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Associations entre les habitudes de vie et les problèmes intériorisés à l’enfance : une analyse de profils latents

Imbeault, Arianne 08 1900 (has links)
Contexte. Selon les directives de Mouvement 24 heures adoptées par le gouvernement du Canada, l’équilibre de trois habitudes de vie (activité physique, temps d’écran et sommeil) serait la clé pour une meilleure santé physique et psychologique. Plusieurs enfants ne respecteraient pas ces directives. L’adoption d’habitudes de vie problématiques à l’enfance serait liée prospectivement, entre autres, à l’apparition de problèmes intériorisés. Inversement, il semblerait que les problèmes intériorisés soient également associés prospectivement à l’adoption d’habitudes de vie problématiques à l’enfance. Bien que la tendance soit à considérer les habitudes de vie de façon conjointe, très peu d’études ont fait cet exercice. De plus, très peu d’études longitudinales ont vérifié les liens entre les problèmes intériorisés et les habitudes de vie à l’enfance. Objectifs. (1) Identifier les profils d’habitudes de vie à 10 ans en utilisant des indicateurs d’activité physique, de temps d’écran et de sommeil. (2) Examiner si les problèmes intériorisés à 8 ans prédisent l’appartenance aux profils d’habitudes de vie. (3) Examiner si les enfants qui composent chacun des profils d’habitudes de vie se distinguent en termes de problèmes intériorisés à 12 ans. Méthode. Les données utilisées sont celles de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec. L’échantillon utilisé pour dériver les profils est composé de 1334 enfants. Les habitudes de vie à 10 ans ont été rapportées par les mères. Les problèmes intériorisés à 8 ans ont été rapportés par les mères et les enseignants, puis par les enfants à 12 ans. Ces données ont été collectées par questionnaires. Les profils ont été dérivés empiriquement par une analyse de profils latents. Des régressions logistiques multinomiales et des analyses de covariance ont été faites pour tester les associations entre les problèmes intériorisés et les profils. Résultats. Quatre profils ont été trouvés : (1) Habitudes de vie équilibrées (43 %), (2) Habitudes de vie moyennes (38 %), (3) Habitudes de vie inactives (15%) et Habitudes de vie très inactives (4 %). Les problèmes intériorisés à 8 ans ne prédisent pas l’appartenance aux profils d’habitudes de vie à 10 ans. Toutefois, l’appartenance au profil Habitudes de vie très inactives prédit un niveau élevé de sentiments dépressifs à 12 ans à comparer aux enfants du profil Habitudes de vie équilibrées. Implications. Les programmes gouvernementaux comme le Mouvement 24 heures visant à augmenter le niveau d'activité physique et à réduire le temps d'écran chez les jeunes seraient bénéfiques pour leur bien-être psychologique. Par ailleurs, l’ajout d’une composante d’activité physique aux programmes visant à diminuer les sentiments dépressifs chez les jeunes serait à encourager. / Context. According to the 24-Hour Movement guidelines adopted by the government of Canada, a balanced lifestyle regarding physical activity, screen time, and sleep is essential for a better physical and psychological health. Many children do not follow these guidelines. The adoption of an unhealthy lifestyle in childhood is prospectively linked, among other things, to internalizing problems such as depressive symptoms and anxiety. Conversely, internalizing problems are also prospectively associated with an unhealthy lifestyle in childhood. Very few studies have examined the specific effects of physical activity, screen time, and sleep when modelled jointly. In addition, very few longitudinal studies have examined the links between internalizing problems and lifestyle in childhood. Objectives. (1) To identify lifestyle profiles at 10 years old using indicators of physical activity, screen time, and sleep. (2) To examine the association between internalizing problems (depressive symptoms and anxiety) at 8 years old and lifestyle profiles membership at 10 years old. (3) To compare children according to profile membership in order to examine the differences in terms of internalizing problems at 12 years old. Method. Data are from the Québec Longitudinal Study of Child Development. The sample used to derive lifestyle profiles at age 10 included 1334 children. Physical activity, screen time and sleep were reported by mothers. Internalizing problems at age 8 were reported by mothers and teachers, then by children at age 12. All data were collected by questionnaires. The profiles have been derived empirically by a latent profile analysis. Multinomial logistic regressions and covariance analysis were conducted to test the associations between internalizing problems and profiles. Results. Four lifestyle profiles at age 10 were found among our sample: (1) Balanced lifestyle (43 %), (2) Average lifestyle (38 %), Inactive lifestyle (15 %), and Very inactive lifestyle (4 %). Internalizing problems at age 8 did not predict profile membership, whereas, children in the Very inactive lifestyle profile had significantly more depressive symptoms at age 12 compared to children in the Balanced lifestyle. Implications. In line with our hypothesis, children with an inactive lifestyle in childhood are at risk of elevated depressive symptoms in early adolescence. Therefore, governmental programs such as the 24-Hour Movement which aim to increase the levels of physical activity and decrease screen time in youth are beneficial for their psychological well-being. Furthermore, a physical activity component should be added to programs that aim to reduce depressive symptoms in youth.
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Associations prospectives entre la présence d’une télévision dans la chambre d’un enfant à 4 ans et les saines habitudes de vie à 10 ans : rôle des pratiques parentales efficaces

Fortin, Geneviève 07 1900 (has links)
Contexte. Les instances de recherche en pédiatrie mentionnent que le temps d’écran crée des conséquences négatives immédiates et ultérieures sur la santé et les saines habitudes de vie des enfants et des adolescents. Ils suggèrent une supervision parentale, un encadrement du temps d’écran ainsi que des espaces et des moments sans écrans. Toutefois, nous savons que les pratiques parentales efficaces sont la source primaire de socialisation et établissent donc les habitudes de vie d’une famille. Les pratiques parentales sont aussi souvent utilisées dans des programmes de prévention pour les comportements et pour les habitudes de vie chez les jeunes. Objectif. Nous souhaitons examiner l’effet modérateur des pratiques parentales efficaces sur les liens entre la présence d’une télévision dans la chambre des garçons et filles au préscolaire et les saines habitudes de vie ultérieures (l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires, les habitudes alimentaires et la durée du sommeil). Méthode. Les participants (929 garçons et 930 filles) proviennent d’une cohorte de naissances de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ÉLDEQ). La télévision dans la chambre (rapportée par l’enfant et confirmée par l’intervieweur) et les pratiques parentales efficaces (rapportées par la mère) ont été récoltées à 4 ans. Les saines habitudes de vies (rapportées par la mère) ont été récoltées à 10 ans. Des régressions linéaires ont été effectuées pour tester l’hypothèse d’une modération en faisant des analyses stratifiées par le sexe, tout en contrôlant pour des caractéristiques individuelles et familiales. Résultats. La télévision dans la chambre n’est pas associée significativement sur les saines habitudes de vies, tant chez les gars et les filles. Les pratiques parentales modèrent significativement le lien entre la télévision dans la chambre et l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires chez les gars. Des pratiques parentales efficaces élevées chez les garçons augmentent l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires quand un garçon a une télévision dans sa chambre, comparativement à des pratiques parentales efficaces faibles. Pour les filles, les pratiques parentales efficaces prédisent une plus grande durée de sommeil, en tant qu’effet direct. Les pratiques parentales modèrent significativement le lien entre la télévision dans la chambre et la durée du sommeil chez les filles. Les pratiques parentales efficaces élevées augmentent la durée du sommeil quand une fille a une télévision dans sa chambre, comparativement à des pratiques parentales efficaces faibles. Conclusion. Les pratiques parentales efficaces peuvent être considérées comme un facteur de protection sur les saines habitudes de vie associées avec une télévision de la chambre, améliorant ainsi les chances d’un développement optimal chez l’enfant. Ainsi, la parentalité est une cible pertinente pour les programmes de prévention, particulièrement pour l’activité physique à l’extérieur des heures scolaires chez les garçons et la durée du sommeil chez les filles. / Background. Community pediatricians and allied youth services report that screen time creates immediate and subsequent well-being and lifestyle risks in children and adolescents. In fact, current guidelines recommend parental supervision and monitoring of screen time as well as screen-free spaces and moments. Effective parenting practices are often targeted in prevention programs addressing behavioral development and diminishing risk for mental psychopathologies. Little is known regarding the role of parenting in effectuating guidelines. Objective. This study aims to examine the moderating effect of parenting practices on the relationship between the presence of a television in the preschool child’s bedroom and subsequent healthy lifestyle habits (physical activity outside school hours, healthy eating habits and sleep duration). Methods. Participants (929 boys and 930 girls) are from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD) birth cohort. Bedroom television (reported by children and confirmed by interviewer) and effective parenting practices (reported by mothers) were collected at age 4. Mothers reported on chilren’s healthy lifestyle habits at age 10. Linear regressions were conducted, stratified by sex, to test expected moderation hypothesis by controlling for child and family characteristics. Results. Bedroom television was not significantly associated with lifestyle risks, both in boys and girls. Parenting practices significantly moderated the relationship between bedroom television and physical activity outside school hours for boys. Better parenting practices were associated with increases in physical activity outside school hours when a bedroom television was present, compared with lower effective parenting practices. For girls, effective parenting for girls predicted higher sleep duration as a direct effect. Parenting practices significantly moderated the relationship between bedroom television and sleep duration for girls. Better parenting practices were associated with increases sleep duration in the presence of a bedroom television, compared with lower effective parenting practices. Conclusion. Effective parenting practices can be considered as a protective factor for lifestyle habits associated with the presence of a television in the preschool bedroom, thus bettering chances of optimal development. These findings support the role of parenting as a program target for risk prevention.
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Améliorer la santé métabolique et atteindre la rémission du diabète et du prédiabète grâce à des changements des habitudes de vie : une approche innovante de la réadaptation cardiaque

Iglesias Grau, Josep 06 1900 (has links)
Contexte : Le diabète de type 2 (DT2) et le prédiabète sont considérablement liés au mode de vie, et sont un fardeau considérable pour les patients et les systèmes de santé. Bien que les interventions sur les habitudes de vie soient reconnues comme le traitement initial pour le prédiabète et le DT2, leur mise en œuvre efficace est rarement observée dans les soins cliniques de routine. Le fait d'atteindre une rémission de ces conditions à l'aide de telles interventions est encore plus rare. Méthodes : Nous présentons une analyse rétrospective de données issues d’une clinique d’intervention structurée et multidomaine sur le mode de vie, d’une durée de 12 mois, offerte à des patients atteints de prédiabète et de DT2. L’intervention consistait en des conseils éducatifs et nutritionnels guidés par des experts, combinés à une prescription personnalisée d’exercices physiques, dans le but principal d’améliorer la santé métabolique (perte de poids, diminution de l’hémoglobine glyquée, HbA1c), ainsi que d’atteindre la rémission du diabète, définie comme un retour de l'HbA1c à 6 mois à < 6,5 % (ou < 5,7 % pour le prédiabète) et persistant pendant au moins 3 mois en l'absence d’agents anti-diabétiques oraux. Résultats : À la suite d'une intervention sur les habitudes de vie de 117 participants avec prediabète ou diabète (âge moyen de 67,8 ± 9,5 ans, 63 % d'hommes, poids initial moyen de 92,7 ± 20,2 kilogrammes, HbA1c initiale moyenne de 6,9 % ± 0,8) une amélioration statistiquement significative de leur profil métabolique a été notée. La perte moyenne de poids à 12 mois était de - 4,9 kilogrammes (95% CI : - 4,0 à - 5,7, p<0,001), et la réduction moyenne de l'HbA1c à 12 mois était de - 0,6 % (95% CI : - 0,4 à - 0,7, p<0,001). Pour les participants atteints de DT2, 50 % d’entre eux ont atteint un taux d'HbA1c < 6,5 % après 6 mois d'intervention. De plus, 20 % des participants atteints de prédiabète et 12 % des participants atteints de DT2 ont atteint les critères de rémission. Conclusions : Cette première expérience de notre institution démontre comment une clinique d'intervention multidomaine sur le mode de vie peut être utile pour améliorer la santé métabolique et normaliser les valeurs glycémiques d’individus avec prédiabète ou DT2, même au point, pour certains, d'atteindre les critères de rémission. Suite à ces observations, nous proposons une étude prospective interventionnelle intitulée DIABEPIC1, qui examinera la faisabilité et l'efficacité d'un programme de réadaptation cardiaque amélioré combinant l'entraînement physique avec une intervention de réduction des aliments ultra-transformés, un régime méditerranéen et le jeûne intermittent, afin d’inverser le prédiabète jusqu'à la normalisation de la glycémie. L'impact de cette étude sur la mise en place de programmes de réadaptation cardiaque pour les patients atteints de prédiabète pourrait être important. En effet, si elle s'avère réalisable, elle pourrait améliorer la fonction cardiovasculaire après un événement coronarien aigu, améliorer la santé métabolique et en inverser un facteur de risque important et causal. (Identifiant de l’étude: NCT05459987). / Background: Type 2 diabetes (T2D) and prediabetes are predominantly related to lifestyle, representing a substantial burden to patients and the healthcare system. Effective implementation of lifestyle interventions as a first-line treatment for prediabetes and T2D is rarely seen in routine clinical care. Achieving remission of these conditions with such interventions is even more uncommon. Methods: We present a retrospective analysis of a 12-month single-center structured multidomain lifestyle intervention clinic offered to patients living with prediabetes and T2D. The intervention consisted of expert-guided educational and nutritional counseling combined with personalized physical training aiming at improving metabolic health and reaching remission. Remission of prediabetes and T2D were defined as a return of HbA1c at 6 months to < 6.5% (or < 5.7% for prediabetes) persisting for at least 3 months in the absence of glucose-lowering pharmacotherapy. Results: Following the multidomain expert-guided lifestyle intervention, 117 participants participants with prediabetes or T2D (mean age of 67.8 ± 9.5 years, 63% male, mean initial weight of 92.7± 20.2 Kilograms, mean initial HbA1c of 6.9% ± 0.8), significantly improved their metabolic profiles: mean weight loss at 12 months was – 4.9 kilograms (95% CI: - 4.0 to – 5.7, p<0.001), and mean reduction in HbA1c at 12 months was of – 0.6 % (95% CI: - 0.4 to - 0.7, p<0.001). 20% of participants with prediabetes and 12% of participants with type 2 diabetes achieved the remission criteria. In addition, 50% of all participants with T2D achieved HbA1c <6.5% after 6 months of intervention, demonstrating that tailored counseling and regular monitoring can improve the success of lifestyle treatments. Conclusions: After this initial experience from our institution showing how a multidomain lifestyle intervention clinic can be useful to improve metabolic health and normalize glycemic values in patients with prediabetes or T2D, even to the point of reaching criteria of remission, we propose a prospective interventional study entitled DIABEPIC1, which will examine the feasibility and effectiveness of an enhanced cardiac rehabilitation program combining exercise training with an ultra-processed food reduction intervention, a Mediterranean diet, and time-restricted dietary counseling to reverse prediabetes to normal glucose concentrations. The impact of this study on the delivery of cardiac rehabilitation programs for patients with prediabetes is significant. If proven feasible, it could improve cardiovascular function after an acute coronary event, enhance metabolic health and reverse a key causal cardiovascular risk factor. (Identifier of the study: NCT05459987)
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Individual and social determinants of multiple chronic disease behavioural risk factors in Canadian children and adolescents

Alamian, Arsham 12 1900 (has links)
Contexte: Les facteurs de risque comportementaux, notamment l’inactivité physique, le comportement sédentaire, le tabagisme, la consommation d’alcool et le surpoids sont les principales causes modifiables de maladies chroniques telles que le cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète. Ces facteurs de risque se manifestent également de façon concomitante chez l’individu et entraînent des risques accrus de morbidité et de mortalité. Bien que les facteurs de risque comportementaux aient été largement étudiés, la distribution, les patrons d’agrégation et les déterminants de multiples facteurs de risque comportementaux sont peu connus, surtout chez les enfants et les adolescents. Objectifs: Cette thèse vise 1) à décrire la prévalence et les patrons d’agrégation de multiples facteurs de risque comportementaux des maladies chroniques chez les enfants et adolescents canadiens; 2) à explorer les corrélats individuels, sociaux et scolaires de multiples facteurs de risque comportementaux chez les enfants et adolescents canadiens; et 3) à évaluer, selon le modèle conceptuel de l’étude, l’influence longitudinale d’un ensemble de variables distales (c’est-à-dire des variables situées à une distance intermédiaire des comportements à risque) de type individuel (estime de soi, sentiment de réussite), social (relations sociales, comportements des parents/pairs) et scolaire (engagement collectif à la réussite, compréhension des règles), ainsi que de variables ultimes (c’est-à-dire des variables situées à une distance éloignée des comportements à risque) de type individuel (traits de personnalité, caractéristiques démographiques), social (caractéristiques socio-économiques des parents) et scolaire (type d’école, environnement favorable, climat disciplinaire) sur le taux d’occurrence de multiples facteurs de risque comportementaux chez les enfants et adolescents canadiens. Méthodes: Des données transversales (n = 4724) à partir du cycle 4 (2000-2001) de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) ont été utilisées pour décrire la prévalence et les patrons d’agrégation de multiples facteurs de risque comportementaux chez les jeunes canadiens âgés de 10-17 ans. L’agrégation des facteurs de risque a été examinée en utilisant une méthode du ratio de cas observés sur les cas attendus. La régression logistique ordinale a été utilisée pour explorer les corrélats de multiples facteurs de risque comportementaux dans un échantillon transversal (n = 1747) de jeunes canadiens âgés de 10-15 ans du cycle 4 (2000-2001) de l’ELNEJ. Des données prospectives (n = 1135) à partir des cycle 4 (2000-2001), cycle 5 (2002-2003) et cycle 6 (2004-2005) de l’ELNEJ ont été utilisées pour évaluer l’influence longitudinale des variables distales et ultimes (tel que décrit ci-haut dans les objectifs) sur le taux d’occurrence de multiples facteurs de risque comportementaux chez les jeunes canadiens âgés de 10-15 ans; cette analyse a été effectuée à l’aide des modèles de Poisson longitudinaux. Résultats: Soixante-cinq pour cent des jeunes canadiens ont rapporté avoir deux ou plus de facteurs de risque comportementaux, comparativement à seulement 10% des jeunes avec aucun facteur de risque. Les facteurs de risque comportementaux se sont agrégés en de multiples combinaisons. Plus précisément, l’occurrence simultanée des cinq facteurs de risque était 120% plus élevée chez les garçons (ratio observé/attendu (O/E) = 2.20, intervalle de confiance (IC) 95%: 1.31-3.09) et 94% plus élevée chez les filles (ratio O/E = 1.94, IC 95%: 1.24-2.64) qu’attendu. L’âge (rapport de cotes (RC) = 1.95, IC 95%: 1.21-3.13), ayant un parent fumeur (RC = 1.49, IC 95%: 1.09-2.03), ayant rapporté que la majorité/tous de ses pairs consommaient du tabac (RC = 7.31, IC 95%: 4.00-13.35) ou buvaient de l’alcool (RC = 3.77, IC 95%: 2.18-6.53), et vivant dans une famille monoparentale (RC = 1.94, IC 95%: 1.31-2.88) ont été positivement associés aux multiples comportements à risque. Les jeunes ayant une forte estime de soi (RC = 0.92, IC 95%: 0.85-0.99) ainsi que les jeunes dont un des parents avait un niveau d’éducation postsecondaire (RC = 0.58, IC 95%: 0.41-0.82) étaient moins susceptibles d’avoir de multiples facteurs de risque comportementaux. Enfin, les variables de type social distal (tabagisme des parents et des pairs, consommation d’alcool par les pairs) (Log du rapport de vraisemblance (LLR) = 187.86, degrés de liberté = 8, P < 0,001) et individuel distal (estime de soi) (LLR = 76.94, degrés de liberté = 4, P < 0,001) ont significativement influencé le taux d’occurrence de multiples facteurs de risque comportementaux. Les variables de type individuel ultime (âge, sexe, anxiété) et social ultime (niveau d’éducation du parent, revenu du ménage, structure de la famille) ont eu une influence moins prononcée sur le taux de cooccurrence des facteurs de risque comportementaux chez les jeunes. Conclusion: Les résultats suggèrent que les interventions de santé publique devraient principalement cibler les déterminants de type individuel distal (tel que l’estime de soi) ainsi que social distal (tels que le tabagisme des parents et des pairs et la consommation d’alcool par les pairs) pour prévenir et/ou réduire l’occurrence de multiples facteurs de risque comportementaux chez les enfants et les adolescents. Cependant, puisque les variables de type distal (telles que les caractéristiques psychosociales des jeunes et comportements des parents/pairs) peuvent être influencées par des variables de type ultime (telles que les caractéristiques démographiques et socioéconomiques), les programmes et politiques de prévention devraient également viser à améliorer les conditions socioéconomiques des jeunes, particulièrement celles des enfants et des adolescents des familles les plus démunies. / Background: Behavioural risk factors including physical inactivity, sedentary behaviour, cigarette smoking, alcohol drinking, and being overweight are major modifiable causes of chronic diseases such as cancer, cardiovascular diseases and diabetes. These lifestyle risk factors also co-occur in individuals and lead to increased risks of chronic diseases morbidity and mortality. Although single behavioural risk factors have been extensively studied, little is known about the distribution, clustering patterns and potential determinants of multiple behavioural risk factors for chronic diseases, particularly in children and adolescents. Objectives: This thesis aims 1) to describe the prevalence and clustering patterns of multiple chronic disease behavioural risk factors in Canadian children and adolescents; 2) to explore potential individual, social and school correlates of multiple chronic disease behavioural risk factors in Canadian children and adolescents; and 3) to assess, based on the conceptual framework of this study, the longitudinal influence of selected individual (sense of self, sense of achievement), social (social relations, others’ behaviours) and school (collective commitment to success, comprehension of rules) distal variables (variables situated at an intermediate distance from behaviours), as well as selected individual (demographics and personality traits), social (parental socioeconomic characteristics) and school (type of school, supportive environment, disciplinary climate) ultimate variables (variables situated at an utmost distance from behaviours) on the rate of occurrence of multiple chronic disease behavioural risk factors in Canadian children and adolescents. Methods: Cross-sectional data (n = 4724) from Cycle 4 (2000-2001) of the National Longitudinal Survey of Children and Youth (NLSCY) were used to describe the prevalence and clustering patterns of multiple behavioural risk factors in Canadian youth aged 10-17 years. Clustering was assessed using an observed to expected ratio method. Ordinal logistic regression was used to explore correlates of multiple behavioural risk factors in a cross-sectional sample (n = 1747) of Canadian youth aged 10-15 years from Cycle 4 (2000-2001) of the NLSCY. Prospective data (n = 1135) from Cycle 4 (2000-2001), Cycle 5 (2002-2003) and Cycle 6 (2004-2005) of the NLSCY were used to assess the longitudinal influence of selected distal and ultimate variables (as described above in the objectives) on the rate of occurrence of multiple behavioural risk factors in Canadian youth aged 10-15 years; this analysis was performed using longitudinal Poisson models. Results: Sixty-five percent of Canadian youth had two or more behavioural risk factors compared to only 10% with no risk factor. Behavioural risk factors clustered in multiple combinations. Specifically, the simultaneous occurrence of all five risk factors was 120% greater in males (observed/expected (O/E) ratio = 2.20, 95% confidence interval (CI): 1.31-3.09) and 94% greater in females (O/E ratio = 1.94, 95% CI: 1.24-2.64) than expected by chance. Older age (odds ratio (OR) = 1.95, 95% CI: 1.21-3.13), caregiver smoking (OR = 1.49, 95% CI: 1.09-2.03), reporting that most/all of one’s peers smoked (OR = 7.31, 95% CI: 4.00-13.35) or drank alcohol (OR = 3.77, 95% CI: 2.18-6.53), and living in a lone-parent family (OR = 1.94, 95% CI: 1.31-2.88) increased the likelihood of having multiple health risk behaviours. Youth with high self-esteem (OR = 0.92, 95% CI: 0.85-0.99) and youth from families with post-secondary education (OR = 0.58, 95% CI: 0.41-0.82) were less likely to have a higher number of behavioural risk factors. Finally, social distal variables (caregiver smoking, peer smoking, peer drinking) (Log-likelihood ratio (LLR) = 187.86, degrees of freedom = 8, P < 0.001) and individual distal variables (such as self-esteem) (LLR = 76.94, degrees of freedom = 4, P < 0.001) significantly influenced the rate of occurrence of multiple behavioural risk factors. Individual ultimate variables (age, sex, anxiety) and social ultimate variables (parental education, household income, family structure) exerted a less pronounced influence on the rate of co-occurrence of behavioural risk factors among youth. Conclusion: The results suggest that public health interventions should primarily target the individual distal (such as self-esteem) and social distal variables (such as parental smoking, peer smoking and peer drinking) to reduce or prevent the occurrence of multiple behavioural risk factors among youth. However, since distal variables (such as psychosocial characteristics and others’ behaviours) may be influenced by ultimate variables (such as demographic and socioeconomic characteristics), prevention programs and policies should also aim to improve the socioeconomic conditions of children and adolescents, particularly those of youth from less affluent families.
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L’objectif de modifier ou de contrôler son poids chez les adolescents : vecteur de promotion des saines habitudes de vie ou facteur de risque à la santé ?

Durocher, Elyse 07 1900 (has links)
L’objectif de modifier son poids est associé à certains comportements potentiellement dangereux, mais ses retombées sur les saines habitudes de vie des adolescents sont peu connues. L’objectif du mémoire est de quantifier les associations entre l’objectif relatif au contrôle du poids et la consommation de fruits et légumes, de boissons sucrées et d’aliments de restauration rapide, la prise du déjeuner et la pratique d’activité physique. Des régressions logistiques ont été effectuées sur les données de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011. Respectivement, 25 %, 34 %, 12 % et 29 % des adolescents essayaient de perdre, maintenir, gagner du poids et ne rien faire à propos de leur poids. Chez les garçons et les filles, essayer de perdre du poids était associé à une probabilité plus faible de déjeuner quotidiennement (RC garçons = 0,72 ; 95%IC = 0,61 - 0,84, RC filles = 0,61 ; 95%IC = 0,56 -0,70) et chez les filles, cela était aussi associé à une probabilité plus élevée de consommer au moins cinq portions de fruits et légumes par jour (RC = 1,20 ; 95%IC = 1,04 - 1,37) et une probabilité plus faible de consommer des boissons sucrées quotidiennement (RC = 0,77 ; 95%IC = 0,66 - 0,90). Essayer de maintenir son poids et de gagner du poids étaient minimalement associés à une habitude plus délétère. L’objectif de contrôler son poids n’est donc pas strictement positif ou négatif. Il semble plus prudent de promouvoir directement les saines habitudes de vie plutôt que d’encourager l’adoption d’un objectif de contrôle du poids. / One’s weight management goal is associated with some potentially harmful behaviours among adolescents, but its association with healthy lifestyle are less well known. The aim of this thesis is to quantify associations between one’s weight management goal and fruits and vegetables consumption, fast-food and sugar-sweetened beverages consumption, eating breakfast, and physical activity. Logistic regressions were performed on data from the 2010-2011 Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire. About 25%, 34%, 12%, and 29% of adolescents were respectively trying to lose weight, to maintain their weight, to gain weight, and not trying to do anything about their weight. Among boys and girls, trying to lose weight was associated with lower likelihood of eating breakfast daily (OR boys = 0.72, 95%CI = 0.61, 0.84, OR girls = 0.61, 95%CI = 0.56, 0.70). Among girls, it was also associated with higher likelihood of eating at least five portions of fruits and vegetables per day (OR = 1.20, 95%CI = 1.04, 1.37) and lower likelihood of drinking sugar-sweetened beverages daily (OR = 0.77, 95%CI = 0.66, 0.90). Trying to maintain weight or to gain weight were also associated with at least one unhealthy behaviour. Weight management goal is neither strictly positive nor negative. In implementing public health interventions aimed at adolescents, it therefore appears more prudent to directly promote lifestyle behaviours than to promote adoption of a weight management goal.
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Individual and social determinants of multiple chronic disease behavioural risk factors in Canadian children and adolescents

Alamian, Arsham 12 1900 (has links)
Contexte: Les facteurs de risque comportementaux, notamment l’inactivité physique, le comportement sédentaire, le tabagisme, la consommation d’alcool et le surpoids sont les principales causes modifiables de maladies chroniques telles que le cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète. Ces facteurs de risque se manifestent également de façon concomitante chez l’individu et entraînent des risques accrus de morbidité et de mortalité. Bien que les facteurs de risque comportementaux aient été largement étudiés, la distribution, les patrons d’agrégation et les déterminants de multiples facteurs de risque comportementaux sont peu connus, surtout chez les enfants et les adolescents. Objectifs: Cette thèse vise 1) à décrire la prévalence et les patrons d’agrégation de multiples facteurs de risque comportementaux des maladies chroniques chez les enfants et adolescents canadiens; 2) à explorer les corrélats individuels, sociaux et scolaires de multiples facteurs de risque comportementaux chez les enfants et adolescents canadiens; et 3) à évaluer, selon le modèle conceptuel de l’étude, l’influence longitudinale d’un ensemble de variables distales (c’est-à-dire des variables situées à une distance intermédiaire des comportements à risque) de type individuel (estime de soi, sentiment de réussite), social (relations sociales, comportements des parents/pairs) et scolaire (engagement collectif à la réussite, compréhension des règles), ainsi que de variables ultimes (c’est-à-dire des variables situées à une distance éloignée des comportements à risque) de type individuel (traits de personnalité, caractéristiques démographiques), social (caractéristiques socio-économiques des parents) et scolaire (type d’école, environnement favorable, climat disciplinaire) sur le taux d’occurrence de multiples facteurs de risque comportementaux chez les enfants et adolescents canadiens. Méthodes: Des données transversales (n = 4724) à partir du cycle 4 (2000-2001) de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) ont été utilisées pour décrire la prévalence et les patrons d’agrégation de multiples facteurs de risque comportementaux chez les jeunes canadiens âgés de 10-17 ans. L’agrégation des facteurs de risque a été examinée en utilisant une méthode du ratio de cas observés sur les cas attendus. La régression logistique ordinale a été utilisée pour explorer les corrélats de multiples facteurs de risque comportementaux dans un échantillon transversal (n = 1747) de jeunes canadiens âgés de 10-15 ans du cycle 4 (2000-2001) de l’ELNEJ. Des données prospectives (n = 1135) à partir des cycle 4 (2000-2001), cycle 5 (2002-2003) et cycle 6 (2004-2005) de l’ELNEJ ont été utilisées pour évaluer l’influence longitudinale des variables distales et ultimes (tel que décrit ci-haut dans les objectifs) sur le taux d’occurrence de multiples facteurs de risque comportementaux chez les jeunes canadiens âgés de 10-15 ans; cette analyse a été effectuée à l’aide des modèles de Poisson longitudinaux. Résultats: Soixante-cinq pour cent des jeunes canadiens ont rapporté avoir deux ou plus de facteurs de risque comportementaux, comparativement à seulement 10% des jeunes avec aucun facteur de risque. Les facteurs de risque comportementaux se sont agrégés en de multiples combinaisons. Plus précisément, l’occurrence simultanée des cinq facteurs de risque était 120% plus élevée chez les garçons (ratio observé/attendu (O/E) = 2.20, intervalle de confiance (IC) 95%: 1.31-3.09) et 94% plus élevée chez les filles (ratio O/E = 1.94, IC 95%: 1.24-2.64) qu’attendu. L’âge (rapport de cotes (RC) = 1.95, IC 95%: 1.21-3.13), ayant un parent fumeur (RC = 1.49, IC 95%: 1.09-2.03), ayant rapporté que la majorité/tous de ses pairs consommaient du tabac (RC = 7.31, IC 95%: 4.00-13.35) ou buvaient de l’alcool (RC = 3.77, IC 95%: 2.18-6.53), et vivant dans une famille monoparentale (RC = 1.94, IC 95%: 1.31-2.88) ont été positivement associés aux multiples comportements à risque. Les jeunes ayant une forte estime de soi (RC = 0.92, IC 95%: 0.85-0.99) ainsi que les jeunes dont un des parents avait un niveau d’éducation postsecondaire (RC = 0.58, IC 95%: 0.41-0.82) étaient moins susceptibles d’avoir de multiples facteurs de risque comportementaux. Enfin, les variables de type social distal (tabagisme des parents et des pairs, consommation d’alcool par les pairs) (Log du rapport de vraisemblance (LLR) = 187.86, degrés de liberté = 8, P < 0,001) et individuel distal (estime de soi) (LLR = 76.94, degrés de liberté = 4, P < 0,001) ont significativement influencé le taux d’occurrence de multiples facteurs de risque comportementaux. Les variables de type individuel ultime (âge, sexe, anxiété) et social ultime (niveau d’éducation du parent, revenu du ménage, structure de la famille) ont eu une influence moins prononcée sur le taux de cooccurrence des facteurs de risque comportementaux chez les jeunes. Conclusion: Les résultats suggèrent que les interventions de santé publique devraient principalement cibler les déterminants de type individuel distal (tel que l’estime de soi) ainsi que social distal (tels que le tabagisme des parents et des pairs et la consommation d’alcool par les pairs) pour prévenir et/ou réduire l’occurrence de multiples facteurs de risque comportementaux chez les enfants et les adolescents. Cependant, puisque les variables de type distal (telles que les caractéristiques psychosociales des jeunes et comportements des parents/pairs) peuvent être influencées par des variables de type ultime (telles que les caractéristiques démographiques et socioéconomiques), les programmes et politiques de prévention devraient également viser à améliorer les conditions socioéconomiques des jeunes, particulièrement celles des enfants et des adolescents des familles les plus démunies. / Background: Behavioural risk factors including physical inactivity, sedentary behaviour, cigarette smoking, alcohol drinking, and being overweight are major modifiable causes of chronic diseases such as cancer, cardiovascular diseases and diabetes. These lifestyle risk factors also co-occur in individuals and lead to increased risks of chronic diseases morbidity and mortality. Although single behavioural risk factors have been extensively studied, little is known about the distribution, clustering patterns and potential determinants of multiple behavioural risk factors for chronic diseases, particularly in children and adolescents. Objectives: This thesis aims 1) to describe the prevalence and clustering patterns of multiple chronic disease behavioural risk factors in Canadian children and adolescents; 2) to explore potential individual, social and school correlates of multiple chronic disease behavioural risk factors in Canadian children and adolescents; and 3) to assess, based on the conceptual framework of this study, the longitudinal influence of selected individual (sense of self, sense of achievement), social (social relations, others’ behaviours) and school (collective commitment to success, comprehension of rules) distal variables (variables situated at an intermediate distance from behaviours), as well as selected individual (demographics and personality traits), social (parental socioeconomic characteristics) and school (type of school, supportive environment, disciplinary climate) ultimate variables (variables situated at an utmost distance from behaviours) on the rate of occurrence of multiple chronic disease behavioural risk factors in Canadian children and adolescents. Methods: Cross-sectional data (n = 4724) from Cycle 4 (2000-2001) of the National Longitudinal Survey of Children and Youth (NLSCY) were used to describe the prevalence and clustering patterns of multiple behavioural risk factors in Canadian youth aged 10-17 years. Clustering was assessed using an observed to expected ratio method. Ordinal logistic regression was used to explore correlates of multiple behavioural risk factors in a cross-sectional sample (n = 1747) of Canadian youth aged 10-15 years from Cycle 4 (2000-2001) of the NLSCY. Prospective data (n = 1135) from Cycle 4 (2000-2001), Cycle 5 (2002-2003) and Cycle 6 (2004-2005) of the NLSCY were used to assess the longitudinal influence of selected distal and ultimate variables (as described above in the objectives) on the rate of occurrence of multiple behavioural risk factors in Canadian youth aged 10-15 years; this analysis was performed using longitudinal Poisson models. Results: Sixty-five percent of Canadian youth had two or more behavioural risk factors compared to only 10% with no risk factor. Behavioural risk factors clustered in multiple combinations. Specifically, the simultaneous occurrence of all five risk factors was 120% greater in males (observed/expected (O/E) ratio = 2.20, 95% confidence interval (CI): 1.31-3.09) and 94% greater in females (O/E ratio = 1.94, 95% CI: 1.24-2.64) than expected by chance. Older age (odds ratio (OR) = 1.95, 95% CI: 1.21-3.13), caregiver smoking (OR = 1.49, 95% CI: 1.09-2.03), reporting that most/all of one’s peers smoked (OR = 7.31, 95% CI: 4.00-13.35) or drank alcohol (OR = 3.77, 95% CI: 2.18-6.53), and living in a lone-parent family (OR = 1.94, 95% CI: 1.31-2.88) increased the likelihood of having multiple health risk behaviours. Youth with high self-esteem (OR = 0.92, 95% CI: 0.85-0.99) and youth from families with post-secondary education (OR = 0.58, 95% CI: 0.41-0.82) were less likely to have a higher number of behavioural risk factors. Finally, social distal variables (caregiver smoking, peer smoking, peer drinking) (Log-likelihood ratio (LLR) = 187.86, degrees of freedom = 8, P < 0.001) and individual distal variables (such as self-esteem) (LLR = 76.94, degrees of freedom = 4, P < 0.001) significantly influenced the rate of occurrence of multiple behavioural risk factors. Individual ultimate variables (age, sex, anxiety) and social ultimate variables (parental education, household income, family structure) exerted a less pronounced influence on the rate of co-occurrence of behavioural risk factors among youth. Conclusion: The results suggest that public health interventions should primarily target the individual distal (such as self-esteem) and social distal variables (such as parental smoking, peer smoking and peer drinking) to reduce or prevent the occurrence of multiple behavioural risk factors among youth. However, since distal variables (such as psychosocial characteristics and others’ behaviours) may be influenced by ultimate variables (such as demographic and socioeconomic characteristics), prevention programs and policies should also aim to improve the socioeconomic conditions of children and adolescents, particularly those of youth from less affluent families.
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Perception de l'importance de facteurs liés au vieillissement sur les comportements alimentaires telle que rapportée par des personnes âgées autonomes et semi-autonomes de la région de Lanaudière

Robitaille, Cassandre 12 1900 (has links)
No description available.
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Profil d’activité physique des enfants et adolescents diabétiques de type 1

Michaud, Isabelle 08 1900 (has links)
No description available.
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Early lifestyle determinants of adiposity trajectories from childhood into late adolescence

Sohi, Deepinder Kaur 08 1900 (has links)
Contexte: L'obésité infantile est un facteur de risque majeur de mortalité et de morbidité, car les enfants avec obésité ont tendance à maintenir leur obésité à l’âge adulte. Parmi les enfants canadiens, 27% ont un surpoids ou une obésité, ce qui pose un grave problème de santé publique, vu les conséquences en termes de morbidité et mortalité de l’obésité à l’âge adulte. Objectifs: Les principaux objectifs de ma recherche sont les suivants: (1) examiner le lien entre l'activité physique durant la pré-puberté et les trajectoires d'adiposité de l’enfance à l'adolescence; (2) examiner le lien entre les comportements sédentaires dans la pré-puberté et les trajectoires d'adiposité de l’enfance à l'adolescence; et (3) examiner les associations entre les apports alimentaires dans la pré-puberté et les trajectoires d'adiposité de l’enfance à l'adolescence. Mon hypothèse est que moins d'activité physique, plus de temps sédentaire et une alimentation moins saine (ex. moins de fruits et légumes, plus de boissons sucrées) pendant l'enfance seront associés à des trajectoires défavorables d’obésité de l’enfance à l'adolescence. Méthodes: Cette recherche porte sur les données de l’étude QUALITY (QUebec Adipose and Lifestyle Investigation in Youth). Cette cohorte comprend 630 enfants caucasiens âgés de 8 à 10 ans, recrutés au départ sur la base d’antécédent d'obésité chez leurs parents. De ce nombre, 377 ont été suivis à 10-12 ans et à 15-17 ans. Les comportements sédentaires et l'activité physique ont été mesurés par accélérométrie sur une période de 7 jours, le temps d'écran a été mesuré par questionnaire et l'apport alimentaire avec trois rappels alimentaires de 24 heures. Le poids et la taille ont été mesurés à chaque période et transformés en scores z de l'indice de masse corporelle (IMC-z) selon les normes de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). La modélisation des trajectoires basée sur les groupes a été utilisée pour identifier les trajectoires longitudinales de l'IMC-z. Des régressions logistiques multinomiales ont ensuite été utilisées pour examiner les associations entre les habitudes de vie durant l’enfance et les trajectoires d’adiposité, en ajustant l’âge, le sexe, les stades du développement pubertaire de Tanner et l’éducation parentale. Résultats principaux: Six trajectoires distinctes d’IMC-z ont été identifiées: Poids-Faible-à-Normal-Stable (5,7%), deux groupes de Poids-Normal-Stable qui ont ensuite été combinés (33,0% et 24,8%), Surpoids-Stable (19,8%), Obèse-Stable (8,8%) et Surpoids-Décroissants (7,9%). Pour chaque portion supplémentaire de fruits et légumes à 8-10 ans, la probabilité de faire partie du groupe en Surpoids-Décroissants est augmentée de 26% (OR 1,26, IC 95% 1,06-1,49) par rapport à ceux du groupe Poids-Normal-Stable. Pour chaque heure supplémentaire de comportement sédentaire mesurée par l'accéléromètre à 8-10 ans, la probabilité d'appartenir au groupe Surpoids-Décroissants est augmentée de 51% (OR 1,51, IC à 95% 1,03- 2,22) par rapport au groupe Poids-Normal-Stable. En termes d'activité physique, toutes les 10 minutes supplémentaires d'activité physique modérée à vigoureuse (APMV) au départ étaient associées à une probabilité plus faible d'appartenir au groupe Obèse-Stable (OR 0,75, IC à 95% 0,61-0,91) et Groupe Surpoids-Décroissants (OR 0,78, IC 95% 0,62-0,98) par rapport au groupe Poids-Normal-Stable. Importance: Cette étude a permis d’identifier différents groupes de trajectoires de développement du score IMC-z qui restent stables de l’enfance à la fin de l'adolescence ainsi qu’un groupe d’enfants qui sont passés d'un surpoids à un poids normal. Ces derniers avaient un apport alimentaire plus favorable en fruits et légumes à 8-10 ans. Cependant, ils avaient également une APMV inférieure et un comportement plus sédentaire comparativement au groupe de Poids-Normal-Stable. / Background: Childhood obesity is a major risk factor for mortality and morbidity as children with obesity tend to remain obese into adulthood. Among Canadian children, 27 % have overweight or obesity, which is a serious public health concern. Objectives: The main objectives of my research are to (1) examine the associations between physical activity in pre-puberty or early puberty and obesity trajectories across childhood and adolescence; (2) examine the associations between sedentary behaviors in pre-puberty or early puberty and obesity trajectories across childhood and adolescence; and (3) to examine associations between dietary intake in pre-puberty or early puberty and obesity trajectories across childhood and adolescence. My hypothesis is that lower physical activity, more time spent in sedentary behaviours and unhealthy diets (e.g., higher sugar-sweetened beverage consumption, lower fruit and vegetable intake) in childhood (pre to early puberty) will be associated with adverse patterns of obesity into adolescence. Methods: This study uses data from the Quebec Adipose and Lifestyle Investigation in Youth (QUALITY) study. This cohort includes 630 Caucasian children aged 8-10 years, recruited at baseline based on a parental history of obesity. Of these, 377 were re-assessed at 10-12 years and at 15-17 years. Sedentary behavior and physical activity using 7-day accelerometry, self-reported screen time and dietary intake with three 24-hr diet recalls were measured. Weight and height were measured at each time period and transformed to body mass index (BMI) z-scores using WHO (World Health Organization) Standards. Group based trajectory modeling was used to identify longitudinal trajectories of z-BMI. Multinomial logistic regressions were used to examine associations between lifestyle behaviors at 8-10 years and distinct obesity trajectory groups, while adjusting for age, sex, tanner stage and parental education. Results: Six distinct z-BMI trajectory groups were identified: Stable-Low-Normal-Weight (5.7%), two Stable-Normal-Weight groups that were subsequently combined (33.0% and 24.8%), Stable-Overweight (19.8%), Stable-Obese (8.8%) and Overweight-Decreasers (7.9%). For every additional vegetable and fruit serving at baseline, the likelihood of being in the Overweight–Decreasers group increased by 26% (OR 1.26, 95% CI: 1.06, 1.49) compared to those in the Stable-Normal-Weight group. For every additional hour of sedentary behavior at baseline, the likelihood of belonging to the Overweight-Decreasers group increased by 51% (OR 1.51, 95% CI: 1.03, 2.22) as compared to Stable-Normal-Weight group. In terms of physical activity, every additional 10 mins of Moderate to Vigorous Physical Activity (MVPA) at baseline was associated with a lower likelihood of belonging to the Stable-Obese group (OR 0.75, 95% CI: 0.61, 0.91) and to the Overweight-Decreasers group (OR=0.78, 95% CI: 0.62, 0.98) compared to the Stable-Normal-Weight group. Conclusion: Stable trajectories of z-BMI from childhood to late adolescence were found, with the exception of one decreasing trajectory from overweight in childhood to normal weight in adolescence. The latter had more favourable dietary intake of fruits and vegetables at baseline, however, they also had lower MVPA and more sedentary behavior.
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Étude descriptive sur la santé des Premières Nations de la Mauricie et Centre-du-Québec : perspectives croisées sur les habitudes de vie et les services de santé

Leclerc, Anne-Marie 02 1900 (has links)
Un peu plus de 2 % de la population québécoise est membre des Premières Nations. Malgré les efforts investis dans la promotion de la santé et la prévention de la maladie, une majorité d’entre eux souffrent de multiples maladies chroniques. Par ailleurs, le récent rapport de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics (CERP, 2019) a mis en lumière les barrières culturelles et les problèmes d’accès aux services de santé. La présence simultanée de ces enjeux, reliée notamment à certaines habitudes de vie et à l’accès aux soins, justifie la pertinence de mieux comprendre l’état de la situation. L'objectif général de ce projet doctoral est d’examiner les habitudes de vie et les services de santé offerts aux Premières Nations de la région de la Mauricie et Centre-du-Québec. Réalisé à l’aide d’un devis de recherche mixte (questionnaires et entretiens semi-dirigés), ce projet doctoral comporte trois sous-objectifs : (1) dresser un portrait des comportements alimentaires et d’activités physiques des Autochtones à l’aide d’un examen de la portée (étude 1); (2) explorer les comportements alimentaires et d’activités physiques des personnes issues des Premières Nations et les significations qui y sont associées (études 2a et 2b); et (3) examiner l’autoperception de la compétence culturelle des infirmières travaillant auprès de la clientèle autochtone (étude 3). Considérant l’aspect holistique de la santé, le cadre conceptuel qui oriente ce projet est celui du ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) portant sur la santé et ses déterminants, avec ces cinq catégories : le contexte global, les systèmes, les milieux de vie, les caractéristiques individuelles et l'état de santé de la population. Les résultats de l’étude 1 de cette thèse soulignent la transition alimentaire des Autochtones du Canada par une diminution de la consommation d’aliments traditionnels, qui renvoie à une baisse de la qualité nutritionnelle. Il y a également une pratique régulière d’activités physiques, malgré la présence de nombreuses barrières associées à l’environnement physique, économique et politique En ce qui concerne l’étude pilote 2a et son déploiement 2b, l’alimentation traditionnelle est apparu comme une constituante importante du menu, mais parfois difficilement disponible. Un écart est observé entre les recommandations du Guide alimentaire canadien (version Premières Nations, Inuit et Métis) et la réalité des participants, notamment quant à la consommation de fruits et légumes. Pour sa part, la pratique d’activités physiques des Premières Nations à l’étude est comparable à l’ensemble de la population québécoise. Aussi, les significations associées à ces deux habitudes de vie sont imprégnées d’une vision holistique, soit l’équilibre entre les aspects physiques, émotionnels, psychologiques et spirituels. Enfin, en ce qui concerne les résultats de l’étude 3, les infirmières du département de l’urgence, en centre hospitalier, qui agissent souvent en première ligne, se sentent moins confiantes dans leurs habiletés d’aborder certains aspects de la santé avec la clientèle autochtone et pour cause, la formation initiale sur ce sujet semble peu développée. Ce projet doctoral offre donc une meilleure compréhension des habitudes de vie et des services de santé offerts aux Premières Nations de la Mauricie et Centre-du-Québec. L’originalité du projet repose sur sa méthodologie mixte, l’implication de collaborateurs autochtones et la diversité des participants, résidant à la fois dans des communautés territoriales et des milieux urbains. Enfin, sa pertinence s’appuie sur les inégalités de santé vécues par les Autochtones, l'importance des compétences culturelles à développer et maintenir chez les professionnels de la santé, de même que l’importance sociale de ce sujet, qui est directement en lien avec les priorités actuelles de recherche et même politiques. / First Nations people comprise just over 2% of the Quebec population. Despite the effort invested in health promotion and disease prevention, a majority of them suffer from multiple chronic diseases. Moreover, the recent Public Inquiry Commission (2019) report on relations between Indigenous peoples (First Nations, Métis and Inuit) and certain public services in Quebec highlights the cultural barriers and problems Indigenous people encounter when accessing health services. The simultaneous presence of these concerns, which are related to particular lifestyle habits and access to care, justify the relevance of seeking a better understanding of the situation. The general objective of this doctoral project is to examine lifestyle habits and health services offered to the First Nations people of the Mauricie and Centre-du-Québec region. Conducted using a mixed research design (questionnaires and semi-structured interviews), this doctoral project has three sub-objectives: (1) to draw a portrait of Indigenous people’s eating behaviours and physical activities (study 1), (2) to explore the eating and physical activity behaviours of First Nations people and the meanings associated with them (studies 2a and 2b), and (3) to examine the self-perceptions of cultural competence among nurses working with Indigenous clientele (study 3). Considering the holistic aspect of health, the conceptual framework guiding this project is that of the Ministry of Health and Social Services of Quebec (MHSSQ) on health and its determinants using five categories: the global context, systems, living environments, individual characteristics and the health status of the population. Two-eyed seeing and cultural safety are also concepts that guides the entire research process. In this thesis, the results of study 1 emphasize the dietary transition of Indigenous people in Canada through a decrease in the consumption of traditional foods, which is related to a decrease in nutritional quality. Also, there is regular physical activity, despite the presence of many barriers associated with the physical, economic and political environment. In the pilot study 2a and its deployment 2b, traditional food appeared to be an important component of the menu, but sometimes difficult to obtain. A gap was observed between the recommendations of Canada's Food Guide (First Nations, Inuit and Métis version) and the reality of the participants, particularly with regard to the consumption of fruits and vegetables. While the physical activity level of the First Nations in the study is comparable to that of the general Quebec population. Also, the meanings associated with these two lifestyle are imbued with a holistic vision, namely, the balance of physical, emotional, psychological and spiritual elements. Then, with respect to the results of study 3, nurses in hospital emergency departments, who are often an individual’s first contact with health services, lack confidence in their ability to address particular aspects of health with Indigenous clientele. This is understandable, as initial training for nurses on this issue does not seem to be well developed. This doctoral project provides a better understanding of the lifestyle habits of First Nations people in the Mauricie and Centre-du-Québec region and the health services offered to them, and it may increase awareness of this clientele’s the region’s health issues among staff in the area’s health networks. Its originality is derived from its mixed methodology, the involvement of First Nations patients as partners and the diversity of the First Nations participants who reside in both territorial communities and urban settings. Finally, its relevance is based on the health inequalities experienced by Indigenous people, the importance of developing and maintaining cultural competencies among health care professionals and the high social relevance of its topic, which is directly related to current research and even political priorities.

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