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Iphigénie de Rotrou à Racine : paradoxe d'un héroïsme chrétien au féminin

Girerd Berthelot, Noémie 10 1900 (has links)
Dans la France de l’Ancien Régime, si les représentations de la condition féminine légitiment les valeurs d’une traditionnelle phallocratie, on note néanmoins que le dogme chrétien accorde aux femmes une place dans l’économie du salut. Dans un contexte de Contre-Réforme, celle-ci déterminera notamment, sur le plan socio-littéraire, les modalités de l’expérience mystique et de l’héroïsme au féminin : l’éthique chrétienne érige paradoxalement en modèle des figures féminines qui transcendent leur humanité dans le sacrifice et la mort. Mais au XVIIe siècle, l’évolution des notions d’abnégation et d’amour-propre éradique ce triomphe éphémère. En nous intéressant plus particulièrement aux remaniements de l’hypotexte euripidien dans l’Iphygenie de Rotrou (1640) et dans l’Iphigénie de Racine (1674), nous verrons comment les deux pièces traduisent ce déclin. Au premier chapitre de notre mémoire, nous nous intéresserons à l’espace de liberté que le discours chrétien confère aux femmes à travers le culte de la virginité et l’hypothétique transfiguration des corps célestes. Réintégrant ces données théologiques, la mystique marque l’essor d’un charisme féminin que la notion d’amour-propre déconstruira à l’ère classique. Dans un second chapitre, nous explorerons les développements de l’éthique héroïque qui ont servi à l’essor d’un héroïsme au féminin. Le troisième chapitre portera enfin sur l’échec d’une héroïne mythique qui, mettant à profit le dogme chrétien, menace dangereusement l’équilibre d’un ordre patriarcal. La critique littéraire convient généralement de l’irréfutable vertu de l’héroïne de Rotrou et de Racine. Au terme de notre analyse, nous entendons démontrer qu’Iphigénie est, a contrario, tragiquement reconnue coupable d’amour-propre par les deux dramaturges. / In the French Ancien Régime, the representations of the condition of women justify the values of male chauvinism. Nevertheless, in its economy of Salvation, Christianity gives women an important place. In the social context of Counter-Reformation, this situation defines the terms of a mystical experience of God exemplified, in literature, by a model of feminine heroism, as Christian ethics set up a feminine figure transcending her human condition through sacrifice and death. In the seventeenth century, however, the concept of abnegation and pride eradicates the short-lasting triumph of feminine heroism. Through Rotrou and Racine’s theatrical reorganization of Euripides’ Iphigenia in Aulis, we will see how both authors convey its end. In our first chapter, we will consider the space defered to women by Christianity through the cult of virginity and the transfiguration of celestial bodies. Reinstating these theological data, the mystics will mark the rise of a feminine charisma which will be deconstructed by the notion of pride in the late seventeenth century. In the second chapter, we will see how the development of heroism favours the expansion of a feminine heroic figure. In the last chapter we will analyse the failure of a mythical heroine who, by taking advantage of the Christian dogma, dangerously compromises the patriarcal order. While critics often assert the truthfull virtue of Iphigenia in Rotrou and Racine’s plays, we will intend to prove that she is, on the contrary, tragically convicted of pride by both authors.
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Cléopâtre dans les tragédies françaises de 1553 à 1682 : Une dramaturgie de l'éloge

Lamy, Mathilde 31 May 2012 (has links) (PDF)
Dernière reine d'Égypte, Cléopâtre est, en France, la première héroïne de tragédie. Présentée comme un monstre de débauche et d'ambition par les auteurs latins, elle devient une figure majestueuse et digne sur la scène : la dramaturgie humaniste naît sous le signe de l'éloge.L'entrelacement des thèmes et des motifs, la composition des pièces ainsi que le travail stylistique et rhétorique des dramaturges mettent en place un tribunal où est instruit le procès de Cléopâtre, l'étrangère, la femme fatale qui a déjà séduit César et qui, responsable d'Actium, précipite la mort de Marc Antoine. Mais le suicide de la reine est mis en valeur par le recours au dénouement étendu, instrument dramaturgique au service d'une logique d'héroïsation. Ainsi réhabilitée dans le théâtre humaniste et " classique ", la figure de Cléopâtre illustre à merveille la définition du héros tragique.
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La Statue dans la ville : littératures européennes, russes et américaines à la rencontre des monuments (XIXe - XXIe siècles). / Statues in cities : European, Russian and American literatures encountering monuments (19th-20th centuries)

Gheerardyn, Claire 13 November 2015 (has links)
Traversant un ample corpus textuel rédigé en de nombreuses langues, ce travail interroge les rapports peu explorés entre littérature et sculpture, à partir d’un objet, le monument, « fait social total » mêlant enjeux politiques, idéologiques, religieux et esthétiques. Dispositif autoritaire, le monument exerce une efficace pour dominer et transformer celui qui le rencontre. La littérature accompagne, s’approprie, contre au moyen de stratégies d’iconoclasme textuel, dévoie, et renouvelle les actes accomplis par les monuments : glorifier les héros, signifier l’histoire, édifier la société, répondre à la détresse. Dans l’épreuve du réel, le monument se montre pourtant incapable de tenir ces promesses exorbitantes. La littérature l’en délie et l’allège via l’ouverture d’une finitude et d’une compassion. Le monument est réinventé jusqu’à devenir le lieu d’une nouvelle magie ou d’un élan vers le sacré. La littérature rend ainsi un dispositif monosémique à un pluriel des significations. / Bringing together a broad corpus of texts written in many different languages, this dissertation explores the intersections between literature and sculpture. The starting point is the monument, an object that stands as a “social total fact”, condensing politics, ideologies, religion and aesthetics. Literature can help monuments to alter their beholders, to glorify heroes, to signify history, to build up and edify society, or to respond to distress. More often, it appropriates, subverts or debunks those acts via strategies of “textual iconoclasm”, proving that monuments cannot withstand the test of reality and fail to keep their promises. Literature aims therefore at renewing monuments, making them lighter by opening them to compassion and finitude. Thus recreated, statues in cities can point the beholders towards the sacred, or accommodate magic. Literature manages so to reinvent a polysemy around devices designed to hold an authority, and that were supposed to reinforce a monosemy.
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Cléopâtre dans les tragédies françaises de 1553 à 1682 : Une dramaturgie de l’éloge / Cleopatra in French Tragedies from 1553 to 1682 : A Dramaturgy of Eulogy

Lamy, Mathilde 31 May 2012 (has links)
Dernière reine d’Égypte, Cléopâtre est, en France, la première héroïne de tragédie. Présentée comme un monstre de débauche et d’ambition par les auteurs latins, elle devient une figure majestueuse et digne sur la scène : la dramaturgie humaniste naît sous le signe de l’éloge.L’entrelacement des thèmes et des motifs, la composition des pièces ainsi que le travail stylistique et rhétorique des dramaturges mettent en place un tribunal où est instruit le procès de Cléopâtre, l’étrangère, la femme fatale qui a déjà séduit César et qui, responsable d’Actium, précipite la mort de Marc Antoine. Mais le suicide de la reine est mis en valeur par le recours au dénouement étendu, instrument dramaturgique au service d’une logique d’héroïsation. Ainsi réhabilitée dans le théâtre humaniste et « classique », la figure de Cléopâtre illustre à merveille la définition du héros tragique. / Cleopatra, the last queen of Egypt, is the first heroine of tragedy in France. Depicted by Latinauthors as a debauched and ambitious monster, she became a lofty and dignified figure onstage: thus was born humanist dramaturgy under the sign of eulogy. The interlacing ofthemes and topics, the composition of the plays together with the stylistic and rhetorical workof the playwrights set up a court where is conducted the trial of Cleopatra, the foreigner, thefemme fatale who had seduced Caesar and who, responsible for the defeat of Actium,hastened Mark Antony’s death. But the suicide of the queen is enhanced by the use of theextended outcome, a dramatic instrument serving a logic of heroizing. Thus cleared of hermisdeeds in the humanist and "classic" theatre, the figure of Cleopatra marvelouslyillustrates the definition of the tragic hero
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De héros à zéro: réflexions sur les manifestations et les effets de la faiblesse dans le jeu vidéo

Poirier, Alexandre 08 1900 (has links)
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L'illusion heroïque : Rodrigue et la représentation du héros tragique dans le premier XVIIe siècle / The heroic illusion : Rodrigue and the tragic hero representation in the early 17th century

Aronica, Claire 16 September 2016 (has links)
Le point de départ de ce travail réside d’une part dans la découverte d’une différence considérable de nature entre le héros du Cid et les protagonistes du théâtre contemporain ; et d’autre part sur l’intuition que l’analyse littéraire utilise presque exclusivement Rodrigue comme personnage représentatif du premier XVIIe siècle. Notre première démarche a été de chercher à confirmer ces impressions en démontrant le statut particulier de ce personnage. Nous avons étudié la réception du Cid et de son héros au fil des siècles dans cette optique, jugeant que les réactions des spectateurs, des lecteurs et des critiques construisaient progressivement notre image actuelle de Rodrigue. Nous avons cherché à voir comment depuis janvier 1637 jusqu’au début du XXIe siècle la pièce et son héros ont été accueillis. Nous avons ainsi établi la longévité du texte, ainsi que les exceptionnelles réactions d’engouement qu’il a pu rencontrer. Cela nous a permis d’établir la mythification de la pièce et de dégager sa portée universelle. Ces premières conclusions nous ont invité à rechercher les causes d’un tel succès. C’est à nouveau l’étude de la réception qui nous a permis de découvrir que cette unanimité tenait essentiellement au personnage de Rodrigue. C’est lui qui semble d’abord retenir l’intérêt des lecteurs et des spectateurs. Nous avons donc cherché dans une deuxième partie à comprendre ce qui fascinait tant en Rodrigue. Pour cette raison, nous l’avons confronté à l’idée de héros. La coïncidence saisissante que les réactions publiques révèlent entre ce personnage archétypal et le protagoniste du Cid nous a permis d’aboutir à un premier stade de compréhension : la pièce est accueillie avec enthousiasme au XVIIe siècle parce que son personnage principal actualise l’idéal humain tel que l’époque se le représente. Cependant, l’engouement des siècles suivants repose sur le même motif : c’est parce que Rodrigue incarne le héros du XVIIe siècle que le spectateur du siècle des Lumières, du Romantisme, de la Troisième République ou de l’entre-deux-guerres l’apprécie. Le protagoniste du Cid apparaît comme un héros révéré mais regretté car appartenant à une époque révolue. Au sein de l’œuvre de Corneille, il est également envisagé comme un paradigme héroïque et incarne le modèle dont tous les personnages masculins du théâtre cornélien ne seraient que la déclinaison. Il est l’élément fondateur du mythe du « héros cornélien ». Cependant, l’unanimité de réception face à Rodrigue pose question : Le Cid a-t-il réellement eu une place à part sur le théâtre du premier XVIIe siècle ? À l’ouverture de notre troisième partie, une brève étude de ce théâtre permet de révéler l’écart entre l’image de Rodrigue façonnée par la réception et la réalité dramaturgique des années 1630-1650. La tragi-comédie de Corneille n’est pas la seule pièce à connaître le succès et son héros n’est pas l’unique incarnation sur scène de l’homme tel qu’on se le représente alors. De nombreux autres dramaturges connaissent de réelles réussites. Toutefois, la réception critique les oublie. L’histoire littéraire semble ne vouloir retenir que Corneille pour la postérité. Elle impose Le Cid comme pièce modèle ; mais, se faisant, elle fausse l’appréciation que nous nous faisons du théâtre et des mentalités du XVIIe siècle. Nombre de théories critiques se sont en effet élaborées sur l’idée d’un premier XVIIe siècle glorieux à l’image de Rodrigue et d’une seconde moitié de siècle déclinante et sombre. C’est le cas de Paul Bénichou et de sa « démolition du héros ». Mais peut-on en garantir la véracité si elles reposent pour affirmer la grandeur des premières décennies du siècle sur le seul exemple de Rodrigue ? Une relecture de la littérature de cette période permet pour finir de revenir sur des conceptions altérées notamment par l’éclat du succès incomparable du Cid et d’envisager le premier XVIIe siècle sous une autre lumière. / The basis of this work lies primarily in the discovery of a huge nature difference between the hero in “Le Cid”, and the far less glorious contemporary drama protagonists. On the other hand, it is based upon the intuition that most literary analysis almost exclusively use Rodrigue as the character of the first decades of the17th century.The first step of our work was therefore to try to confirm these impressions by conveying the very special status of this character. We have studied the treatment of “Le Cid” and its hero throughout the centuries with this goal in mind, assessing that the way audiences, readers and critics reacted to the play steadily built our perception of Rodrigue. We have tried to understand how the play and its hero were welcomed from January 1637 to the outcome of the 21st century. We have thus established the longevity of the text as well as the outstanding praise reactions it met with. This enabled us to substantiate the mythification of the play and bring into light its universal scope.From these first conclusions, we then tried to find out the reasons why the success of the play has never been denied. Here again it is the study of the critic treatment that quickly showed us that the unanimous public feeling was essentially due to Rodrigue as a character. For it is he mainly who seems to captivate the audience and the readers’interest. In the second part, we therefore tried to understand why Rodrigue is so mesmerising. With this purpose in mind, we confronted our character to the very hero notion. The stiking coincidence that public reactions convey between this archetypal character and “Le Cid” protagonist brought us to a first conclusion: the play is enthusiastically welcomed in the 17th century because the main character updates the human ideal as it was viewed at the time. Yet, the passion that the play generated in later periods is based on the same principle: it is because Rodrigue embodies the 17th century hero that the public from the age of enlightenment, from the great romantic era, from the French 3rd Republic or the interwar period do feel fond of him. “Le Cid” protagonist appears both as a revered and missed hero because he belongs to days gone by, a past example of the ideal man. In Corneille’s entire works, he is also regarded as a heroic paradygm and is viewed as the Cornelian male reference from which other male characters are derived in the works of the playwright. He is the very source of “the Cornelian hero” myth.However, Rodrigue’s unanimous critic treatment brings forward another issue: does “Le Cid” really stand apart in the early 17th century drama? At the outset of our third part, a brief survey of the period drama reveals the gap between Rodrigue’s image as it was made by the critic treatment and the dramatic reality of the 1630-1650 era. Corneille’s tragicomedy is not the only successful play and its hero is not the only stage embodiment of the male figure as it was then represented. Several other playwrights were successful too. Yet, the critic treatment does not take them into account. It seems as if Corneille is the only author to be remembered in the history of literature. Thus, “Le Cid” is the play reference. But it alters our vision of the 17th century drama and mentalities.In fact, scores of critic theories were based on the idea of a glorious early 17th century (impersonated by Rodrigue) as opposed to a gloomier and declining period at the end of the century. But can one guarantee their truthfulness if they are only based on the character of Rodrigue to assert the grandeur of the early 17th century decades?To conclude, a precise and detailed reading of the period literature allows one to study many misinterpretations, particularly because of “Le Cid” unmatched success, and to consider the early 17th century with a brand new perspective.
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Étude sur "Lion de Bourges", poème épique du XIVe siècle / Study about "Lion de Bourges", epic poem from XIVth century

Gallois, Martine 02 May 2011 (has links)
L’étude du long poème épique de Lion de Bourges permet de mettre en évidence un parcours individuel modelé par la recherche d’un ordre politique et féodal, au sein duquel le héros tente d’inscrire son action, celle d’un ordre familial, au travers du lignage et de la parentèle, et celle d’un ordre personnel, à la fois recherche des origines et du père, qui devient une quête d’identité. L'idéal chevaleresque s’inscrit donc dans trois perspectives complémentaires. C’est d’abord face à l’instabilité des structures et du pouvoir royal, l’aspiration au rétablissement d’un ordre politique, mais l’inachèvement des actions entreprises et la constante réapparition du mal font que cette quête de l’ordre reste imparfaite. C’est ensuite l’effort pour la restauration d’un ordre familial mis à mal par les entreprises des traîtres et les aléas de l’aventure, mais là encore l’engagement et les efforts du héros ne permettent d’obtenir que des résultats imparfaits ou insatisfaisants. C’est donc à un niveau supérieur, dans la quête d’un ordre intérieur et dans un élan vers la perfection que l’itinéraire personnel de Lion de Bourges peut trouver son véritable sens. Cependant, son ultime tentative pour s’approcher du sacré ne conduit qu’à un échec : le contact avec le surnaturel chrétien est réservé au personnage du Blanc Chevalier, revenant secourable, et le héros doit se contenter d’une forme intermédiaire de merveilleux féerique. En définitive, ce poème témoigne, de manière originale et fort cohérente, de la vision pessimiste de l’idéal humain et de l’engagement héroïque, qui devient prédominante dans l’épopée française tardive. / The long epic poem Lion de Bourges portrays the personal quest of a hero, first, to set in order a feudal political structure; then his own family structure (through ancestry and parentage); and finally, his personal life; for seeking his origins and father becomes a search for his own identity. The chivalric ideal therefore is seen through three complementary perspectives. Initially, when faced with the instability of social structures and royal power, Lion seeks to re-establish political order, but both Lion’s inability to complete his goals and the constant reappearance of evil cause this quest to remain incomplete. Afterwards, Lion’s effort to bring his family back together is derailed by traitors’ plots and the fortunes of adventure, so there again the hero’s efforts produce only imperfect or unsatisfactory results. It is thus only at the highest level, the quest for personal order, for spiritual perfection, that the private itinerary of Lion de Bourges might find its true goal. However, his last desire, to reach sanctity, leads to failure as well: contact with the Christian supernatural is reserved for the White Knight, a helpful spirit, and the hero must content himself with a lesser form of supernatural, the enchanted marvelous world. Clearly, this poem demonstrates, in an original and highly consistent way, the pessimistic view of the human ideal and of heroic engagement that predominates in late French epic.

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