• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 30
  • 14
  • 10
  • 5
  • 5
  • 3
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 88
  • 88
  • 27
  • 26
  • 17
  • 16
  • 12
  • 11
  • 10
  • 10
  • 8
  • 8
  • 8
  • 8
  • 7
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
81

Věčné jinošství Jiřího Karáska ze Lvovic / The Eternal Boyhood of Jiří Karásek ze Lvovic

Kolařík, Karel January 2012 (has links)
The thesis attempts to describe the life and work of Jiří Karásek ze Lvovic through an analysis of his lifestyle, i.e. the way in which he organized, embellished and individualized his life. Karásek sought to shape his existence as an artwork, in accordance with the inspirational concepts of the contemporary and antecedent thinkers and artists (e.g. Oscar Wilde, Walter Pater and Maurice Maeterlinck). He accented its integrity and orientation towards beauty. In accord with his aesthetic vision (and his literary work) Karásek conditioned beauty with sadness and pain and attempted to emphasize melancholic beauty, unity in disunion. For that purpose he would accentuate particularly the disintegrative, critical elements, evoking the impression of unsuccessful, self-destructive endeavor to reach life's high ideal. This corresponded with his tragic concept of the artist immolating himself for his Art. I approach Karásek's lifestyle through the use of the terms youth and (eternal) boyhood, which Karásek himself employed as symbols of mournfully beautiful existence in his literary work. I define a youth - in accordance with the romantic and symbolist interpretation - as a person at odds with reality (contemporary truths, customs and rules), a solitary, unique being, trying to construct a new world - only...
82

Les antinaturalismes fin-de-siècle de Barbey à Barrès (1877-1908). Exploration d'un labyrinthe critique, sociologique, philosophique, esthétique et moral / End of the century antinaturalisms from Barbey ito Barres (1877-1908). Exploration of a critical, sociological, philosophical, aesthetic and moral labyrinth

Hamon, Pascaline 19 September 2018 (has links)
Les antinaturalistes ! Ce terme fait jaillir les figures de critiques du XIXe siècle, dont les noms sont demeurés plus ou moins gravés dans la mémoire et dans l’histoire littéraire : Barbey d’Aurevilly, Léon Bloy, Léon Daudet, mais aussi Pontmartin, Remy de Gourmont ou Jean-Marie Guyau... auteurs fascinants par leur virulence, leur refus de la modernité, leurs positions philosophiques hors-norme ou novatrices... La présente étude tend à montrer la diversité qui peut animer ce groupe, qui se définit par la négative comme « ceux qui s’opposent à la littérature de Zola ». Cette alliance des contraires leur permet de se constituer en force à part entière sur l’échiquier littéraire.Pour appréhender cette tension entre la pluralité des figures et la force d’un groupe dont l’unité se fracasse sur l’affaire Dreyfus, une première partie proposera quelques parcours dans la sociologie et la philosophie de l’époque, qui mettent en évidence un paysage complexe, traversées par d’étranges phénomènes de ruptures et de continuité. Puis, en questionnant la manière dont les antinaturalistes mettent en forme un discours critique. Un chapitre consacré aux rhétoriques antinaturalistes ne fera que renforcer l’idée de multiplicité au sein de ce groupe. Un double-mouvement de construction et de déconstruction de ce concept, conduira à réévaluer quelques griefs adressés à Zola par ses ennemis pour mettre en lumière des phénomènes de ré-emprunts et des positions singulières et paradoxales, qui témoignent de l’importance de l’auteur naturaliste dans le champ littéraire de la fin du XIXe siècle, tant sur le plan littéraire que sur le plan politique. / Antinaturalists! This term brings out the figures of critics of the nineteenth century, whose names have remained more or less engraved in memory and in literary history: Barbey d'Aurevilly, Leon Bloy, Leon Daudet, but also Pontmartin, Remy de Gourmont or Jean-Marie Guyau ... fascinating authors by their virulence, their rejection of modernity, their philosophical positions out of norm or innovative ... The present study tends to show the diversity that can animate this group, which is defined by the negative as "those who oppose Zola's literature". This alliance of opposites allows them to constitute themselves in full force on the literary chessboard.To apprehend this tension between the plurality of figures and the strength of a group whose unity is shattered on the Dreyfus affair, a first part will propose some pathways in the sociology and philosophy of the time, which highlight a complex landscape, traversed by strange phenomena of breaks and continuity. Then, questioning the way in which antinaturalists form a critical discourse. A chapter devoted to antinaturalist rhetoric will only reinforce the idea of ​​multiplicity within this group. A double-movement of construction and deconstruction of this concept, will lead to reevaluate some grievances addressed to Zola by his enemies to highlight phenomena of re-borrowing and singular and paradoxical positions, which testify to the importance of the naturalist author in the literary field of the late nineteenth century, both literary and political.
83

Arts décoratifs et Art nouveau

Beauloye, Jennifer 25 September 2013 (has links)
Au XIXe siècle, la France s'érige comme un modèle de référence culturel et artistique omniprésent, voire écrasant. Or, la Belgique souffre d’une position doublement déficitaire par rapport à sa voisine :le jeune pays apparaît privé d’un passé historique et en retrait sur le plan géographique. Que ce soit dans le champ des arts plastiques ou dans celui des lettres francophones de Belgique, Paris apparaît comme le centre hégémonique dont Bruxelles cherche à s’émanciper. Il en sera de même pour les arts décoratifs. Si un phénomène d’autonomisation équivalent a déjà été observé dans les autres domaines de la création, l’affranchissement de la scène décorative belge à l’égard du modèle français reste méconnu. Pourtant, les arts décoratifs belges devront se dégager du lourd héritage français. Les styles de cours de l’Ancien Régime ont contribué à accorder à la France une place de choix dans le monopole du goût. Place qu’elle entend bien conserver dans la nouvelle configuration de l’échiquier européen, désormais industrialisé. Dans ce nouvel ordre, qui jette un voile définitif sur les conceptions et les pratiques de l’Ancien Régime, la Belgique suivra une voie tout autre que celle choisie par le Second Empire. Cette voie lui permettra de s’en affranchir et d’imposer, avant la fin d’un siècle considéré comme « sans style propre », une expression stylistique débarrassée des éternels Louis XIV, Louis XV, Empire, etc. Les arts décoratifs belges formuleront un style original qui permettra enfin à Bruxelles de sortir de l’ombre de la Ville lumière. Cette distanciation, en germe tout au long du XIXe siècle, s’opèrera véritablement au terme de celui-ci et au seuil du siècle suivant, à travers l’Art nouveau. Première forme stylistique internationale depuis l’introduction de la machine dans les modes de production, l’Art nouveau apparaît, en Belgique, comme la volonté d’affirmer une identité nationale, une « originalité belge », qui entend se démarquer de Paris, capitale incontestée du luxe et du goût.<p>Au point de convergence de deux traditions historiographiques (celle du rapport Art – Industrie et celle de l’Art nouveau), la présente thèse s’attache à démontrer ce phénomène d’autonomisation selon une approche comparée systématique des situations française et belge. Le cadre chronologique débute à l’extrême fin du XVIIIe siècle et s’achève au tout début du XXe siècle, avant que les avant-gardes successives consacrent l’ère machiniste. Au XIXe siècle, dans un équilibre encore délicat entre art, artisanat et industrie, les enjeux économiques, politiques et esthétiques seront successivement débattus par les politiques, les revues d’art et les artistes. La présente thèse s’attache à décrypter, tour à tour, les politiques économiques, les offensives de séduction et les principes esthétiques déployés et mis en œuvre par l’ensemble de ces acteurs de la régénérescence décorative. Pour vérifier leur impact, les discours seront à l’épreuve de la création moderne à travers les exemples de la galerie parisienne de Siegfried Bing et du parcours de l’artiste liégeois Gustave Serrurier. Dans le même élan, sera mis en exergue le processus d’autonomisation qui permettra aux arts décoratifs belges de s’affranchir du modèle français et propulsera Bruxelles en scène décorative moderne qui rivalisera avec Paris.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
84

Vocal Pedagogy, Pathology, and Personality in Chervin's Journal La Voix Parlée et Chantée

Matej MacQueen, Madelaine 23 May 2022 (has links)
No description available.
85

Var Jung religiös? : hur såg i så fall hans gudsbild ut?

Eriksson, Alva January 2007 (has links)
<p>Carl Gustav Jung växte upp i en prästfamilj och kom redan i barndomen i kontakt med den religiösa problematiken. Jung har tidiga starka Gudsupplevelser men föreställde sig inte Gud på samma sätt som fadern gjorde. För denne var Gud bibelns och dogmatikens Gud medan Carl Gustavs Gud var snarare en panteistisk naturgud, stundom konkretiserad i ren fetischdyrkan. Hans religiösa föreställningar var lika mycket förbundna med underjordiska makter, med magi och trolldom. Carl Gustav Jungs konfirmation blev en stark besvikelse och efter denna tog han mer och mer avstånd ifrån den kristna religionen. Han hade under tonåren djupa tvivel som han inte kunde dela med någon i sin omgivning utan förde en inre diskussion mellan sina personligheter 1 och 2. Successivt kom han att utforska det kollektivt omedvetna framförallt under sin kris efter brytningen med Freud och individuationen och Självet kom att bli det som i första hand uppfyllde hans liv och tankar. Även om den analytiska psykologin som han utarbetade var ägnad som en terapi vid psykisk sjukdom har den i dagsläget ingen större plats i arsenalen. Jung har däremot kommit att få stor betydelse för New-Age-rörelsen och även för det så kallade tolvstegsprogrammet där Jung har tillskrivits äran av att ha tillfört den andliga dimensionen.</p>
86

Var Jung religiös? : hur såg i så fall hans gudsbild ut?

Eriksson, Alva January 2007 (has links)
Carl Gustav Jung växte upp i en prästfamilj och kom redan i barndomen i kontakt med den religiösa problematiken. Jung har tidiga starka Gudsupplevelser men föreställde sig inte Gud på samma sätt som fadern gjorde. För denne var Gud bibelns och dogmatikens Gud medan Carl Gustavs Gud var snarare en panteistisk naturgud, stundom konkretiserad i ren fetischdyrkan. Hans religiösa föreställningar var lika mycket förbundna med underjordiska makter, med magi och trolldom. Carl Gustav Jungs konfirmation blev en stark besvikelse och efter denna tog han mer och mer avstånd ifrån den kristna religionen. Han hade under tonåren djupa tvivel som han inte kunde dela med någon i sin omgivning utan förde en inre diskussion mellan sina personligheter 1 och 2. Successivt kom han att utforska det kollektivt omedvetna framförallt under sin kris efter brytningen med Freud och individuationen och Självet kom att bli det som i första hand uppfyllde hans liv och tankar. Även om den analytiska psykologin som han utarbetade var ägnad som en terapi vid psykisk sjukdom har den i dagsläget ingen större plats i arsenalen. Jung har däremot kommit att få stor betydelse för New-Age-rörelsen och även för det så kallade tolvstegsprogrammet där Jung har tillskrivits äran av att ha tillfört den andliga dimensionen.
87

La sécession dans l'architecture à Cracovie, 1897-1914: un costume national, moderne et européen

Nowara, Malgorzata T. 27 March 2007 (has links)
La Sécession dans l’architecture à Cracovie (1897-1914) Un costume national, moderne et européen<p><p>A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, l’Art nouveau envahit la majeure partie de l’Europe. Dans chaque pays, ce mouvement artistique prit des appellations et des physionomies différentes. Mélangé souvent aux traditions locales, ce style international développa un langage original jusqu’à devenir parfois synonyme de style national, revêtant selon le cas un costume national, moderne et européen. <p>Dans ce contexte international et de promotion de l’identité nationale, le cas très particulier de la Pologne est révélateur, puisqu’elle avait disparue des cartes de l’Europe et était partagée entre trois puissances :la Prusse, la Russie et l’Autriche. Pourtant si l’Etat polonais n’existait plus, la nation n’a jamais cessé d’exister à travers la culture et la religion. A ce titre l’étude de l’architecture de Cracovie, - ancienne capitale de la Pologne, sous occupation austro-hongroise, en Galicie - est significative.<p>A Cracovie, le style sécessionniste - expression utilisée dans l’Empire austro-hongrois et repris pour l’ensemble de la Pologne - influença le développement de tous les arts. Cependant de nos jours, ces traces sont surtout visibles sur les façades des édifices. De ce fait, notre analyse s’est limitée aux différents costumes sécessionnistes décoratifs dans l’architecture de Cracovie, pendant la période de la Sécession, c’est-à-dire de 1897 à 1914, dans huit quartiers, les plus anciens de la ville.<p>Au tournant du siècle, Cracovie devint très vite le berceau du mouvement sécessionniste en Pologne, le centre de la modernité, une ville européenne novatrice dans tous les domaines artistiques. Lieu de naissance de la « Jeune Pologne », les premières innovations apparurent grâce à de nombreuses personnalités artistiques marquantes, d’abord en peinture, ensuite en littérature et dans les arts plastiques, enfin en architecture. <p>La Sécession a laissé une quantité impressionnante de traces dans l’architecture cracovienne, décorant les plus importants monuments de tous les quartiers, s’illustrant dans les immeubles à appartements privés et laissant derrière elle également quelques chefs-d’œuvre.<p> <p>Le premier chapitre intitulé « La ville de Cracovie », brosse un aperçu du cadre général. Il vise à préciser dans ses grandes lignes le caractère spécifique de la tradition culturelle polonaise à Cracovie.<p><p>Le deuxième chapitre « La Sécession et la ville de Cracovie » intègre le rapport de la Sécession à l’intérieur de la ville et ce sous différents angles de vue. C’est doté de cet héritage que les écrivains, les artistes, les architectes et les constructeurs de la fin du siècle vécurent la crise qui remettait en question la fonction et le sens de leur activité par rapport à leur identité nationale. Leur dilemme est illustré par les plus grandes figures de la littérature et des arts plastiques. Nous avons pu mettre en évidence leur difficile tâche d’adaptation de cet héritage culturel, chacun à sa manière, aux problèmes liés aux nouvelles tendances modernes.<p><p>Le troisième chapitre intitulé « La Sécession dans l’architecture » constitue le cœur de notre thèse. Il est une analyse rétrospective du système sécessionniste dans l’architecture à Cracovie, accompagné d’un inventaire détaillé de la Sécession dans l’architecture de la ville. Il intègre ensuite ce thème dans le contexte national et le compare avec la situation dans d’autres métropoles européennes.<p>Le quatrième chapitre, « La Sécession dans les rues de la ville » donne de la perspective à notre inventaire en intégrant la Sécession dans le paysage urbain. <p>Le cinquième chapitre « L’Homme et la Sécession » s’intéresse à l’interaction entre l’homme et la Sécession et mettra en évidence les propriétaires, les commanditaires, les architectes et les constructeurs.<p>Enfin, le sixième chapitre intitulé « La Sécession et les juifs de Cracovie » met en relation l’apparition du nouveau style avec une partie de la population polonaise, les juifs de la ville.<p>De nos jours, il est difficile d’avoir une vue d’ensemble de l’intégration de la Sécession sur les territoires polonais sous occupation au tournant du XIXe et du XXe siècle et dans une plus large mesure en Europe. Il est cependant indéniable qu’elle fit sa première apparition à Cracovie et qu’elle y a marqué de son empreinte une quantité considérable de constructions, avant de s’étendre sur les territoires polonais sous occupation, et prétendre être le berceau de la Sécession en Pologne. <p>A la différence des autres pays européens, la Sécession cracovienne ne fut pas fondée sur des principes théoriques, sur un programme, résultant de l’évolution socio-historique du pays dont la situation était des plus complexes. En effet, elle a subi l’influence de différents courants européens, surtout de la Sécession viennoise, en revêtant différents costumes :national, moderne et européen. <p>Résultat de la convergence de facteurs culturels, politiques, économiques, sociaux, démographiques et esthétiques, Cracovie fin de siècle fut un lieu d’expérimentation et constitue encore aujourd’hui, le foyer vivant de cette dynamique culturelle et artistique née à la fin du XIXe siècle.<p>Si durant l’histoire, la Sécession dans l’architecture de Cracovie n’a pas toujours été appréciée à sa juste valeur, de nos jours un regain d’intérêt se fait sentir notamment par de nouvelles restaurations.<p>A présent, il est possible de cerner l’ampleur du phénomène sécessionniste à Cracovie. Une analyse de la présence du style dans tous les quartiers de la ville, ainsi que des constructions détruites, est nécessaire afin de mettre en évidence la véritable diffusion du nouveau style dans la ville au tournant du XIXe et du XXe siècle.<p>La présente thèse constitue un premier pas dans la compréhension du phénomène. Les résultats des travaux en cours au niveau européen permettront d’intégrer davantage la Sécession cracovienne dans un contexte international et de tisser des liens éventuels entre les différents foyers artistiques.<p><p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
88

Charles Van der Stappen, 1843-1910: un artiste-sculpteur de la fin de siècle et la renaissance de la sculpture en Belgique / Charles Van der Stappen, 1843-1910: an artist and a sculptor fron the end of the nineteenth century and the renewal of sculpture in Belgium

Sioc'Han De Kersabiec, Angélique 29 April 2013 (has links)
À la fin du XIXe siècle, le sculpteur belge Charles Van der Stappen (1843-1910) est accueilli comme l’un des grands représentants de la sculpture aux expositions internationales de Paris, Amsterdam, Budapest, Dresde, Glasgow, Turin… ainsi qu’aux sécessions viennoises, berlinoises ou encore aux biennales de Venise. L’œuvre la plus connue de l’artiste, Le Sphinx mystérieux (buste chryséléphantin, Musées Royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles) est considéré comme une pièce phare de la sculpture symboliste et Art Nouveau. Pourtant, la production de l’artiste n’a jamais été étudiée dans son ensemble ni dans son évolution. Cette thèse se fixe donc comme objectif la redécouverte de l’œuvre de Van der Stappen en parallèle avec la réévaluation de son rôle dans l’évolution de la sculpture en Belgique au tournant de 1900. L’élaboration d’un catalogue raisonné reprenant ses statues, bustes, monuments, médailles et pièces d’art décoratifs, a été une première étape importante.<p>Au fil des critiques qui commentent son œuvre, Charles Van der Stappen apparaît comme l’un des initiateurs d’une « renaissance » des arts en Belgique. La récurrence de ce terme de renaissance appliqué à Van der Stappen, est importante dans la revue L’Art moderne, dès 1883, et dans plusieurs autres journaux et publications jusqu’à la mort de l’artiste en 1911. Le livre de Georges-Olivier Destrée portant le titre The Renaissance of Sculpture in Belgium (en 1895 et rééd. en 1905) présente ainsi en couverture une sculpture de l’artiste. Dès lors, cette affirmation de « renaissance », qui commença par la littérature pour s’étendre avec la génération de Van der Stappen à la sculpture et aux arts décoratifs, apparaît à la fois révélatrice et problématique. Révélatrice en ce qu’elle synthétise la volonté de renouveau du monde artistique belge dans le dernier quart du XIXe siècle, problématique quant à l’analyse du rôle du sculpteur Van der Stappen dans ce renouveau et quant aux sources et au sens de ce renouveau. Cette thèse se base sur l’idée que le renouveau artistique de la sculpture au tournant du XIXe et du XXe siècle en Belgique est porté par le concept de renaissance et ne peut être dissocié du modèle esthétique et intellectuel de la Renaissance comprise en tant que période historique. Le concept de renaissance se définie comme l’affirmation collective d’une volonté d’innovation dans de nombreux domaines, innovation basée sur la réactualisation d’un modèle du passé. En analysant la réception des modèles de la Renaissance sur l’évolution de l’œuvre et la carrière de Van der Stappen un découpage s’impose entre trois périodes :la redécouverte, l’émulation et la transformation créative.<p>La trajectoire spécifique de l’artiste, initialement nourrie de ses séjours en Italie qu’il entreprit dès 1873 et de sa participation à l’atelier Portaels, l’amène à se confronter à l’art de la Renaissance italienne, à sa littérature et à ses techniques. Cette comparaison avec le passé le guide, selon le modèle d’une « réversion », vers une recherche de spécificité nationale, une volonté de sortir des modèles académiques et des structures officielles ainsi que vers plus de naturalisme en sculpture. En ceci, Van der Stappen tient une place majeure dans le renouveau de cette époque car il se trouve au carrefour d’un réseau d’artistes et d’hommes influents cherchant de nouvelles voies pour l’art. <p>Cependant, Van der Stappen ne se laissa pas enfermer dans un mouvement néo-renaissance et réussit à puiser dans l’histoire de la Renaissance italienne le modèle même et les concepts d’un renouveau de la sculpture de style individuel en Belgique. Sa conception de la sculpture comme un art intellectuel, un art libéral, son ouverture à l’essor des arts décoratifs sont les bases d’un renouveau de la sculpture que Charles Van der Stappen met en place dès les années 1880 et qu’il enseigna dans son atelier et à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Van der Stappen se fait dès lors artiste humaniste, puisant l’émulation dans les arts du passé, dans le décloisonnement entre beaux-arts, littérature et arts décoratifs. Au sein d’une nouvelle « République des Lettres », il pense la sculpture comme le « reflet d’une civilisation intellectuelle », selon son expression. Ses œuvres sculptées dialoguent dès lors avec les œuvres littéraires de ses amis Edmond Picard, Camille Lemonnier, Émile Verhaeren ou Stefan Zweig, avec l’art de Constantin Meunier ou Émile Claus et avec la musique de Vincent d’Indy, entre autres. L’instrumentalisation politique et artistique de la référence à une renaissance permet d’insérer Van der Stappen dans un vaste mouvement de renaissance des arts en Belgique qui commence par la rupture et par la voie d’une spécificité nationale :le naturalisme et l’idée.<p><p>Le renouvellement de la lecture de l’œuvre de Van der Stappen à l’aune de ce concept de renaissance explicite le passage subtil de ses œuvres du naturalisme au symbolisme. Sa technique basée sur la recherche du modelé plein, du volume étudié sous tous ses angles et du renouveau du relief, lui permet de créer des œuvres originales où la sculpture se fait composition symboliste de signes. Ainsi, nous avons abouti par nos recherches à une analyse inédite de la sculpture du Sphinx, œuvre majeure de l’artiste :depuis une figure issue du voyage de formation en Italie - La Florentine - jusqu’à la sculpture Art Nouveau, Le Sphinx mystérieux, ces bustes sont les variations de la représentation d’une seule et même idée. Les variations sculpturales de Van der Stappen sur le thème du sphinx s’imposent comme la représentation évolutive de l’inspiration, qui part de la tradition de la Renaissance et se déploie dans le mystère d’une représentation symboliste de la création artistique. Cette évolution constitue la contribution la plus originale de Van der Stappen à la sculpture du XIXe siècle. Ce même concept de renouveau est à confronter avec celui qui conduisit à l’éclosion de l’Art nouveau. La spécificité de l’œuvre de Charles Van der Stappen, est d’avoir surpassé les modèles de la Renaissance italienne et de l’humanisme en les adaptant à la société de son temps. Les deux derniers projets de monuments, au Travail et à l’Infinie Bonté, sont les exemples commentés de cette relecture renaissante. De nouveaux documents non analysés jusqu’ici et la mise en parallèle avec l’« art social » développé par Edmond Picard et avec la poésie d’Émile Verhaeren, permettent de donner une explication sur leur longue conception. L'étude des apports de Van der Stappen à l'art de son temps dans le contexte du Bruxelles fin de siècle, a servi à délimiter certaines caractéristiques du symbolisme sculptural qui tiennent pour cet artiste à un processus de synthèse :au niveau de la narration, il procède à une fusion des éléments symboliques, dans sa conception de la sculpture, il réunit l’art de la ligne avec celui du relief. Van der Stappen développe ainsi une sculpture du silence qui « parle » par ses propres moyens, ceux d’un déploiement de l’idée dans l’espace. <p>Via l’œuvre et l’enseignement de Van der Stappen, l’art de la sculpture, à partir des années 1890, s’est orienté vers un art plus personnel. L’étude directe de la nature, l’importance de la ligne dans la composition, la volonté d’instiller l’art dans tout, l’introspection des figures modelées, la représentation de l’idée selon des termes propres à la sculpture, sont les indices d’une recherche propre à Van der Stappen et plus largement d’une renaissance de la sculpture spécifique à la Belgique. La volonté de renouveau des arts à la fin du XIXe siècle et de l’intégration spécifique de la sculpture dans ce processus sont des clefs pour comprendre la sculpture de Van der Stappen et la replacer dans son temps. Van der Stappen reprend à son compte point par point la stratégie de l’artiste de la Renaissance pour s’affirmer dans son temps. Cette stratégie est tout autant individuelle que collective et c’est pourquoi nous avons souligné les liens réciproques entre le sculpteur et les personnages clefs de la fin de siècle à Bruxelles qu’étaient Edmond Picard, Octave Maus, Émile Verhaeren, Camille Lemonnier ou encore Constantin Meunier. Notre doctorat, consacré à l’œuvre de Van der Stappen, apporte donc de nouveaux éléments à l’étude des arts à la fin de siècle et souligne la place, auparavant sous-évaluée, de la sculpture dans la renaissance qui eut lieu dans le dernier quart du XIXe siècle en Belgique.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.066 seconds