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L'Institut économique de Montréal, un Think Tank influent sur la scène des idées au Québec

Savard-Lecomte, Marie-Odile 12 1900 (has links)
Depuis l’élection de Jean Charest en 2003, nous constatons que les dogmes issus du discours idéologique néolibéral (déréglementation, privatisation, libéralisation et réduction des dépenses publiques) ont régulièrement et fortement inondé tous les domaines de l’espace public québécois, tant chez les élus que chez les grands conglomérats de médias écrits et audiovisuels. Nous cherchions à savoir qui exerçait une si grande influence pour que rayonnent ces idées conservatrices dans les discours publics au Québec. Nos recherches nous ont menée à un Think Tank québécois : l’Institut économique de Montréal. L’élite intellectuelle qui compose cette organisation a su user d’une influence importante auprès de certains médias écrits, notamment ceux de Gesca, qui, grâce à l’étendue de son puissant réseau social et à son adhésion aux stratégies d’influence de ses pairs, les Think Tanks partisans, a relayé les idées néolibérales de l’IEDM à l’intérieur du discours public québécois. Ce Think Tank a ainsi fait rayonner ses idées dans les pages des quotidiens parmi les plus lus par les Québécois francophones. De jeunes Think Tanks comme l’IEDM jugent primordial l’accès aux médias pour façonner l’opinion et les politiques publiques. Leur objectif est de réussir à influencer la mise à l’agenda et le cadrage des médias afin qu’ils favorisent leurs propositions et leurs idées. L’analyse de trois cas a permis de montrer, qu’à trois moments différents, l’IEDM a influencé la mise à l’agenda des quotidiens de Gesca et que le cadrage s’est révélé favorable aux propositions de l’IEDM dans une proportion importante. / Since the election of Jean Charest in 2003, we notice that the neoliberal’s ideas (deregulation, privatization, liberalization, and reduction of government expenditures) have regularly inundated all public exchange of ideas in Quebec, from elected politicians to media conglomerates. The author tried to determine how conservative ideas became part of the public discourse in Quebec. Our research lead us to a Quebec think tank: Montreal Economic Institute. The managers of this organization used its important influence with written media, particularly Gesca. Thanks to its large, powerful social network and its influence strategy, the Montreal Economic Institute think tank was able to transmit its neoliberal ideas. In this way, this think tank has spread these ideas in the pages of the most read Quebecois daily newspapers. Young think tanks, such as Montreal Economic Institute, believe that access to the media is essential to shape public opinion and public policy. Their purpose is to influence the setting of the agenda and the framing of discourse in the media to favor the respective think tank’s propositions and ideas. The author analyzed three different cases, at three different times, in which she demonstrates that the Montreal Economic Institute has influenced the agenda setting of Gesca, and that the framing was largely favorable to the Montreal Economic Institute’s propositions.
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The institutional choices of politicians : how and why legislators shape Lower Chambers

Danesi, Silvina L. 05 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux choix institutionnels des législateurs. Elle propose une analyse diachronique et comparative du développement des Chambre Nationale des Députés argentines et chiliennes des années 1940 aux années 2000. Inspiré de la théorie du Cartel (Cox et McCubbins, 1993), ce travail se concentre sur le rôle des partis politiques dans ce développement institutionnel. Il montre qu’en dépit de leurs différences, les partis uniques, coalitions, forces majoritaires ou minoritaires qui ont dirigé ces chambres ont adopté un large éventail de règles et de normes organisationnelles qui les avantagent. Ils se sont, en un mot, comportés comme des coalitions procédurales. L’analyse des modifications des règles de fonctionnement de ces chambres et de leurs systèmes de direction et de commissions montre que les partis et coalitions au pouvoir ont, pendant cette période, renforcé leur pouvoir, contrôlé l’agenda législatif, structuré les systèmes de commission et adopté des règles qui leur ont profité. Les résultats obtenus suggèrent en particulier que les coalitions qui ont dirigé la chambre Chilienne ont installé certains de leurs membres à plusieurs postes comme les présidences d’assemblée et de commissions. Ils montrent l’existence d’un pouvoir de véto sur l’agenda législative plus importante au Chili qu’en Argentine. L’étude du cas argentin montre que les partis au pouvoir ont, en particulier depuis les années 1960, conservé le contrôle de la chambre, non seulement en modifiant les règles et les structures du système de commissions, mais également en créant et distribuant à l’opposition des postes permanents mais sans réel pouvoir. Cette analyse confirme également les résultats obtenus par de récentes études concernant ce champ de recherche, notamment le professionnalisme du système de commission chilien et le caractère amateur des législateurs argentins. A l’inverse, elle met à jour des différences, négligées jusqu’alors, entre l’Argentine et le Chili concernant le contrôle de l’agenda législatif. Cette thèse est divisée en sept chapitres. Le premier introduit le sujet, l’hypothèse générale et les questions posées par la thèse, en expliquant également pourquoi les choix institutionnels des législateurs importent. Le chapitre II présente la théorie et la méthodologie. Il propose une définition du développement institutionnel et explicite les prédictions et critères permettant de tester l’hypothèse générale. Les chapitre III et IV, qui concernent respectivement l’Argentine et le Chili, décrivent le système politique de chaque pays et l’organisation des chambres durant la période étudiée. Les chapitre IV et VI, respectivement pour l’Argentine et le Chili, analysent les réformes des règles régissant les chambres, l’évolution de l’autorité qui les dirige et celle du système de commission. Ces chapitres se concluent par un résumé des différents schémas mis en évidence et une évaluation préliminaire de l’hypothèse générale. En conclusion, le chapitre VII résume les découvertes, donne un verdict global sur la fécondité de la théorie et suggère de nouvelles pistes de recherche. / This thesis is about the institutional choices of legislators. It provides a comparative and diachronic analysis of the institutional development of the National Chambers of Deputies of Argentina and Chile from the 1940s to the 2000s. Based on Cartel Theory (Cox and McCubbins 1993), it focuses on the role played by parties in this institutional development. It demonstrates that despite their differences, the various majorities and pluralities, single-parties and coalitions that ruled these Chambers have maintained and adopted a constellation of organizational rules and norms that advantaged their interests. In other words, they have behaved as procedural coalitions. The analysis of the reforms to the rules of these Chambers and of their directing board and committee systems indicates that ruling parties and coalitions have increased their power during the period, controlled the legislative agenda, structured the committee system, and adopted rules that benefit them on the floor. In particular, the results suggest that Chilean ruling coalitions have endowed several offices, such as the Presidency, the Chairs of committees, the committee on Finance (Hacienda) and on Rules, with negative agenda-setting power, and that some of them are more powerful than their Argentine’s counterparts. In the case of the Argentine Chamber, specifically since the 1960s, ruling parties have kept control of the Chamber not only by reforming the rules and structuring the committee system but also creating and distributing powerless but permanent positions to the opposition. The analysis also confirms previous findings made by recent studies in the subfield, specially the professionalism of the Chilean Committee system and the amateur character of Argentine legislators. By contrast, it shows differences in the agenda control between the Argentine and Chilean Chambers that were overlooked. The thesis is divided into seven chapters. Chapter I introduces the general hypothesis, the purposes and main questions of the thesis, and explains why the institutional choices of legislators matter. Chapter II presents the theory and the methodology. It provides the definition of institutional development and the criteria and predictions used to test the general hypothesis. Chapters III (Argentina) and V (Chile) offer an account of each country’s politics and a description of the Chambers’ organization during the period. Chapters IV (Argentina) and VI (Chile) analyze the reforms to the rules of the Chambers, and the evolution of the directing board and committee systems and conclude with a summary of the patterns found and a preliminary assessment of the general hypothesis. Chapter VII concludes. It sums up the findings, provides a final assessment of the theory, and suggests further avenues of research.
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Sens et portée du rôle du législateur chez Jean-Jacques Rousseau

St-Amand, Antoine 09 1900 (has links)
La figure du législateur demeure matière à controverse dans la pensée politique de Jean-Jacques Rousseau. Son rôle, consistant à « transformer » la nature humaine en vue de réaliser la vertu civique, a porté certains interprètes à voir dans sa pensée une forme d’autoritarisme. L'erreur de cette interprétation nous apparaît être dans le sens et la portée attribués à l'idée de transformation morale. Cette dernière n'implique pas une transformation radicale des mœurs, mais bien leur parachèvement. Circonscrire cette portée nécessite de concevoir les mœurs comme une matière donnée et qui ne saurait être façonnée indéfiniment, car ses potentialités sont déterminées par son développement historique. Ce caractère décisif attribué par Rousseau au développement historique peut se comprendre à la lumière de sa conception pessimiste de l’évolution des mœurs. D’après cette conception, les mœurs, essentiellement corruptibles, atteignent un stade historique de corruption où elles ne sauraient être parachevées en vertu. Il s’ensuit que seul un peuple dont les mœurs sont non corrompues par le progrès historique a la potentialité d'atteindre la vertu. Ainsi, la tâche du législateur d'effectuer une transformation morale de l'homme doit être entendue non comme celle de créer ex nihilo une nouvelle nature humaine, mais comme celle de parachever les virtualités propres aux mœurs saines. / The status of the legislator remains a matter of controversy in the political philosophy of Jean-Jacques Rousseau. His role, which consist in transforming human nature in order to realize civic virtue, has lead some interpreters to see in Rousseau’s thought a form of autocratic process. This error of interpretation seems related to the meaning and the range attributed to the idea of moral transformation. For Rousseau, the latter does not imply a radical transformation of morals (moeurs), but rather a process for perfecting or improving them. To circumscribe this task requires interpreting morals as a given matter that is not indefinitely malleable since its potential is determined by its historical development. This decisive character attributed to historical development by Rousseau can be understood in the light of his pessimistic conception of the evolution of morals. According to this conception, morals are essentially corruptible, and reach an historical stage of decadence such that they cannot be reformed into virtue. It follows that only a people whose morals are not corrupted by historical progress have the potential to reach virtue. Accordingly, the legislator, whose task is to carry out a moral transformation of man, must not be understood as one that creates ex nihilo a new human nature but rather as one that completes the potentiality inherent to healthy morals.
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La mise à l’agenda du « problème » de la sous-représentation des Autochtones dans l’enseignement de l’histoire nationale au Québec, 1960-2010

Arsenault, Gabriel 04 1900 (has links)
À partir des années 1960, avec l’apparition d’un « nous » québécois territorialement défini, intellectuels et groupes de pression se mettent à construire le « problème » de la sous-représentation des autochtones dans l’enseignement de l’histoire nationale à l’école au Québec. Nous comparons la place de ce « problème » à l’agenda des concepteurs des deux derniers programmes d’enseignement de l’histoire nationale à l’école secondaire au Québec : Histoire du Québec et du Canada (1982-2008) et Histoire et éducation à la citoyenneté (2007/2008-). Nous montrons que ce « problème » n’a été inscrit avec proéminence qu’à l’agenda des concepteurs du nouveau programme. Comment expliquer cette différence entre l’agenda des concepteurs de ces deux programmes? En se basant sur l’approche des courants multiples développé par John Kingdon, nous montrons qu’à partir des années 1990, tous les éléments étaient réunis pour favoriser la mise à l’agenda de ce « problème » - courant des problèmes, courant des solutions, courant de la politique, entrepreneur politique et fenêtre d’opportunité. Par contraste, nous arguons qu’à la fin des années 1970, un élément manquait : le courant de la politique, et en particulier le « national mood ». Pour rendre ce concept moins a-historique, nous déclinons le « national mood » en trois niveaux hiérarchiques de croyances, selon la typologie de Sabatier et Jenkins-Smith (1993). Nous montrons qu’il y a eu un changement au niveau des croyances les plus fondamentales et inaltérables des élites intellectuelles et politiques québécoises entre la fin des années 1970 et les années 1990 consistant à reconnaître les peuples autochtones. / With the emergence of a territorially-based Quebec identity in the 1960s intellectuals and pressure groups began to construct the “problem” of aboriginal under-representation in Quebec’s national history program. We compare the importance of this “problem” on the agenda of the designers of the last two high school national history teaching programs in Quebec: History of Quebec and Canada (1982-2008) and History and Education Citizenship (2007/2008-). We show that this “problem” only gained prominence on the agenda of the second program’s designers. To explain this difference between the agenda of the two programs’ designers, we use John Kingdon’s Multiple Streams approach. We show that in the 1990s and 2000s, all the elements favouring the agenda setting of this “problem” were present: the problem stream, the policy stream, the politics stream, the political entrepreneur and the policy window. In contrast, we argue that in the late 1970s, one element was missing: the politics stream, more specifically the national mood. To make the concept of national mood less a-historical, we use Sabatier and Jenkins-Smith’s typology (1993) and distinguish three levels of beliefs constitutive of the national mood. We assert that a change occurred at the deepest and most unalterable level of beliefs held by Quebec’s intellectual and political élite between the late 1970s and the 1990s in favour of the recognition of aboriginal peoples.
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Le sionisme : une analyse morphologique

Côté, Jean-Sébastien 06 1900 (has links)
Le sionisme est un mouvement politique et une idéologie nationale. Son histoire, si elle est celle d'une libération nationale, est aussi celle d'une tragédie. C'est une tragédie partagée par deux peuples dont les aspirations sont tout autant légitimes. Afin de bien comprendre et éventuellement d'être en mesure de surmonter cette tragédie, une analyse morphologique du sionisme est entreprise. L'approche morphologique de l'étude des idéologies a été développée par Michael Freeden. Appliquée au sionisme, elle fait ressortir quatre concepts fondamentaux de cette idéologie : la nation, l'antisémitisme, galout et la renaissance nationale. L'analyse de ces quatre concepts permettra de suivre l'évolution conceptuelle du sionisme à travers le temps et ses différentes variations idéationnelles. De plus, cela permettra de montrer comment le sionisme en tant qu'idéologie nationale s'est transformé en fonction des contextes sociopolitiques auxquels il était confronté. / Zionism is a political movement, a national ideology. Its history is one of national liberation but also of tragedy, a tragedy faced by two peoples with equally legitimate aspirations to the same piece of territory. In order to help understand that tragedy as well as, one day, how it may perhaps be overcome, a morphological analysis of Zionism is undertaken. The morphological approach to the study of ideologies was first developed by Michael Freeden. Applied to Zionism, it reveals four core concepts of the ideology - nation, antisemitism, galout and national renaissance. Their analysis aims to account for the conceptual evolution of Zionism both diachronically and as regards its numerous ideational variations, thus providing an account of how it evolved through a changing sociopolitical context.
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L'innovation dans l'armée française durant la guerre d'Algérie

Lleonci, Pierre-Alexandre 08 1900 (has links)
Au cours des dernières décennies, l’augmentation du nombre de guerres irrégulières place les armées modernes dans une situation délicate. Pour pouvoir relever ce nouveau défi, ces organisations militaires, avant tout destinées à mener des guerres interétatiques, se doivent d’innover. Plusieurs cas historiques montrent comment, face à de nouvelles formes de conflit, certaines armées se sont lancées dans un processus d’innovation. Le cas de l’armée française en Algérie en est un. L’objectif de ce mémoire est de comprendre comment l’innovation a émergé lors du conflit, et comment elle s’est diffusée au sein de l’organisation militaire. Un survol de la stratégie française en Algérie va permettre de dégager trois principales innovations : La mise en place de la doctrine de la guerre révolutionnaire, la création des Sections Administratives Spécialisées et l’approche de David Galula. L’étude de ses trois cas nous montre que, durant la Guerre d’Algérie, l’innovation provenait principalement des militaires, plus précisément du sommet de la hiérarchie. Cependant, certains exemples d’innovation par le bas existent. Dans ces cas-là, la diffusion se fera via la doctrine informelle. L’exemple de Galula nous prouve néanmoins qu’une innovation se diffuse beaucoup plus difficilement lorsqu’elle émane des hommes de terrain. / During the last decades, the increasing number of irregular wars brought the modern armies into a delicate situation. In order to overcome this new challenge, these military organizations primarily designed for interstate wars had to innovate. Many historical cases show how certain armies have launched into innovation processes because of new forms of conflict. The case of the French army in Algeria is a good example. The main goal of this paper is to understand how innovation has emerged during the conflict, and how it has diffused within the military organization. A glance at the French strategy in Algeria will allow us to highlight three main innovations: the development of the Revolutionary Warfare doctrine, the creation of “Sections Administratives Specialisées, and the David Galula approach. The analysis of these three study cases shows that innovation came mainly from militaries during the Algerian war, particularly those on top of the hierarchy. However, certain examples of bottom-up innovations do exist. In these cases, diffusion will take place via the informal doctrine. Nevertheless, the Galula example demonstrates that an innovation will diffuse with more difficulty when it comes from people on the ground.
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Un modèle explicatif des niveaux de réglementation des États américains en matière de production de gaz à effet de serre

Guimond, David 11 1900 (has links)
Ce travail contribue au champ d’études sur l’adoption de politique publique des États américains en étudiant quantitativement leurs réactions à l’enjeu du réchauffement climatique. Suivant l’approche des déterminants internes, des facteurs économiques, politiques et environnementaux sont utilisés pour expliquer la densité réglementaire étatique limitant la production de gaz à effet de serre. La variable dépendante constitue la principale contribution de ce travail puisqu’elle incarne une revue exhaustive des options législatives adoptées par les États américains et les regroupe en six catégories. Les déterminants internes identifiés permettent d’expliquer pourquoi certains États sont des instigateurs ou des retardataires dans le dossier du réchauffement climatique. Les principaux facteurs explicatifs sont la présence d’une population idéologiquement libérale et de groupes d’intérêts environnementaux forts. / This paper contributes to the state policy adoption literature by studding the legislative response of the American states to global warming. We quantitatively test hypotheses drawn from internal determinants models of policy adoption to explain why some states are leaders and other laggards in climate change. Our dependent variable is a grouping of all the important types of measures adopted by states to limit the production of greenhouse gases in six categories. To explain the number of measures adopted by each state, we include in our model economic, political and geographic variables that have an impact on the adoption of climate change policies. The results show that the strongest explanatory factors are the presence of an ideologically liberal population and of strong environmental interest groups.
308

Petrobras, ou comment devenir une grande puissance pétrolière

Ganzert Afonso, Jaqueline 11 1900 (has links)
La planification de la politique économique au Brésil a été proposée dans les années 1950 avec le but de promouvoir l'indépendance et le développement économique du pays. Cette planification serait réalisée grâce à l'intervention de l'État par le contrôle de l'économie et des marchés, et par la création des entreprises publiques et des secteurs prioritaires, y compris l'énergie. L'État a créé Petrobras dans le but d'encourager la croissance économique du pays, afin de faire croître le pays grâce au contrôle des cycles de production. C’est pourquoi le gouvernement commença à assumer la croissance et à financer les investissements nécessaires pour construire un environnement industriel pour le Brésil. La création de Petrobras se passa avant même la connaissance du sous-sol brésilien ainsi qu’au début de l'extraction pétrolière, croyant en la capacité productrice du Brésil. La planification développementaliste s’est prolongée dans tous les gouvernements, en l’adaptant afin d'évoluer, mais en devenant plus présent par le soutien du secteur privé. Grâce à la politique nationaliste et interventionniste dans l'économie, cela a été caractérisé par l'implication des parties de gauche et de droite, à savoir, le nationalisme n'a pas été dépendent de leur positionnement politique, mais plutôt de l'idéologie économique défendue. Ainsi, la création de Petrobras a été un acte de foi dans la vie politique, un élément de volonté et d’engagement de l’État en faveur du développement de l'énergie, devenant la base de l'économie du Brésil. / In the 1950s, a strategy for Brazil's economic policy was proposed with the goal of promoting economic development and independence. This goal would be accomplished through government intervention, state control of markets, and the division of state-owned and private sectors. The state created Petrobras whose purpose was to encourage economic growth within the energy sector. Through Petrobras, the government began to subsidize the infrastructure necessary to build an industrial profile. Petrobras' creation occurred prior the knowledge of the true wealth of Brazilian natural resources and prior to any active drilling. The state believed and trusted in Brazilian ingenuity and capacity for production. Subsequent administrations continued this policy with support from the private sector, though the policy itself has evolved over time to adapt to modern society. This nationalistic policy and economic interventionism was characteristic of both left and right political parties, demonstrating an economic ideology that transcended political idealism. In a sense, the creation of Petrobras was an act of faith on the part of the state to allow for the development of the energy sector, and the faith state showed in Brazilian resourcefulness was rewarded by an ensuing economic prosperity for the entire country. / O planejamento da política econômica no Brasil foi proposto nos anos 1950 com intuito de promover a independência e o desenvolvimento econômico do país. Seria realizado por meio da intervenção do Estado pelo controle da economia e de mercados, e através da criação de estatais e de setores prioritários, dentre eles a energia. O Estado criou a Petrobras cuja proposta visava incentivar o crescimento econômico por meio próprio, ou seja, crescer através da detenção dos ciclos produtivos. O governo passou a assumir, então, o crescimento e a arcar com os investimentos necessários para a construção de um perfil industrial. A criação da Petrobras aconteceu mesmo antes do conhecimento sobre o subsolo brasileiro ou do início das extrações, pois acreditava-se e confiava-se na capacidade brasileira de produzir. O planejamento desenvolvimentista se estendeu por todos os governos que sucederam, adaptando à proposta à fim de evoluir, mas mantendo-se presente justamente pelo apoio do setor privado. Através da política nacionalista e do intervencionismo da economia, teve como característica o envolvimento com partidos de esquerda e de direita, ou seja, o nacionalismo não dependia de posicionamento político, mas de vertentes de ideologia econômica. De certo modo, a criação da Petrobras foi um ato de fé da política, um elemento de vontade do Estado em prol do desenvolvimento energético, como base da economia brasileira.
309

Élections expérimentales : la désertion stratégique et la participation sous différents modes de scrutin

Labbé St-Vincent, Simon 10 1900 (has links)
Cette thèse s'intéresse au lien qui existe entre le système électoral et deux comportements importants de la vie civique, soit la participation à une élection et la désertion stratégique du candidat préféré vers un autre candidat. Ces thèmes sont abordés dans de nombreux et de très importants ouvrages en science politique. En passant par la théorie (Downs, 1957) jusqu'à des études de terrain par l'entremise de sondages (Abramson, 2010; Blais, 2010), diverses méthodologies ont été employées pour mieux expliquer les choix des électeurs. Ma contribution à l'avancement des connaissances dans ce domaine passe par l'usage de la méthode expérimentale pour mieux saisir les similitudes et différences dans les comportements des électeurs sous le système uninominal à un tour (UT) et la représentation proportionnelle (RP) ainsi que les mécanismes au niveau individuel qui produisent ces similitudes et différences. Le cœur de la thèse est composé des trois articles dont voici les résumés : Article 1. Des élections expérimentales faites à Montréal, Paris et Bruxelles permettent d'estimer l’influence directe du mode de scrutin sur la décision des électeurs de voter ou non, et de voter pour leur parti préféré ou non. En tout, 16 groupes de 21 électeurs votent sous différents systèmes électoraux, soit le UT et la RP. Les préférences sont attribuées aléatoirement et connues de tous les participants. Nos résultats indiquent que le vote n'est pas globalement plus sincère et que la participation électorale n'est pas plus élevée sous le système proportionnel. Toutefois, nous observons moins de désertion d'un petit parti sous le système proportionnel. Article 2. Les expériences permettent également d'expliquer pourquoi les électeurs votent parfois pour un parti autre que leur parti préféré. La conclusion principale est que la décision de voter de façon sincère ou non est influencée par les préférences individuelles, mais aussi par les perceptions des chances de gagner des candidats ainsi que des chances que son propre vote puisse décider le résultat de l'élection. Les électeurs qui désertent leur premier choix prennent en considération quel candidat est le plus près de leurs positions politiques, mais également de la viabilité de cette alternative. De plus, les électeurs qui aiment prendre des risques ont davantage tendance à déserter. Article 3. Le modèle de l'électeur pivot est mis à l'épreuve pour mieux comprendre la décision de voter ou non lors d'une élection. Nos expériences permettent de répliquer, avec un devis expérimental différent, les résultats importants des travaux de Duffy et Tavits (2008). Nos résultats confirment que la perception d'être pivot augmente la participation, que ces perceptions sont sujettes à la surestimation et que cette surestimation ne décline pas complètement dans le temps. Nous allons également plus loin que les recherches de Duffy et Tavits et nous trouvons que la participation n'est pas plus forte sous RP que sous UT et que la probabilité d'être pivot a un impact plus important chez les électeurs évitant de prendre des risques. / This thesis focuses on the relationship between the electoral system and two important behaviors of civic life: participation in an election and the strategic desertion of the preferred candidate. These topics are addressed in very important books in political science. From theory (Duverger, 1954; Downs, 1957) to empirical research using surveys (Abramson, 2010; Blais, 2010), various methodologies have been used to better explain voter's choices. My contribution to knowledge is the use of experimental methods to better understand both similarities and differences in voter behavior under the plurality system (PLU) and the proportional representation (PR) system and the individual level mechanisms that produce these similarities and differences. The core of the thesis consists of three articles summarized below: Article 1. Experimental elections conducted in Montreal, Paris and Brussels estimate the direct influence of the voting system on the voters' decision whether to vote or not, and vote for their preferred party or another party. In all, 16 groups of 21 voters take part in elections under different electoral systems. The systems are simple plurality and proportional representation. Preferences are randomly assigned and known by all participants. Our results indicate that voting is globally not more sincere and that voter turnout is not higher under the proportional system. However, we observe less desertion of small parties under the proportional system. Article 2. We perform a laboratory experiment to explain why voters sometimes vote for a party other than the preferred one. The main conclusion of the paper is that in addition to voter preferences, perceptions of winning chances and belief in the possibility of affecting the outcome are key factors in the voter’s decision to vote sincerely or not. When they desert their first choice, voters consider their preferences and the viability of the alternatives. Voters who like to take risks are more prone to desert. Article 3. This paper examines the decision to vote or not in experimental elections. We replicate the important findings of Duffy and Tavits (2008) with a different design. Our results support their finding, that is, turnout is affected by the belief that one's vote counts and overestimation of the probability that one's vote counts does not decrease completely over time. Going beyond previous research, we also find that turnout is not higher under a proportional system than under a plurality system, and beliefs about being in a pivotal disposition have a greater impact on turnout among the risk averse.
310

The role of European Union integration in post-communist democratization in Bulgaria and Macedonia

Mitropolitski, Simeon 03 1900 (has links)
Cette recherche porte sur la dimension interprétative de l'intégration européenne et sur son rôle dans la démocratisation au sein des pays postcommunistes. Je focalise mon attention sur la signification pour les gens desdits pays que revêtent la participation politique, la compétence politique, et l’action collective. Cette signification prend forme selon des circonstances spécifiques, agencées par les relations de pouvoir asymétriques avec l’Union européenne (UE). J’examine la littérature sur le rôle de l'intégration européenne dans la démocratisation des pays postcommunistes et je distingue deux paradigmes théoriques principaux : un premier qui met l'accent sur le processus institutionnel, l’autre sur le processus instrumental stratégique. Au sein de ces deux approches, je présente différents auteurs qui voient l'UE soit comme un facteur pro-démocratique, soit comme un facteur antidémocratique dans le contexte postcommuniste de transition politique. Cette recherche ne suit pas théoriquement et méthodologiquement les études contenues dans la revue de la littérature. Plutôt, elle s’appuie sur un modèle théorique inspiré des recherches de McFalls sur la réunification culturelle allemande après 1989. Ce modèle, sans négliger les approches institutionnelles et stratégiques, met l’accent sur d'autres écoles théoriques, interprétatives et constructivistes. Mes conclusions se basent sur les résultats de séjours d'étude dans deux pays postcommunistes : la Bulgarie, membre de l'UE depuis 2007, et la Macédoine, pays-candidat. J’ai recours à des méthodes qualitatives et à des techniques ethnographiques qui triangulent des résultats puisés à des sources multiples et variées pour exposer des trajectoires dynamiques de changement culturel influencées par l'intégration européenne. Les conclusions montrent sous quelles conditions les idéaux-types de changement politique conventionnels, soit institutionnel ou stratégique, représentent des modèles utiles. Je présente aussi leurs limitations. Ma conclusion principale est que l'intégration européenne représente un phénomène complexe dans le monde des significations. C’est un facteur qui est simultanément un amplificateur et un inhibiteur de la culture politique démocratique. Les gens créent des sous-cultures différentes où des interprétations multiples du processus d'intégration européenne mènent à des effets dissemblables sur la participation politique, la compétence et l’action collective. La conversation discursive entre les gens qui composent de telles sous-cultures distinctes peut produire des effets divergents au niveau national. Cette recherche n’est pas une analyse de l’UE comme mécanisme institutionnel ; elle ne pose ainsi pas l’UE comme une institution qui détermine directement le processus de démocratisation postcommuniste. Plutôt, elle s’intéresse au processus d’intégration européenne en tant qu’interaction qui affecte la culture politique au sein des pays postcommunistes, et à la manière dont cette dernière peut agir sur le processus de démocratisation. Mon point d’intérêt central n’est donc pas l’européanisation ou le processus de devenir « comme l’Europe », à moins que l’européanisation ne devienne une composante de la culture politique avec des conséquences sur le comportement politique des acteurs. / This research focuses on the interpretative dimension of EU integration and on its role in post-communist democratization. It offers an understanding of the significance of taking part in political life, becoming politically competent and taking part in collective actions. This significance takes shape under specific circumstances, which are part of the asymmetrical power relation with the European Union (EU). I discuss the existing literature on the role of EU integration in post-communist democratization and discern two main theoretical paradigms, which put emphasis either on institutionalist learning or on the strategic instrumental process. Within these two approaches I present authors who see the EU either as a pro-democratic or anti-democratic factor in the context of post-communist political transition. This research does not follow exactly, theoretically or methodologically, in the footsteps of the studies presented in the literature review. It starts from a theoretical model, inspired by McFalls’ research on German cultural reunification after 1989. This model, without neglecting institutional and strategic approaches, emphasizes the importance of other theoretical schools, interpretative and constructivist. My findings are based on field trips in two post-communist countries that are situated at different stages of the EU integration process: Bulgaria, which became a EU member in 2007, and Macedonia, which is a candidate country. Methodologically, I use qualitative methods and ethnographic techniques that triangulate findings from different sources into converging dynamic trajectories of cultural change under the influence of EU integration. These findings show the specific conditions under which the conventional ideal-types of political change, institutionalist and strategic, represent useful theoretical models. I also display their limitations that call for an alternative approach. I conclude that EU integration, as a complex phenomenon within the world of meaning, acts simultaneously as a booster and an inhibitor of democratic political culture. People create different subcultures where different interpretations of the EU integration process lead to dissimilar effects on their political participation, competence and collective action. Discursive conversations between people representing these different subcultures may also produce dissimilar effects on the national level. This research is not an analysis of the EU as an institutional mechanism and therefore, it is not research that takes the EU as an institution affecting post-communist democratization. This research focuses on the way the process of EU integration as an interaction affects political culture in post-communist societies, and via this influence, how it affects the process of democratization. It is not about Europeanization, understood as becoming more European-like, unless this Europeanization becomes part of political culture, which affects political behavior.

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