• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 122
  • 107
  • 33
  • 2
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 266
  • 161
  • 154
  • 148
  • 134
  • 116
  • 111
  • 111
  • 110
  • 109
  • 106
  • 36
  • 32
  • 30
  • 29
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
181

Caractérisation du couplage optomécanique entre la lumière et un miroir : bruit thermique et effets quantiques

Briant, Tristan 12 December 2003 (has links) (PDF)
Nous présentons une expérience de mesure optique ultrasensible de petits déplacements d'un miroir placé dans une cavité Fabry-Perot de grande finesse, avec une sensibilité au niveau de l'attomètre. <br />Nous avons mesuré le bruit thermique du miroir et suivi son évolution temporelle dans l'espace des phases. Nous avons refroidi le miroir en exerçant une force de friction froide et obtenu une compression du bruit thermique dans l'espace des phases. <br />Une étude spatiale des modes acoustiques internes a été réalisée pour différentes géométries du miroir, en balayant une force de pression de radiation sur la surface du miroir. Les résultats valident les modèles théoriques utilisés pour les interféromètres gravitationnels et permet de définir une géométrie favorable à la démonstration des effets quantiques du couplage optomécanique. <br />Nous présentons également une étude théorique des bruits thermiques et quantiques dans un nouveau type d'antenne gravitationnelle, constituée de deux sphères imbriquées.
182

LYON AU XIX° SIECLE: LES ESPACES D'UNE CITE

SAUNIER, pierre yves 10 February 1992 (has links) (PDF)
Ce travail de thèse d'histoire est voué aux études urbaines: on y retrouvera donc sans surprise les influences des travaux menés sur le phénomène urbain par les géographes, les sociologues ou les ethnologues. Entrepris avec l'idée de placer l'espace au centre de l'analyse, il se propose de faire parler de la ville par les individus et les groupes qui l'habitent. L'espace urbain n'y est donc pas prétexte à une analyse centrée sur les groupes sociaux ou les forces économiques, mais le sujet même du travail. Cette perspective se développe sur trois axes. LE MILIEU Tout d'abord une exploration rétrospective des espaces et des lieux de Lyon dans leurs usages et significations pour ceux qui habitaient ou visitaient la ville au XIX° siècle. Les usages: il ne s'agit pas dans cette perspective de travail de savoir combien de Lyonnais allaient prier à Notre Dame de Fourvière ou se promenaient le long du fleuve. Notre emploi du mot "usage" va plus dans le sens d'une utilisation des lieux et des espaces en tant que chemins, limites et points de repères. Il s'agit de retrouver une manière de connaître et de maîtriser la ville à travers les circuits de déplacement. Les récits de promenade, inclus dans les romans, les souvenirs ou les descriptions permettent de se livrer à une étude rétrospective des moyens employés pour se repérer dans la ville. Selon le statut social de l'auteur se lit une plus ou moins grande facilité à penser l'espace en termes de réseau, de plan d'ensemble, condition nécessaire pour une évolution souple et indifférenciée qu'on se situe en milieu connu ou inconnu. On remarque aussi des différences dans la nature des points de repère: Si Fourvière est un repère universellement répandu, à partir duquel on peut "tirer un cap", le repérage sur les cours d'eau semble nécessiter cette maîtrise de la géométrie, de l'espace en deux dimensions des plans où la notion de réseau l'emporte sur celle de trajet. La ville n'est pas accessible à tous de la même façon dés son abord matériel: le simple fait de s'y déplacer facilement nécessite un apprentissage, et même une instruction. Quant aux frontières intérieures qui la traversent et marquent des différences géographiques ("de l'autre côté de l'eau") mais surtout sociales (entre quartier chic des Brotteaux et quartier populeux de La Guillotière), elles doivent aussi être apprises pour éviter des transgressions toujours hasardeuses. Mais l'usage des lieux et des espaces c'est aussi leur utilisation comme symboles, comme signes. Monuments et quartiers sont réinvestis de significations que le recours aux sources imprimées permet de retrouver tant dans leurs manifestations que dans leurs motivations. Le sens social des lieux n'est pas entièrement contenu dans leur fonction, ni dans leur aspect matériel. A des titres divers, des lieux comme la Place Bellecour, l'Hôtel de Ville, Saint Martin d'Ainay, Saint Nizier ou la cathédrale Saint Jean sont mis en avant dans les guides touristiques ou dans les nombreuses descriptions de villes. Notre Dame de Fourvière est un de ces lieux clés chargé de livrer au visiteur la vérité de la ville. Tout y concourt: la basilique est à la fois un point de vue sur la ville et de grâce divine. L' observatoire panoramique, placé à la base de son clocher ou au sommet d'une de ses tours, est ainsi le lieu d'une révélation tant matérielle que spirituelle. Les auteurs qui la décrivent solidement ancrée dans les ruines du forum de Trajan, sur une colline baignée du sang des martyrs chrétiens, l'érigent ainsi en point clé de la suture avec le passé où s'opère la rencontre avec le glorieux temps des martyrs. L'évêché et les laïcs lyonnais, et notamment sous l'épiscopat du cardinal Bonald, surent utiliser toutes ces possibilités pour promouvoir le culte marial et la chapelle de Fourvière dans un siècle qui est marqué par le renouveau de la dévotion à la Vierge. Les quartiers et les espaces sont eux aussi mis en scène dans des processus semblables où leur signification sociale, idéelle, l'emporte sur leur simple configuration matérielle. Faute de place nous ne ferons qu'évoquer quelques antagonismes célèbres comme ceux des couples Ainay/Les Brotteaux, Fourvière/La Croix-Rousse, Rhône/Saône. Le second de ces couples a été plus particulièrement décomposé ici pour montrer l'ampleur du travail social qui donne leur sens à ces lieux célèbres, montagne mystique et montagne du travail. L'histoire de ces antagonismes, comme celle du sens social qu'ont pu revêtir les différents quartiers de Lyon, ses monuments ou ses rues, permet de mieux comprendre le poids passé et présent de certains points de cette ville. L'histoire des lieux n'est pas seulement celle de leur construction ou de leur fonction, et l'examen des significations sociales qu'ils ont pu revêtir fait du plus banal d'entre eux un véritable "lieu de mémoire". LE TERRAIN L'espace d'une ville n'est pas uniquement le terrain où cheminent ses habitants et ses visiteurs, et qu'ils remplissent de sens dans leurs discours. C'est aussi, pour des institutions diverses, l'enjeu d'un pouvoir. A travers les modes de gestion de cet espace se lisent l'importance financière, économique et politique de Lyon pour tous les gouvernements qui se succèdent au delà du va-et-vient des régimes. Tous sont aux prises avec ce problème que constitue Lyon, immense agglomération d'individus, de capitaux et de produits, et vont s'efforcer de contrôler cette force par des procédés différents mais tous marqués par la peur d'un mouvement centrifuge de cet organe vital du pays. Le poids de l'épisode de la sécession de 1793 (renforcé par les épisodes de 1817, 1831, 1834, 1849, 1870) est ici déterminant dans l'ancrage d'habitudes de méfiance, tant du côté gouvernemental que du côté local, qui pèsent peut-être encore lourdement sur les rapports Paris-Lyon de notre époque. Cette approche gestionnaire de l'espace lyonnais nous montre aussi des forces de police qui ont du mal à imaginer puis à établir un quadrillage rationnel de la ville, ou une Eglise catholique qui par contre est toujours la première à intervenir sur les nouvelles agglomérations de population ouvrière, dans La Croix-Rousse des années 40 ou sur la rive gauche du Rhône dans les années 60-70. Après des études sur les manières de concevoir la ville et l'espace urbain au XIX° siècle (concepts de centralité, de réseau, de circulation), ce travail dispose des sources nécessaires pour suivre les adaptations locales de ces conceptions, dans la gestion de cet espace, tant par l'étude des découpages administratifs que des raisonnements qui président aux grands projets d'aménagement urbain. L'espace est une des dimensions physiques incontournables de la vie humaine, et la manière dont les institutions le conçoivent et le manipulent est révélatrice de leurs conceptions globales du monde. Lyon est ici le cas d'étude d'une quête plus large sur l'appréhension de l'espace urbain, dont les modalités se modifient au XIX°. LE TERRITOIRE J'insisterai plus sur le troisième axe de ce travail, celui qui consiste en une approche "identitaire" de l'espace lyonnais. C'est grâce au croisement de toutes les sources que peuvent se lire les différentes figures qu'ont pris (et parfois gardé) l'"âme lyonnaise" ou le "caractère lyonnais". Si on les décline de manière légèrement différente selon qu'on s'appelle Paul SAUZET président de la chambre des députés sous Louis-Philippe, Edouard AYNARD catholique libéral, Justin GODART ou Edouard HERRIOT républicains radicaux, on en admet partout l'existence et la spécificité. Dans une lignée intellectuelle qui unit Hippocrate, Montesquieu et Hippolyte Taine, l'homme est vu comme étroitement soumis à des déterminismes dont les plus forts sont ceux de l'espace et du climat. La logique des "tempéraments", des "caractères" et des "constitutions" l'emporte lorsqu'il s'agit d'expliquer des faits sociaux, d'analyser des situations complexes. Différences sociales et culturelles sont alors figées en des stéréotypes d'une efficacité redoutable. Dans un XIX° siècle où s'affirment l'unité biologique de l'espèce humaine, l'unité politique de la France et des Français, où se crée un marché économique national, où la société d'ordres établis cède définitivement la place à une société de classes en mouvement, un mouvement de définition d'identités spécifiques se met en place à plusieurs échelles, en particulier à celle des nations. Il se développe aussi au sein du pays, en opposition à un Paris omniprésent, dans le cadre des entités qu'ont été les provinces (l'"invention" du Breton, notamment dans les romans d'Emile SOUVESTRE reste un morceau d'anthologie littéraire du XIX° ) où que sont devenues les départements. Si l'on en juge par le cas de Lyon, les villes semblent elles aussi très riches en la matière. Un monde littéraire actif, une histoire marquée de particularisme, un mouvement décentralisateur vivace assis sur une culture ancienne de l'indépendance politique , une ville qui s'accroît de nouveaux habitants et de nouveaux territoires, une inquiétude certaine des élites urbaines face à des troubles sociaux importants, une remise en cause des suprématies économiques (Lyon cesse d'être le haut lieu du négoce français au détriment de Marseille, la soierie est concurrencée de plus en plus vivement), telles sont les causes qui sont au coeur de l'histoire de la définition d'un territoire lyonnais. La tentative humaine d'adoucir, de saisir, d'expliquer la complexité d'un réel sans cesse en mouvement aboutit à la production d'un discours qui fige la ville dans un reflet rassurant et l'érige en espace hermétique et impénétrable à l'autre. Foi, amour du travail et de l'ordre sont les vertus dominantes de la belle âme lyonnaise dans ce discours qui est par intérêt, facilité, désespoir, obligation ou intelligence, accepté par l'écrasante majorité de ceux qui parlent de Lyon, qu'ils fassent partie ou non des cercles producteurs de ce discours, qu'ils soient liés ou non à la ville. Travail social de tous les instants pour affirmer la spécificité, la construction de l'image de Lyon s'est nourrie de tout: des événements (querelles littéraires avec Paris, oppositions politiques à la capitale), des formules d'auteurs (les fameuses deux collines de MICHELET) et des traditions populaires (Guignol) en les vidant de ce qu'ils pouvaient avoir de socialement corrosif ou encore des faits climatiques (le brouillard, utilisé par tous comme un symbole, voire une cause, de l'opacité du caractère local). Le résultat: une "âme", une essence posée comme éternelle, une image qui prétend être portrait et qui est devenue une norme de conduite. Les traits de cette âme, les lieux dans la ville où elle s'incarne, les mécanismes de sa formation et de sa diffusion, ses fondements et ses fonctions, voilà le point peut-être le plus actuel de ce travail qui veut aller à la rencontre de l'identité lyonnaise. Sans la considérer ni comme un pur reflet de la réalité, ni comme un trucage de celle-ci à l'usage de quelques uns, mais comme un fait de culture et de société, une réponse à des demandes et à des anxiétés.
183

Le Gabon et la question de la societé de l'information. Approche spatiale des réseaux et des enjeux géopolitiques des technologies de la communication

Makanga Bala, Martial Pépin 03 February 2010 (has links) (PDF)
I - LE CONTEXTE PREALABLE A L'ETUDE Au niveau international et au niveau des pays dont le Gabon, les années 1990 ont vu émerger une activité et une mobilisation sans commune mesure autour des technologies de l'information et de la communication et du paradigme de la société de l'information. Le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) de l'ONU est venu en 2003 à Genève et en 2005 à Tunis, couronner l'intérêt accordé à ce sujet par la communauté internationale. A l'échelle du Gabon, après plus de dix ans d'évocation et d'action pour et par les TIC mises en perspective avec les préoccupations de développement par plusieurs acteurs, des signaux forts sont apparus : création d'institutions publiques et privées consacrées aux TIC, création des associations et mise en place de nombreux projets estampillés « TIC », etc. C'est fort de ces constatations estimées à priori significatives, qu'il est apparu particulièrement intéressant de mener une étude géographique et géopolitique visant à rendre à compte des dynamiques et des implications socio-spatiales portées directement et indirectement par les TIC. II - LE CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE La première partie de l'étude s'emploie d'abord à définir la problématique et les hypothèses dont on peut retenir ce qui suit : la rhétorique autour des TIC et de la société de l'information, permet d'identifier aisément depuis le global jusqu'au local, du Nord au Sud, plusieurs acteurs, des stratégies et des visions croisées voire contradictoires, sur le rôle moteur que jouent et que peuvent encore jouer les TIC en Afrique. Quelles sont dès lors, dans le cas du Gabon, les traductions socio-spatiales des processus liés à l'insertion des TIC dans les territoires, depuis l'espace global, national, régional et local ? Les dynamiques socio-territoriales de l'insertion des TIC au Gabon s'accompagnent-elles d'effets structurants susceptibles de servir les ambitions de diversification de l'économie du Gabon ? La réponse est négative en ce sens qu'en l'état actuel de l'observation minutieuse de ces processus, il n'y a, hormis des évocations politiques ponctuelles ou conjoncturelles, des signaux suffisamment forts accréditant de l'intégration de la problématique des TIC dans les stratégies de développement des pouvoirs publics. Ensuite, pour mieux répondre à ces questions et évaluer la pertinence des hypothèses, la première partie rassemble des matériaux divers tirés du Gabon en tant qu'espace d'étude principal, du Sénégal, de l'Europe et de l'histoire de l'appropriation géographique de l'information et de la communication. Avec cette trame, elle connecte des éléments apparemment incompatibles pour in fine déblayer le cadre propice pour mener une étude géographique et géopolitique de l'insertion des TIC au Gabon : la mobilisation de ressources de nature différente, l'association de concepts géographiques (le territoire et le réseau) avec des concepts polysémiques sans appartenance bien identifiée (NTIC, TIC, etc.), l'adoption d'une orientation épistémologique claire à partir de laquelle, la géographie déploie une approche structurante de l'appropriation de l'objet TIC pour produire un discours scientifique opératoire et construire des problématiques territorialisées innovantes : d'où la géographie de la société de l'information, le concept des Objets Géographiques à Visibilité Réduite (OGVR), la dimension géographique et géopolitique des noms de domaine, etc. III - LES TRADUCTIONS SOCIO-SPATIALES DE L'INSERTION DES TIC AU GABON DEPUIS LES ANNEES 1980 L'histoire contemporaine du Gabon est celle d'un pays africain dont l'espace de circulation de l'information et de la communication a été régulé et structuré par l'économie d'exportation des matières premières (le bois, le pétrole et les mines). Pour la période récente (années 1980-2000) mais aussi lointaine, l'insertion des TIC a dû composer avec un pays aux infrastructures plus tournées vers l'extérieur que l'intérieur. Avec en sus, un réseau de télécommunications insuffisant et qui a connu une évolution bicéphale (dosage déséquilibré entre le déploiement de nouvelles infrastructures et la permanence d'équipements obsolètes) caractérisant globalement le système de l'information et de la communication du pays, le déploiement technique et réglementaire (la régulation comme facteur du renforcement de l'insertion) des réseaux de la téléphonie mobile (AMPS, GSM), de l'Internet et des TIC a tantôt renforcé les inégalités territoriales d'accès préexistantes, tantôt recentré partiellement vers l'intérieur, l'espace national et régional d'accès aux TIC. C'est ce qu'illustre la géopolitique de l'insertion des TIC au Gabon via les trajectoires de plusieurs acteurs, institutionnels, associatifs, citoyens, etc... observables surtout depuis le milieu des années 1990 jusqu'à nos jours. IV - LES TENDANCES LOURDES ET LES PERSPECTIVES DE L'INSERTION DES TIC AU GABON A quelques années de distance de l'effervescence née des dynamiques socio-spatiales de l'appropriation des TIC au Gabon, des lignes de force bien identifiées dessinent ce processus. Sur le plan politique, les pouvoirs publics ont décrété les TIC comme une composante essentielle de la stratégie de la diversification économique vers laquelle le pays veut tendre pour préparer l'après pétrole. Sauf que le décret ne suffit pas pour transformer le pays en pôle numérique majeur (PNM). Sur le plan des infrastructures et des réseaux publics et privés, l'espace national de circulation de l'information et de la communication demeure contrasté avec de fortes inégalités territoriales d'accès aux TIC révélatrices d'une fracture numérique persistance. S'y ajoute, l'existence d'infrastructures hors d'usage cohabitant avec des infrastructures modernes comme l'atterrissement au câble SAT-3 qui sont encore insuffisamment exploitées du point de vue des capacités offertes, de la concurrence de la gestion des équipements d'intérêt général (permanence du monopole de l'opérateur historique) et des prix élevés. Cette situation est symptomatique de l'ensemble de la politique publique dans le domaine des TIC (télécommunications, informatique, audiovisuel) qui a certes su intégrer historiquement les meilleures générations de technologies de la communication sans toutefois parvenir à penser progressivement un espace national de circulation de l'information et de la communication moins hétérogène. Sur le plan des usages des TIC, qu'ils soient populaires, professionnels ou administratifs, des évolutions notables sont observables au regard des efforts de nombreux acteurs privés surtout (promoteurs de cybercentres, de cybercafés, de télécentres, etc.). Ces derniers ont rendu possible l'émergence d'une économie numérique des services en attente d'un meilleur accompagnement politique, juridique, financier, etc... qui tarde malheureusement à prendre forme. A la fébrilité des actions politiques à l'échelle nationale, s'ajoute quasiment un non débat à l'échelle locale sur l'insertion des TIC de la part des élus. Au niveau des projets consacrés aux TIC, les pouvoirs publics n'ont pas suffisamment su tirer le meilleur parti socio politique de certains de ces projets menés avec de nombreux partenaires qui ne semblent pas motivés à renouveler ces expériences. Malgré cela, le gouvernement du Gabon maintient une certaine volonté politique à initier de nouveaux projets « TIC » dont certains ont pu être menés à bout avec des résultats flatteurs. Les acteurs du secteur privé par contre, ont pour beaucoup d'entre eux mener à terme des projets « TIC » qui ont eu pour objectif souvent, d'améliorer leur outil de production. A ce stade, la géopolitique de l'insertion des TIC au Gabon révèle un bicéphalisme emblématique devenu structurant : action politique résiduelle et instrumentalisation des TIC, modernité criante et obsolescence des infrastructures, dynamiques socio-territoriales des accès et inégalités spatiales équivalentes. Dans ce contexte, les évocations politiques d'une volonté du Gabon aspirant à la constitution d'un pôle numérique majeur (PNM) illustrent le développement ou le progrès socio économique par décret. Pour tendre véritablement vers cet objectif louable et ambitieux, le Gabon est obligé de se doter d'un projet politique approprié. Pour réussir, ce projet politique, plus que les tentatives précédentes, doit être capable d'identifier les meilleures conditions d'appropriation socioculturelle et économique des TIC. Il doit pouvoir porter une orientation claire et volontaire, rassembler et mobiliser les compétences nationales et locales associées aux partenaires externes. Ce projet doit enfin disposer d'une stratégie qui met en réseau, les différents secteurs de vie de la nation, des plus prioritaires à ceux qui le sont moins et surtout, qui situe le Gabon dans un espace national, régional et mondial car s'approprier les TIC aujourd'hui, c'est apprendre à vivre avec au quotidien. C'est de la prise en compte de ces enjeux géopolitiques des TIC par le Gabon (enjeux politiques, territoriaux, environnementaux, économiques et socioculturels), que va dépendre sa capacité à asseoir un leadership High Tech régional et définir une « autre » participation à la mondialisation et à la société de l'information.
184

Transitionnelles géographies : Sur le terrain de la créativité artistique et scientifique

Volvey, Anne 11 December 2012 (has links) (PDF)
Cette Habilitation à diriger des recherches traite d'art et de géographie à partir de la pratique et de l'expérience vivante du terrain. A fleur du sujet-cherchant-avec-l'espace, par une attention portée à la relationnalité et à la corporalité de cette pratique, à l'aide d'outils psychanalytiques transitionnels, elle élabore l'idée d'un régime haptique de connaissance spatiale dans ces deux disciplines. Elle dialogue avec les géographies anglophones de l'identité, et de l'art (ville créative, art public). Elle interroge la ligne de démarcation épistémologique entre art et géographie.
185

Structure spatiale du réseau complexe et dynamique de diffusion

Hui, Zi 08 April 2013 (has links) (PDF)
Dans le développement récent des sciences de réseau, réseaux contraints spatiales sont devenues un objet d'une enquête approfondie. Spatiales des réseaux de contraintes sont intégrées dans l'espace de configuration. Leurs structures et les dynamiques sont influencées par la distance spatiale. Ceci est prouvé par les données empiriques de plus en plus sur des systèmes réels montrant des lois exponentielles ou de distribution d'énergie distance spatiale de liens. Dans cette thèse, nous nous concentrons sur la structure de réseau spatial avec une distribution en loi de puissance spatiale. Plusieurs mécanismes de formation de la structure et de la dynamique de diffusion sur ces réseaux sont pris en considération. D'abord, nous proposons un réseau évolutif construit en l'espace de configuration d'un mécanisme de concurrence entre le degré et les préférences de distance spatiale. Ce mécanisme est décrit par un a^'fc- + (1 -- a)^'lL_,1, où ki est le degré du noeud i et rni est la distance spatiale entre les noeuds n et i. En réglant le paramètre a, le réseau peut être fait pour changer en continu à partir du réseau spatiale entraînée (a = 0) pour le réseau sans échelle (a = 1). La structure topologique de notre modèle est comparé aux données empiriques de réseau de courrier électronique avec un bon accord. Sur cette base, nous nous concentrons sur la dynamique de diffusion sur le réseau axé sur spatiale (a -- 0). Le premier modèle, nous avons utilisé est fréquemment employée dans l'étude de la propagation de l'épidémie: ['spatiale susceptible-infecté-susceptible (SIS) modèle. Ici, le taux de propagation entre deux noeuds connectés est inversement proportionnelle à leur distance spatiale. Le résultat montre que la diffusion efficace de temps augmente avec l'augmentation de a. L'existence d'seuil épidémique générique est observée, dont la valeur dépend du paramètre a Le seuil épidémique maximum et le ratio minimum fixe de noeuds infectés localiser simultanément dans le intervalle 1.5 < a < 2.Puisque le réseau spatiale axée a bien défini la distance spatiale, ce modèle offre une occasion d'étudier la dynamique de diffusion en utilisant les techniques habituelles de la mécanique statistique. Tout d'abord, compte tenu du fait que la diffusion est anormale en général en raison de l'importante long plage de propagation, nous introduisons un coefficient de diffusion composite qui est la somme de la diffusion d'habitude constante D des lois de la Fick appliqué sur différentes distances de transfert possibles sur le réseau. Comme prévu, ce coefficient composite diminue avec l'augmentation de a. et est une bonne mesure de l'efficacité de la diffusion. Notre seconde approche pour cette diffusion anormale est de calculer le déplacement quadratique moyen (l²) à identifier une constante de diffusion D' et le degré de la anomalousness y avec l'aide de la loi de puissance (l²) = 4D'ty. D' comportements de la même manière que D, i.e.. elle diminue avec l'augmentation de a. y est inférieur à l'unité (subdiffusion) et tend à un (diffusion normale) que a augmente.
186

Entre urbanisme et géographie : un parcours d'enseignant-chercheur - Introduire des perplexités, rendre intelligible la dimension spatiale des sociétés

Dumont, Marc 09 December 2013 (has links) (PDF)
L'expérimentation fait partie des thèmes auxquels il est fait référence de manière croissante dans les champs de l'action sociale, de l'action publique mais aussi chez les scientifique. Derrière ces usages se cachent en réalité une multitude de choses plutôt confuses qui, une fois clarifiées, permettent de poser une série de questions de recherche. Comment comprendre, par exemple, les formes de déroutement à l'oeuvre dans les dynamiques sociales ou des processus d'action publique, à l'origine (ou pas) de bifurcations ? Quelle est la part prise par les formes de test, d'essai dans l'action collective et individuelle par le test ? Qu'est-ce que permet d'éclairer la part expérimentale de l'action ? Pour cela, le travail de position et projet scientifique propose donc d'abord une généalogie des recours à l'expérimentation, repositionnée dans l'analyse des mutations de la question urbaine et sociale et leurs transcriptions dans la recherche urbaine. Il exploite ensuite les apports de la sociologie de l'action, des sciences politiques, de l'économie expérimentale et de la philosophie politique pour proposer de penser, dans la perspective des sciences de l'espace (géographie, aménagement), les situations d'expérimentation, à travers des focales comme le management de la transition, l'expérimentalisme démocratique, la transition sociale. Il présente, enfin, les résultats de ce travail : une grille d'analyse de cinq modes opératoires, une définition des situations d'action et des stades transitionnels permettant de penser les articulations entre actions publiques et dynamiques sociales. Ce faisant, trois chantiers de recherche sont ouverts : sur la spatialités des expérimentations sociales, sur les logiques d'apprentissage à l'oeuvre dans les processus de transition écologique et sur les logiques de changement au coeur des pratiques de mobilité.
187

Socio-cultural characteristics and policies vis-à-vis seismic risk reduction throught post-quake rural reconstruction : a case study of Azad Jammu and Kashmir, Pakistan

Abidi, Syeda Raaeha Tuz Zahra 20 December 2013 (has links) (PDF)
This thesis is aimed at exploring the relation of socio-cultural characteristics and policies with post-quake reconstruction of rural areas of Azad Jammu & Kashmir, Pakistan. The primary concern of the study is limited to examine the traditional architectural practice ; dhajji-dewari and social composition of the community during and after reconstruction. It is analyzed that how the socio-cultural aspects of rural communities are affected by the policies, how policies are affected by the socio-cultural aspects of the community and how both of these can influence the final product. The thesis was rooted in the fact that 80% of the 600,000 damaged/destroyed buildings during 8th October, 2005 Kashmir earthquake were rural temporary (Katcha) houses. It was hence to be investigated that how far the Rural Housing Reconstruction Program (RHRP) has reduced (or increased) the vulnerability of the area for future. The impact of any policy launched during this program was not limited to few housing units rather more than 0.1 million dhajji houses could be affected through this. The rural Kashmir reconstruction was commenced with the in-hand knowledge of several previous post-quake reconstruction programs and was appreciated widely by experts. It was yet to be explored that which mistakes were committed/repeated by the stakeholders during policy making, delivery, implementation and post implementation phases. Covering the phases of policy making, delivery and implementation, the major findings of the thesis are categorized into three sections ; the sustainability generating aspects of reconstruction, vulnerability enhancing dimensions of reconstruction, and, those outcomes of reconstruction which are not yet categorized under "sustainability" or "vulnerability" by the experts focusing particularly rural Kashmir. Community satisfaction is given primary focus to rate different outcomes.The study concludes that ignoring socio-cultural aspects of the community during reconstruction may lead to vulnerability in post-reconstruction scenario. Considering the post implementation phase, the current trends are observed by examining under-construction houses. By pictorially presenting the architectural details of these houses it is examined that deviations from guidelines are in practice. People start forgetting the disaster impacts after few years and their immediate needs drive their decision priorities. It is suggested that after reconstruction program ends up, some authorities must be present in the reconstructed area to guide people for their current requirements and future needs and also to control the spread of non compliant construction.
188

Cultiver son jardin, s'inscrire dans la ville : Approche anthropologique des community gardens de New York City

Baudry, Sandrine 26 November 2010 (has links) (PDF)
Dans les années 1970, alors que la Ville de New York faisait face à une grave crise économique et sociale, des citadins ont entrepris d'investir le tissu urbain en transformant des terrains vagues en jardins collectifs. Après avoir accueilli favorablement ces initiatives grassroot qui palliaient des carences en espaces verts et articipaient à la vie des quartiers, la municipalité a cherché à les éliminer dans les années 1990, lorsque la relance économique les a fait apparaître comme un usage peu rentable du territoire. Usant de tactiques fortement médiatiques et théâtrales, les jardiniers ont réussi à protéger provisoirement une grande partie des community gardens, mais leur sort demeure aujourd'hui incertain. L'étude de l'histoire de ces jardins inscrits dans une tradition politique d'intervention par la base, ainsi que l'analyse ethnographique de quatre de ces espaces, permettent de développer un point de vue à plusieurs échelles sur un mouvement né d'initiatives ultra-locales, mais dont seule la mise en réseau à l'échelle de la métropole permet de justifier l'existence à long terme. La question se pose aujourd'hui de la manière dont ces pratiques citoyennes peuvent être intégrées à l'aménagement urbain dans la perspective des politiques de ville durable, tout en ne perdant rien de leur richesse et de leur diversité.
189

Prisons et chez-soi dans la littérature migrante canadienne et allemande féminine : la construction de l'espace chez Agnant, Farhoud et Demirkan

Jürges, Christina 04 1900 (has links)
Les littératures migrantes féminines canadienne et allemande contemporaine sont ancrées sur des questionnements de l’espace. Les auteures comme Abla Farhoud (Le bonheur a la queue glissante), Marie-Célie Agnant (La dot de Sara) et Renan Demirkan (Schwarzer Tee mit drei Stück Zucker) arrivent à transmettre les problèmes et questionnements liés à la condition migrante féminine de nos jours, à travers leur utilisation particulière de l’espace dans leurs romans. La métaphore de la prison aide à saisir la complexité de la situation de la femme et de son rapport avec l’espace. Il faut prendre en considération des facteurs comme le déracinement de la femme de la terre natale, sa domination par l’homme et son impuissance face aux événements liés à la migration, ainsi que son emprisonnement par autrui quand la femme est marquée par les préjugés et le racisme de la société d’accueil. La prison de la femme se manifeste également à un autre niveau, soit celui des théories spatiales : les théories spatiales masculines courantes (notamment celles de Bachelard, Merleau-Ponty, Lefebvre, De Certeau et Augé) négligent la situation particulière de la femme. Bien qu’elles aident à exposer ce que les espaces dans les romans nous communiquent et comment il faut lire les espaces, elles sont insuffisantes pour révéler le rapport femme migrante – espace dans toute sa complexité. De plus, la réalité spatiale de la femme telle qu’exposée par les théories féministes (notamment celles de Shands, Rose, Chapman et Massey) saisit seulement en partie le rapport spatial complexe de la femme migrante. La faiblesse des théories mentionnées ci-haut vient du fait qu’elles sont parfois trop simples. Elles ne tiennent pas compte de l’histoire de la femme migrante : due à son histoire particulière, sa conception des termes territoire, chez-soi et identité est tout à fait différente de celle des individus qui n’ont pas fait l’expérience d’un déracinement. En exposant les problèmes particuliers de ces femmes, cette thèse aide à sortir les femmes du silence qui les opprime. Par cette thèse, nous répondons donc à un besoin qui existe dans le champ d’étude : nous plaçons la femme migrante au centre de la réflexion théorique en insistant sur la complémentarité des théories masculines et féminines/féministes et sur la nécessité de combiner plusieurs points de vues théoriques. Par cette thèse, à l’aide de notre analyse des espaces dans les romans, nous précisons la situation nuancée de la femme migrante et apportons des perspectives éclairantes au sujet de son rapport complexe à l’espace. / Contemporary Canadian and German female migration literature is closely linked to questions of space. Authors such as Abla Farhoud (Le bonheur a la queue glissante), Marie-Célie Agnant (La dot de Sara) and Renan Demirkan (Schwarzer Tee mit drei Stück Zucker) communicate problems and questions linked to today’s female migrant condition through their particular use of space in their novels. The prison metaphor helps to reveal the complex situation of the female migrant and her relationship with space: we have to take into consideration elements such as the uprooting from her birth country, her domination by men and her powerlessness regarding the events linked to migration, as well as her confinement by others. For example, these women are often subject to prejudices and racism on the part of the new country’s society. The woman’s prison becomes also obvious when it comes to theories of space: the current male theories of space (especially those by Bachelard, Merleau-Ponty, Lefebvre, De Certeau and Augé) are ignoring the woman’s particular situation. Even though they help to expose what the spaces in the novels are telling us and how we must interpret the spaces, they are unable to reveal the migrant woman’s relationship to space in all its complexity. Also, the spatial reality of women exposed by feminist theories (especially those by Shand, Rose, Chapman and Massay) can only partially understand the complex spatial relationship of migrant women. The weak points of the theories we mentioned here come mostly from the fact that they are too simple: they don’t include the history of the female migrant in their reflections. Due to the female migrant’s particular history, her conception of terms such as territory, home and identity are very different than those of individuals who have not been exposed to the experience of being uprooted. By exposing the particular problems faced by female migrants, this thesis helps break the silence that oppresses them. Therefore, through this thesis, we are filling a gap that exists in the field of research: we are placing the migrant woman in the center of the theoretical reflections, by exposing the complementarity of male and female/feminist theories and the necessity of combining different theoretical points of view. Through this thesis and our analysis of the spaces in the novels, we are giving a precise idea of the woman’s nuanced situation and are offering a clarifying perspective on her complex relationship to space.
190

La dynamique affective envers les lieux urbains : la place des temporalités individuelles et urbaines

Audas, Nathalie 10 December 2011 (has links) (PDF)
Les réflexions urbanistiques actuelles portent un intérêt de plus en plus marqué au rapport sensible que développent les habitants et, plus généralement les usagers de la ville envers celle-ci. Sont ainsi questionnés ici les liens des individus envers les différents lieux urbains qu'ils habitent dans leurs dimensions sensorielle, poétique, émotionnelle et affective. Notre problématique est centrée sur la place des caractéristiques temporelles inhérentes aux individus et aux lieux dans l'intention de comprendre leurs rôles, leurs influences dans l'évolution d'un rapport affectif au lieu. L'objectif de la présente recherche est de mettre en évidence les dynamiques du rapport affectif à partir des paramètres temporels propres aux individus (avancée dans l'âge et ancienneté de la connaissance des lieux) et aux lieux (évolutions historique et urbanistique, dynamiques quotidiennes). En partant de l'hypothèse générale qu'il existe des liens entre les configurations temporelles des lieux et les caractéristiques temporelles des individus dans l'évolution du lien affectif qui les unit, nous avons sélectionné quatre espaces publics parce qu'ils représentent des temporalités de conception différentes et qu'ils abritent des fonctions urbaines diverses. Notre méthode fondée sur trois techniques d'enquêtes (entretiens, questionnaires, observations) aura permis de mettre à jour des figures idéales-typiques de l'évolution de la relation affective entre l'individu et le lieu. Ces dernières se déclinant sous forme de tendances ont mis en évidence que ce sont principalement les individus, selon leur avancée dans la vie et leur ancienneté de connaissance des lieux, qui déterminent l'évolution du rapport affectif au lieu. Nous avons néanmoins pu souligner le potentiel que détiennent les lieux en mettant en évidence des prises à partir desquelles les individus établissent leur relation affective aux lieux. Le modèle d'évolution du rapport affectif que nous proposons est construit à partir de ces prises du lieu et des caractéristiques temporelles des individus (avancée dans la vie et ancienneté de connaissance des lieux). Partant, nous avons posé les prémices d'une réflexion quant aux possibilités et aux limites de l'intégration de cette connaissance sur le rapport affectif au lieu dans la pratique urbanistique.

Page generated in 0.0524 seconds