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La mise en tourisme de l'Ardenne belge (1850-1914) Genèse et évolution d'un espace touristique. Processus, acteurs et territoires.

Quériat, Stéphanie 27 October 2010 (has links)
Ce travail sur la mise en tourisme de l’Ardenne se veut une première pierre sur laquelle, nous l’espérons, des recherches ultérieures, relatives à l’Ardenne mais aussi à d’autres espaces, pourront venir s’appuyer mais aussi se confronter. Pour poser les fondements, il fallait tenir compte du système touristique dans son ensemble et l’attaquer sur plusieurs fronts : celui des représentations, de la perception, celui correspondant à la réalité plus physique du territoire, celui de ses acteurs et en particulier des touristes qui le pratiquent. C’est que nous avons tenté. Notre travail s’est prioritairement basé sur les ouvrages touristiques (guides touristiques, récits de voyage et leurs multiples combinaisons), source, injustement décriée par certains scientifiques mais pourtant incontournable pour le chercheur, pour autant qu’il s’attache à la questionner de manière approfondie et avec des outils renouvelés. Ces outils, nous les avons trouvés dans la cartographie numérique, empruntée à la géographie. Elle a ici été employée de manière innovante et dynamique pour traduire dans l’espace les données présentes dans les sources et ainsi clarifier, illuminer les processus et les transformations qui s’opèrent au sein des espaces considérés. Dans une perspective interdisciplinaire, notre approche historique, s’est nourrie d’autres disciplines pour aiguiser ses méthodes. Elle s’en est aussi inspirée pour structurer ce travail. Le concept de mise en tourisme, créé par les géographes, exprime le passage, pour un territoire, d’un état non touristique vers un état touristique. Nous l’avons combiné, de manière souple, au concept d’artialisation, conçu par le philosophe Alain Roger et qui exprime quant à lui le passage pour un espace de l’état de territoire à celui de paysage, soit grâce aux transformations, aux modifications physiques opérées sur le territoire lui-même par divers acteurs – on parle alors d’artialisation in situ –, soit grâce aux transformations opérées dans (et par) le regard collectif posé sur cet espace et induites par des modèles ou des schèmes de perception – l’artialisation est alors dite « in visu ». L’intérêt des deux concepts résidait notamment dans la place particulièrement significative que chacun d’eux accordent aux acteurs. Un cadre qui s’envisageait selon trois grands axes était ainsi donné à nos résultats : Le premier de ces axes est celui de la mise en tourisme in visu, qui correspond aux transformations opérées dans le regard collectif posé sur l’espace considéré, qui transforme cet espace en territoire touristique, à travers des modèles ou des schèmes de perception. Nous y avons analysé l’origine de l’imaginaire associé à l’Ardenne, son contenu et son évolution ainsi que la construction de l’espace touristique ardennais comme un espace cohérent à travers les représentations et perceptions qui lui sont associées dans une série de médias (ouvrages touristiques, peintures, photographies, etc.). Le second axe choisi est celui de la mise en tourisme in situ qui correspond aux modifications opérées de manière plus physique sur le territoire. Nous y avons privilégié une approche basée sur l’analyse approfondie des implantations hôtelières touristiques et de leurs exploitants, sur celle des curiosités touristiques et enfin, dans une moindre mesure de la résidence secondaire. De manière générale, cette partie insiste sur le caractère progressif et l’ancrage local des infrastructures touristiques ardennaises qui contrastent avec la mise en tourisme in situ de la côte belge, réalisée à coup de projets de grande ampleur avec des capitaux extérieurs. Le troisième axe correspond aux acteurs : ceux qui interviennent dans les processus décrits ci-dessus mais aussi et surtout les touristes. Nous nous sommes intéressée dans le dernier chapitre à leurs origines géographiques, à leur profil socio-économique (petite et moyenne bourgeoisie essentiellement), à leurs pratiques, etc. L’analyse de la source particulièrement exceptionnelle que constitue le livre d’or des grottes de Rochefort a notamment permis de mettre en évidence, aux côtés d’une sociabilité familiale classique, la présence en nombre de touristes (environ 30% des visiteurs de la grotte) venant par le biais de diverses associations créées dans le but d’encadrer les loisirs mais aussi de protéger et consolider les fondements de la nation. Elles constituent l’une des bases sur lequel s’appuie le tourisme en Ardenne mais aussi, pour certaines, les prémices d’un tourisme social. Notre étude sur la mise en tourisme de l’Ardenne belge s’attache donc à expliquer comment ce territoire devient progressivement synonyme d’espace touristique, d’espace culturel et de loisirs. Elle en donne le sens. Elle permet sans aucun doute de mieux comprendre la genèse du tourisme en Ardenne, les liens profonds qui existent entre cette nouvelle activité et le territoire dans lequel elle s’insère. Elle lui donne un cadre spatial et explicite les processus actifs en son sein. Elle permet également certainement de mieux comprendre l’articulation et les différences entre le champ des représentations et celui des pratiques et de leurs infrastructures. Elle s’est intéressée de près aux acteurs de ces différentes sphères. A une autre échelle, elle éclaire une facette particulière de l’histoire de la Belgique.
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Le rôle des syndicats d'initiative dans la construction de l'identité française de la fin du XIXe siècle aux années 1970 / The role of tourism information offices in the construction of the French identity of the end of the XIXth century in 1970's

Manfredini, Julie 07 March 2015 (has links)
Nés en 1889 à Grenoble, les syndicats d'initiative sont des associations animées par les élites culturelles locales. Ce sont les principaux initiateurs du tourisme réceptif. Apolitiques et laïques, les SI ont œuvré à la mise en tourisme du territoire en se chargeant de l'accueil, du renseignement, des festivités, de la sauvegarde du patrimoine et de l'animation culturelle. Présents au cœur des réseaux touristiques, tant privés - avec le Touring-Club de France, l 'Automobile-Club de France et le Club-Alpin français - que publics - avec l'Office national du tourisme, le Commissariat général du tourisme et les comités régionaux (CRT) - ils ont entretenu la collaboration touristique au niveau régional. Leurs membres se sont engagés en faveur de la « petite patrie » afin de maintenir un patriotisme dynamique et instituer une vie culturelle intense. Ainsi, entre la fin du XIXe siècle et 1970, les élites culturelles locales ont élaboré une culture commune et favorisé l'échelon régional, contribuant à dessiner les futures régions comme celle de la Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse. De ce fait, à travers la construction des identités régionales, entretenues et revendiquées comme marqueur touristique, les SI ont construit un panthéon touristique français, composé de l'histoire, du patrimoine, du paysage et de la gastronomie. Celui-ci est constitutif du sentiment national durant cette période. / Tourist information offices were created in 1889 in Grenoble. They are associations managed by the local cultural elites and they are the main initiators of incoming tourism. Apolitical and laic, tourist information offices worked towards the tourism of the territory by taking care of hosting, providing information, handling festivities and the safeguarding of the heritage, and promoting the cultural activities. They are also present at the heart of all the tourist networks, as much on the private side- with the Touring­Club de France, the Automobile-Club de France and the Club -Alpin de France - as on the public side - with the Office national du Tourisme, the commissariat général du Tourisme et les comités régionaux (CRT) - they have maintained the tourist collaboration at the regional level. Their members made a commitment in favor of the "small homeland" to maintain a dynamic patriotism and to establish an intense cultural life. So, between the end of the XIXe century and 1970, the local cultural elites developed a common culture and favored the regional level, hence contributing to shape what would become future regions such as the Provence-Alpes-Côte d'Azur and Corse. Therefore, tourist information offices have built a French tourist pantheon made of the history, the heritage, the landscapes and the gastronomy of France. And this has been achieved through the construction of the regional identities, maintained and claimed as a tourist marker. And this unique French tourist pantheon embodies the national feeling of the time.
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Le tourisme en croatie : de la création d'une image touristique à son instrumentalisation

Pinteau, Fabrice Mathieu 30 September 2011 (has links) (PDF)
Le tourisme fait l'objet de multiples recherches en géographie. Dans ce contexte général, notre thèse envisage et propose de réaliser une relecture de ce phénomène en investissant le champ des représentations issues du tourisme, en analysant et décryptant l'image touristique de la destination croate (image fantasmée et stéréotypée du touriste ou encore image promue par les organismes officiels croates). La destination croate retrouve, en effet, un certain renom depuis la fin de la guerre qui a sévi en ex-Yougoslavie (1991-1998) : elle est le théâtre d'un développement important depuis une décennie. Il s'agit ici d'examiner à la fois le phénomène de crise touristique, en en cernant tant les facteurs la justifiant que ceux qui ont permis au tourisme d'être redynamisé et, en particulier, en montrant l'impact de la promotion touristique après en avoir défini les acteurs et cherché à connaître sa (ou ses) finalité(s).Pour ce faire, un cadre méthodologique a été déterminé (première partie) : grâce à une démarche hypothético-déductive classique et en s'appuyant sur la comparaison entre les faits touristiques (étudiés par le biais des statistiques, des observations de terrain ou des enquêtes auprès des touristes) et les images de la promotion touristique croate (vue au travers de documents promotionnels de l'Office du Tourisme Croate mais également du discours de nombreux guides et articles consacrés à la Croatie). Nous avons donc construit notre étude en partant d'observations empiriques et en cherchant à confirmer ou infirmer nos hypothèses de travail, notamment celle basée sur le dévoiement de l'image marketing en une image instrumentalisée. La problématique a, en effet, été orientée vers la notion d' " image " touristique. Notre recherche tendra, avant tout, à comprendre les mécanismes de la construction de l'image de la Croatie liée au tourisme. Se pose donc, inévitablement, la problématique de l'adéquation entre la réalité et les discours qui sont tenus sur elle. Notre posture de thèse pose le principe que la dialectique entre représentation et réalité - touristique et territoriale croate - n'est pas du seul ressort commercial : d'autres logiques, que nous considérons comme du domaine de la construction identitaire, peuvent intervenir nous amenant à penser que l'image promue est, consciemment ou non, instrumentalisée.Pour mener à bien cette analyse de l'image, une connaissance approfondie du tourisme (ou des faits constatés et scientifiquement énoncés) nous a paru une approche préliminaire indispensable. Ce moment incontournable de l'analyse permet une prise de distance, autrement dit une véritable objectivisation par rapport à l'analyse des représentations. Une première étape (deuxième partie) s'intéresse, grâce à l'exploitation de faits statistiques, au phénomène touristique en termes de flux mais également aux formes de tourisme. Nous montrons ainsi que la crise touristique, plus structurelle que conjoncturelle (c'est-à-dire plus liée à la transition du régime socialiste à une économie de marché qu'à la guerre de la fin de la Yougoslavie) a vite été dépassée grâce à une clientèle essentiellement européenne et à un tourisme quasi uniquement balnéaire. Ce rapide rattrapage peut être expliqué par de multiples facteurs (troisième partie) : les plus classiques sont mis en avant (climat méditerranéen, forte capacité d'hébergement sur le littoral, proximité des foyers classiquement émetteurs en Europe, voire certains a priori favorables concernant la Croatie). Mais, contrairement à l'idée préconçue et souvent relayée par les médias, nous insistons sur la place et sur le rôle de l'histoire du développement touristique de la région en soulignant que le tourisme actuel, tant en termes d'infrastructures que de clientèles, est le résultat de nombreux héritages issus de périodes précédentes (fin du XIXème siècle et époque yougoslave) [...]
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La mise en tourisme de l'Ardenne belge, 1850-1914: genèse et évolution d'un espace touristique :processus, acteurs et territoires

Queriat, Stéphanie 27 October 2010 (has links)
Ce travail sur la mise en tourisme de l’Ardenne se veut une première pierre sur laquelle, nous l’espérons, des recherches ultérieures, relatives à l’Ardenne mais aussi à d’autres espaces, pourront venir s’appuyer mais aussi se confronter. Pour poser les fondements, il fallait tenir compte du système touristique dans son ensemble et l’attaquer sur plusieurs fronts :celui des représentations, de la perception, celui correspondant à la réalité plus physique du territoire, celui de ses acteurs et en particulier des touristes qui le pratiquent. C’est que nous avons tenté. <p><p>Notre travail s’est prioritairement basé sur les ouvrages touristiques (guides touristiques, récits de voyage et leurs multiples combinaisons), source, injustement décriée par certains scientifiques mais pourtant incontournable pour le chercheur, pour autant qu’il s’attache à la questionner de manière approfondie et avec des outils renouvelés. Ces outils, nous les avons trouvés dans la cartographie numérique, empruntée à la géographie. Elle a ici été employée de manière innovante et dynamique pour traduire dans l’espace les données présentes dans les sources et ainsi clarifier, illuminer les processus et les transformations qui s’opèrent au sein des espaces considérés.<p><p>Dans une perspective interdisciplinaire, notre approche historique, s’est nourrie d’autres disciplines pour aiguiser ses méthodes. Elle s’en est aussi inspirée pour structurer ce travail. <p>Le concept de mise en tourisme, créé par les géographes, exprime le passage, pour un territoire, d’un état non touristique vers un état touristique. Nous l’avons combiné, de manière souple, au concept d’artialisation, conçu par le philosophe Alain Roger et qui exprime quant à lui le passage pour un espace de l’état de territoire à celui de paysage, soit grâce aux transformations, aux modifications physiques opérées sur le territoire lui-même par divers acteurs – on parle alors d’artialisation in situ –, soit grâce aux transformations opérées dans (et par) le regard collectif posé sur cet espace et induites par des modèles ou des schèmes de perception – l’artialisation est alors dite « in visu ». L’intérêt des deux concepts résidait notamment dans la place particulièrement significative que chacun d’eux accordent aux acteurs.<p>Un cadre qui s’envisageait selon trois grands axes était ainsi donné à nos résultats :<p><p>Le premier de ces axes est celui de la mise en tourisme in visu, qui correspond aux transformations opérées dans le regard collectif posé sur l’espace considéré, qui transforme cet espace en territoire touristique, à travers des modèles ou des schèmes de perception.<p>Nous y avons analysé l’origine de l’imaginaire associé à l’Ardenne, son contenu et son évolution ainsi que la construction de l’espace touristique ardennais comme un espace cohérent à travers les représentations et perceptions qui lui sont associées dans une série de médias (ouvrages touristiques, peintures, photographies, etc.).<p><p>Le second axe choisi est celui de la mise en tourisme in situ qui correspond aux modifications opérées de manière plus physique sur le territoire. Nous y avons privilégié une approche basée sur l’analyse approfondie des implantations hôtelières touristiques et de leurs exploitants, sur celle des curiosités touristiques et enfin, dans une moindre mesure de la résidence secondaire.<p><p>De manière générale, cette partie insiste sur le caractère progressif et l’ancrage local des infrastructures touristiques ardennaises qui contrastent avec la mise en tourisme in situ de la côte belge, réalisée à coup de projets de grande ampleur avec des capitaux extérieurs. <p><p>Le troisième axe correspond aux acteurs :ceux qui interviennent dans les processus décrits ci-dessus mais aussi et surtout les touristes. Nous nous sommes intéressée dans le dernier chapitre à leurs origines géographiques, à leur profil socio-économique (petite et moyenne bourgeoisie essentiellement), à leurs pratiques, etc. L’analyse de la source particulièrement exceptionnelle que constitue le livre d’or des grottes de Rochefort a notamment permis de mettre en évidence, aux côtés d’une sociabilité familiale classique, la présence en nombre de touristes (environ 30% des visiteurs de la grotte) venant par le biais de diverses associations créées dans le but d’encadrer les loisirs mais aussi de protéger et consolider les fondements de la nation. Elles constituent l’une des bases sur lequel s’appuie le tourisme en Ardenne mais aussi, pour certaines, les prémices d’un tourisme social. <p>\ / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le tourisme en Nouvelle-Calédonie : va, vis, deviens, demeure ou le désir d’essor d’une destination océanienne méconnue / The tourism in New Caledonia : go, live, become, stay or the desire of development of an underestimated Oceanian destination

Inghels, Elvina 07 June 2011 (has links)
Le tourisme représente depuis une quarantaine d’années un enjeu pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, entité territoriale océanienne relevant de l’outre-mer français. Cependant, il reste une activité secondaire face à la prédominance économique et historique de l’activité minière et de la métallurgie. Le tourisme se développe et s’étend pourtant de façon rapide sur toute la planète, devenant la principale ressource de nombreux pays ou régions, notamment en zone tropicale et dans les îles. Pourquoi n’en est-il pas de même en Nouvelle-Calédonie ? Quels facteurs locaux, régionaux ou internationaux concourent au faible développement et à la stagnation de l’activité touristique dans l’archipel ? À travers trois parties et neuf chapitres, cette thèse permet d’appréhender l’évolution du tourisme en Nouvelle-Calédonie depuis les années 1970 jusqu’à 2010 et de comprendre l’état actuel de stagnation et de volonté de nouvelle étape dans la dynamique globale de son développement. Elle présente les différentes tendances marquant le décollage du tourisme dans l’archipel calédonien, la difficulté à atteindre et conserver une dynamique ascendante et l’intérêt limité des Calédoniens pour cette activité relativement récente. Enfin, elle revient sur la recherche d’une identité calédonienne qui pourrait servir de base à une nouvelle image touristique et expose quatre scénarios prospectifs sur le devenir du tourisme en Nouvelle-Calédonie. / Over the last 40 years, tourism represents a major stake for the future of New-Caledonia, this Oceanian territoryentity who’s under French authorities. However, a secondary activity remains due to the economic predominanceand historical activities of the mining and metallurgical industries. The tourism industry is rapidly developing andspreading on earth, becoming the main resource of numerous countries or regions, notably in the tropical zonesand in the islands. Why isn’t it the same for New-Caledonia? Which local, regional or international factorscontribute to a week development and stagnation of the island’s tourist activities? Through tree parts and nine chapters, this thesis permits the forecast New-Caledonia’s tourism evolution sincethe 1970’s trough 2010 and to understand the actual state of stagnation and willingness for new steps in thedevelopment of global dynamics. It presents different tendencies marking the tourism take-off in the Caledonianislands, the difficulties to achieve and keep an up going dynamic; and the limited interest of Caledonians for thisrecent activity. Finally, it comes back to the pursuit of the Caledonian identity that could serve as base to a newtouristic image and it exposes four long-term scenarios on the tourism future of New-Caledonia.
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Une ville bien arrosée : Montréal durant l'ère de la prohibition (1920-1933)

Hawrysh, Michael M. 06 1900 (has links)
Au début des années 1920, la ville de Montréal se retrouve dans une situation assez unique. À l’époque, les États-Unis et toutes les provinces canadiennes à l’exception du Québec ont adopté la prohibition de la vente d’alcool. Mais même au Québec, environ la moitié de la population de la province est alors touchée par des prohibitions locales (votées au niveau municipal), des prohibitions qui ont largement perduré tout au long de la période à l’étude. Durant cette ère de prohibition de l’alcool nord-américaine, Montréal est la plus grande ville, et une des seules sur le continent non régie par une loi sur la prohibition. C’est aussi celle qui dispose des lois les plus libérales envers l’alcool des deux côtés du 49ème parallèle grâce à la création de la Commission des Liqueurs de Québec (CLQ), le premier système de contrôle gouvernemental de l’alcool en Amérique du Nord. C’est dans ce contexte que Montréal devient une rare oasis dans un continent assoiffé et le plus grand cobaye du modèle de contrôle gouvernemental de l’alcool. Ce mémoire examine les impacts de cette conjoncture sur le développement de cette ville, de son industrie touristique, de sa vie nocturne et de sa réputation. En premier lieu, le mémoire présente une mise en contexte de la situation aux États-Unis, au Canada et au Québec afin de faire ressortir le caractère unique de Montréal pendant cette période. En deuxième lieu, l’essor du tourisme dit « de liqueur » et de la vie nocturne montréalaise, à la fois légale et illicite, est exploré. En dernier lieu, le mémoire met au jour l’impact que cette conjoncture a eu sur la construction de la réputation de la ville à travers l’examen des écrits des anti- et pro-prohibitionnistes qui ont chacun propagé des visions idéalisées et démonisées de cette ville « bien arrosée », ainsi que des documents associés à l’essor du tourisme, tels que les chansons, les guides touristiques et les récits de voyage, qui, pour leur part, ont présenté un image plus romancée de la métropole et associée à un refuge festif de la prohibition. Malgré leurs différences, ces trois visions de Montréal l’ont néanmoins associée à la liberté, que ce soit une liberté ordonnée, dangereuse ou bien émancipatrice. Ainsi, à partir de l’expérience de la prohibition et du tourisme de liqueur, Montréal devient connue comme une ville « ouverte », dans ses acceptions à la fois positives et négatives. / At the beginning of the 1920s, the city of Montreal found itself in a rather unique situation. At the time, the United States and every Canadian province with the exception of Quebec had adopted prohibition of alcohol. Yet even in Quebec, about half of the population of the province was under local prohibitions (voted at the municipal level) since the beginning of the 20th century, prohibitions which persisted for the most part throughout the period under study. During this era of prohibition of alcohol in North America, Montreal was the largest city, and one of the only on the continent, not under prohibition. It was also the city living under the most liberal alcohol laws on both sides of 49th parallel thanks to the creation of the Quebec Liquor Commission (QLC), the first system of government control of alcohol in North America. Thus, Montreal became a rare oasis in a continent left parched by prohibition and the largest guinea pig of the government control model. This thesis examines the impacts of this conjuncture on the development of the city, specifically of its tourism industry, its nightlife, and its reputation. The thesis begins with a contextualization of prohibition in the United States, in Canada and in Quebec in order to reveal the uniqueness of Montréal during this period. Next, the rapid expansion of « liquor tourism » as well as the city’s nightlife, both legal and illicit, are explored. Lastly, this thesis explores the impact that this conjuncture had on the construction of the city’s reputation throughout the writings of anti- and pro-prohibitionists, who propagated both idealised and demonised views of the city, as well as the documents associated with the tourism boom, such as songs, tourist guides and travel writing, which presented a more romanticized vision of the city as a festive refuge from prohibition. Despite their differences, these three visions all associated Montreal with liberty, whether it is one that is well managed by the government, dangerous and out of control, or emancipating. Thus, through the era of prohibition and the phenomenon of liquor tourism, Montreal came to be known as an “open” city, in both a positive and a negative sense.
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Le tourisme en croatie : de la création d'une image touristique à son instrumentalisation / Tourism in Croatia : from the creation of a tourism image to its instrumentalisation

Pinteau, Fabrice Mathieu 30 September 2011 (has links)
Le tourisme fait l’objet de multiples recherches en géographie. Dans ce contexte général, notre thèse envisage et propose de réaliser une relecture de ce phénomène en investissant le champ des représentations issues du tourisme, en analysant et décryptant l’image touristique de la destination croate (image fantasmée et stéréotypée du touriste ou encore image promue par les organismes officiels croates). La destination croate retrouve, en effet, un certain renom depuis la fin de la guerre qui a sévi en ex-Yougoslavie (1991-1998) : elle est le théâtre d’un développement important depuis une décennie. Il s’agit ici d’examiner à la fois le phénomène de crise touristique, en en cernant tant les facteurs la justifiant que ceux qui ont permis au tourisme d’être redynamisé et, en particulier, en montrant l’impact de la promotion touristique après en avoir défini les acteurs et cherché à connaître sa (ou ses) finalité(s).Pour ce faire, un cadre méthodologique a été déterminé (première partie) : grâce à une démarche hypothético-déductive classique et en s’appuyant sur la comparaison entre les faits touristiques (étudiés par le biais des statistiques, des observations de terrain ou des enquêtes auprès des touristes) et les images de la promotion touristique croate (vue au travers de documents promotionnels de l’Office du Tourisme Croate mais également du discours de nombreux guides et articles consacrés à la Croatie). Nous avons donc construit notre étude en partant d’observations empiriques et en cherchant à confirmer ou infirmer nos hypothèses de travail, notamment celle basée sur le dévoiement de l’image marketing en une image instrumentalisée. La problématique a, en effet, été orientée vers la notion d’ « image » touristique. Notre recherche tendra, avant tout, à comprendre les mécanismes de la construction de l’image de la Croatie liée au tourisme. Se pose donc, inévitablement, la problématique de l’adéquation entre la réalité et les discours qui sont tenus sur elle. Notre posture de thèse pose le principe que la dialectique entre représentation et réalité - touristique et territoriale croate - n’est pas du seul ressort commercial : d’autres logiques, que nous considérons comme du domaine de la construction identitaire, peuvent intervenir nous amenant à penser que l’image promue est, consciemment ou non, instrumentalisée.Pour mener à bien cette analyse de l’image, une connaissance approfondie du tourisme (ou des faits constatés et scientifiquement énoncés) nous a paru une approche préliminaire indispensable. Ce moment incontournable de l’analyse permet une prise de distance, autrement dit une véritable objectivisation par rapport à l’analyse des représentations. Une première étape (deuxième partie) s’intéresse, grâce à l’exploitation de faits statistiques, au phénomène touristique en termes de flux mais également aux formes de tourisme. Nous montrons ainsi que la crise touristique, plus structurelle que conjoncturelle (c’est-à-dire plus liée à la transition du régime socialiste à une économie de marché qu’à la guerre de la fin de la Yougoslavie) a vite été dépassée grâce à une clientèle essentiellement européenne et à un tourisme quasi uniquement balnéaire. Ce rapide rattrapage peut être expliqué par de multiples facteurs (troisième partie) : les plus classiques sont mis en avant (climat méditerranéen, forte capacité d’hébergement sur le littoral, proximité des foyers classiquement émetteurs en Europe, voire certains a priori favorables concernant la Croatie). Mais, contrairement à l’idée préconçue et souvent relayée par les médias, nous insistons sur la place et sur le rôle de l’histoire du développement touristique de la région en soulignant que le tourisme actuel, tant en termes d’infrastructures que de clientèles, est le résultat de nombreux héritages issus de périodes précédentes (fin du XIXème siècle et époque yougoslave) [...] / Tourism is the subject of many researches in geography. In this general context, our thesis deals with this phenomenon by investing the field of representations created by tourism, analyzing and interpreting the image of the Croatian tourist destination (dreamed image, stereotypical tourist image or promoted image – this last one created by the official Croatian organizations). The Croatian destination is, indeed, well known since the end of the war that raged in the former Yugoslavia (1991-1998): for a decade, it is actually the scene of an important tourism development. We want to examine the phenomenon of tourism crisis, identifying the factors that justify this crisis and those that have allowed tourism to be reactivated and, in particular, showing the impacts of tourism promotion after having defined its actors and its purposes.For this purpose, a methodological framework has been determined (first part): with a classic hypothetical-deductive reasoning, we have compared the tourism facts (analyzed with statistics, observations or surveys) with the images created by the Croatian tourism promotion (especially with the promotional materials of the Croatian Tourist Board but also with many guides and articles about Croatia). So we built our study on the basis of empirical observations, trying to prove or disprove our ideas, including the idea that the marketing image is a manipulated one. The main point of our research is to understand how the tourism image of Croatia is created. This raises inevitably the question of the adequacy between the reality and what is said about it. We want to explain that the principle of the dialectic between representation and reality - Croatian tourism - is not only dependent on business or marketing case: other logics appear, especially using the field of identity construction. With such a way of thinking, we can demonstrate that the promoted image is, consciously or not, exploited.To analyze the image, a perfect knowledge of tourism (or of scientifically established facts) is a preliminary and essential approach. This unavoidable time of the analysis must allow to know the facts and not only the representations. So the second part of our analysis is dedicated to the exploitation of statistical facts, to the tourism phenomenon in terms of flows but also of forms of tourism. We show that the tourism crisis, more structural than cyclical (that is to say, more related to the transition from a socialist to a market economy at the end of the war in Yugoslavia) was quickly overwhelmed because of the customers (mainly Europeans) and because of well-known sea resorts. This quick tourism development may be explained by many factors (Part three): the most traditional arguments are highlighted (a Mediterranean climate, high accommodation capacities on the coast, the proximity of the European customers). But, contrary to a preconceived idea that is often relayed by the media, we insist on the place and on the role of the history of tourism development in the region: according to us, the tourism in Croatia (in terms of infrastructure or of customers) is nowadays, the result of previous periods (late nineteenth century and Yugoslav period) [...]
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L'Hôtellerie bruxelloise, 1880-1940: acteurs, structures et logiques spatiales d'un secteur multiforme / Brussels Hotel Industry, 1880-1940: actors, structures and spatial logics of a multi-form sector.

Jourdain, Virginie 09 December 2011 (has links)
Au-delà des perspectives offertes par les premières études historiques dans le domaine de l’hôtellerie, nous avons voulu souligner au travers de cette thèse combien l’hébergement temporaire payant dans la ville ne pouvait clairement pas se concevoir de manière unidimensionnelle. L’hôtellerie ne doit pas être considérée comme une industrie tournée exclusivement vers les habitudes touristiques des plus fortunés, ni être cantonnée aux chambrées ouvrières misérables. Entre ces deux extrêmes, quantité de maisons se sont adaptées à une multitude de demandes. A cet égard, Bruxelles, ville capitale, constitue entre 1880 et 1940 un terrain de recherche idéal qui permet d’adopter un angle d’approche très large pour étudier l’industrie de l’accueil temporaire urbain.<p>Notre étude s’articule autour de trois points principaux.<p>Tout d’abord, préalable indispensable, nous avons analysé de manière extensive la nature de notre objet d’étude afin de dépasser les simplifications arbitraires posées antérieurement entre hôtellerie de tourisme et autres établissements d’accueil. Notre première partie s’attache donc à donner sens aux différentes matérialisations de l’hébergement payant dans la ville (hôtels, pensions, palaces, garnis, meublés…) à travers leurs définitions lexicologique, littéraire, corporative, officielle et législative. Quelles sont les caractéristiques de l’hôtellerie de tourisme et quand cesse-t-elle de l’être ?Quel regard portent les autorités publiques sur ce monde protéiforme, fondamentalement hétérogène et par conséquent insaisissable ?<p>Dans la seconde partie, nous donnons un visage et une voix à cette hôtellerie bruxelloise en identifiant plus précisément les acteurs du milieu, notamment par le biais de ses associations professionnelles et de ses dirigeants. Nœud central de notre exposé, l’image négative traditionnelle véhiculée par le métier pèse encore de manière significative au XIXe mais aussi au XXe siècle dans les jugements portés sur la profession. La perception identitaire propre des hôteliers de leur métier en est profondément influencée. Ces opinions nourrissent un besoin fondamental de la grande hôtellerie de se différencier des petites maisons familiales amateures par le biais notamment du développement à cette période d’une formation professionnelle nouvelle et rationalisée et d’une position ambiguë par rapport aux revendications des organisations de classes moyennes. <p>Enfin, la troisième partie de la thèse s’attache à adjoindre corps à notre travail en replaçant l’hôtellerie dans sa réalité physique au sein de la ville de Bruxelles. Cette question essentielle est développée grâce à la réalisation systématique de plusieurs cartes de localisation basées sur des sources variées telles que des annuaires de commerces, des guides, des cartes postales etc. Au terme de cette analyse, c’est une nouvelle carte des usages de la ville aux logiques spécifiques qui se dessine, celle de ses consommateurs migrants, mobiles ou étrangers.<p>Notre thèse se veut donc d’abord un témoignage de la nature complexe de l’industrie de l’accueil à Bruxelles et de ses transformations incessantes au cours d’une phase décisive de son évolution. Par ce portrait humain et spatial, il s’agit de souligner l’empreinte originale indéniable que le secteur a laissée dans la vie de la capitale. L’hôtellerie, même si elle se tourne prioritairement vers les voyageurs, appartient fondamentalement au passé de la capitale. Ses pensions, ses meublés comme les maisons de plus grande importance, ont tous participé directement au développement de la cité et ont permis que cette dernière puisse réguler efficacement les flux démographiques et migratoires qu’elle a de tout temps suscités. Elle ne constitue donc pas un corps étranger, extérieur ou anecdotique à la ville qui justifierait un trop long silence académique.<p><p>------------<p><p>Beyond the prospects offered by the first historical studies in the field of hospitality, we wanted to show through this thesis how temporary accommodation in the city could not be seen as a one-dimensional sector. Hotel should not be considered as an industry exclusively focused on wealthy tourists habits, or be confined to the wretched workers pensions. Between these two extremes, different houses offered specific services to a multitude of clients. Brussels, as a capital city, allows adopting a broad angle for studying the urban temporary hospitality industry between 1880 and 1940.Our study focuses on three main points.<p>First of all, we have extensively analyzed our subject’s nature to exceed the arbitrary simplifications previously done between tourism hotel and other forms of inns. Therefore, first chapter attaches to give meaning to accommodations’ different implementations in the city (as hotels, boarding houses, palaces…) by studying their definitions in dictionaries, literature, professional press, legislative texts, etc. <p>In the second part, we gave a face and a voice to this Brussels hotel industry by specifically identifying its hoteliers, its professional associations and its leaders. Central point of our presentation, the ancient and traditional negative image of the hotel industry still exists in the 19th and 20th c. Hoteliers’ self perception is profoundly influenced by this negative reputation. These opinions feed luxury hotels’ desperate need to differentiate themselves from small family boarding houses.<p>Finally, third chapter attaches to add body to our study by analyzing Brussels’ hotel industry in its physical reality. This essential question is developed through several location maps which are based on varied archives such as almanacs, travel guides, postcards etc. This way, a new map of the uses of the city emerges: a map of migrants and foreign consumers’mobilities.<p>This thesis shows the complex nature of hospitality industry in Brussels and its transformations in a decisive historical phase. Pensions as palaces are deeply involved in Brussels’ urban development. They have regulated demographic and migratory flows to the capital. Therefore they cannot anymore be considered as superficial and anecdotic actors in urban life.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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