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The migration of Flemish weavers to England in the fourteenth century : the economic influence and transfer of skills 1331-1381 / La migration des tisserands flamands en Angleterre au XIVe siècle : l'influence économique et le transfert des compétences 1331-1381Pajic, Milan 22 November 2016 (has links)
Au cours du XIVe siècle, Edouard III a émis plusieurs lettres de protection aux drapiers flamands pour qu’ils puissent s’installer en Angleterre et y poursuivre leur activité artisanale. Dans les siècles qui ont suivi, la contribution de ces immigrants au développement de l’industrie textile en Angleterre a engendré un vif débat entre les historiens. En effet, cette migration flamande a été étudiée jusqu’à présent seulement à travers le spectre de sa contribution économique et non sous l’angle de la vie quotidienne des immigrants. Afin de combler cette lacune, cette étude a pour objectif de présenter un état de la question sur les problèmes d’intégration qu’un groupe d’immigrants, qui a été forcé de fuir son propre pays, a pu rencontrer au XIVe siècle à travers les microcosmes des villes de Londres, de Colchester et de Great Yarmouth. / Throughout the fourteenth century, Edward III issued several letters of protection encouraging Flemish textile workers to establish their trade in England. In the centuries that followed, the newcomers' contribution to the development of the English drapery has triggered off a hot debate. Indeed, until now, this migration has been studied only through its economic aspects, and no attention has been paid to the daily life of the migrants. This study purports to fill a critical gap as it expounds the difficult integration process of a migrant community, which was forced to leave its own country, and focuses on the microcosm of London, Colchester and Great Yarmouth in the fourteenth century.
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Production et usages sociaux de l'électricité dans les Asturies (1880-1936) / Production and social uses of the electricity in Asturias (1880-1936)Perez Zapico, Daniel 05 February 2016 (has links)
A la fin du XIXe siècle, le fluide électrique a été responsable des transformations profondes dans la vie quotidienne de la société asturienne, qu'incluaient, par exemple, des nouvelles formes d'organiser le temps social, de planifier le travail et les loisirs. L'électricité a consacré la rupture dans la séparation rigide entre la nuit et le jour qui existait avant de son apparition, et s'est révélée comme le meilleur moyen d'éclairage en surpassant aux huiles végétales ou minérales et au gaz d'éclairage. L'électricité alors est devenue une image symbolique du progrès et sa brillante lumière a commencé à conquérir l'espace public, l’espace de travail et même le domaine privé, comme une métaphore du triomphe de la société moderne industrielle et en induisant des modifications dans les habitudes et les coutumes. Ce qui est proposé avec cette étude c’est, par conséquent, un projet de recherche capable d'établir les commencements et le premier développement de l'industrie électrique dans les Asturies, comme contribution générale à l'étude du processus espagnol d'électrification. Cette étude essaie également de déployer une ample vision dans l'analyse, capable d'intégrer les multiples facettes et les implications du phénomène. Surtout, il y aura une attention spéciale aux approches socioculturelles du phénomène électrique, comme ceux qui se rattachent aux loisirs, à la divulgation de l'électricité, l'électricité et les espaces de représentation urbaines, l’imaginaire et les représentations de cette énergie ou à l'électricité et la vie quotidienne ou l'espace domestique. Bref, il s'agit de développer une vraie histoire sociale et culturelle de l'électricité, de ses représentations et ses pratiques à partir en utilisant les Asturies, cette région espagnole, comme laboratoire pour analyser l'interaction mutuelle entre techniques, société et culture. / At the end of the 19th century, the electricity has been responsible for deep modifications in the daily life of the Asturian society that included, for example, new forms of organizing the social time or planning the paces of work and leisure. Electricity establishes the break in the rigid separation between night and day which existed prior to its appearance, and proved itself as the best way of lighting in surpassing other technologies as mineral or vegetable oils and gas lighting. The electricity then became a symbolic image of progress and its brilliant light began to conquer the public space, the workspace and even the private sphere, as a metaphor for the triumph of modern industrial society and by inducing changes in habits and traditions. What comes with this study is, therefore, a research project capable of establishing the beginnings and the first development of the electric industry in Asturias, a peripheral region in Spain, as a general contribution to the study of the Spanish electrification process. This study also tries to deploy a broad vision in the analysis, capable of integrating the many implications of the phenomenon. Above all, there is special attention to the socio-cultural approaches to the electrical phenomenon, such as those which relate to the leisure and the sociability, to the cultural outreach of electricity, electricity and urban spaces of representation, the imaginary of this energy or the relations between electricity, and everyday life or the domestic sphere. In short, it is to develop a true social and cultural history of electricity, its representations and practices from using Asturias, this Spanish region, as a laboratory to analyze the mutual interaction between technology, society and culture.
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La formation du sol urbain : étude archéologique des terres noires à Tours (4e-12e siècle)Fondrillon, Mélanie 30 November 2007 (has links) (PDF)
Cette étude s'inscrit dans le courant des études archéologiques et géoarchéologiques qui, depuis une trentaine d'années en Europe du Nord-Ouest, ont permis de renouveler une partie des connaissances sur la ville du haut Moyen Âge par l'analyse des terres noires urbaines. Encore trop peu considérées aujourd'hui, ces dernières représentent pourtant une archive de l'histoire des villes d'origine antique.<br />L'étude présente un intérêt méthodologique et analytique. Elle propose une méthode d'acquisition et de traitement des données spécifique aux stratifications archéologiques en contexte historique. L'expérience a été menée sur cinq sites archéologiques à Tours (Indre-et-Loire), en considérant la composition sédimentaire, grossière et fine, des dépôts mis au jour. Cette analyse repose sur le postulat que les traces des activités humaines sont enregistrées dans la composition sédimentaire des couches archéologiques. Par l'application des principes de formation des stratifications, développés initialement par les préhistoriens et les géologues, l'étude permet de caractériser les usages anthropiques à l'origine de ces séquences urbaines, après avoir mis en place un référentiel fonctionnel de couches archéologiques fondé sur des critères discriminants.<br />À l'échelle du site, les séquences de terres noires étudiées témoignent d'activités spécifiques et variées : ont ainsi été mis en lumière des parcelles cultivées, des zones d'habitat et de rejets domestiques, des espaces extérieurs occupés ou encore des activités de récupération de matériaux de construction. Les résultats montrent que ces séquences, en apparence non stratifiées, ont été produites par des activités humaines diversifiées, que les processus post-dépositionnels ont le plus souvent oblitérées.<br />À l'échelle de la ville, les terres noires attestent les changements progressifs qui affectent les rapports des habitants à la ville. Ainsi cette étude, intégrée aux recherches urbaines développées depuis les années 1990, contribue à la reconnaissance de nouvelles pratiques sociales de l'espace urbain à partir du Bas-Empire, témoignant de nouveaux modes d'occuper, d'habiter, de construire.
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La territorialisation de l'habiter, ou l'affirmation progressive des intérêts et pouvoirs habitants dans la géographie et la gouvernance urbaines : espace et démocratie aux Etats-Unis d'Amérique, au Brésil et en Afrique du Sud (XIXe - XXIe siècles)Perrin, Mathieu 31 January 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse met en évidence, à travers l'analyse historique de contextes états-uniens, brésiliens et sud-africains, l'ampleur considérable prise par la dimension habitante dans l'architecture territoriale contemporaine. Depuis le dix-neuvième siècle, nombre de riverains et propriétaires, parfois aidés d'acteurs du secteur immobilier, ont étendu de manière mutualisée leur contrôle et leurs pouvoirs au-delà du domicile et de la simple parcelle individuelle, l'objectif étant notamment d'assurer une qualité de vie, un prestige et la valeur des biens au sein de l'environnement résidentiel. Agissant ainsi, ils ont de fait constitué de véritables territoires habitants, qui ont marqué le fonctionnement des agglomérations tout aussi bien dans le champ spatial, étant donné l'établissement de domaine résidentiels, que sur le plan institutionnel, avec la multiplication d'organes de gestion et de gouvernance. La propagation relativement récente d'ensembles résidentiels fermés, généralement administrés par des associations de propriétaires ou de riverains, illustre de manière particulièrement explicite cette double dynamique. La thèse relate ainsi comment l'habiter s'est peu à peu territorialisé depuis le dix-neuvième siècle. En outre, il fut entrepris l'étude de ce phénomène parallèlement à un processus de démocratisation des sociétés. Dans les trois pays sélectionnés pour cette recherche, l'affirmation de l'échelon habitant s'est initiée dans un contexte post-abolitionniste. L'environnement résidentiel fut alors pensé, notamment chez les strates sociales supérieures, comme un cadre protecteur face aux profondes mutations et problèmes de l'urbain de l'époque, mais également comme le moyen de réintroduire au moyen de pratiques ségrégatives une hiérarchie sociale et raciale, alors que l'ancien ordre esclavagiste venait d'être démantelé. Cette recherche doctorale cherche à démontrer que cette racine historique, d'un habiter contemporain se territorialisant face à la ville et parfois même à un fonctionnement relativement plus démocratique de la société, continue à influencer les tendances résidentielles par certains aspects.
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Gestion de l'eau en milieu urbain : étude de la ville de Québec entre 1840 et 1920 /Labrecque, Annie-Claude January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Architecture et figures identitaires de l’Italie unifiée (1861-1921) / Architecture and Commemorations : Myth-making and the Quest for Identity in Unified Italy (1861-1921)Renard, Thomas 23 June 2012 (has links)
Ce travail porte sur la place et le rôle de l’architecture dans le processus de construction de la nation italienne au tournant des XIXe et XXe siècles. Pour cela, nous avons choisi d’isoler un certain nombre de figures identitaires et de les étudier à travers le prisme de commémorations organisées en Italie durant la première période de l’unification (1861-1921). Notre étude est rythmée par l’analyse de trois commémorations liées entre elles par l’activité de l’historien d’art Corrado Ricci.Le huitième centenaire de la création de l’université de Bologne en 1888 et les travaux architecturaux d’Alfonso Rubbiani nous offrent un des premiers exemples d’une fête marquée par la réinvention d’un monument ancien. Les célébrations du cinquantenaire de l’unité italienne en 1911, et plus particulièrement l’exposition régionale et ethnographique organisée à Rome, nous ont permis de définir une nouvelle articulation entre les identités régionales et l’identité nationale ; selon l’idée de l’époque l’unité du génie artistique national émergerait de la diversité des genius loci illustrée par l’architecture des communes de la fin du Moyen Âge et de la première Renaissance. Enfin, les commémorations du 600e anniversaire de la mort de Dante en 1921 constituent le pivot de notre étude. Au cours de ce centenaire, on restaura un grand nombre d’édifices dans toute l’Italie, et plus particulièrement à Florence et à Ravenne. Dans ces deux villes, les travaux s’étendirent à l’échelle urbaine, aboutissant à la création de zones dantesques et à la réinvention de l’image d’une architecture médiévale à vocation identitaire. / This dissertation questions the place and role of architecture in the Italian national building process at the turn of the twentieth century. We chose to isolate several paradigmatic figures of identity (such as Dante or some distinctive features of medieval architecture) and to study them through the prism of a number of commemorations held in Italy in the first decades after unification (1861-1921). The analysis of three commemorations bound together by the activity of the art historian Corrado Ricci constitutes the core of our study.The eighth centenary of the creation of the University of Bologna in 1888 and the architectural activity of Alfonso Rubbiani are studied as one of the first examples of a commemoration not marked by the construction of a new monument but by the reinvention of an old one. The careful consideration of the 1911 celebrations for the 50th anniversary of Italian unification and especially the regional and ethnographic exhibition held in Rome on this occasion allowed us to define a new articulation between national and regional identity, defined as a unity of national artistic genius through a multiplicity of genius loci “rediscovered” in the architecture of late Middle Ages and early Renaissance Commune. The third and main object of our analysis are the commemorations for the 600th anniversary of Dante's death in 1921. For this event many buildings were restored throughout Italy, especially in Florence and Ravenna. In both cities, the impact of commemorations reached an urban scale, leading to the creation of whole areas known as zone dantesche: spatial evidences of the powerful myth that the figure of Dante embodied in this historical conjuncture. Supported by the newly acquired value of heritage in the national building process, this commemoration was a crucial step in the invention of a neomedieval city and its mass diffusion through a set of visual stereotypes.
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L’Aquila : une ville dans le royaume de Naples. Les rapports politiques entre cité et monarchie dans le Sud italien à la fin du Moyen Âge (1467-1503) / L’Aquila and the Kingdom of Naples. Political Relations between Town and Monarchy in Late Medieval Southern Italy (1467-1503) / L’Aquila nel regno. I rapporti politici fra città e monarchia nel Mezzogiorno tardomedievale (1467-1503)Terenzi, Pierluigi 14 October 2013 (has links)
Cette thèse porte sur les rapports politiques entre villes et monarchie dans le royaume de Naples à la fin du Moyen Âge, à travers le cas de L’Aquila.Dans le premier chapitre, j’analyse la structure institutionnelle de la ville et ses changements entre le XIVe et le XVe siècle. Ensuite j’examine les modalités de fonctionnement des institutions, c’est-à-dire les moyens utilisés par l’élite politique pour gouverner la ville et se maintenir au pouvoir.Dans le deuxième chapitre je prend en considération les secteurs sociaux politiquement importants (marchands, notaires, legum doctores) et je considère le problème de l’aristocratie urbaine. Dans la seconde partie j’analyse l’élite politique de la ville.Dans le troisième chapitre j’examine la figure du comte de Montorio Pietro Lalle Camponeschi, dont j’étudie les éléments du pouvoir féodal, de l’hégémonie sur la ville et du conditionnement dans les rapports avec la monarchie. En outre je prends en considération son rôle en tant que leader de faction.Le quatrième chapitre est dédié aux formes de démonstration de la fidélité, aux relations entre système fiscal urbain et fiscalité monarchique, aux rapports entre justice urbaine et justice royale, aux réseaux diplomatiques de la ville et à la circulation des citoyens dans les offices du royaume.Dans le dernier chapitre j’analyse deux aspects des rapports ville-monarchie. La première partie est dédiée au capitaine royal, dont on examine les pouvoirs et la dialectique avec les citoyens et la monarchie. La seconde partie est dédiée à la mission du lieutenant royal Antonio Cicinello (1476), qui fut la première intervention directe de la monarchie dans la vie politique locale. / This PhD thesis concerns the politic relations between towns and monarchy in the Kingdom of Naples at the end of the Middle Ages, by the case study of L’Aquila.In the first chapter I analyze the institutions of the town and their changes between 14th and 15th centuries. Thereafter I examine the political processes of the institutions, that is the ways the local elite used to rule the city and to preserve its power.In the second chapter I consider the social groups which had a political importance (merchants, notaries, legum doctores) and the problem of the urban aristocracy. In the second part of the chapter I analyze the local elite.In the third chapter I examine the figure of Pietro Lalle Camponeschi, count of Montorio, his feudal power, his hegemony in the city and his ability to influence the relations between town and monarchy. Moreover I consider his role as leader of a faction.The fourth chapter focuses on the ways of demonstrating fidelity, the relations between urban fiscal system and royal fiscal system, those between urban justice and royal justice, the diplomatic network of the town and the flows of citizens in the royal administration.In the last chapter I analyze two aspects of the town-monarchy relations. The first part is about the power of the royal captain and the dialectic between this public official, the citizens and the monarchy. The second part concerns the mission of the royal lieutenant Antonio Cicinello (1476), which was the first direct intervention of the monarchy in the local political life.
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Images dans la ville. Décors monumentaux et identités urbaines en France à la fin du Moyen Age / Images in the city : Monumental decor and urban identity in France at the end of the Middle-AgesBulté, Cécile 07 December 2012 (has links)
Lys de la royauté ou croix de l’Église, l’espace des villes médiévales se caractérise par les marques qu’y ont apposées les institutionsmédiévales. À la fin du Moyen Âge, les nouvelles élites urbaines s’approprient ce marquage de l’espace public par l’image en yimposant leurs propres signes. Elles affirment alors leur présence sur la scène publique et artistique. Aux XIVe et XVe siècles, ledécor civil se fait l’expression tangible de cette transformation sociale ; des signes emblématiques et de petites sculptures figuréesinvestissent l’espace urbain. L’institution municipale fait édifier un bâtiment emblématique, l’hôtel de ville, dont le portail armoriéfait écho aux emblèmes qu’elle fait placer dans les lieux stratégiques. Les particuliers, à leur tour, transposent à leurs habitations cesmodes de représentation monumentale. Officiers ou marchands, ces hommes nouveaux couvrent leurs résidences de blasons, figuresreligieuses ou emblématiques. Les ensembles décoratifs, en les rattachant à un métier, une institution ou une paroisse, disent laposition sociale et les valeurs morales que revendiquent les commanditaires bourgeois. Ceux-ci, par la présentation de leurs insignespersonnels, de leur devise ou de leur nom, mettent en scène leur identité, introduisant dans l’espace public urbain des fragments desubjectivité. Des petites figures singulières et radicales se déploient : corps nus et exposés, scènes grotesques et allégoriques, quifigurent la déchéance possible pour valoriser le statut. Structurés et hiérarchisés, ces décors forment un système relationnel danslequel l’ascension répond à l’exclusion, signes d’un ordre social en transformation. / Whether royal lily or Christian cross, the space of medieval towns is characterized by the marks placed on it by medieval institutions.At the end of the Middle-Ages, the new urban elites make the process of marking the city their own by imposing their own signs onthe public space. Thus, they assert their presence on the public and artistic scene. In the 14th and 15th century, civilian decorationbecomes the tangible expression of this social transformation ; emblems and small sculptural figures conquer the urban space. Anemblematic edifice, the town hall, is erected by the municipal institution, whose emblazoned portal echo other emblems placed atstrategic locations. Private citizens, in turn, transplant into their homes these monumental modes of representation. Officers ormerchants – these men of a new kind – cover their residences with coats of arms, religious or emblematic figures. By linking them toa profession, an institution or a parish, these decorative programs state the social standing and moral values that those affluentcommissioners claim for themselves. By presenting their personal insignia, their motto or their name, they put their identity on stage,thereby introducing fragments of subjectivity in the public and urban space. Some singular and radical small figures begin toproliferate: exposed, naked bodies, grotesque and allegorical scenes that foreshadow one’s possible downfall in order to exalt one’scurrent status. Structured and hierarchically organized, these decors form a relational system in which social promotion dialogueswith exclusion : telltale signs of a social order in transformation.
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La Lieutenance de Police et l'espace urbain parisien (1667-1789) : expériences, pratiques et savoirsVidoni, Nicolas 01 October 2011 (has links)
Paris, capitale de la monarchie absolutiste, posa, dans sa matérialité même, des problèmes d’ordre public aux pouvoirs politiques. Ces problèmes, démographiques, hygiéniques, de circulation et d’organisation sociale (une mobilité accrue), entraînèrent la création d’une institution spécialisée dans la « police » de la ville : la Lieutenance de police. Cette institution, de 1666 à 1789, s’attacha à résoudre les désordres urbains matériels et sociaux, et pour cela déploya des dispositifs policiers nouveaux, pour lesquels elle mobilisa les savoirs du temps tout en en produisant elle-même (plus empiriques). C’est également dans les pratiques des agents sur le terrain que l’on trouve la réalité de ce qu’était la police d’Ancien Régime, qui consista avant tout à occuper l’espace urbain, à le marquer et à l’aménager à la marge afin de produire la sûreté et la propreté des rues. En ce sens, la prise en compte de la réalité urbaine invite à croiser histoire urbaine et histoire de la police. / Paris, capital of the French absolutist monarchy, was, by its materiality, a problem for public order. This problem was demographic, hygienic, and also created by bad circulation and social organization (a growing mobility). It was the reason of the creation of the Lieutenance de police, a specialised institution into the police of the town. This institution, from 1666 to 1789, aimed to reduce urban material and social problems. In order to reduce these disturbances, the Lieutenance created new police systems to control urban space, and gained scientific knowledge. It also created empiric knowledge. Police reality is truely a practice in urban spaces. This reality is found in the agents’ archives. They show the occupation of urban space, its arrangements, the inscription of police signs in the streets and, exceptionally, localised urbanism operations. The main objectives were the security and property of the town. This is why urban history and history of the police are joined within this study.
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Venise et le monde du livre, 1469-1530 / Venice and the printing world, 1469-1530Kikuchi, Catherine 02 December 2016 (has links)
Le premier livre mis sous presse à Venise est publié en 1469. Entre cette date et les années 1530, l'imprimerie s'installe dans la ville et Venise devient la première productrice de livres incunables. D'un côté, nous avons un métier nouveau, qui se développe en dehors des cadres institutionnels des arts et des corporations. Les imprimeurs et libraires créent progressivement un nouveau circuit commercial, celui du livre imprimé, qui adapte ou s'affranchit de celui préexistant du livre manuscrit. La nouveauté de cette activité crée également de fortes inégalités et des incertitudes quant au statut social qu'il faut conférer à ses acteurs, qui doivent s'adapter au contexte social local. D'autre part, les imprimeurs exerçant à Venise sont pour la plupart d'origine étrangère. Dans les premières années, la majorité d'entre eux sont d'origine germanique. D'autres minorités ou communautés ont également contribué au développement de l'industrie. Leur activité était extrêmement instable et précaire. Il s'agit donc de comprendre comment ces artisans et marchands étrangers se sont organisés et comment ils se sont ou non intégrés dans la géographie urbaine et la sociabilité vénitienne. Finalement, ce travail vise à questionner l'existence d'un monde du livre à Venise entre 1469 et 1530, la construction progressive d'un milieu professionnel nouveau autour de l'imprimerie. Notre étude vise à comprendre comment cette industrie nouvelle, apportée par des acteurs étrangers, est parvenue à s'implanter et à croître dans la ville, en s'enracinant dans des institutions, des pratiques législatives, mais également dans le tissu urbain à la fois géographique et social. / The first book to be printed in Venice was published in 1469. Between this date and the 1530s, the printing industry expanded and Venice became the first production hub in Europe for incunabula. On the one hand, printing was a new trade, which was established in Venice outside of the guild system. Printers and booksellers managed to build their commercial network gradually, by either building upon the pre-existing manuscript network, or by creating their own commercial system. Since that activity was entirely new, there were many uncertainties and inequalities as far as the status of the printers was concerned, all the more so since they had to adapt to the local social context. On the other hand, most Venice-based printers were in fact foreigners. During the first years, they were mainly of German origin, although other minorities or communities also contributed to the development of the industry. Theirs was a very precarious and unstable activity. Hence the need to understand how these craftsmen and merchants organized themselves, which also raises the related question of whether and how they integrated into Venice’s urban geography and sociability. Finally, this thesis aims at questioning the existence of a Venetian printing world between 1469 and 1530, and at examining the construction of a professional milieu based on printing and the selling of printed books. I wish to understand how this new industry, shaped by foreigners, managed to take root and grow in the city; how the actors interacted with the institutions and the legislation; and how they integrated into Venice’s social fabric.
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