Spelling suggestions: "subject:"géographie ett histoire"" "subject:"géographie eet histoire""
1 |
Les migrants, acteurs transnationaux du développement : Les associations haïtiennes en France et jamaïcaines au Royaume-Uni / Migrants as Transnational Actors of Development : Haitian Associations in France and Jamaican Associations in the United KingdomEybalin Casseus, Clara Rachel 02 December 2013 (has links)
Dans un contexte où l'importance croissante de la mondialisation des flux migratoires en provenance de la région caraïbéenne s'intensifie et se diversifie, une prise en compte plus détaillée de l'évolution des stratégies de migrants au sein des sociétés d'accueil et de leur impact socioéconomique et politique sur les sociétés de départ s'impose. Notre thèse déclinée en trois parties s'inscrit précisément dans une réflexion sur l'engagement associatif à distance du migrant-acteur haïtien et jamaïcain, dans un cadre institutionnel français pour l'un et britannique pour l'autre. Au cœur d'un dispositif qui lie responsables locaux du pays d'origine et élus de la société d'accueil mettant en interaction différentes formes d'intervention de l'État d'origine, comment donc ce dernier peut-il alors agir et avoir un rôle incitatif en favorisant la participation de cette communauté transnationale ou encore en coordonnant des actions des associations de migrants ? En quoi le cadre associatif transnational est-il favorable au développement dans le contexte haïtien / jamaïcain ? En considérant l'émergence puis l'évolution du tissu associatif haïtien en terre française, et celles du tissu associatif jamaïcain en terre britannique, nous avons voulu chercher à comprendre les motivations derrière l'engagement de porter des projets de développement dans le pays d'origine. Notre travail de terrain, ainsi que notre dispositif méthodologique dans une approche de terrain multi-situé, nous a permis de mieux saisir les mécanismes de solidarité collective et de mise en commun de ressources. Partant d'un fait observé, une dynamique associative, qui s'est amplifiée au lendemain du séisme en Haïti / In a context where the growing importance of the globalization of migratory flows from the Caribbean region is intensifying and diversifying, a detailed attention on the evolution of migrants' strategies within host societies as well as their socioeconomic and political impact on the origin societies is required. Our thesis in three parts inscribes itself in a reflection on long-distance associative engagement of the Haitian and Jamaican migrant-actor, in a French institutional framework as well as a British one. At the heart of a model between local officials of the country of origin and elected officials of the host society, how can it act in an incentive capacity to foster or to better coordinate the actions taken by migrants' associations? How can a transnational associative framework be beneficiary to the development in the Haitian/Jamaican context? In considering the emergence and evolution of the Haitian associative landscape (France) and Jamaican (the United Kingdom), we wanted to understand the motivations behind the long-distance commitment to bring about development projects in the country of origin. Our fieldwork as well as our methodological approach in a multi-sited terrain helped us better grasp some of the mechanisms of bounded solidarity and of shared resources.Starting from an observed fact, an associative dynamic, which grew significantly in the aftermath of the earthquake in Haiti in January 2010, our study highlights three key elements: the relevance of the sense of belonging of migrants associations, the paramount importance of the relationship between the origin State and the its citizens abroad, and the growing, diverse and complex evolution
|
2 |
L'Hôtellerie bruxelloise, 1880-1940: acteurs, structures et logiques spatiales d'un secteur multiforme / Brussels Hotel Industry, 1880-1940: actors, structures and spatial logics of a multi-form sector.Jourdain, Virginie 09 December 2011 (has links)
Au-delà des perspectives offertes par les premières études historiques dans le domaine de l’hôtellerie, nous avons voulu souligner au travers de cette thèse combien l’hébergement temporaire payant dans la ville ne pouvait clairement pas se concevoir de manière unidimensionnelle. L’hôtellerie ne doit pas être considérée comme une industrie tournée exclusivement vers les habitudes touristiques des plus fortunés, ni être cantonnée aux chambrées ouvrières misérables. Entre ces deux extrêmes, quantité de maisons se sont adaptées à une multitude de demandes. A cet égard, Bruxelles, ville capitale, constitue entre 1880 et 1940 un terrain de recherche idéal qui permet d’adopter un angle d’approche très large pour étudier l’industrie de l’accueil temporaire urbain.<p>Notre étude s’articule autour de trois points principaux.<p>Tout d’abord, préalable indispensable, nous avons analysé de manière extensive la nature de notre objet d’étude afin de dépasser les simplifications arbitraires posées antérieurement entre hôtellerie de tourisme et autres établissements d’accueil. Notre première partie s’attache donc à donner sens aux différentes matérialisations de l’hébergement payant dans la ville (hôtels, pensions, palaces, garnis, meublés…) à travers leurs définitions lexicologique, littéraire, corporative, officielle et législative. Quelles sont les caractéristiques de l’hôtellerie de tourisme et quand cesse-t-elle de l’être ?Quel regard portent les autorités publiques sur ce monde protéiforme, fondamentalement hétérogène et par conséquent insaisissable ?<p>Dans la seconde partie, nous donnons un visage et une voix à cette hôtellerie bruxelloise en identifiant plus précisément les acteurs du milieu, notamment par le biais de ses associations professionnelles et de ses dirigeants. Nœud central de notre exposé, l’image négative traditionnelle véhiculée par le métier pèse encore de manière significative au XIXe mais aussi au XXe siècle dans les jugements portés sur la profession. La perception identitaire propre des hôteliers de leur métier en est profondément influencée. Ces opinions nourrissent un besoin fondamental de la grande hôtellerie de se différencier des petites maisons familiales amateures par le biais notamment du développement à cette période d’une formation professionnelle nouvelle et rationalisée et d’une position ambiguë par rapport aux revendications des organisations de classes moyennes. <p>Enfin, la troisième partie de la thèse s’attache à adjoindre corps à notre travail en replaçant l’hôtellerie dans sa réalité physique au sein de la ville de Bruxelles. Cette question essentielle est développée grâce à la réalisation systématique de plusieurs cartes de localisation basées sur des sources variées telles que des annuaires de commerces, des guides, des cartes postales etc. Au terme de cette analyse, c’est une nouvelle carte des usages de la ville aux logiques spécifiques qui se dessine, celle de ses consommateurs migrants, mobiles ou étrangers.<p>Notre thèse se veut donc d’abord un témoignage de la nature complexe de l’industrie de l’accueil à Bruxelles et de ses transformations incessantes au cours d’une phase décisive de son évolution. Par ce portrait humain et spatial, il s’agit de souligner l’empreinte originale indéniable que le secteur a laissée dans la vie de la capitale. L’hôtellerie, même si elle se tourne prioritairement vers les voyageurs, appartient fondamentalement au passé de la capitale. Ses pensions, ses meublés comme les maisons de plus grande importance, ont tous participé directement au développement de la cité et ont permis que cette dernière puisse réguler efficacement les flux démographiques et migratoires qu’elle a de tout temps suscités. Elle ne constitue donc pas un corps étranger, extérieur ou anecdotique à la ville qui justifierait un trop long silence académique.<p><p>------------<p><p>Beyond the prospects offered by the first historical studies in the field of hospitality, we wanted to show through this thesis how temporary accommodation in the city could not be seen as a one-dimensional sector. Hotel should not be considered as an industry exclusively focused on wealthy tourists habits, or be confined to the wretched workers pensions. Between these two extremes, different houses offered specific services to a multitude of clients. Brussels, as a capital city, allows adopting a broad angle for studying the urban temporary hospitality industry between 1880 and 1940.Our study focuses on three main points.<p>First of all, we have extensively analyzed our subject’s nature to exceed the arbitrary simplifications previously done between tourism hotel and other forms of inns. Therefore, first chapter attaches to give meaning to accommodations’ different implementations in the city (as hotels, boarding houses, palaces…) by studying their definitions in dictionaries, literature, professional press, legislative texts, etc. <p>In the second part, we gave a face and a voice to this Brussels hotel industry by specifically identifying its hoteliers, its professional associations and its leaders. Central point of our presentation, the ancient and traditional negative image of the hotel industry still exists in the 19th and 20th c. Hoteliers’ self perception is profoundly influenced by this negative reputation. These opinions feed luxury hotels’ desperate need to differentiate themselves from small family boarding houses.<p>Finally, third chapter attaches to add body to our study by analyzing Brussels’ hotel industry in its physical reality. This essential question is developed through several location maps which are based on varied archives such as almanacs, travel guides, postcards etc. This way, a new map of the uses of the city emerges: a map of migrants and foreign consumers’mobilities.<p>This thesis shows the complex nature of hospitality industry in Brussels and its transformations in a decisive historical phase. Pensions as palaces are deeply involved in Brussels’ urban development. They have regulated demographic and migratory flows to the capital. Therefore they cannot anymore be considered as superficial and anecdotic actors in urban life.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
|
3 |
Histoire croisée entre les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle : la géographie du paysage (Landschaftskunde) en questionHallair, Gaëlle Frédérique 09 October 2010 (has links)
Diese Dissertation über Epistemologie der Geographie befasst sich mit dem Problem, wie sich französische und deutsche Geographen der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts auf das Konzept der Landschaftskunde stützten, sei es um Ihre Forschungsdisziplin zu definieren, sei es bei ihrer praktischen Arbeit als Geographen. Im Rahmen der histoire croisée von Michael Werner versuche ich, die Wissenszirkulation zwischen französischen und deutschen Geographen aufzuzeigen. Zu diesem Zweck verflechte ich die semantischen, terminologischen, bibliographischen, institutionalen und thematischen Analysen zum Thema Landschaft. Ich betone dabei die Spannungsfelder, die Ähnlichkeiten und die Zusammenhängen zwischen Landschaftskunde, Länderkunde und géographie régionale.
Der erste Teil stellt zunächst den Kontext der deutsch-franösischen Beziehungen hinsichtlich der Landschaftskunde dar. Dafür untersuche ich die landschaftlichen Begriffe, ihre problematischen Übersetzungen, ihre semantischen Entwicklung und ihre Rezeption durch geographischen Zeitschriften.
Im Zentrum des zweiten Teils stehen die Akteure und die verschiedenen möglichen Optionen, die der Landschaftsbegriff in Deutschland und in Frankreich für die Definition der Geographie bietet. Einerseits interessiere ich mich für die akademischen Geographen: Auf deutscher Seite Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz und besonders Passarge, auf der französischen Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier und Cholley. Andererseits werden die Menschen, die das Wissen übermitteln, betrachtet und typisiert, als « passeurs » / « Übermittler » (wie die Redakteure der bibliographischen Notizen), als « tiers » / « Dritte » (wie belgische oder amerikanische Geographen, die das französische und deutsche geographische Material weiterverarbeiten) und als « pivot » / « Schlüsselfiguren » (wie Davis, im Spiegel dessen die französischen und deutschen Geographen die Methodologie, Praxis und Definition der Geogaphie erörtern).
Der dritte Teil analysiert schließlich, wie geographische Begriffe und Arbeitspraktiken bei wichtigen Zusammentreffen von Geographen thematisiert wurden: der Landschaftsbegriff bei den internationalen geographischen Kongressen und die Feldforschungen in der Geomorphologie bei internationalen Exkursionen. Grundlage der letzteren Analyse ist die Untersuchung von Notizbüchern der Teilnehmer. / Cette thèse en épistémologie de la géographie vise à savoir dans quelle mesure et comment les géographes français et allemands de la première moitié du XXe siècle s’appuient sur la géographie du paysage pour définir leur discipline et/ou pour la pratiquer. En utilisant la méthodologie de l’« histoire croisée » développée par Michael Werner, on examine les modes de circulation des savoirs entre géographes français et allemands, en menant des approches terminologiques, bibliographiques, sémantiques, institutionnelles et thématiques sur un ensemble de lectures croisées concernant la question du paysage et celle de la géographie du paysage. On insiste sur les mises en tension, les similitudes et les articulations entre géographie du paysage et géographie régionale.
La partie 1 présente le contexte des relations franco-allemandes concernant la géographie du paysage, d’où l’étude des concepts paysagers, les problèmes de leur traduction et de leur évolution sémantique ainsi que de leur réception dans les revues de géographie.
La partie 2 centre l’analyse sur les acteurs et sur les possibles options offertes par le concept de paysage, en Allemagne comme en France, pour définir la géographie. L’accent est mis d’une part sur les géographes académiques : Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz et surtout Passarge, ainsi que Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier et Cholley. D’autre part, cette partie est consacrée à des auteurs qui assurent une circulation des savoirs, des filtrages ou une reconfigurations, et que je définis comme des « passeurs », des « tiers » et des « pivots ».
Enfin, la partie 3 permet d’aborder deux scènes privilégiées de la rencontre franco-allemande : la section Paysage des Congrès internationaux de géographie et l’analyse paysagère effectuée en géomorphologie, via les excursions internationales et l’étude des carnets de terrain. / In this doctoral thesis of epistemology of geography, I would like to know how French and German geographers in the first half of the XXe century use landscape geography to define and / or to practice geography. In the methodology of histoire croisée developed by Michael Werner, I’m trying to show the knowledge circulation between French and German geographers. In this aim I study the crossing approaches of landscape concept in the semantic, terminological, bibliographical, institutional and thematic fields focusing on the strained relationships, the similarities and links between the landscape geography and the regional geography.
The first part deals with the context of the French-German relationships regarding the landscape geography, hence the study of landscape concepts, its translation problem and its semantical evolution as well as its reception in geographical reviews.
The second part focuses upon actors and the possible given options in France and Germany through the landscape concept to define geography. The emphasis is put on academic geographers on one hand : Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz and mostly Passarge in Germany, as well as Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, Clozier and Cholley in France. On the other hand, I emphasize geographers who ensure a knowledge circulation of landscape geography and that I see as « passeurs », « tiers » and « pivots ».
At least, the third part analyses two priviledged scenes of the French-German meetings : the landscape session at the International Geographical Congress, and the landscape on the field of geomorphology thanks to international excursions and notebooks. / História cruzada (histoire croisée) entre os geógrafos franceses e alemães na primeira metade do século XX: a geografia da paisagem (Landschaftskunde) em questão.
Nesta tese, na epistemologia da geografia, eu quero saber como os geógrafos franceses e alemães da primeira metade do século XX contam como base na geografia da paisagem para definir a geografia e / ou praticá-la. A geografia da paisagem, que tem o objetivo principal do conceito de paisagem, é tanto uma metodologia que uma prática. Usando a estrutura da história cruzada, desenvolvida por Michael Werner, eu tento mostrar a circulação de conhecimentos entre os geógrafos franceses e alemães: por isso cruzo dados da semântica, terminologia, bibliografias, institucional e temática da paisagem .
Parte 1 discute o contexto das relações franco-alemãs sobre a geografia da paisagem, por isso estudo os conceitos de paisagem, os problemas de tradução e seu desenvolvimento semântico, bem como a sua recepção através de revistas de geografia.
Parte 2 foco a análise sobre os atores e as opções disponíveis na Alemanha como na França, para definir o conceito de paisagem na geografia. A ênfase é colocada sobre aqueles que fornecem a circulação do conhecimento: os « intermédiarios » (« passeurs »), « o terceiro » (« tiers »), « o pivô » (« pivot »).
Por fim, a Parte 3 permite abordar duas cenas previlegiadas pelo o encontro franco-alemão : a paisagem ao Congresso Internacional de Geografia e a geomorfologia através excursaos internacionais e estudo dos cadernos de campo. / Histoire Croisée entre géografos Franceses y Alemanes en la primera mitad del siglo XX : la geografìa de dicho paisaje ( Landschaftskunde).
Esta tesis en Epistemología de la Geografìa apunta a saber en qué medida y cómo los geógrafos franceses y alemanes de la primera mitad del Siglo XX se apoyan en la geografìa del paisaje para definir su disciplina y/o para practicarla. Utilisando la metodología de la Histoire croisée desarrollada por Michael Wener, se examina los modos de circulación del saber entre los geógrafos franceses y alemanes, valiendose de aproximaciones terminológicas, bibliogràficas, semànticas, institucionales y temàticas sobre un conjunto de lecturas cruzadas concernientes al tema del paisaje y al de la geogafìa del paisaje. Se insiste sobre las tensiones, las similitudes y las articulaciones entre geografìa del paisaje y geografìa regional.
La parte 1 presenta el contexto de las relaciones franco-alemanas que conciernen la geografìa del paisaje; de ahí el estudio de los conceptos destinados a producir un efecto de paisaje natural, los problemas de su traducción y de su evolución semàntica, al igual que la recepción en las revistas de geografìa.
La parte 2 centra el anàlisis sobre los actores y sobre las posibles opciones ofrecidas por el concepto de paisaje tanto en Alemania como en Francia para definir la geografìa. El énfasis por una parte, està puesto en los geógrafos académicos: Banse, Gradmann, Krebs, Schlüter, Volz y sobre todo, Passarge, al igual que Vidal de la Blache, Vallaux, Maurette, Dion, clozier y Cholley. Por otra parte, el texto està consagrado a los autores, que aseguran una circulación del saber, de las filtraciones y de las reconfiguraciones, y que yo defino como los « passeurs », los « tiers » y los « pivots ».
Para terminar, la parte 3 permite abordar dos escenas privilegiadas del encuentro franco-alemàn: la sección, Paisaje de los Congresos Internacionales de geografìa y el anàlisis del espacio cercano efectuado en geomorfologìa, via las excursiones internacionales y el estudio de cuardernos de campo.
|
Page generated in 0.062 seconds