instrumental to a community’ self-definition and are often used to legitimate their founder or their organizer’s authority. Since they only appeared recently, their meaning can be updated to reflect various situations, either regarding a specific place and time or within such movements as Rabbinic Judaism. New festivals bring light to the place of a Jewish community within its milieu, be it political, social, cultural or religious.
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L'inscription territoriale de la musique traditionnelle en BretagneGoré, Olivier 13 December 2004 (has links) (PDF)
Parmi les multiples formes de territorialité issues de la confrontation entre la mobilité et la sédentarité des acteurs, la territorialité régionale est une des plus complexes. Principal vecteur de la territorialité bretonne, la pratique actuelle de la musique traditionnelle n'agit pas que sur la construction symbolique de la Bretagne. Les pratiques vocales et instrumentales plus ou moins empreintes de tradition s'inscrivent également dans la réalité quotidienne des rapports sociaux. Perceptible à l'échelle de la localité, cette emprise socio-spatiale de la musique traditionnelle s'exerce également au niveau régional. Cette approche géographique de la musique bretonne, en mettant en valeur les interactions entre culture et territoire et en soulignant la double fonction identitaire et patrimoniale de la notion de culture, précise cette dimension spatiale multiscalaire des diverses formes d'expression musicale qui revendiquent plus ou moins un caractère breton. Cette dimension spatiale est analysée à travers la répartition des principaux lieux de diffusion – fest-noz, concours, fête et festival d'arts et de traditions populaires – mais aussi à travers les pratiques et les représentations des acteurs du système musical traditionnel – musiciens, public, comité d'organisation. Autant d'éléments qui contribuent à la territorialisation de la musique traditionnelle en Bretagne.
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Cultures locales et identités : l'exemple des pays du Sud Sud-Ouest landais (France)Pendanx, Marie 04 December 2013 (has links) (PDF)
Dans le cadre de la mondialisation et dans celui, concomitant, d'une certaine uniformisation culturelle, nous sommes confrontés au paradoxe de l'émergence d'identités et de territoires très localisés (en Aquitaine comme ailleurs), s'appuyant sur des représentations comme sur des pratiques culturelles originales ou, tout au moins, qui s'affichent comme telles. En quoi consistent exactement ces cultures locales qui souvent se déclinent dans un contexte de recomposition socio-spatiale plus ou moins profonde (périurbanisation, littoralisation des populations ...) ? Dans quelle mesure la confirmation ou l'émergence de ces cultures locales identitaires et territorialisées exerce des incidences sur la citoyenneté, l'aménagement du territoire et le développement territorial ? Comment des univers sociaux arrivent-ils à s'affirmer ? Sur notre terrain d'investigation, l'angle du département des Landes et plus particulièrement sa partie sud-ouest au contact du Pays-Basque et du Béarn, nous sommes en présence d'une société qui est en renouvellement. Il est par conséquent opportun de s'interroger sur la manière dont se constitue la localité que nous avons choisie comme espace d'étude. Etant confrontés à des objets changeants, chargés d'idéologies, de représentations, nous avons adopté une démarche combinatoire qui s'inscrit au cœur d'une géographie sociale et humaniste. Le travail d'enquête et de recherche réalisé nous permet de montrer que sur cet espace la culture locale est une culture marquée par des apports extérieurs et des singularités propres. L'étude de la vie quotidienne dans notre aire d'investigation sud-landaise a mis en évidence des éléments endogènes constitutifs d'une culture de l'habiter, de l'Ici, de la fête, vivante et populaire. Pour autant, ces spécificités apparentes ne sont le produit que de "branchements" réalisés par des individus de plus en plus mobiles, indépendamment du contexte urbain ou rural. Le local apparait ainsi comme une construction permanente, innovante à travers une logique de "bricolages" identitaires.
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