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Prise en compte par des enseignants de français langue seconde des facteurs d'ordre culturel en contexte pluriculturel adulte au Québec

Bhanji-Pitman, Shehnaz January 2009 (has links) (PDF)
L'idée que la culture est un phénomène collectif qui sous-tend la façon de penser, de croire, d'agir et de communiquer des membres d'une société a été documentée par un grand nombre de chercheurs. Il est donc probable que les apprenants et les enseignants issus d'espaces culturels différents auront une vision du monde et des perceptions divergentes quant au sens attribué aux messages, ce qui aura des incidences sur divers aspects de l'enseignement/apprentissage d'une langue. Les écrits consultés à ce sujet permettent de constater l'état insatisfaisant des recherches antérieures en faisant ressortir un certain nombre de limites relatives au contexte, au contenu et aux aspects méthodologiques. Eu égard aux considérations précitées, l'objectif général de la présente étude était de décrire et d'expliciter la prise en compte par des enseignants de FLS des facteurs d'ordre culturel dans les modes d'échange communicatif des nouveaux arrivants adultes dans le contexte québécois où les défis liés au processus migratoire complexifient notablement la situation éducative. De nature qualitative, le devis méthodologique de la présente étude s'appuie sur une stratégie de recherche multimodale basée sur l'observation de classe et l'entrevue. L'échantillon s'est limité à huit enseignants de FLS à temps plein ou à temps partiel dans différents types de sites relevant du ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles (MICC) dans la région de Montréal: université, cégep et milieu communautaire. L'examen des concepts à l'étude, en l'occurrence, la communication, la culture et les modes d'échange communicatif, a permis de construire des instruments de saisie de données. L'émergence de deux canevas d'observation, l'un relatif aux modes d'échange communicatif (voir l'Appendice B) et l'autre issu des recommandations de divers chercheurs se rapportant à un enseignement adapté culturellement (voir l'Appendice C), a servi à structurer les observations de classe et à effectuer des entretiens. Le caractère inédit des canevas précités met en évidence la pertinence scientifique de l'approche méthodologique retenue qui pourra faciliter de futures recherches en d'autres contextes pluriculturels. Les inscriptions recueillies ont été traitées en recourant au modèle interactif de l'analyse des données de Miles et al. (2003). L'analyse descriptive des données recueilles auprès de chaque enseignant a permis d'abord de décrire en profondeur la prise en compte des facteurs d'ordre culturel dans divers modes d'échange communicatif. Les analyses comparatives ont permis ensuite de faire la synthèse des actes initiateurs et réactifs dans la prise en compte des facteurs d'ordre culturel en exposant les convergences et les divergences. Enfin, la synthèse de l'ensemble des données a permis de faire les constats suivants. Premièrement, bien que les enseignants observés et interrogés insistent sur l'influence des facteurs d'ordre individuel dans les modes d'échange communicatif des apprenants, en général, leurs interventions en salle de classe et leurs propos lors des entretiens révèlent souvent des considérations qui tiennent compte des facteurs d'ordre culturel. Toutefois, dans quelques cas, lorsque certaines tentatives d'explications se limitent à des référents culturels des sociétés occidentales, les apprenants provenant d'autres espaces sont plutôt désavantagés. Deuxièmement, étant donné que les habitudes des apprenants diffèrent souvent selon les espaces culturels dont ils sont issus, lorsque les enseignants recourent à une pédagogie visible en explicitant leur fonctionnement et leurs attentes, ils les amènent à s'y habituer graduellement et à participer davantage aux activités. Le recours au travail en petits groupes semble également favoriser la participation. Troisièmement, étant donné que la connaissance de la majorité des enseignants semble porter principalement sur les espaces culturels asiatiques, ils comprennent la nécessité de désigner les apprenants afin de les faire participer tous, mais ils lancent parfois des questions à toute la classe. Compte tenu de l'hésitation des apprenants issus des sociétés à forte distance hiérarchique ou à orientation collectiviste à prendre la parole spontanément, lors des entretiens, les enseignants s'accordent pour que la désignation soit fortement recommandée. Enfin, ils insistent tous sur l'empathie et sur une communication chaleureuse afin d'atténuer les défis liés au déracinement. Selon certains, ni la connaissance de la langue ni celle des théories n'aurait les résultats escomptés en l'absence de ces attitudes humanistes. Les constats précités permettent de conclure que la connaissance et la prise en compte par les enseignants des aspects liés à la culture d'origine des apprenants s'avèrent primordiales en toute situation pluriculturelle. Toutefois, dans un contexte où les nouveaux arrivants vivent les défis liés au processus migratoire, certaines composantes relevant de la pédagogie générale, essentielles à tout bon enseignement, s'avèrent être encore plus critiques. Par ailleurs, des patterns culturels semblent avoir une influence sur la manière de mettre en application certains principes de pédagogie générale comme la valorisation, par exemple. Enfin, malgré la complexité du contexte éducatif liée aux épreuves du processus migratoire et la nécessité de la présence des attitudes humanistes, la responsabilité incombe aux enseignants de recourir à l'accommodement mutuel afin d'équiper suffisamment les apprenants pour qu'ils fonctionnent adéquatement dans leur société d'accueil. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pluriculturel, Modes d'échange communicatif, Enseignement, Apprentissage.
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POUR UNE PRISE EN COMPTE D'UN SECTEUR NEGLIGE EN DIDACTIQUE DU FRANÇAIS LANGUE ETRANGERE : LA FORMATION DE BASE

Etienne, Sophie 17 December 2004 (has links) (PDF)
La première partie de cette thèse éclaire la problématique posée : la formation de base vise l'insertion de publics hétérogènes à travers l'apprentissage de la langue, la didactique du FLE est concernée. La seconde partie propose quelques pistes pour une adéquation entre les besoins et les réponses formatives. <br />Afin de mieux aborder la situation actuelle, le milieu instituant et le milieu institué de la formation de base, sont analysés à la lumière des dernières évolutions. Les formateurs doivent faire face à ces changements et répondre aux besoins de publics de plus en plus hétérogènes. Ils ne sont que rarement préparés à une telle complexité. La formation d'enseignants/formateurs/chercheurs est la première réponse à apporter.<br />Les grands domaines de référence de la DLC (Didactologie des langues-cultures) et de la formation de base sont explorés. Le formateur doit savoir choisir les approches didactiques et les outils les plus pertinents pour gérer la progression. Les outils et les référentiels susceptibles de guider la formation des enseignants/formateurs sont décrits et analysés à la lumière des compétences visées. Il s'agit de développer les savoirs de base pour des publics en insertion. L'écrit et particulièrement la composante motrice, l'oral mais également le raisonnement logique mathématique et bien entendu, la culture, sont des contenus incontournables dans le cadre de la formation de base. La conclusion prône la mise en synergie entre les acteurs de la formation et les chercheurs à travers une réflexion éthique.
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L'évaluation de la progression de la discrimination des phonèmes du français et de la conscience phonologique chez les enfants innus de la maternelle

Bodson, Hélène 08 1900 (has links) (PDF)
Des difficultés en discrimination des phonèmes ont plusieurs répercussions sur le développement de la conscience phonologique et de la littératie. La présente étude a pour but d'étudier l'évolution de l'acquisition du système phonologique du français ainsi que le développement de la conscience phonologique au fil de l'année scolaire chez les enfants innus de la maternelle (n = 30). Nous avons procédé à plusieurs évaluations des enfants entre le printemps 2012 et le printemps 2013 : une évaluation du vocabulaire en français et en innu (au Temps 1 et au Temps 3), une évaluation de la mémoire (au Temps 1 et au Temps 3), ainsi qu'une évaluation de la discrimination des phonèmes et de la conscience phonologique (au Temps 2 et au Temps 3). Nous avons constaté que les mesures de vocabulaire en français étaient en corrélation avec certaines mesures de discrimination des paires minimales, alors que certaines mesures de mémoire étaient en corrélation avec des mesures de conscience phonologique. De plus, les performances à toutes les tâches s'améliorent de manière significative durant l'année scolaire. Toutefois, les phonèmes qui sont considérés comme des allophones en innu, mais deux phonèmes distincts en français sont moins bien perçus par les enfants que les autres contrastes évalués, tant au Temps 2 qu'au Temps 3. Nous en déduisons que les enfants bénéficieraient d'un enseignement explicite des contrastes phonologiques du français puisque cela pourrait améliorer leur compréhension du français et faciliter le développement de leur littératie en français. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : évaluation, discrimination, phonèmes, conscience phonologique, français, Innus, maternelle.
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Pratiques déclarées d'enseignement et d'évaluation de l'oral d'enseignants du primaire au Québec

Nolin, Raymond 06 1900 (has links) (PDF)
Depuis l'arrivée du Programme de formation de l'école québécoise, en 2001, l'oral occupe une place importante puisqu'il a obtenu un double statut. En effet, ce programme, basé sur des compétences à développer chez les élèves, attribue à l'oral le titre de compétence disciplinaire, en français, langue d'enseignement, en plus du titre de compétence transversale, c'est-à-dire nécessaire à l'ensemble des disciplines enseignées. Ainsi, ce programme amène les chercheurs à s'intéresser davantage à la place de l'oral dans le domaine de la didactique du français. Malgré les nombreuses recherches en didactique de l'oral menées ces dernières années, il demeure que nous en savons encore très peu en ce qui concerne les pratiques des enseignants du primaire au Québec (Dumais et Lafontaine, 2012). Plusieurs recherches ont montré que les enseignants ressentent un profond malaise lorsque vient le temps d'enseigner et d'évaluer l'oral (Bergeron, 2000; Garcia-Debanc, 2004a; Lafontaine et Préfontaine, 2007; Lafontaine, Plessis-Bélair et Bergeron, 2007; Lafontaine et Messier, 2009; Dumais, 2010b et 2012b). Nous posons donc la question de recherche suivante : Quelles sont les pratiques déclarées d'enseignement et d'évaluation de l'oral d'enseignants du primaire au Québec? Ces dernières années, les recherches menées dans la francophonie, qui sont essentiellement qualitatives, ont également permis de constater qu'il existe plusieurs façons de concevoir l'enseignement de l'oral. Parmi celles-ci, nous retrouvons l'oral intégré, l'oral réflexif ou pour apprendre, l'oral pragmatique, l'oral par les genres et l'enseignement explicite de l'oral. De plus, les chercheurs ont développé différents modèles pour l'enseignement de l'oral. Le premier est celui des chercheurs suisses Dolz et Schneuwly (1998) : le modèle didactique des genres. Par la suite, Lafontaine (2001) a repris ce modèle et l'a adapté au contexte québécois en proposant le modèle didactique de la production orale au secondaire. Ainsi, ces diverses avancées dans le domaine de la didactique de l'oral devraient faciliter le travail des enseignants en ce qui a trait à l'enseignement et à l'évaluation de l'oral. Toutefois, à l'heure actuelle, nous n'avons que peu de données en ce qui a trait aux pratiques d'enseignement des enseignants du primaire au Québec (Dumais et Lafontaine, 2012). Notre recherche quantitative poursuit deux objectifs spécifiques. Le premier est de décrire les pratiques déclarées d'enseignement de l'oral d'enseignants du primaire au Québec. Le second est de décrire les pratiques d'évaluation déclarées de l'oral d'enseignants du primaire au Québec. Dans le cadre de ce mémoire de type quantitatif à visée descriptive, nous avons utilisé un questionnaire d'enquête en ligne afin d'en apprendre davantage sur les pratiques déclarées de 192 enseignants du primaire au Québec. Étant donné l'ampleur de la problématique et du cadre théorique et la longueur du questionnaire, nous avons choisi de le diviser en trois sections : les données sociologiques, les pratiques d'enseignement et les pratiques d'évaluation. Dans un premier temps, nos résultats concernant les pratiques d'enseignement laissent entendre que, pour les enseignants du primaire, l'oral est un élément important puisqu'il est travaillé au quotidien dans la classe. Les enseignants disent enseigner divers éléments de l'oral, dont les faits de langue, l'acquisition du vocabulaire et les techniques d'écoute. De plus, étant donné que l'oral est travaillé au quotidien dans leur classe, c'est dans le cadre de diverses activités, telles que des exposés oraux individuels, des causeries en grand groupe, de la lecture à voix haute et des discussions que les élèves améliorent leur compétence à communiquer oralement. Pour aider leurs élèves, les enseignants utilisent le modelage et l'enseignement de certaines stratégies de prise de parole (recourir à des éléments prosodiques pour appuyer ses propos et partager ses propos durant une situation d'interaction, etc.) et d'écoute (prendre une posture d'écoute, adopter une attitude d'ouverture, etc.). Pour les enseignants du primaire, l'enseignement de certains actes de parole (demander une permission, présenter des excuses, demander une information et demander une chose ou exprimer un souhait, etc.) est également une priorité. Dans un deuxième temps, il semble que l'évaluation de l'oral cause beaucoup de problèmes aux enseignants. En effet, ils reconnaissent avoir beaucoup de mal à organiser l'évaluation de l'oral, entre autres, parce que l'oral ne s'évalue pas comme l'écriture. Toutefois, afin d'aider leurs élèves à améliorer leur compétence à communiquer oralement, les enseignants croient important d'expliciter les critères d'évaluation aux élèves, de leur fournir diverses rétroactions, qu'elles soient orales ou écrites, de conserver des traces de l'évaluation et d'adapter les outils selon le type d'évaluation à réaliser. Parmi les critères d'évaluation utilisés pour évaluer l'oral, en production, les faits de langues sont les plus utilisés alors qu'en compréhension, la prise d'une posture d'écoute est la plus utilisée. Nous avons également constaté que les enseignants évaluent davantage à partir de diverses observations menées au quotidien. Pour ce faire, ils utilisent des grilles d'évaluation et d'observation ainsi que la consignation de données. Cela laisse donc peu de place aux élèves pour participer à l'évaluation de la compétence à communiquer oralement. Les enseignants du primaire utilisent donc peu l'autoévaluation, la coévaluation ou l'évaluation par les pairs comme moyens d'évaluer l'oral. Dans un troisième temps, il apparait que les enseignants consultent peu les revues professionnelles et davantage leurs collègues ou les documents sur la progression des apprentissages (MÉLS, 2011) pour l'enseignement de l'oral alors que pour l'évaluation, la situation est inverse. En effet, les enseignants disent préférer utiliser les outils d'évaluation que proposent les revues professionnelles plutôt que tout autre disponible (outils provenant de collègues, de manuels didactiques, etc.). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Oral, enseignement, évaluation, pratiques déclarées, primaire.
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Apprentissage du français et apprentissage d'un instrument de musique chez l'élève manifestant des comportements d'hyperactivité

Essiambre, Linda January 2008 (has links) (PDF)
Depuis de nombreuses années, le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) a suscité un intérêt constant chez les chercheurs; l'ampleur des travaux toujours en cours aux États-Unis et l'abondance des ouvrages qui existent déjà sur la question témoignent de la complexité de cette problématique. En milieu scolaire, les élèves présentant des symptômes liés à ce trouble sont caractérisés par de faibles résultats académiques (APA, 1994; Barkley, 1998) et éprouvent souvent de nombreux problèmes de comportement et d'apprentissage ainsi que des difficultés à entretenir des relations harmonieuses avec leurs pairs. Barkley, Fisher et Smallish (2004) mentionnent que différents facteurs, dont des difficultés scolaires persistantes, entraînent fréquemment une baisse de motivation ainsi qu'une diminution de l'estime de soi. Selon Giguère (2007), puisque ces élèves éprouvent des difficultés de régulation, principalement dans les tâches requérant de l'organisation, de la planification et de l'inhibition, il apparaît possible de les aider à se réguler à travers un choix d'activités suscitant motivation, intérêt et créativité, tels le sport et la musique. Une étude de Lowe (1998) visant l'intégration de la musique et du français dans un programme d'immersion française démontre que les enseignantes ont observé le développement créatif des élèves tant en musique qu'en français. Elles ont aussi remarqué que les cours musique/langue intégrées avaient réussi à rejoindre certains élèves, dont ceux qui souffraient de troubles d'attention, qu'elles n'étaient pas parvenues à rejoindre dans les cours traditionnels. Nous avons donc expérimenté une approche novatrice multisensorielle et cognitivo-motrice en musique, à travers l'apprentissage de la guitare, pour en explorer les liens avec l'apprentissage du français, chez l'élève manifestant des comportements d'hyperactivité. L'approche méthodologique préconisée est l'étude de cas et la méthode est l'analyse systématique de l'information en cinq phases selon Van Der Maren (1999). Pendant une année scolaire échelonnée sur vingt cycles de neuf jours, six sujets vivant avec l'hyperactivité ont suivi des cours de guitare axés sur un programme musical de lecture à vue, à raison de deux cours par cycle. Pour faire partie de cette étude, chaque sujet devait être au premier cycle du secondaire, présenter des difficultés d'apprentissage et de comportement signifiées par le milieu scolaire, ne pas être médicamenté durant l'année scolaire en cours, être débutant en guitare, et avoir un diagnostic médical d'hyperactivité. L'étude des liens entre ces deux formes de langage, la musique et le français, a été réalisée sous trois catégories émergentes: l'apprentissage, le comportement et la psychomotricité. Des données d'ordre qualitatif ont été recueillies à partir des entrevues, du journal de bord et des bulletins, puis ont été regroupées selon ces trois unités d'analyse. Les principales similitudes qui s'en dégagent touchent en premier lieu la dimension comportementale, sous trois aspects: comportement, hyperactivité et relations sociales. Au plan du comportement, on note une diminution de l'agressivité et une amélioration de l'attitude générale en classe. Au plan de l'hyperactivité, les sujets démontrent une amélioration du contrôle de soi à tous les niveaux. Les progrès au plan social se manifestent par un sens accru des responsabilités, de l'engagement dans les activités collectives, du respect envers les autres et de l'estime de soi. Sur le plan des apprentissages, le goût de la lecture et le goût de la réussite scolaire est souligné particulièrement en français. Une nette amélioration est notée pour la majorité des sujets dans les deux champs à l'étude concernant le potentiel, la motivation, la créativité, l'engagement dans les apprentissages, la mémorisation et la persévérance. Des progrès sont également signalés quant à la curiosité intellectuelle, la capacité d'attention, d'analyse et de synthèse. Parmi les éléments observés sous la catégorie émergente de la psychomotricité, il importe de mentionner la nette amélioration de la posture générale des sujets lors de l'apprentissage de la guitare et de l'activité d'écriture. Les résultats de cette étude permettent de constater dans quelle mesure une approche centrée sur la musique peut présenter de nombreuses similitudes avec l'apprentissage du français, entraînant de multiples améliorations au plan des comportements, des apprentissages et de la motricité. L'apprentissage de la musique chez des jeunes vivant avec un TDAH fournit un moyen d'intervention additionnel, permettant aux enseignants, aux professionnels et aux parents d'aider les jeunes aux prises avec cette problématique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hyperactivité, Troubles de comportement, Troubles d'apprentissage, Français, Musique, Cognitivo-motricité, Approche multisensorielle.
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Communication et malentendu dans la didactique du Français Langue Etrangère.

Mettetal, Rémy 29 January 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur les questions liées au malentendu et à la communication dans le cadre de la didactique du Français Langue Etrangère. Une double question se pose de prime abord : d'une part, comment la communication est-elle envisagée dans didactique du FLE ? Et d'autre part : que peut-on opposer à cette vision du " tout-communicatif " ? Quelle autre façon d'envisager l'enseignement d'une langue étrangère pourrait-on opposer à cette dogmatique de la communication ?Il apparait qu'il y a dans la didactique actuelle des langues une obsession de la communication et une vision simplifiée des échanges langagiers. N'y a-t-il pas aujourd'hui dans la didactique du Français Langue Etrangère un malentendu à propos de la communication, concernant à la fois la façon dont on l'envisage et la place prépondérante qui lui est faite ?Plutôt que de se polariser comme à l'accoutumée sur la capacité des apprenants à transmettre des informations d'un pôle à un autre, il s'agit dans ce travail de proposer une autre perspective prenant davantage en compte le sujet et son intrication dans les langues. Sans doute serait-il profitable pour le Français Langue Etrangère de considérer davantage la relation entre un sujet et une langue plutôt que la relation de communication émetteur-récepteur ou énoncé-destinataire. Peut-être devrions-nous davantage prendre en compte la relation primordiale qui se construit entre une langue venue d'ailleurs et un sujet incorporant dans son esprit cet idiome étranger.
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Relativité linguistique et prépositions spatiales en français et en espagnol

Jutras-Tarakdjian, Anne-Hélène 04 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à l'hypothèse de la relativité linguistique, selon laquelle la langue exercerait une certaine influence sur la pensée, sur la façon de se représenter la réalité. Cette hypothèse, connue sous le nom d'hypothèse Whorf-Sapir en l'honneur de ceux qui l'ont popularisée, a été beaucoup critiquée, voire ridiculisée, parce que jugée indéfendable. Or, dans les deux dernières décennies, la linguistique cognitive s'est intéressée à cette hypothèse, se l'est réappropriée et a cherché à démontrer que la langue avait effectivement son mot à dire dans la structuration de la pensée. Selon la perspective cognitiviste de la relativité linguistique - dans laquelle s'inscrit ce travail -, la langue peut effectivement avoir une influence sur la perception et la mémoire que l'on a de certaines situations; en fait, la structure d'une langue rendrait ses locuteurs attentifs à certains aspects de l'expérience du monde contenus dans les catégories grammaticales obligatoires. L'aspect sur lequel nous nous penchons est celui de la catégorisation spatiale. Plus précisément, nous nous intéressons aux systèmes de prépositions spatiales de l'espagnol et du français. Ces deux langues, pourtant très près l'une de l'autre, ne font pas le même découpage conceptuel spatial, n'expriment pas les relations spatiales de la même façon. Dans ce mémoire, nous avons cherché à découvrir quel découpage conceptuel faisaient les locuteurs de l'espagnol en ce qui a trait aux relations de contenance et de support (par les prépositions en, dentro de et sobre) et aux relations spatiales sur l'axe vertical (exprimées par les prépositions en, sobre, encima de, por encima de, arriba de et por arriba de). Nous avons ensuite comparé nos conclusions avec nos connaissances sur le système prépositionnel spatial français et avons tenté d'analyser ces différences sous l'angle relativiste. Nous avons réfléchi à la question de savoir si les différences observées entre les deux systèmes linguistiques pouvaient impliquer des différences conceptuelles et perceptuelles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : relativité linguistique, linguistique cognitive, catégorisation spatiale, prépositions, français, espagnol.
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Juste une fois ; suivi de, Pourquoi écrire en français au Québec?--

Duperré, Yvan 08 1900 (has links) (PDF)
Vous trouverez, ci-dessous, le résumé de la première partie du roman qui s'intitule Juste une fois : une rencontre entre une histoire baroque aux nombreux personnages et un conte urbain animalier. Un 24 juin, François Beauprey s'élance dans son deltaplane du haut de la chute Montmorency. Dans son élan, cet ancien coopérant volontaire va se rappeler quand il était rentré à Montréal désabusé de son dernier projet humanitaire avec sa nouvelle femme, Claire Saïd, une Arabe chrétienne d'origine israélienne à la recherche de son père d'origine juive. C'est aussi l'histoire de son fils Rock et de son père Roméo Beaupré, un ancien père franciscain. Un conflit intergénérationnel entre fils et pères. La deuxième partie de ce mémoire est un essai sur les éléments fondateurs de ma future posture d'écrivain intitulé : Pourquoi écrire en français au Québec? Apprendre à écrire? Pourquoi écrire? Écrire un roman? Écrire au « je » ou au « il ». Qu'en est-il de l'éthique, de la morale dans l'art romanesque aujourd'hui au Québec, pour nous qui appartenons à une nation francophone minoritaire en Amérique du Nord et qui sommes tout au plus une grande tribu entre le Chiapas et le Nunavut? Pourquoi espérer publier un roman pour des lecteurs de plus en plus analphabètes, qui parlent presque français dans le meilleur des cas, ou un dialecte typique le plus souvent, au moment où nous passons de la culture livresque à la culture de l'image et du numérique? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : écrire, français, Québec, éthique
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Description des interventions des enseignants lors de séances de la dictée 0 faute

Huneault, Mélanie 02 1900 (has links) (PDF)
L'écart entre le niveau de compétence des élèves en orthographe grammaticale et les attentes du milieu scolaire est bien connu. Depuis plusieurs années, des démarches didactiques alternatives ont été proposées, comme la dictée 0 faute, qui propose de développer l'activité métalinguistique des élèves (Cogis, 2005 ; Nadeau et Fisher, 2006, 2011). La seule étude s'étant intéressée à son effet sur les résultats d'élèves (Wilkinson, 2009) laisse croire qu'elle est une voie prometteuse pour l'apprentissage de l'orthographe grammaticale. Il semble que l'efficacité de la dictée 0 faute soit liée à la façon de conduire l'activité par l'enseignant, alors que ce dernier doit restructurer sa position dans les échanges en classe pour guider l'élève dans la verbalisation de son raisonnement. Ces démarches alternatives placent l'enseignant de français dans un nouveau rôle, dont la transformation amène des difficultés d'appropriation, voire de dérives, que seuls le temps et la formation pourront régler. Toutefois, parmi ces démarches, les interventions de l'enseignant en dictée 0 faute sont les moins décrites. Notre recherche consiste donc à décrire les interventions d'enseignants menant les élèves à plus ou moins de progrès en orthographe grammaticale. Pour un enseignement plus efficace de la grammaire, l'approche à préconiser est celle qui amène les élèves à réfléchir et à expliciter les connaissances afin de favoriser leur mobilisation en situation d'écriture (Chartrand, 1996 ; Cogis, 2005 ; Nadeau et Fisher, 2006, 2011). Au cours de discussions grammaticales en dictée 0 faute, les interventions de l'enseignant menant les élèves à plus ou moins de progrès en orthographe grammaticale devraient se distinguer par leur manière de faire verbaliser chez ses élèves les connaissances explicites nécessaires à la résolution d'un problème grammatical, soit 1) les étapes de la réalisation d'un raisonnement grammatical complet, 2) le recours aux manipulations syntaxiques ainsi que 3) l'emploi d'un métalangage précis. Dans la présente recherche, l'approche méthodologique est celle de l'étude multi-cas. Trois classes de 4e année du primaire dont les progrès d'élèves divergent en orthographe grammaticale ont été comparées et leur évolution en cours d'année scolaire a été décrite. Par une analyse des verbatims d'enregistrement vidéo, nous avons fait ressortir comment la gestion des échanges par l'enseignant et la manière de faire appel aux connaissances grammaticales explicites pour résoudre un problème grammatical expliquent les différences de progrès d'une classe à l'autre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : dictée 0 faute, interventions, raisonnement grammatical, connaissances explicites, orthographe grammaticale
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Le recours à la traduction et son rôle dans l'enseignement/apprentissage du FLE à Bahreïn

Ismaïl moubarak marzouk, Isa 24 June 2013 (has links) (PDF)
La didactique des langues étrangères ne cesse de s'enrichir des méthodes nouvelles pour mieux répondre aux besoins et assurer le meilleur rendement en termes d'enseignement/apprentissage. Ce travail propose un enseignement du français langue étrangère par la traduction à Bahreïn. Cette proposition a pour objectif de prendre en considération le contexte plurilingue de ce pays et de se conformer à la réalité de cet enseignement en classe de français. Pour cela, nous avons d'abord exposé la place du français dans son contexte, y compris en comparaison avec les langues et les variétés de langues en concurrence. Ensuite, nous avons examiné la réalité de l'utilisation de la traduction et de la langue maternelle en classe de français. Cet examen est fait à la lumière des dictats des instructions officielles et les contraintes de la pratique en classe. Pour étudier ces éléments, nous avons fait appel à une méthodologie qui associe l'enquête, le questionnaire, les interviews et les analyses de classe.

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