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Conservation, entretien et restauration des bâtiments en Grèce aux époques classique et hellénistique, d'après les cas de Delphes et de Délos

Vanden Broeck-parant, Jean 23 September 2017 (has links)
La thèse aborde plusieurs problématiques liées à la conservation, l'entretien et la restauration des édifices en Grèce aux époques classique et hellénistique, à partir des cas de Delphes et de Délos, deux sites qui ont fourni une riche documentation épigraphique et archéologique. D'un point de vue pratique, il est question des techniques et méthodes utilisées pour prévenir les dégâts et réparer ou entretenir les bâtiments. Les différents acteurs de l'entretien des édifices sont identifiés, ainsi que leurs rôles respectifs. D'un point de vue économique, sont étudiés les sources et moyens de financement et la part des dépenses que constitue, pour un sanctuaire ou une cité, l'entretien de ses bâtiments. Le vocabulaire des inscriptions est étudié en détail afin, notamment, de mieux cerner les enjeux sociaux et politiques liés aux restaurations architecturales. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Antiquité imaginaire de Robespierre : la transformation de l'idéal républicain dans la France du XVIIIe siècle entre l'Ancien Régime et la Révolution / Robespierre's imaginary antiquities : the transformation of the Republican ideal in eighteen-century France between the Ancien Regime and the Revolution

Fichtl, Ariane 14 December 2018 (has links)
La thèse examine certaines conceptions historiques, politiques et sociales d'un personnage-clé de la Révolution française, Maximilien Robespierre, par rapport à la tradition du républicanisme-classique. Elle identifie des traits caractéristiques de la culture politique tirée des républiques antiques : leur rhétorique et leurs stratégies de légitimation du pouvoir, appuyées sur des valeurs morales des aïeux, grands hommes et pères des républiques de l'Antiquité. Portant attention aux modèles de morale politique, par l'approche méthodologique de l'école de Cambridge qui exige l'interaction indissoluble entre la rhétorique collective et l'application individuelle par des acteurs politiques, il s'agit de suivre le "double rôle" de Robespierre, à la fois penseur et homme d'action, dont les conceptions correspondent à une nouvelle culture politique, partagée et contestée par les membres de l'élite intellectuelle française du XVIIIe siècle. Il s'agit ainsi d'interroger l'évolution des références à l'Antiquité républicaine comme moyen d'identification et d'interprétation, en un moyen d'action politique activement employé par les députés pour réclamer une sorte d'authenticité révolutionnaire, et la transformation de l'idéal républicain à l'ombre des événements révolutionnaires pour construire une première expérience républicaine en France. / The present PhD project examines certain concepts of historical, political and social nature, that are ascribed to a key figure of the French Revolution, Maximilien Robespierre, and correspond to the classical-republican tradition. Hereby are traits to be identified that are characteristic of the political culture of ancient republics, including rhetorical strategies of legitimating power which are referencing moral qualities of famous and illustrious ancestors, statesman and founding fathers of the republics of Classical Antiquity. The methodological approach of the socalled Cambridge School, that claims an indissoluble interaction between a collectively used rhetorical style and its application by individual political actors, is being employed in order to draw attention to models of political moral and to follow Robespierre's "double-role" as political thinker and actor, whose concepts are corresponding to a new political culture that was shared as well as contested by his contemporaries, belonging to the cultural elite of eighteenth-century France. It is therefore interrogated the issus of the evolution of references to the Republican Antiquity from an approved rhetorical and artistic device to an instrument of political action at the end of the eighteenth-century, that had been actively employed by the deputies of the French National Assemblies in order to claim revolutionary authenticity ; as well as the transformation of the Republican ideal during the revolutionary process that made possible the advancement of a first republican experience in France.
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Les Grecs anciens et le « mythe grec » allemand : histoire d'une « affinité élective » / Ancient Greeks and the Geman “Greek myth” : history of an “elective affinity”

Andurand, Anthony 27 June 2011 (has links)
Érigée, à la fin du XVIIIe siècle, en objet de prédilection de la nouvelle science de l'Antiquité (Altertumswissenschaft), la Grèce ancienne devint aussi, dans l'Allemagne savante et littéraire d'alors, objet d'un mythe tout à fait singulier, le « mythe grec » allemand.Les Allemands – telle est l'idée qui préside à la formation du Griechenmythos – sont les Grecs de l'époque moderne, ils sont reliés à eux par une « affinité élective », une parenté spirituelle idéale. Ce discours, qui perdure jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, établit un dialogue, sans cesse renouvelé, entre le passé hellénique que l'on ambitionne de reconstituer et le présent de l'Allemagne, cette nouvelle Hellade que l'on aspire à édifier. Il revêt, dans le même temps, une place et une signification essentielles dans l'imaginaire et les pratiques discursives de la science de l'Antiquité. Laboratoire où se forme et se réinvente, durant toute la période concernée, la croyance en l'affinité gréco-allemande, l'Altertumswissenschaft fait de celle-ci le miroir de son originalité et le support de ses ambitions.Menée dans la perspective d'une histoire de la réception de l'Antiquité à l'époque moderne, la présente étude vise à retracer l'histoire des relations entre le Griechenmythos et l'Altertumswissenschaft, de Wilhelm von Humboldt à Werner Jaeger, dans une démarche attentive à l'entrelacement de la production des savoirs sur le passé grec et la fabrique du mythe. / Set up as a chosen field of study by the newly founded “science of Antiquity” (Altertumswissenschaft), Ancient Greece also became, in late 19th century Germany, the object of a quite peculiar myth, the German “Greek myth”.Germans – that is the basic assumption of the Griechenmythos – are the modern Greeks, they are related to them by an “elective affinity”, by an ideal spiritual relationship. This discourse, which endures until the end of the Second World War, establishes an ever-renewed dialogue between the Hellenic past, which one aims at reconstructing, and the present of Germany, this new Hellas ever to be built. It takes on, at the same time, a key role in the imaginative world and the discursive practices of Altertumswissenschaft. The latter, during this period, is the laboratory where the hellenists shape and reinvent the Greek-German belief, mirror of the originality of their project and medium of their ambitions.Undertaken from the perspective of reception studies, the present inquiry goes back over the relations between the Griechenmythos and Altertumswissenschaft, from Wilhelm von Humboldt to Werner Jaeger, paying attention to the interlacing of the production of knowledge on Ancient Greece and myth-making.
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Pachacamac (côte centrale du Pérou). Aspects du fonctionnement, du développement et de l'influence du site durant l'intermédiaire récent (ca 900-1470)

Eeckhout, Peter 24 March 1997 (has links)
<p align='justify'>Le fameux centre monumental de Pachacamac a fait l'objet d'investigations incessantes depuis la fin du siècle dernier, mais c'est surtout depuis les années '60 que l'intérêt des chercheurs s'est porté sur les pyramides à rampe. Les pyramides à rampe sont des édifices monumentaux construits en briques d'adobe et en tapia sur le même modèle architectonique général. On compte quatorze pyramides à rampes sur le site de Pachacamac, et d'autres dans la vallée du Lurin et les vallées voisines. La plupart des auteurs considèrent que ces constructions remontent à la période Intermédiaire récent (ca AD900-I470), le site portait alors le nom de la divinité principale de la Côte centrale, Ychsma, rebaptisé Pachacamac par les Incas à l'Horizon récent. Le consensus s'est fait autour du modèle explicatif de la "théorie des ambassades", que l'on peut résumer de la façon suivante : lors de la période Intermédiaire récent, une série de sanctuaires dédiés chacun à un membre de la parentèle mythique du dieu auraient été établis dans divers paliers écologiques. Ces sanctuaires auraient eu chacun leur correspondant, leur "ambassade", dans l'enceinte du centre cérémoniel. Le tribut récolté dans les "provinces" était ainsi concentré à Pachacamac-Ychsma, où il faisait l'objet d'échanges entre les différentes "ambassades".</p> <p align='justify'>Celles-ci, du point de vue architectural, comprendraient un certain nombre d'éléments structurels communs permettant de les ranger sous un même patron désigné sous l'appellation de "pyramide à rampe". Ce modèle aux bases discutables a été largement commenté et étoffé. En réalité, la révision des données disponibles indique que les hypothèses relatives au fonctionnement, au développement et à l'influence du site nécessitent une réévaluation. Celle-ci a constitué l'objectif principal des recherches menées par l'auteur sur le terrain durant quatre campagnes successives comprenant des prospections, des ramassages de surface, des relevés planimétriques et des fouilles à Pachacamac et dans l'ensemble du bas-Lurin.</p> <p align='justify'>Les résultats des fouilles indiquent qu'à l'Intermédiaire récent, ces structures étaient occupées par une élite restreinte, qui y donnait des banquets et présidait vraisemblablement à des cérémonies. L'ensemble des données convergent vers l'hypothèse selon laquelle les pyramides seraient avant tout des palais, occupées par des personnages de haut statut auxquels les structures servent de tombeau. Chaque pyramide correspondrait au palais d'un chef qui la construit, l'occupe de son vivant et y est enterré à sa mort. La pyramide en tant que siège du pouvoir serait alors abandonnée au profit d'une autre, construite par le successeur du chef défunt. Le modèle de succession dynastique fournit une explication plausible à la multiplication des pyramides à rampe dans le site de Pachacamac mais s'avère difficilement compatible avec la théorie des ambassades. Ainsi, la distribution des pyramides à rampe montre qu'un site spécifique entretenait des relations privilégiées avec Pachacamac dans le Lurin : Pampa de las Florès. Les autres sites comprenant des pyramides à rampe centrale dans le Lurin fonctionnaient par paires selon le même principe, mais à un niveau d'autorité inférieur. Certains sites d'élite sans pyramides à rampe faisaient également partie de la chefferie. Celle-ci englobait vraisemblablement le bas Lurin, une partie du moyen Lurin, le moyen Chilca (au sud du Lurin) et peut-être le bas Chilca.</p> <p align='justify'>L'hypothèse selon laquelle les pyramides constitueraient autant de palais successifs de chefs locaux permet d'expliquer aussi bien, sinon mieux, le fonctionnement du site. En effet, si l'on accepte de considérer l'idée que les seigneurs ychsma résidant à Pachacamac exerçaient leur autorité sur l'ensemble de la chefferie et recevaient une part des surplus de production locaux, il n'est pas nécessaire de faire appel à d'hypothétiques foules de fidèles "étrangers" (?) pour justifier la construction des diverses pyramides du site et l'entretien de leurs occupants. Les ressources humaines locales suffisaient largement à construire et à entretenir une pyramide par génération (voire même plusieurs pyramides dans l'éventualité d'une autorité bi-partite ou quadri-partite). Il ressort également des recherches que le développement spatial de Pachacamac suit un processus complexe que l'on ne saurait réduire à une simple croissance centrifuge ou à une addition des complexes pyramidaux les uns aux autres au cours du temps. Il est vraisemblable que ce processus a été dicté à la fois par des critères physiques, sociaux et conjoncturels. En ce qui concerne l'influence du site, Pachacamac présente davantage de points communs avec certains établissements et cultures de la Côte centrale-sud et centrale-nord qu'avec sa propre vallée haute, pourtant plus proche dans l'espace. Il est possible de situer la limite supérieure de l'influence du site vers 1000-1200m. Sous l'impulsion des peupIades issues des hautes terres à la fin de l'Intermédiaire récent et à l'Horizon récent, cette limite a sans doute reculé jusqu'en vallée moyenne, vers 450-700m. D'autre part les éléments archéologiques semblent confirmer les données ethnohistoriques évoquant l'existence de la seigneurie de Ychsma dans la zone Rimac-Lurin et l'appartenance des diverses chefferies qui la composaient à une même culture, dont la spécificité reste à définir.</p> <p align='justify'>Lors de la conquête inca de Pachacamac, le pouvoir local ychsma est relégué à un rôle subalterne. L'occupation inca se manifeste sous différentes modalités : les anciens palais, abandonnés depuis une période plus ou moins lointaine, sont utilisés comme campements et dépotoirs par les pèlerins. Les autorités incas ne réoccupent pas les pyramides à rampe mais construisent leurs propres structures administratives et résidentielles. La situation est différente dans le reste de la zone d'étude, où l'on observe que les structures locales d'autorité et de production continuent de fonctionner à l'Horizon récent, mais sous le contrôle plus ou moins direct de l'Empire. Tout cela sera radicalement bouleversé au XVIe s. lors de la colonisation du Pérou par les Espagnols.
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De l’objet à la reconstruction de l’Antiquité : les travaux de l’antiquaire nîmois Anne de Rulman (1582-1632) / From the object to the reconstruction of Antiquity : the work of the Nîmes's antiquarian Anne de Rulman (1582-1632)

Freyssinet, Marianne 02 December 2014 (has links)
Antiquaire nîmois de la première moitié du XVIIe siècle, Anne de Rulman a laissé un ensemble manuscrits imposants, parmi lesquels figure le Récit des anciens monuments qui paroissent encore dans le département de la première et seconde Gaule Narbonnoise (…). Cet ensemble, daté de 1626, s'articule en quatre volumes qui comprennent les observations de Rulman sur les sites antiques d'une vaste région allant de Toulouse à Nice ou encore un volume de dessins de monuments et fragments essentiellement nîmois et biterrois. À cela s'ajoutent des dessins d'objets antiques conservés dans les grands cabinets de collectionneurs du Sud de la France et un Inventaire particulier (…) des antiquités de Nîmes. Peu connus et reconnus, ces manuscrits représentent une source considérable pour la compréhension de la démarche antiquaire à travers laquelle l'objet du passé a peu à peu acquis le statut de témoignage historique et archéologique, mais aussi d'œuvre d'art. Ils contribuent également à une meilleure connaissance du milieu savant du Sud de la France qui gravitait alors autour de l'emblématique Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637). Cette étude participe ainsi à des questionnements d'envergure qui touchent aussi bien à l'histoire de l'art et du goût, qu'à l'histoire et à l'archéologie. / Nimois antiquariam of the...
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Les plantes en contexte funéraire: une approche archéobotanique de la côte centrale du Pérou (10ème siècle- 15ème siècle)

Stellian, Tatiana 03 December 2015 (has links) (PDF)
La recherche menée dans cette thèse porte sur les restes archéobotaniques mis au jour dans le Cimetière I de Pachacamac par le Projet Ychsma ainsi que ceux découverts par Díaz et son équipe dans le cimetière 22 de Octubre d’Armatambo. Les contextes funéraires de ces deux sites correspondent à la culture Ychsma (10ème-15ème siècles). Cette recherche carpologique a pour but de répondre à trois questions de recherche: 1) Peut-on établir un modèle type de trousseau archéobotanique? Qu’en est-il des végétaux participant à la réalisation du paquet funéraire? 2) Quel(s) est (sont) le(s) critère(s) ayant pu avoir une influence sur les offrandes botaniques et les végétaux entrant dans la composition des paquets funéraires? A quel(s) niveau(x) se marque cette influence? 3) Qu’en est-il de la présence de taxons exogènes, particuliers ou présents dans un seul enterrement? Pour ce, j’ai analysé les restes archéobotaniques des deux sites de façon séparée et suivant les angles syn- et diachroniques. J’ai donc effectué des analyses en termes de présence/ absence et de fréquence des taxons dans les contextes funéraires en considérant les enterrements dans leur ensemble mais aussi en les séparant selon divers critères (âge, sexe et rang social relatif). Par la suite, j’ai comparé les résultats obtenus pour les deux sites. Je ne détaille pas ici les résultats de chaque analyse. Je me contente de mentionner les points principaux qui en sont ressortis, à savoir 1) qu’il ne semble pas y avoir eu une taxon-offrande type; 2) que des offrandes alimentaires apparaissent dans toutes les catégories établies; 3) d’autres facteurs (entre autres le rapport affectif aux défunts, la possible manipulation idéologique de ceux-ci par les vivants, le symbolisme des taxons, etc.) ont exercé une influence sur la présence des taxons; 4) que Gossypium barbadense était un élément type dans la réalisation des paquets funéraires. Cette recherche a eu pour conséquence l’apparition de nouvelles questions de recherche qui pourront être abordées ultérieurement sur base notamment d’un travail statistique et regroupant des échantillons de divers sites de la culture Ychsma. / The present investigation focuses on the archeobotanical remains discovered in Pachacamac’s Cemetery I by the Projet Ychsma, and Cemetery 22 de Octubre in Armatambo excavated by Díaz and her team. The funerary contexts of both sites pertain to the Ychsma culture (10th-15th centuries). The aim of this carpological investigation is to answer three questions: 1) Is it possible to establish a model of archaeobotanical grave goods? What about the plants that were used in the realisation of the bundles? 2) What is (are) the criterion (criteria) that could have influenced the archaeobotanical grave goods and the plants used in the making of the bundles? At what level(s) is this influence leaves its mark? 3) What about the presence of exogenous taxa or particular taxa or taxa which appear only in one tomb? In order to answer these questions, I analysed the archaeobotanical remains of each sites separately, using a syn- and diachronic perspective. I realised analyses in terms of presence/ absence, as well as frequency of taxa in the funerary contexts, by taking into account the burials as a whole, but also by separating them according to various criteria (age, sex, relative social ranking). Thereafter, I compared the results of both sites. I would not discuss the research results in detail here, but I will limit myself to mentioning the main conclusions: 1) it seems that there was no typical grave good taxon; 2) alimentary offering appear in all the categories; 3) other factor (among others the emotional connection to the deceased, the possible ideological manipulation of the dead by the living and the symbolism of the taxa) influenced the presence of taxa; 4) Gossypium barbadense was a typical taxon among the plants participating in the realisation of funerary bundles. This research has led to the appearance of new questions. By conducting statistical investigations and by gathering samples from various Ychsma sites, it will be possible to treat these new questions in the future. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Écrire l’histoire universelle au Moyen Âge : alexandre le Grand et l'histoire de la Macédoine dans les chroniques du Nord de la France (XIIIè-XVè siècles) / Writing universal history in the Middle Ages : the life of Alexander the Great in the universal chronicles of Northern France (13th-15th century)

Koroleva, Elena 24 November 2018 (has links)
Le présent travail est consacré aux récits de la vie d'Alexandre incorporés aux trois histoires universelles que sont la Chronique dite de Baudoin d'Avesnes, composée par un écrivain anonyme entre 1278 et 1281, et deux versions de la Fleur des histoires, écrites par le même auteur, Jean Mansel, fonctionnaire à la cour de Bourgogne, respectivement dans les années 1140 et 1460. Le choix de ces trois textes s'explique par leur origine géographique commune, par les relations qu'ils entretiennent entre eux, par leurs modalités de diffusion et de réception similaires. Provenant du Nord de la France, très lus par les lecteurs nobles de la fin du moyen Age, ils constituent un corpus unifié inédit et restent un champ presque vierge pour la recherche. Les trois oeuvres accordent une place majeure à la vie d'Alexandre le Grand et à l'historie de son empire, en exploitant des sources différentes, des chroniques universelles de l'Antiquité tardive, comme celle d'Orose, aux textes d'inspiration courtoise comme les Voeux du paon de Jacques de Longuyon. La thèse comprend une étude de la tradition manuscrite des trois textes, une recherche sur leurs auteurs, leurs mécènes et leurs lecteurs, une analyse des stratégies de réécriture élaborées pour recomposer le portrait d'Alexandre et intégrer sa vie dans le continuum d'une histoire universelle ainsi qu'une étude des fonctions que les auteurs lui accordent dans l'histoire de l'humanité. Elle édite en annexe les prologues des chroniques et les trois récits de la vie d'Alexandre. / The present study examines the life of Alexander the Great as it is told in three universal chronicles, the Chronique dite de Baudoin d'Avesnes, written by an anonymous historian between 1278 and 1281, and two versions of the Fleur des histoires, composed in 1440s and in 1460s, respectively, by Jean mansel, a functionary at the Burgundian court. The three texts have a common geographical provenance and were read by the same readers ; furthermore, Mansel borrowed extensively from his predecessor to create the two versions of his chronicle. Despite evidence, of their wide readership in the Middle Ages, these texts remain largely unknown to modern researchers. The shared genre model, geographical and intellectual connections between these chronicles, on the one hand, and their paradoxical status of once well-known and now nearly forgotten texts, on the other, have prompted the decision to study them together. On crucial link between these works is the prominence their authors give to Alexander the Great and the variety of sources they use to tell his story, ranging from universal chronicles of the late Antiquity, such as Orosius' Historiae, to courtly romances such as Jacques de Longuyon' Voeux du paon. Our thesis comprises firstly, a study of the manuscript tradition of the three texts, with an emphasis on the role authors of the chronicles, their patrons and readers played in the creation and dissemination of various textual versions, followed by an analysis of the strategies employed by the authors to rewrite the story of Alexander's life in order to integrate it in the continuum of universal history and, finally, an examination of the roles assigned to the Macedonian king in the history of the humanity. The appendices contain an edition of the prologues and of the three accounts of Alexander's life.
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Prophéties de contestation du Proche-Orient contre les puissances hellénistiques et la Rome républicaine

Buelens, Marie-Astrid 16 September 2017 (has links)
Le but poursuivi dans ce projet de recherche vise l’analyse des formes de contestations et des relations de méfiance attestées chez les populations locales du Proche-Orient envers les élites dirigeantes hellénistiques ou romaines, telles qu’elles sont énoncées dans des sources oraculaires de l’époque hellénistique. Ces textes témoignent de contextes et de situations politiques très variés et n’ont pas encore fait l’objet d’une étude comparative systématique. Il s’agit d’oracles dits « anti-hellénistiques » (dans un ordre purement régional :l’Oracle du Potier en Egypte, la Prophétie Dynastique dans l’Empire achéménide, le Livre de Daniel et certains textes de Qumran en Judée et le Bahman Yasht en Iran) et « anti-romains » (l’Oracle d’Hystaspes en Asie Mineure, le troisième chant des Oracles Sibyllins et plusieurs fragments du Περί Θαυμασίων de Phlégon de Tralles). Nous nous proposons d'étudier l’évolution du phénomène de contestation oraculaire durant l’époque hellénistique en fonction des allusions politiques qui se sont glissées dans ces textes, ainsi qu’observer les spécificités littéraires du genre à cette période.Ce type de rapports, qui est souvent évoqué par le terme « résistance » et n’a plus été étudié pendant longtemps, doit en outre être envisagé en tenant compte du canevas établi par la recherche actuelle, qui met l’accent sur les relations coopératives et la grande interpénétrabilité culturelle du monde hellénistique avec les populations extérieures ou périphériques.Le présent projet doctoral se propose d’atteindre les objectifs suivants :A) faire le point sur chacun des oracles concernés par une étude textuelle et contextuelle, afin de pouvoir les insérer dans une analyse critique comparative et diachronique ;B) définir, à partir de ces analyses, les images symboliques et religieuses qui sont communes aux prophéties et qui reflètent les représentations que les populations du Proche-Orient pouvaient se faire des pouvoirs hellénistiques et romains ;C) avancer des hypothèses chronologiques, culturelles et sociétales sur la ressemblance apparente entre ces oracles et, de ce fait, les positionner dans le contexte historiographique de l’apocalyptique et du messianisme des origines ;D) sonder les répercussions que peut avoir ce projet de recherche sur les notions actuelles de « résistance » ou de « coopération » et « négociation » dans l’histoire des relations interculturelles à l’époque hellénistique. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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The Orphic Lyre : Music and Μουσική in the Rites of Orpheus

Saunders, Tyler 12 1900 (has links)
Pour les Grecs de l’antiquité, la religion était indiscernable du reste de la vie quotidienne – au point que dans la polis, le concept d’une « division de la religion et de l’État », comme il est connu aujourd’hui, n’existe pas. La musique, ou l’idée grecque de μουσική, fonctionne de même, comme faisant partie intégrale de leurs rites et, par extension, de leur façon de vie; c’est-à-dire la musique et la religion deviennent une idée centrale à leur identité culturelle. Plusieurs de cultes civiques, comme par exemple le culte dionysiaque, utilisaient toujours la musique dans leurs rites – beaucoup d’exemples existent en antiquité qui montrent le rôle de la musique dans la pratique du culte, comme les images sur les vases et les murales, les hymnes, etc. L’orphisme, ou le culte qui utilisaient les écritures qui venaient prétendument du musicien légendaire Orphée, diffèrent des autres rites civiques dans la façon qu’il y en a des aspects plus ou moins obscurés. Il n’y a pas beaucoup d’information sur leurs rites hormis des écritures comme le papyrus de Derveni, un poème orphique qui détaille une théogonie pareille à celui d’Hésiode et les hymnes orphiques, qui changent la façon qui l’orphisme était vu dans le deuxième moitié du 20ème siècle. Ce mémoire va donc utiliser ces sources pour découvrir le rôle de la musique dans les rites orphiques en antiquité tout en faisant des comparaisons entre l’orphisme et les traditions établies des autres cultes civiques. En regardant aussi l’utilisation des instruments et les autres conventions ritualistes, ce mémoire va découvrir le rôle d’orphisme dans la polis grecque. / For the Greeks in Antiquity, religion was indiscernible from the rest of their daily lives – so much so that within the polis, the concept of a “separation between church and state”, in the way it is known today, did not exist. In this same realm of thought, music also functioned in a much similar way, an integral part of their religious ceremonies and, by extension, their way of life; through this, their music and religion became central to their idea of cultural identity. Many civic cults, such as the cult to Dionysus, utilized music to its fullest effect – many examples that detail the role that music played in their cult worship survive from antiquity, which vary from images found on vases and murals to hymns and other ritual texts. Orphism, or the cult which utilized writings said to have been passed down by the legendary musician Orpheus, differs from many other religious groups around Greece in that many aspects of it remain wrapped in an enigma. Not much is known about the specific cult practices outside of a few writings and inscriptions, including the Derveni papyrus, an analysis of an Orphic poem outlining a theogony similar to that of Hesiod, and the Orphic Hymns, both of which which are changing the way scholarship on these practices has been viewed through the years. This thesis will, therefore, use these sources in order to discover the role that music played in the cult rituals of Orphism during this period while also making comparisons between Orphism and the established traditions of other civic cults. Taking into account the utilization of instruments and other ritualistic conventions, this thesis hopes then to uncover Orphism’s overall role in the Greek polis.
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Les Libyens en Egypte (XVe siècle a.C.-IIe siècle p.C.). Onomastique et histoire

Colin, Frederic 01 March 1996 (has links) (PDF)
La première partie de la thèse consiste en une étude sociolinguistique de l'onomastique associée aux populations machouach et rebou présentes en Egypte à partir du Nouvel Empire (anthroponymes, ethnonymes, toponymes). Les données fournies par les documents hiéroglyphiques sont comparées à celles qui proviennent des inscriptions libyques, puniques, latines, latino-puniques et grecques de l'Antiquité Classique. Il est ainsi démontré qu'une parenté linguistique et culturelle rattache les Machouach et les Rebou des sources égyptiennes aux Libyes des sources grecques. De la sorte, les premières traces d'une langue Libyque sont mises en évidence près de mille ans avant l'apparition du Libyque dans la documentation classique et un segment entier de l'histoire des langues afro-asiatiques se découvre à nos yeux : j'ai donné à cette « nouvelle » langue le nom de « vieux libyque ».<br />La deuxième partie, présentée séparément pour la commodité du lecteur, prend la forme d'un onomasticon prosopographique : les informations biographiques et historiques concernant tous les personnages porteurs d'un nom vieux Libyque y sont rassemblées, de même que les graphies et variantes graphiques de leurs anthroponymes (en hiéroglyphes, en démotique et en transcription grecque).<br />La troisième partie exploite les données rassemblées dans les sections précédentes afin d'établir l'histoire des peuples lymphokines en Egypte et dans les régions voisines. Ceux-ci entrent en contact avec la vallée du Nil au moins dès le XVe/XIVe siècle. Leurs mouvements de population sont à l'origine de conflits importants sous les souverains ramessides, tandis que certains éléments s'intègrent progressivement dans la campagne égyptienne. L'influence des grands chefs libyens augmente pendant la XXIe dynastie, parvient à cumuler la grande chefferie et le pouvoir pharaonique. Des éléments d'origine lymphokine occupent les principaux rouages de l'Etat de la seconde moitié du Xe siècle au VIIIe siècle. Durant cette période, les Libyens adoptent les formes matérielles, institutionnelles et cultuelles de la culture égyptienne, mais ils conservent en substrat certains éléments religieux. Ce phénomène, jusqu'à présent parfaitement inconnu, se concrétise à l'occasion par un processus d'interpretatio Libyca. Sous la XXVIe dynastie, le pouvoir des grands chefs diminue, ainsi que la vitalité de l'onomastique vieux Libyque parmi les hauts fonctionnaires de l'Etat. Des traditions locales se maintiennent néanmoins très tard, notamment jusque dans la Thèbes romaine, au IIe siècle de notre ère. Une dernière partie étudie les monuments de l'oasis de Siwa (désert Libyque), où une dynastie libyenne locale construisit le sanctuaire d'Ammon, où Alexandre le Grand ira procéder à sa fameuse consultation oraculaire. Considéré comme un Libys par les Grecs, le premier grand chef connu sur place porte un vieux nom Libyque, et permet ainsi de rattacher définitivement le dossier égyptologique au dossier d'histoire antique : c'est le missing link.<br />La conclusion élargit la perspective en retraçant la proto-histoire des peuples libycophones dans l'ensemble de l'Afrique du Nord à la lumière des recherches résumées ici.

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