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Les pratiques de transmission à partir d’un manuel de français langue étrangère en contexte libyen : analyse des stratégies de reformulation des consignes et du style professoral / Transmission practices from a French language textbook in Libyan context : analysis of strategies of instructions reformulation and teacher style

Fshika, Khadija 05 March 2018 (has links)
Cette thèse vise à comprendre les pratiques de transmission de deux enseignants de français langue étrangère (FLE), à partir d’un manuel universaliste, utilisé dans un contexte local, ici le contexte libyen. Le rapport des enseignants à la règle, et les motifs qui orientent leurs écarts, sont alors au centre de notre démarche analytique. Située au croisement de la didactique des langues, des sciences du langage et de l’ergonomie de travail, la recherche porte sur la relation entre la prescription comme contrainte institutionnelle, et le style d’agir professoral. Parce que les motifs et les sources de transmission sont pluriels et partagés entre les différents acteurs sociaux de la classe, enseignant et apprenants, et fonctionnent par le biais d’outils sémiotiques spécifiques, tableau et manuel pour n’en citer que les principaux, notre réflexion est nécessairement pluridisciplinaire. La problématique de cette thèse interroge ainsi les stratégies de reformulation des consignes du même manuel par deux enseignants. De telles interrogations permettent d’identifier des styles professoraux particuliers, et de questionner leur efficacité pragmatique dans le processus d’enseignement. Si notre charpente théorique se base de manière privilégiée sur la prescription éducative, la théorie sociologique de l’acteur social dans son rapport à la règle, l’activité de reformulation dans le discours, il n’en demeure pas moins qu’elle puise généreusement dans une bibliographie plus large de l’analyse du discours et des théories de la pensée enseignante. Sur le plan méthodologique notre démarche est qualitative, et nous avons privilégié l’observation non-participante de l’interaction ainsi que l’entretien d’autoconfrontation simple. Notre corpus d’analyse, enregistré, transcrit et enrichit d’observations, relate deux enseignements différents : celui de deux enseignants, travaillant le même cadre universitaire. / This thesis aims to understand the transmission practices of two teachers from a universalist handbook, used in a local context. The teachers' relationship to the rule, and the reasons that guide their differences, are at the core of our analytical approach. Placed at the crossroads of language learning and teaching, language sciences and ergonomics of work sciences, the research focuses on the linkage between prescription as an institutional constraint, and as a teaching method. The motives and the sources of transmission are plural and shared between various social actors of the class, both teachers and learners. Furthermore, they work and interact through specific semiotic tools, board and handbook to name only the main. For those reasons our reflection is necessarily multidisciplinary.The challenge of this thesis thus questions the notions of reformulation and transmission strategies. How do two teachers recast the same instructions, in the same context? By asking, we’re trying to observe and identify signs of the teacher’s action style, and to question their pragmatic effectiveness in the teaching process.Hence, our theoretical framework is mostly based on the study of educational prescriptions, the sociological theory of the social actor, in its relation to the rule, and the activity of reformulation in the discourse. It nonetheless remains that it draws generously in a broader bibliography of discourse analysis and the teacher thinking theories. On the methodological front, our approach is qualitative, based on a non-participant observation of the interaction as well as on the simple self-confrontation interview. Our corpus of analysis, recorded, transcribed and enriched by observations, relates two different teachings: that of Nadia and Fouad.
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Enseignement des expressions figées métaphoriques françaises à des apprenants vietnamiens

Le, Thi Hoa January 2009 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Quelles contextualisations pour l'enseignement du français hors de France?

Doucet, Céline 23 September 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse se propose d'étudier la problématique de la contextualisation de l'enseignement du français hors de France. Basé sur des enquêtes de terrain menées en Louisiane et en Australie Occidentale, ce travail de recherche s'inscrit dans une démarche compréhensive et cherche, d'une part, à analyser les orientations didactiques mises en œuvre pour l'enseignement du français en portant une attention particulière aux éventuelles formes de contextualisation présentes dans cet enseignement et, d'autre part, à donner des éléments de réponse explicitant les raisons de ces choix. A partir de l'étude de deux terrains présentés d'un point de vue historique et sociolinguistique, cette recherche interroge la perspective de l'enseignement du français hors de France entre universalisme et contextualisation en tentant d'éclairer sa construction et d'explorer les principaux facteurs de contextualisation, avant de proposer quelques pistes pour une évolution.
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Comparaison du registre de lecteurs de bulletins de nouvelles québécois et français

Bissonnette, Stéphanie January 2000 (has links) (PDF)
No description available.
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Twenty-one years of French immersion in Newfoundland and Labrador, a review of french immersion in the province from 1975 to 1996

O'Keefe, Rosemary Ann January 1998 (has links) (PDF)
No description available.
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Pour une linguistique applicable: l'exemple du subjonctif en FLE

Damar, Marie-Eve 19 October 2007 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans le domaine de la linguistique applicable, discipline médiane entre linguistique et didactique, qui s’intéresse aux contenus grammaticaux proposés pour l’enseignement. On y aborde la problématique de la grammaire sous l’angle exclusif de l’acquisition du FLE (français langue étrangère), et la première partie de la thèse est consacrée à une mise au point théorique dans les études psycholinguistiques et didactiques. La deuxième partie examine la méthodologie relative à la grammaire dans les ressources pour l’enseignement-apprentissage du FLE, les manuels et les ouvrages de référence grammaticaux, ainsi que sur les cd-rom et les sites internet consacrés au FLE. Les contenus relatifs au subjonctif ont été recensés dans ces supports pédagogiques, et on peut aisément montrer qu’ils ne correspondent pas aux usages réels de la langue. Faut-il préférer le silence ou le mensonge métalinguistique ?Si l’on ne peut se résoudre à aucune de ces options, peut-on reposer la question de l’apport de la linguistique à la didactique ?Répondant par l’affirmative, la troisième partie de la thèse passe en revue les théories linguistiques abordant le subjonctif :sémantiques, syntaxiques, générativistes, mentalistes, énonciatives, psychomécaniques, etc. Pour passer de la linguistique théorique à la didactique, un concept novateur est nécessaire :la valeur d’applicabilité. Elle est définie comme la tendance d’une théorie linguistique à être plus ou moins transposable pour l’enseignement-apprentissage. Les critères de cette valeur sont empruntés à des domaines variés, comme la philosophie des sciences, la lisibilité, et bien sûr la didactique. Le passage en revue des théories linguistiques montre que la théorie la plus transposable est celle de Marc Wilmet, mais qu’elle est ne rencontre pas tous les critères de la valeur d’applicabilité. Différentes propositions d’aménagement de la théorie guillaumienne, qui a inspiré celle de Wilmet, prennent place dans la suite de ce travail, et, même si elles ont une valeur d’applicabilité plus élevée, elles ne rencontrent pas non plus tous les critères. Enfin, cette thèse propose une théorie applicable qui concerne le subjonctif, mais aussi, plus largement, les modes français :infinitif, subjonctif et indicatif. Cette théorie fait appel à un principe explicatif unique :l’ancrage. Ancrer signifie lier le procès, par la personne et/ou le temps, au repère choisi par l’énonciateur pour l’énonciation. L’infinitif n’ancre pas le procès, le subjonctif l’ancre sur le plan de la personne et l’indicatif ancre le procès par le temps et la personne. L’ancrage est un terme simple, imagé, métaphorique, qui permettra aux apprenants de comprendre à moindre coût le système des modes français. La théorie permet de prédire les emplois dans un très grand nombre de cas, et cela, avec l’avantage d’une grande économie conceptuelle.<p>Les emplois du subjonctif français sont passés en revue à la lumière de cette théorie, ainsi que les nombreux cas de concurrence entre les modes. Enfin, on propose une séquence applicable, composée d’une synthèse sur les modes et d’explications sur le fonctionnement des emplois du subjonctif français, et incluant une progression des contenus grammaticaux. Cette ultime partie fait donc le lien avec le début de la thèse, et profite des recherches sur la grammaire en psycholinguistiques et en didactique.<p>En conclusion, cette thèse ouvre la voie à une rénovation profonde des contenus grammaticaux pour l’enseignement, tant pour le FLE que pour le FLM, car, si la grammaire française est réputée difficile, c’est peut-être autant dû à une inadéquation entre les règles et les usages donc à des lacunes de ses descriptions, qu’à une complexité inhérente au fonctionnement de la langue.<p><p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La caractérisation multiple en français: description, comparaison avec d'autres langues et formalisation XML

Merten, Pascaline 26 September 2005 (has links)
Selon la théorie du syntagme nominal développée par Wilmet (2003), la notion de caractérisant est une notion fonctionnelle qui désigne tous les « accompagnateurs » du nom (ou déterminants) qui modifient l’extension du nom. Cette notion est indépendante des catégories morpho-syntaxique puisqu’on trouve parmi les caractérisants des adjectifs, des syntagmes prépositionnels, des noms, des adverbes, des propositions relatives voire des phrases entières.<p>Les linguistes du français se sont surtout intéressés à la position absolue de l’adjectif (antéposition ou postposition au nom), mais peu à leur ordre relatif. Il était intéressant d’étendre le point de vue à tous les caractérisants parce que le mélange de caractérisants de différentes natures, en particulier la séquence relative de l’adjectif et du complément du nom, pose d’intéressantes questions linguistiques. La notion fonctionnelle montre également sa valeur dans un cadre comparatiste, car différentes langues ne rendent pas le même concept avec la même catégorie morpho-syntaxique.<p>Notre théorie est que la séquence des caractérisants, tant en antéposition qu’en postposition, est régie par une hiérarchie de critères morpho-syntaxiques et sémantiques, en particulier par leur valeur classificatrice, descriptive ou spécificatrice. On a souvent classé les adjectifs en fonction de leur appartenance à une classe sémantique ontologique (couleur, forme, matière…). En réalité, de très nombreux adjectifs et caractérisants n’entrent pas dans ces catégories et ce type de classification n’est pas le premier critère à l’œuvre dans l’ordre des mots. <p>Le syntagme nominal apparaît dès lors comme structuré en différentes couches concentriques autour du nom ;il est délimité en antéposition par les quantifiants et en postposition par les caractérisants spécificateurs qui lui font en quelque sorte pendant. On observera dès lors d’intéressants phénomènes de sens et d’acceptabilité grammaticale dans le jeu des quantifiants et des caractérisants. Inversement, la position relative d’un caractérisant influe sur sa valeur. On pourrait résumer ces effets de sens par la formule :on dit d’abord ce que c’est, ensuite comment c’est, et enfin lequel c’est. De manière très générale donc, on observe que l’orientation des déterminants se fait selon un axe intrinsèque-extrinsèque ou objectif-subjectif.<p>L’étude d’expressions dans d’autres langues et dans des domaines spécialisés (cuisine, appellations officielles incluant des adjectifs géographiques, localisation de logiciels et chimie organique) permet de valider cette hypothèse tout en montrant que l’ordre des mots est un phénomène de génération, propre à chaque langue car la traduction modifie la nature morpho-syntaxique et peut modifier la valeur des caractérisants. <p>La partie technique de la thèse a exploité des techniques de traduction assistée par ordinateur, de traduction automatique et de traitement du langage, elle a fait appel aux langages de balisage standards de la famille XML pour la représentation des corpus et des règles ainsi que pour la réalisation des procédures. Les corpus spécialisés ont été constitués par alignement de corpus monolingues ou par traduction. Ils ont tous été mis au format XML ;les règles de traduction ont été formalisées dans le même format et elles ont été implémentées en XSLT. La formalisation des corpus en assure la portabilité et facilite les recherches de structures grammaticales sur un corpus catégorisé. Les corpus parallèles sont en outre d’une grande aide pour les traducteurs. Enfin, l’automatisation permet de valider les règles linguistiques proposées. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Contribution à l'étude de la terminologie grammaticale: la nomenclature des formes verbales

Bena, Jonas Makamina 19 December 2003 (has links)
Le 18 février 1949, Gustave Guillaume (1973 :107-108) brossait, dans sa leçon à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, un tableau peu flatteur de la terminologie grammaticale :<p>La terminologie grammaticale – fixée par un long usage, par la tradition – est peu satisfaisante. Elle correspond à des vues qui sont pour une grande part étrangères au véritable mécanisme de la langue, ignoré de ceux qui ont établi cette terminologie, devenue celle de l’enseignement. A quoi il faut ajouter que la terminologie traditionnelle, de caractère philosophique, toute pénétrée de logique formelle, a eu cette infortune d’être retouchée inconsidérément par des esprits moins pénétrants que ceux qui l’avaient conçue. <p>Ce point de vue est, aujourd’hui comme hier, partagé par la plupart des grammairiens lato sensu. Le verdict des uns et des autres est à la fois sévère et amer :la terminologie grammaticale est incertaine, incohérente, inexacte, incomplète, contraire à la vérité, trompeuse, confuse, désordonnée, défectueuse, voire désastreuse (Nicolas Beauzée, 1767 :500-501 ;Antoine Meillet, 1936 :31 ;Holger Sten, 1952 :9) ;Robert-Léon Wagner, 1947 :59 ;Gustave Guillaume, 1973 [leçon du 18 fév. 1949] :108 ;Gérard Moignet, 1981 :163 ;Louis Holtz, 1981 :11). L’on ne pouvait faire meilleur état des lieux !<p>Ce travail s’est efforcé de répondre aux trois questions suivantes :1° une terminologie « parlante » est-elle possible et nécessaire en grammaire ?2° quelle(s) piste(s) les linguistes devraient-ils explorer pour rationaliser la nomenclature et la description des formes verbales ?3° comment les grammairiens ont-ils forgé, au fil des siècles, la nomenclature des formes verbales ?<p>Que conclure ?<p>Nous voudrions d’abord noter que la question terminologique constitue un casse-tête consécutif, pour une grande part, à la forte pression de la tradition sur les pratiques grammaticales. <p>Les concessions faites à l’usage sont telles que toute tentative d’innovation est suspecte .Les exemples sont légion :Girard, Lévizac, Sicard, Domergue, Butet ,etc. subirent tous, à tort ou à raison, les feux nourris de la critique à cause de leur engagement terminologique. Les détracteurs avaient pour noms :Voltaire, Du Marsais, Condillac, Roederer et Brunot.<p>Voltaire (cité par Brunot, 1905-1953, tome VI, 1e fascicule, p. 902) recommanda même le boycott de la nouvelle grammaire de Girard :<p>Je recommande, écrivit-il, sur-tout aux jeunes de ne pas lire la nouvelle grammaire de sieur abbé Girard ;elle ne feroit qu’embarrasser l’esprit, par les nouveautez difficiles dont elle est remplie ;et sur-tout elle serviroit à corrompre le stile.<p>Roederer ne fut pas plus tendre à l’endroit de Domergue. En somme, les attaques à l’endroit des « néologismes grammaticaux » constituent, dans l’histoire de la grammaire, une réalité permanente. <p>A la fin des années 60 et au début des années 70, Georges Galichet tournait en dérision la terminologie en usage en grammaire générative et transformationnelle, tandis que, plus près de nous, Marc Wilmet (1992) s’insurgeait contre ceux qui accusent les linguistes de « jargonner ».<p>En ce qui nous concerne, nous avons estimé dans cette thèse que la création terminologique est à la fois nécessaire et possible. Elle devrait conduire, comme nous l’avons postulé au § 3.2.2.1, à l’émergence d’une nomenclature explicative. D’ailleurs, des modèles de terminologie « parlante » existent :nous avons cité les travaux de Guillaume, Damourette et Pichon, Yvon, Wilmet. <p>Un métalangage grammatical explicatif devrait même, à notre avis, s’imposer et se généraliser pour les trois raisons suivantes :1° la terminologie joue le rôle « d’avant-science »; 2° contrairement aux autres sciences dont le vocabulaire technique renvoie à des objets, en grammaire, derrière les “mots” se profilent non pas des objets, mais des idées et d’autres “mots” dont l’ensemble constitue la science grammaticale. Autrement dit, le triptyque « terme (mot) –> concept –> référent » pourrait être réduit à une reformulation simplifiée où le concept se confondrait avec le référent; 3° contrairement à l’arbitraire consacré du signe linguistique, la création des expressions métalinguistiques est en général utilitaire et plus ou moins individuelle. <p>A la lumière de ce qui précède, toute nouvelle création d’expression métalinguistique devrait satisfaire à une condition :l’adéquation, même partielle, de la nouvelle dénomination avec le contenu morpho-sémantique qu’elle désigne. En effet, chaque terme en linguistique contiendrait de manière condensée tout un programme sémantique. Mais, le terme ainsi crée devrait aussi répondre à un besoin réel. <p>Par ailleurs, la principale piste à explorer dans l’entreprise de la rationalisation et de l’harmonisation de la terminologie grammaticale consisterait à homogénéiser les critères définitoires des classes grammaticales. Pour les modes verbaux, nous avons proposé d’associer judicieusement les critères sémantiques et morphologique. Le premier concerne l’actualité, le second la personne grammaticale. <p>Ces deux paramètres interviennent, d’après Moignet (1981 :57) et nous l’avons suivi dans son raisonnement, à part égale dans la faculté qu’a toute forme verbale de “signifier le “temps” en plus de sa signification propre”. <p>Grâce à l’exploitation de ces deux variables, nous avons, en nous inspirant largement de Gustave Guillaume et de Marc Wilmet, proposé à titre de simple hypothèse de travail, que les trois « chronothèses guillaumiennes » représentent effectivement, au niveau du discours grammatical, les trois modes verbaux auxquels elles correspondent: 1° le mode nominal (ou quasi nominal) = infinif + participe => mode virtualisatif impersonnel; 2° l’in fieri = subjonctif => mode virtualisatif personnel ;3° l’in esse = indicatif => mode actualisatif personnel. <p>La principale objection à cette proposition serait d’opposer au double principe de « virtualisation » et d’« actualisation », sur lequel repose notre argumentation, des emplois contraires à cette tripartition modale. Ne nous leurrons pas, c’est une difficulté réelle. La parade nous est fournie, fort heureusement, par Gérard Moignet (1959b :94-95) qui renvoie à l’enseignement de Gustave Guillaume: <p>Il [Guillaume] insiste dans son enseignement sur la prudence qui s’impose en linguistique de la parole :on y est toujours exposé à rencontrer un sens d’emploi de mot qui soit en contradiction avec la vue fondamentale que le mot apporte de lui-même.<p>Pour finir, nous avons suffisamment montré tout au long de notre dissertation que la nomenclature des formes verbales, comme d’ailleurs le reste de la grammaire, est dans ses grandes lignes constituée de l’héritage gréco-latin. A certaines époques, comme au XVIIe siècle, cet héritage est malheureusement « corrompu » :par ex. la suppression de toute trace référant à l’époque dans certaines étiquettes. C’est, malheureusement, encore le cas, aujourd’hui, dans la plupart des grammaires scolaires et dans les productions scientifiques des linguistes.<p>Il faudrait aussi mentionner, au passif des grammairiens du XVIIe siècle et certains de leurs successeurs du début du XVIIIe siècle, l’ignorance des formes verbales surcomposées, pourtant attestées au XVIe siècle.<p>Comme nous l’avons dit, la terminologie grammaticale est défaillante depuis l’antiquité gréco-romaine jusqu’à ce jour. Elle s’est formée, à travers les siècles, au gré des fantaisies personnelles greffées sur l’essentiel du génie grec et latin. A part quelques rares exceptions, les apports des grammairiens français n’ont amélioré ni les critères de description du verbe, ni la nomenclature des formes verbales.<p>Nous avons dans le corps de ce texte signalé les acquis de chaque époque retenue dans cette étude. Il serait donc superflu d’y revenir dans le détail. Nous allons cependant rappelé, au risque d’en faire une antienne, les quelques progrès réalisés dans l’étude du verbe entre le XVIIe siècle et le début du XXe siècle :<p>1° la distinction des temps simples et des temps composés selon la forme chez D’Aisy (1674, 1685), Régnier-Desmarais (1706), Buffier (1709), etc. <p>2° l’exclusion, déjà au XVIIIe siècle, de l’impératif de la liste des modes verbaux ;3° l’intégration, depuis ce même siècle, des formes en –rais dans le mode indicatif (p. ex. chez Buffier, 1709 ;Restaut, 1730 et Ayer, 1853) avant que le XIXe siècle ne revienne en force au mode conditionnel; <p>4° l’institution par Nicolas Beauzée (1767) du principe des « ordres relationnels » (époque de comparaison, terme de comparaison, repère, rapport d’existence, etc.) dans la description des temps du verbe ;5° l’exploitation de la série complète des formes simples vs formes composées (Buffier, 1709) ;<p>6° la tripartition des tiroirs en formes simples / composées / surcomposées chez Dangeau (cf. supra, § 6.3.1.2) :p. ex. prétérit simple je chante /prétérit composé j’ai chanté /prétérit surcomposé j’ai eu chanté, etc. <p>7° l’usage par Dangeau (1754), à la suite de Girard (1747), des quantifiants et caractérisants numéraux comme discriminants des formes verbales :p. ex. premier temps surcomposé que j’aie eu marché /second temps surcomposé que j’eusse eu marché / troisième temps surcomposé jaurois eu marché) ;<p>8° la mise sur pied des néologismes très producteurs :futur passé (Restaut, 1730 ;Lhomond, 1780 ;Girault-Duvivier, 1811), futur antérieur (De Wailly, 1754 ;Sicard, 1799 ;Noël et Chapsal, l823 ;Brachet et Dusouchet, 1888, 1889), futur du passé (Maquet et al. 1921), futur antérieur du passé (Clédat, 1896 ;Maquet et al. 1921).<p>De toutes ces innovations, la théorie des «ordres relationnels » est celle qui a eu le plus d’impact sur les linguistes du XXe siècle. Comme nous l’avons vu, Guillaume et Wilmet, pour ne prendre que ces deux exemples, s’en sont inspirés dans la mise sur pied de leurs théories respectives :celle de la « chronogénèse » et celle du « repère ».<p>Ces deux approches du système verbal ont conduit à une description intéressante des modes, des aspects et des tiroirs. C’est une véritable révolution. Un seul regret :la méfiance injustifiée des auteurs de manuels et livres de grammaire à l’égard de cet important renouveau terminologique. <p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Histoire externe de la langue française au Maroc de 1912 jusqu'à nos jours

El Couri, Mostapha January 2000 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'enseignement du français langue seconde - langue de scolarisation (FLS / FLSco) aux élèves allophones arrivants accueillis en classe ordinaire à l'école élémentaire / The teaching of French as a second language (FSL) and French as the language of schooling at allophone pupils recently arrived in France and included into ordinary classes in elementary school

Kister Paul, Stéphanie 06 June 2016 (has links)
Cette thèse a pour objet l’étude des représentations des professeurs des écoles relatives aux spécificités du français en usage à l’école afin d’orienter et d’optimiser l’outillage pédagogique nécessaire à l’accueil, en classe ordinaire, d’élèves allophones nouvellement arrivés en France. La première partie de la thèse dresse un état des lieux de l’enseignement du français aux nouveaux arrivants allophones scolarisés à l’école élémentaire sans soutien spécifique. Puis, une clarification des concepts de français langue seconde (FLS) et de français langue de scolarisation (FLSco) est effectuée. Cet éclairage vise à fournir l’appui théorique nécessaire à l’analyse des enquêtes menées auprès des professeurs des écoles, interrogés sur les spécificités du français en usage à l’école, à la fois, langue de communication particulière, matière enseignée et langue des matières enseignées. Le recueil et l’analyse de leurs réponses composent la seconde partie de cette thèse. Les résultats générés servent de point d’ancrage aux diverses propositions didactiques et pédagogiques élaborées pour faciliter la prise en charge des nouveaux arrivants allophones, mais également de tous les élèves qui connaissent des difficultés avec la maitrise du français de / à l’école. / This research aims at studying the representations of elementary school teachers about the specificities of the French language used at school, in order to guide and optimize the educational materials needed by allophone pupils recently arrived in France, included into ordinary classes. The first part of the thesis proposes an inventory of French teaching at allophone pupils immersed in an elementary school without any support. Next, some clarification of the concepts of French as a second language (FSL) and French as the language of schooling is done. It will help enlightening the analysis of the surveys of school teachers questioned about the specificities of French used at school, such as a specific communication language, a language as subject and a language of the other subjects. The collection and the analysis of the answers compose the second part of this thesis. The results obtained serve as a support to make didactic and pedagogical proposals to facilitate school inclusion of newly arrived allophone children, and also, of all pupils who have difficulties with French of / at school.

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