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Les origines et le monde. Réformes des réguliers, pouvoirs et société dans le diocèse de Clermont, vers 1420- vers 1680

Goudot, Grégory 26 November 2011 (has links)
Jamais le Monde n’aura autant envahi les cloîtres qu’à la faveur de leurs réformes, là où l’idéal de reformatio commande volontiers à ceux qui ont souhaité fuir le Siècle de s’en retrancher toujours plus nettement. Tel est l’apparent paradoxe de la spirale réformatrice dans laquelle s’engouffre vers 1420 et pour deux siècles et demi cette terre de vieille tradition monastique qu’est le diocèse de Clermont. De quelle marge de manœuvre les ordres religieux disposent-ils dans ces entreprises qui rythment leur existence au premier âge moderne ? Précoce et puissant jusqu’en 1560, le revival monastique et conventuel de la Renaissance est d’abord confisqué par les princes, puis par la monarchie et ses évêques, mais l’effacement graduel des pouvoirs temporels entre 1520 et 1550 ouvre la voie à de nouvelles préoccupations pastorales sous l’épiscopat de Guillaume Duprat (1529-1560), précurseur du modèle tridentin et protecteur éminent des Minimes et des Jésuites. La conjonction de sa mort en 1560 et du déclenchement des guerres de religion met pour quatre décennies les réformes en sommeil ; pourtant les temps lourds du second XVIe siècle fondent le renouveau catholique qui fait rage après la pacification henricienne. Alors que les souverains aspirent à nouveau depuis 1560 à réformer l’Église gallicane et que la conversion d’Henri IV donne naissance à une monarchie dévote dont le règne de Louis XIII marque l’apogée, la primauté donnée par la réforme romaine à la mission pastorale de l’évêque sonne le glas de l’action concertée d’autrefois. L’autonomisation du pouvoir épiscopal, dont les choix politico-religieux de l’évêque réformateur François de La Rochefoucauld (1585-1610) sont à la fois indice et vecteur au temps de la Ligue, culmine sous les épiscopats des frères Joachim (1614-1650) et Louis (1651-1664) d’Estaing, puis de Gilbert de Veny d’Arbouze (1664-1682), qui ne craignent pas d’en remontrer au souverain duquel ils tiennent leur siège. Jusqu’en 1650, monarchie et épiscopat réforment et fondent plus que jamais, mais ne le font plus de concert : aussi le leadership réformateur se fragmente, s’atomise, se déplace vers les environnements locaux, au profit des laïcs autrefois écartés des affaires. À la faveur de la recharge sacrale née des clivages confessionnels, des dévots au profil atypique — une noblesse militaire et terrienne, farouchement catholique mais peu compromise dans la Ligue —, surtout des femmes et des veuves, promeuvent la diffusion des instituts emblématiques de la renaissance catholique, avant de céder vers 1640 les premiers rôles à une notabilité officière urbaine qu’intéresse bientôt davantage l’action charitable. Lâchées dans l’espace public, les réformes mobilisent et transforment des villes qui font d’elles un nouveau motif de rivalité pour s’en détourner entre 1660 et 1670, en même temps que la monarchie louis-quatorzienne acquise aux théories mercantilistes, plus attentive à la défense de l’orthodoxie qu’à la réforme de la structure ecclésiale. Si bien qu’en dernière analyse, si la multiplication effrénée des acteurs, des interlocuteurs et des soutiens potentiels a pu faire au temps de l’euphorie le jeu des projets réguliers, elle les a assujettis en contrepartie aux caprices d’un Monde qui les enterre en quittant une modernité pour une autre. / The world never invaded the cloisters as frequently as on the occasion of their reforms, whereas the ideal of reformatio ordered those who wished to flee the Century to withdraw from it strictly. Such is the seeming paradox of the reforming spiral in which the diocese of Clermont rushed around 1420 and for two and a half centuries. What room for maneuver did the religious orders have in those ventures that punctuated their lives in the early modern period? Precocious and powerful up until 1560, the regular revival in the Renaissance was at first hijacked by the princes, then by the monarchy and its bishops, but the gradual obliteration of temporal powers from the reforms between 1520 and 1550 opened the way to new pastoral preoccupations under the episcopacy of Guillaume Duprat (1529-1560), a forerunner of the tridentine model and an eminent protector of the Minims and the Jesuits. The conjunction of his death in 1560 and of the start of the French wars of religion kept the reforms dormant for four decades; yet the hard times of the late 16th century set up the catholic renewal that raged after the Edict of Nantes. While the sovereigns aspired again since 1560 to reform the Gallican Church, while the conversion of Henry IV gave rise to a pious monarchy that peaked under the reign of Louis XIII, the primacy given by the tridentine model to the pastoral office of bishops sounded the death knell of the formerly concerted action. The empowerment of the episcopal function, revealed and increased in the time of the Holy League by the politico-religious choices of reforming bishop François de la Rochefoucauld(1585-1610), peaked under the episcopacies of Joachim d’Estaing (1614-1650), Louis d’Estaing (1651-1664) and Gilbert de Veny d’Arbouze (1664-1682), who did not fear to teach the kings who nominated them a thing or two. Until 1650, monarchy and episcopacy reformed and founded more convents than ever, but did not act together anymore: therefore, the reforming leadership fragmented, atomized itself and shifted towards local environments, for the benefit of the laity formerly kept out from these affairs. Thanks to the spiritual renewal which ensued from the confessional divisions, a devout laity with atypical profile — an old landed aristocracy, fiercely catholic but rarely involved in the Holy League —, mostly women and widows, promoted the spreading of the Counter-Reformation emblematic religious orders, before abandoning the leading role around 1640 to an urban notability consisting of royal officers who soon took a greater interest in charity. Unleashed in public space, the reforms became new grounds for rivalry between the towns, which turned away from them after 1660 at the same time as the monarchy did, acquired to mercantilist theories and more mindful of orthodoxy than of the reform of the Church. In the last analysis, the dramatical increase in the number of key actors, interlocutors and potential supports benefited to the plans of the regulars in times of euphoria, but in return it subjugated them to the whims of a World which buried them while shifting from one modernity to another.
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Quasihyperbolic Distance, Pointed Gromov-Hausdorff Distance, and Bounded Uniform Convergence

Richard, Abigail H. 18 October 2019 (has links)
No description available.
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Geometric Properties of the Ferrand Metric

Julian, Poranee K. January 2012 (has links)
No description available.
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Une ville et sa multinationale, une multinationale et sa ville : emprise spatiale, organisation sociale, fonction économique et régulation politique du « territoire Michelin » à Clermont-Ferrand (fin XIXe à nos jours) / A city and its multinational, a multinational and its city : spatial influence, social organization, economic function and political regulation of the "territory Michelin" in Clermont-Ferrand (from the late XIXth to our days)

Zanetti, Thomas 03 December 2012 (has links)
Michelin est une firme multinationale présente sur tous les continents, elle détient près de 70 sites à travers le monde, qui emploient au total 108 000 salariés. En ce sens, l’entreprise a la capacité de valoriser divers territoires d’implantation dans le cadre de la mondialisation de ses activités, en s’émancipant des contraintes spatiales pour répondre à une consommation globale. Or, la multinationale du pneumatique a toujours maintenu son siège social dans la ville où l’entreprise industrielle est née à la fin du XIXème siècle, Clermont-Ferrand, signe qu’un degré élevé de mondialisation peut coexister avec un ancrage territorial centenaire. Il convient alors de s’interroger sur les ressorts, nécessairement évolutifs, de l’enracinement clermontois de Michelin. De la fin du XIXème siècle jusqu’à la Seconde guerre mondiale, l’entreprise a mis en place à Clermont-Ferrand un système paternaliste d’encadrement social de la force de travail qui accompagnait l’existence de l’ouvrier du « berceau à la tombe ». Cités-jardins, écoles, équipements médicaux, sportifs, œuvres sociales, etc. ont ainsi été conçues pour attirer, fidéliser et finalement assujettir une main-d’œuvre généralement issue du milieu rural auvergnat. S’ajoutant à l’emprise spatiale des sites industriels, tous localisés sur la commune de Clermont-Ferrand et composant un « espace Michelin » s’étalant entre les centres anciens de Clermont et de Montferrand, l’ensemble des équipements du système paternaliste dessine un « monde Michelin », défini comme une entité socio-spatiale autonome par rapport au reste de la société urbaine locale.Cette organisation sociale spécifique a une finalité essentiellement productive. Confrontée à l’absence de tradition industrielle qui caractérise la région clermontoise au début du XXème siècle, la firme façonne un milieu économique progressivement soumis à la croissance d’une mono-industrie, celle du caoutchouc, puis à une seule entreprise, Michelin. Cette dernière devient alors le principal moteur de l’économie locale, le puissant leader d’un bassin qui s’industrialise brutalement.Enfin, les relations de l’entreprise avec les pouvoirs publics locaux sont déterminantes pour comprendre comment un acteur privé a pu conformer une ville à ses logiques économiques. En effet, le déploiement d’une initiative sur l’espace ne se peut se réaliser sans lien avec le pouvoir institutionnalisé des élites politiques, celles-ci maîtrisant des ressources réglementaires indispensables à la mise en œuvre de l’aménagement urbain. Le concours de Michelin à la fabrique de la ville est ainsi indissociable des initiatives publiques, menées notamment par la municipalité de Clermont-Ferrand. Au final, on peut considérer qu’on assiste, dans la première moitié du XXème siècle, à la construction, par une entreprise, d’un territoire formé de quatre dimensions interdépendantes : une emprise spatiale, une organisation sociale, une fonction économique et une régulation politique. Une fois posées les modalités de la constitution de ce « territoire Michelin », l’objectif de ce travail est d’analyser comment cette construction territoriale évolue dans le temps, selon un cycle de « territorialisation / déterritorialisation / reterritorialisation » qui renouvelle les conditions de l’ancrage territorial d’une firme mondiale et renseigne sur la dialectique entre local et global, le territoire pouvant alors être considéré comme une clé de lecture du capitalisme et de ses conséquences sur l’évolution des sociétés urbaines. / Michelin is a multinational presents on all the continents, it holds 70 sites worldwide, which employ all in all 108 000 employees. This way, the company has the capacity to value diverse territories within the framework of the globalization of its activities, by becoming emancipated spatial constraints to answer a global consumption. Yet, the multinational of the tire always maintained its head office in the city where the industrial company was born at the end of the XIXth century, Clermont-Ferrand, sign when a high degree of globalization can coexist with a hundred-years-old territorial anchoring. It is then advisable to wonder about reasons, inevitably evolutionary, of the presence of Michelin in Clermont-Ferrand.From the end of the XIXth century to the Second World War, the company set up in Clermont-Ferrand a paternalistic system of social frame of the working strength which accompanied the existence of the worker of the "cradle in the grave". Garden cities, schools, medical, sports equipments, charitable works, etc. were so designed to attract, develop loyalty and finally subject a workforce generally stemming from the rural environment from Auvergne. Being added to the spatial influence of the industrial sites, all located on the municipality of Clermont-Ferrand and composing a "space Michelin" spreading out between the old centers of Clermont and Montferrand, all the equipments of the paternalistic system draws a "world Michelin", defined as an autonomous socio-spatial entity, compared with the rest of the local urban society.This specific social organization has an essentially productive purpose. Confronted with the absence of industrial tradition which characterizes the clermontoise region at the beginning of the XXth century, the firm shapes an economic environment gradually subjected to the growth of a mono-industry, that some rubber, then to the single company, Michelin. The latter becomes then the main engine of the local economy, the powerful leader of a pond which becomes industrialized brutally.Finally, the relations of the company with the local public authorities are determining to understand how a private actor was able to shape a city to his economic logics. Indeed, the deployment of an initiative on the space cannot come true without link with the power institutionalized by the political elites, these mastering statutory resources indispensable to the implementation of the urban planning. The participation of Michelin to the urbanization is so inseparable public initiatives, led in particular by the municipality of Clermont-Ferrand. In the end, we can consider that we attend, in the first half of the XXth century, in the construction, by a company, of a territory structured by four interdependent dimensions: a spatial influence, a social organization, an economic function and a political regulation. Once put the modalities of the constitution of this "territory Michelin", the objective of this work is to analyze how this territorial construction evolves during the history, according to a cycle of "territorialization / deterritorialization / reterritorialization" which renews the conditions of the territorial anchoring of a world firm and informs about the dialectic between local and global, the territory which can then be considered as a key of reading of the capitalism and its consequences on the evolution of the urban societies.
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De la Limagne à la chaîne des Puys. Approche analytique intégrative pour l’étude des végétations actuelles et potentielles en moyenne montagne tempérée / From the Limagne to the « chaîne des Puys » - Analytical and integrative approach for the study of current and potential vegetation in temperate middle mountain

Roux, Camille 08 June 2017 (has links)
Cette recherche, qui s'inscrit dans le cadre du programme de cartographie des habitats naturels et semi naturels (CarHAB) piloté par le Ministère en charge de l’Écologie vise à proposer une typologie et une méthodologie de cartographie dynamique et paysagère en moyenne montagne. La région clermontoise, depuis la Limagne jusqu'à la chaîne des Puys, a été retenue comme secteur d'étude car il s'agit d'une région montagneuse, particulièrement diversifiée tant au niveau des facteurs abiotiques que biotiques, ces conditions entraînant une grande variété d'habitats. Six grand types de systèmes, représentant une surface de 51 544 ha, ont été étudiés : vallée alluviale, plaine sédimentaire de la Limagne, coteaux xérothermiques, plateau et gorges sur substrat cristallin et zones montagnardes de la chaîne des monts Dôme. Afin de faciliter l’approche paysagère, un référentiel phytosociologique analytique intégrant 5614 relevés, ainsi qu’un catalogue descriptif des associations végétales présentes sur le territoire, ont été mis en place. Ces outils diagnostiques ont permis de déterminer 173 associations ou groupements végétaux dans notre secteur d’étude. Le corpus principal de ce travail consiste en l'élaboration d'un modèle prédictif spatio-temporel des végétations actuelle et potentielle en utilisant l’approche dynamico-caténale. Cette méthode, dont les définitions, concepts et adaptations à la zone d'étude sont explicités et discutés, a l'avantage de représenter trois niveaux d'organisation de la végétation, communauté végétale (association végétale, habitat), dynamique (série) et paysage (géosérie) et d'intégrer les variables écologiques qui les régissent au sein de patrons spatiaux (tessella, caténa). À l'issue de cette analyse, 81 unités typologiques ont été caractérisées : 60 séries de végétations (23 séries, 5 sous-séries, 5 curtaséries 23 permaséries et 4 théroséries) et 21 géoséries de végétations (14 géoséries, 3 géocurtaséries et 4 géopermaséries). Chacune d’entre elles fait l’objet d’une description complète, avec diagrammes d'affinités dynamique, extension géographique, état de conservation, degré d'anthropisation/naturalité... Ces recherches débouchent aussi sur plusieurs résultats d'ordre méthodologique. Un module spécifique de la base de données VegFrance a été mis en place, en utilisant le logiciel Turboveg, afin de stocker, dans un but d'analyse, les 184 relevés paysagers réalisés (synrelevés et géosynrelevés). Un modèle prédictif de l'impact du changement climatique sur les séries de végétation, selon les objectifs de la cop 21, a été esquissé. Les valeurs bio-indicatrices d’Ellenberg ont été utilisées ici en intégrant plusieurs niveaux d’échelles : plante, association végétale et série de végétation. Ces valeurs, analysées statistiquement, ont permis de caractériser la variabilité écologique inter- ou intra-sériale et plus globalement d’effectuer une évaluation du degré de naturalité/anthropisation pour chaque série. Enfin un mode opératoire est proposé pour de telles études cartographiques dans des régions similaires selon les objectifs de CarHAB. Trois cartes de végétations ont été réalisées à l'issue de ce travail : une première représente les séries résultant de l’analyse des végétations actuelles, une deuxième les géoséries de la zone d’étude. La troisième est une carte des séries de végétations potentielles dites "hypothétiques" résultant du changement climatique global. / This research project is part of the program CarHAB designed for the mapping of natural and semi-natural habitats and funded by the French Ministry of Environment. It aims at proposing 1) landscape vegetation typology and 2) a methodology to map vegetation of French low mountain range at the landscape scale, taking into account the vegetation dynamic. The study area is the Clermont-Ferrand region, in Auvergne, from the Limagne plains to the “chaîne des Puys” (Massif central, France) which is a mountainous region. It is particularly varied regarding both abiotic and biotic drivers of plant types and thereafter includes a large variety of habitats. Six main types of ecosystems were studied, over a 51 544 ha large area : an alluvial valley, a sedimentary plain, xerothermic hills, plateau and fault on crystalline rocks and mountains of the monts Dômes. The first step of this landscape approach had consisted to propose an analytical phytosociological referential, based on 5614 relevés from bibliography and ours. A descriptive catalog of the plant associations occuring over the studied area was provided. Based on those diagnostic tools, 173 associations or plant assemblages was identified in the study area. The main body of this work consists of the elaboration of a spatiotemporal predictive model of the current and potential vegetation, using the dynamico-catenal approach. The benefit of this approach, defined and discussed in this work, is that it represents three levels of organization of the vegetation, i.e. plant communities (plant association, habitat), their dynamics (serie) and their spatial organization in the landscape (geoserie). It permits to take into account the ecological variables driving vegetation patterns (tessella, catena). Following this “dynamico-catenal” analysis, 81 typological units have been found and characterized: 60 series of vegetation (23 séries, 5 sous-séries, 5 curtaséries 23 permaséries and 4 théroséries) and 21 geoseries of vegetation (14 géoséries, 3 géocurtaséries and 4 géopermaséries). Each of them is fully described in this work, in particular regarding their dynamic affinity diagrams, geographical extension, conservation state, degree of anthropisation or naturality... This work achieved several methodological issues: 1) A specific module of the VegFrance data base was established, using the Turboveg software, to store relevés at the landscape scale realized (synrelevés, géosynrelevés). 2) A predictive model of the impact of the climate change on the vegetation series was sketched, according to the objectives of the COP 21 scheme. 3) The bio-indicator values of Ellenberg were used here at several levels: taxa, plant communities and vegetation series. These data were analyzed statistically and their variability within and between vegetation series was assessed as cues for ecological variability and more generally for the naturality/anthropization of each serie. Finally a modus operandi is proposed for analyzing and mapping vegetation in similar regions, according to the objectives of the CarHAB framework. Three maps of vegetation were realized: one represents the series resulting from the analysis of the current vegetation, the second represents the geoserie of the area study. The third is a map of the series of potential vegetation which may be expected under the hypothesis of a global climate change.
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L’actualité criminelle dans la presse du Puy-de-Dôme de 1852 à 1914. Etude de la chronique judiciaire / Crime Reports in the Press in Puy-de-Dôme (1852-1914). A Study of Court Reporting

Soulier, Sébastien 16 September 2011 (has links)
Le 29 juillet 1881, la loi sur la liberté de la presse marque le point de départ d’un développement sans précédent de la presse écrite en France. Un développement qui amène cette presse à jouer un rôle désormais essentiel dans la vie politique, sociale et culturelle de tous les français. Très rapidement, la presse du Puy-de-Dôme profite de ce bouleversement institutionnel pour se développer à son tour. Parallèlement au succès des romans feuilletons, l’actualité criminelle devient alors un des atouts commerciaux majeurs de cette presse écrite devenue populaire, et ce depuis le début des années 1860 et la naissance du Petit Journal. Tous les moyens sont bons pour faire voir à son lectorat. Les dépêches ne suffisent plus, il faut désormais se déplacer, enquêter, s’interroger et révéler, avec ou sans la collaboration des autorités judiciaires. En effet, la criminalité a depuis toujours suscité au sein de la population un éventail d’émotions aussi diverses que la peur, le dégoût, la curiosité, la réprobation et la fascination. En réponse à ces émotions, les révélations et les jugements d’actes criminels sont l’occasion pour la presse de multiplier les éloges ou d’émettre des critiques vis-à-vis du système politique et judiciaire, de s’inquiéter de la déchéance des valeurs morales, de s’effrayer des menaces anarchistes et des monstres tapis dans les ruelles et les champs. Plus que de simples outils d’information et de politisation, les journaux deviennent alors par le biais de l’actualité criminelle le relais des interrogations et des convictions de toute une société. Le but de cette réflexion est de mettre en avant les spécificités de cette représentation médiatique de la criminalité en insistant sur sa dimension provinciale et sur son évolution, des premières années du Second Empire aux dernières heures de la Belle Époque. / On July 29th 1881, the law on the freedom of the press marked the starting point of an unprecedented development in the French written press which led to its playing what then became an essential role in the social, political and cultural life of all French people. Before long, the press in Puy-de-Dôme benefited from this development, to evolve in the same way. In parallel with the success crime reports brought to serialised fiction, these crime reports became one of the major commercial assets of this newly popular written press, and had done so in particular from the beginning of the 1860s and the founding of the Petit Journal. Newspapers would stop at nothing to show the readership what was involved; dispatches no longer sufficed. From then on it became necessary to go and see, investigate, reason things out and disclose information, with or without the collaboration of the judicial authorities. Indeed, crime has always aroused a wide range of emotions in people such as fear, disgust, curiosity, reprobation and fascination. In response to these emotions, the revelations of and verdicts given for criminal acts provided the press with an opportunity to endlessly praise or else to express criticism of the political and legal system, to show concern about the decline in moral values and to be scared of anarchistic threats and of monsters hiding in alleyways and fields. More than being simple informational or politicizing tools, newspapers, through crime reports, then became the indispensable relay of the questionings and convictions of society as a whole. The aim of this reflection is to highlight the specificities of this media representation of crime while insisting on the form it took in the provinces and on its evolution in the first few years of the Second Empire and the final hours of the Belle Époque.
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L'actualité criminelle dans la presse du Puy-de-Dôme de 1852 à 1914. Etude de la chronique judiciaire

Soulier, Sebastien 16 September 2011 (has links) (PDF)
Le 29 juillet 1881, la loi sur la liberté de la presse marque le point de départ d'un développement sans précédent de la presse écrite en France. Un développement qui amène cette presse à jouer un rôle désormais essentiel dans la vie politique, sociale et culturelle de tous les français. Très rapidement, la presse du Puy-de-Dôme profite de ce bouleversement institutionnel pour se développer à son tour. Parallèlement au succès des romans feuilletons, l'actualité criminelle devient alors un des atouts commerciaux majeurs de cette presse écrite devenue populaire, et ce depuis le début des années 1860 et la naissance du Petit Journal. Tous les moyens sont bons pour faire voir à son lectorat. Les dépêches ne suffisent plus, il faut désormais se déplacer, enquêter, s'interroger et révéler, avec ou sans la collaboration des autorités judiciaires. En effet, la criminalité a depuis toujours suscité au sein de la population un éventail d'émotions aussi diverses que la peur, le dégoût, la curiosité, la réprobation et la fascination. En réponse à ces émotions, les révélations et les jugements d'actes criminels sont l'occasion pour la presse de multiplier les éloges ou d'émettre des critiques vis-à-vis du système politique et judiciaire, de s'inquiéter de la déchéance des valeurs morales, de s'effrayer des menaces anarchistes et des monstres tapis dans les ruelles et les champs. Plus que de simples outils d'information et de politisation, les journaux deviennent alors par le biais de l'actualité criminelle le relais des interrogations et des convictions de toute une société. Le but de cette réflexion est de mettre en avant les spécificités de cette représentation médiatique de la criminalité en insistant sur sa dimension provinciale et sur son évolution, des premières années du Second Empire aux dernières heures de la Belle Époque.
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Une paternité incertaine : les femmes et la filiation dans les Causes célèbres de François Gayot de Pitaval, 1734-1743

Leblanc-Martineau, Béatrice 08 September 2021 (has links)
Cette thèse porte sur la mise en récit de procès dans les Causes célèbres et intéressantes, avec les jugemens qui les ont décidées (1734-1743) de François Gayot de Pitaval, et ce, sous les prismes du genre et de la filiation. Dans un premier temps, nous cernons l’émergence du genre littéraire des « causes célèbres » sous la plume de Gayot de Pitaval, auteur à la jonction de la Contre-Réforme et des Lumières. Nous mettons en lumière un processus de mise en récit flexible permettant d’introduire un regard critique sur le droit d’Ancien Régime, mais aussi d’investir les procès relatés d’un discours moralisateur à l’égard des « gens du monde », le lectorat mixte et non spécialisé auquel était notamment destinée cette collection. Nous démontrons que la volonté d’intéresser l’élite féminine au droit guida de manière significative les stratégies discursives de l’auteur. Dans un second temps, cette thèse se penche plus particulièrement sur l’incertitude de la paternité, un enjeu social et juridique récurrent au sein des Causes célèbres et découlant d’une construction de la paternité légitime reposant sur le mariage plutôt que sur un principe biologique. L’analyse de sept causes célèbres portant sur le désaveu d’un enfant illustre comment l’inconduite féminine – et le degré de doute qu’elle jetait sur la paternité biologique –influença la mise en récit de Gayot de Pitaval. L’auteur consolida la présomption de paternité fondée sur le mariage et déploya un discours prescriptif axé sur l’amour conjugal lorsque le moteur du désaveu était un mari « jaloux » tandis qu’une dissimulation émanant d’une épouse « coquette » donna plutôt lieu à une réflexion sur les limites de cette règle ainsi que sur l’écart entre le droit et la vraisemblance biologique. Si Gayot de Pitaval conforta la conception de la famille légitime comme fondement de la société d’Ancien Régime, nous constatons également au sein de ses Causes célèbres les germes d’une volonté de contrer les abus féminins, un courant qui se cristallisa dans le Code civil (1804). Cette recherche contribue ainsi à retracer l’évolution du genre littéraire des causes célèbres, mais également celle de la filiation au cours du XVIIIe siècle.

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