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Oeuvres ou documents ? : un siècle d’exposition du graphisme dans les musées d’art moderne de Paris, New York et Amsterdam (1895-1995). / Artworks or documents ? : a century of graphic design exhibitions in the modern art museums of Paris, New York and Amsterdam, 1895-1995

Imbert, Clémence 15 September 2017 (has links)
La thèse s’intéresse aux expositions de design graphique, à la fois en tant qu’événements constitutifs de l’histoire de la discipline et en tant qu’espaces (scénographiques et discursifs) où se manifestent ses liens plus ou moins assumés avec la création artistique. Elle s’appuie sur un corpus de quatre cents expositions, organisées entre 1895 et 1995, au sein de trois institutions muséales : le Stedelijk Museum d’Amsterdam, fondé en 1895, le Museum of Modern Art (MoMA) de New York, créé en 1929 et le Musée national d’art moderne-Centre de création industrielle (Mnam/Cci), né en 1993 de la fusion de deux départements du Centre Pompidou. L’étude des archives de ces manifestations met au jour ce que furent les choix de programmation des musées (quels objets, quelles époques, quels graphistes mettent-elles en avant ?) ; mais aussi les différents statuts qui sont conférés aux objets imprimés, par la scénographie ou par les discours qui les environnent. La thèse révèle, notamment, la préférence des musées d’art moderne pour l’affiche, pour le graphisme « d’utilité publique » et pour le travail des « graphistes-auteurs ». À ce graphisme « de musée » sont appliqués des cadres interprétatifs qui le rapproche de la création artistique : assimilation du graphiste à un artiste, omission des circonstances de la commande, description des styles, recherche des influences… Les expositions de « communications visuelles » organisées par le CCI offrent un singulier contrepoint à ce modèle, dans la mesure où elles consacrent moins les « œuvres » du graphisme qu’elles ne s’interrogent sur leur contexte social de production et d’utilisation. / This dissertation looks at graphic design exhibitions both as events that are part of the history of the discipline and as scenographic and academic forums for expressing, more or less consciously, its links with artistic creativity. It is based on the analysis of four hundred exhibitions, held between 1895 and 1995 at three modern art museums : the Stedelijk Museum in Amsterdam, founded in 1895, the MoMA in New York, inaugurated in 1929 and the Musée national d’art moderne-Centre de création industrielle (Mnam/Cci), created in 1993 after the fusion of two separate departments of the Centre Pompidou. The archives of these exhibitions highlights both the choices of programming (what objects, eras and graphic designers do they ?), and the various status confered to printed objects by scenography and surrounding texts and discourses. The dissertation reveals the preference of modern art museums for posters, for graphic design for the public domain, and for the work of ‘graphic designers-cum-authors’. This specific graphic design elected by museums is envisionned according to interpretative frames that likens it to artistic creation through the rapprochement between graphic designers and artists, the omission of circumstances pertaining to commissions, descriptions of styles, search for influences, etc. The ‘visual communication’ exhibitions organised by the CCI provide a striking contrast to this model in so far as they concentrated less on the actual ‘works’ of graphic design than on the social context of their production and use.
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Transmettre l'art d'écrire pour le théâtre : les apprentissages de l'écriture théâtrale en France (1984-2015) : histoire, méthodes et enjeux / On how to transmit the art of writing for the théâtre : implementing drama creative writing in France : history, issues, methods

Fayner, Thibault 30 November 2015 (has links)
Depuis le début des années 1980, les auteurs de théâtre sont sollicités pour conduire des dispositifs d’apprentissage de l’écriture théâtrale auprès de publics variés. Cette nouvelle prérogative pédagogique de l’auteur ne va pas sans poser un certain nombre de questions qui portent aussi bien sur l’organisation du dispositif pédagogique que sur les contenus de la transmission. À travers une approche historique et sectorielle, et en étayant l’enquête bibliographique de trente entretiens avec des écrivains-enseignants, nous analyserons la constitution cumulative de contenus d’enseignement ainsi que l’évolution des dispositifs pédagogiques sur la période 1984-2015. / Since the 1980s playwrights have been requested to devise learning techniques in the art of dramatic writing for a variety of audiences in France. This new educational opportunity given to a writer interrogates both adopted pedagogic strategies and the contents of the knowledge transferred. Through a historic and sectoral approach, by supporting the bibliographic research with thirty interviews of teacher-writers our analysis will evaluate the cumulative construction of the teaching material and the evolution of the pedagogic measures taken between 1984 and 2015.
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Objet et modèle archéologique dans la création sur la Shoah. / Object and archaeological model in creative writing about the Holocaust

Kuzina, Tatiana 16 June 2016 (has links)
Le témoin, le témoignage et la transmission constituent le centre des réflexions sur l’écriture de la Shoah, de sorte que toute œuvre qui rend ces notions moins opérationnelles se trouve classée dans les marges. Ce travail propose de changer de perspective en se concentrant sur ces marges et en supposant la présence d’un modèle mémoriel alternatif. Il s’appuie sur un corpus littéraire et plastique qui actualise le sujet de la Shoah grâce aux objets et propose d’examiner leur capacité de résonner à l’intérieur d’une œuvre concrète et dans l’ensemble de la création, de relever leur potentiel combinatoire et de voir comment s’articule leur absence. Se pose également la question de l’inscription de la photographie analogique dans les textes : à la fois objet et image, elle apparaît comme un élément constitutif de l’intrigue et permet de rappeler les disparus dans un contexte post-événementiel, sans toutefois accroître la visibilité et l’accessibilité du passé. Le caractère opaque et intègre des objets présents dans la création sur la Shoah les dote d’une valeur autonome et conduit à une réévaluation des rapports entre le personnage-témoin, le narrateur et le lecteur. Dans ce modèle, la présence du témoin n’est pas déterminante pour l’évocation du passé : c’est un personnage de la quête menée par le narrateur. Ce dernier revêt le rôle d’archéologue : il explore son présent, repère des résidus du passé, les décrit et tente de les interpréter, sans jamais aboutir à un récit cohérent. La création s’ouvre ainsi à un troisième acteur de la mémoire : elle émancipe le lecteur en l’invitant à formuler le sujet de l’œuvre et à devenir un véritable acteur du modèle archéologique. / Reflections upon Holocaust writings are centred on the witness, his testimony and its transmission, such that any work that makes these notions less applicable is shifted to the margins. This thesis suggests a change of viewpoint by focusing on these margins and by presuming the existence of an alternative memory model. It studies literary and visual works that unravel the Holocaust theme through objects and proposes to examine their ability to echo in a specific piece as well as in the creative production as a whole, to point out their combinatory capacity and to observe how their absence manifests itself. Analog photographs included in the narrative raise particular questions: being objects and pictures at the same time, they represent key elements of the plot, and although they bring the lost people into the post-event context, they do not enhance the visibility and the accessibility of the past. Their opaque and solid nature provides them with an independent value and imposes a reassessment of the relationship between the witness, the narrator and the reader. Within this model the presence of a witness is not essential for the recollection of the past: he is a character of the narrator’s quest. The latter assumes the role of an archaeologist exploring his present, discovering the remnants of the past, describing them and trying to interpret them, his attempts, however, never amounting to a coherent story. Thus the creative production reveals a third agent of the memory: it urges the reader’s emancipation challenging him to construct the subject matter and to become a true protagonist of the archaeological model.
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Morel, suivi de Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie

Bock, Maxime Raymond 12 1900 (has links)
Thèse en recherche-création. / Morel est un roman social qui raconte l’évolution de la ville de Montréal au cours du 20e siècle, en particulier des quartiers Centre-Sud et Hochelaga-Maisonneuve, à travers la vie familiale et professionnelle d’un personnage fictif, Jean-Claude Morel, de sa naissance durant la Grande crise jusqu’à l’année 2018. En tant qu’ouvrier travaillant aux grands projets d’ingénierie urbaine qui ont transformé Montréal (gratte-ciels, métro, autoroutes, échangeurs, tunnel Louis-Hippolyte- La Fontaine, stade olympique), Morel est une victime collatérale de la modernité à laquelle il contribue : la destruction du Faubourg à M’lasse, les expropriations en vue de la construction de l’autoroute Notre-Dame, la désindustrialisation et l’embourgeoisement ont pour effet de le repousser toujours plus loin vers l’est et de briser sa famille, alors que son métier exigeant et dangereux brise son propre corps. Morel remet en question la manière de raconter la vie d’un homme et de faire le récit d’une ville en faisant de la chronologie l’enjeu principal de sa forme, par un constant jeu d’analepses et par un télescopage temporel, la fin d’un chapitre se poursuivant au début du suivant, bien que l’action se déroule dans des lieux et un temps différents. Ainsi, ce roman est aussi une « fiction de l’histoire » en ce qu’il interroge les caractéristiques communes entre la fiction et la science de l’histoire : la narrativité, la focalisation, l’ancrage documentaire, et la chronologie au premier chef. /// Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie est un essai littéraire dans lequel je m’investis comme écrivain pour faire dialoguer ma pratique d’écriture avec celle de l’écrivain montréalais Gilbert La Rocque (1943-1984). Auteur de six romans et d’un téléthéâtre entre 1970 et 1984, La Rocque, bien qu’il ait bénéficié de son vivant de la reconnaissance de ses pairs en tant que romancier et éditeur, demeure une figure négligée par les études littéraires québécoises. Cet essai a pour but de le recadrer dans l’écosystème littéraire de son époque en analysant comment sa représentation de Montréal est une manifestation du « catastrophisme [qui] se trouve au cœur même de la modernité québécoise » (Pierre Nepveu, L’écologie du réel), principalement à travers les figures de la ville en tant que « monstre-avaleur » et que nécropole dont les habitants sont des parasites, des insectes et des vermines. Le concept de modernité québécoise est interrogé dans une perspective historique, des représentations de Montréal au 19e siècle jusqu’à la Révolution tranquille où le Québec achève son « entrée dans la modernité » (Marcel Fournier). Les œuvres de La Rocque sont étudiées en fonction de diverses tendances qui animent la littérature québécoise durant la modernité propre à ses années de production : la littérature engagée ayant un « sujet- nation » comme protagoniste, les romans autoréférentiels de la modernité de l’écriture (Jean Fisette) et les romans de l’écrivain mettant en scène une institution littéraire professionnalisée, manifestations d’une « modernité avancée » spécifiquement québécoise qui, chez Gilbert La Rocque, étant donné l’omniprésence de la mort de la putréfaction dans son œuvre, est synonyme de modernité pourrie. Essai libre qui construit son propos dans la spéculation propre à la création littéraire universitaire (Jean-Simon DesRochers), Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie peut être considéré comme un essai-découverte (Gérard Bessette) qui n’est pas sans rappeler les œuvres que consacre Victor-Lévy Beaulieu à ses influences. / Morel is a social novel that recalls the evolution of the city of Montréal throughout the twentieth century, in particular the working-class neighbourhoods of le Centre-Sud and Hochelaga- Maisonneuve, via the personal and professional life of Jean-Claude Morel, who was born during the Great Depression. The eponymous Morel, a construction worker, participates in major engineering works that change the face of Montréal (including sky-scrapers, the métro, highways, interchanges, the Louis-Hyppolite-La Fontaine tunnel, and the Olympic Stadium), and is also a collateral victim of the modernity he helps shape: the destruction of the Faubourg à M’lasse, the expropriations ahead of the construction of the Notre-Dame highway, the city’s deindustrialization and the gentrification push him further East and break up his family, while his dangerous and strenuous profession breaks his body. Morel questions the way we tell a character’s story and the history of a city by making chronology its key formal issue, through constant use of analepses and “temporal telescoping” between chapters, where the action at the end of a chapter is continued in the beginning of the next, even though the time and location of the action may differ. The novel is, therefore, a “fiction of history”: it questions those characteristics shared by fiction and by the discipline of history alike, such as narrativity, focalization, documentation reliability, and first and foremost chronology. /// Gilbert La Rocque, Montréal and the Rotten Modernity is a literary essay in which, as a fiction writer myself, I enter into dialogue with the work of Montréal writer Gilbert La Rocque (1943- 1984). Having published six novels and a television play published between 1970 and 1984, La Rocque gained recognition among his peers as a critical writer and editor, and yet he remains a marginal figure in Québec literary studies. This essay attempts to reframe him into his generation’s literary ecosystem by studying how his representation of Montréal is a manifestation of the “catastrophism at the heart of Québec’s modernity” (Pierre Nepveu, L’écologie du réel), mostly though the figures of the city as a “swallowing monster” and a necropolis inhabited by a population of parasites, insects, and vermin. The concept of Québec’s modernity is discussed within an historical perspective, from the representation of Montréal in nineteenth literature to the Quiet Revolution, when Québec finalizes its “entry in modernity” (Marcel Fournier). La Rocque’s novels are influenced by the various literary movements that evolved in Québec literature throughout the particular modernity of his fifteen years of production: militant literature with a “character-nation” as a protagonist, autoreferential novels characteristic of the writing modernity (Jean Fisette), and “writer novels” depicting the professionalization of Québec’s literary institution. All are manifestations of a specifically Québécois “advanced” or “late modernity”, which, considering the omnipresence of death and decay in La Rocque’s novels, is a modernity synonymous with putrefaction. This freely composed essay with the characteristic speculation of creative writing in University (Jean-Simon DesRochers) can be considered as an essay-discovery (Gérard Bessette) that resembles Victor-Lévy Beaulieu’s series dedicated to the authors that influenced him.
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La liste de mes jointures ; suivi de Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin

Ménard, Évelyne 09 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / la liste de mes jointures récupère certaines paroles reçues, bruits parasitaires qui restent comme les acouphènes. Ils se déclenchent parfois à la suite d’un stress : les sifflements de la narratrice empirent au secondaire. Le trouble alimentaire aussi. Poésie du déséquilibre, la liste de mes jointures recense les chutes, les absences, les jugements, la jumelle qui nous échappe. Chaque section du recueil relie une partie du corps à une pièce de la maison. Et la peur de mourir à celle de vivre. Le regard des autres et de soi-même sont des miroirs impossibles à décrocher. L’alliance entre le corps et la maison se rencontre aussi dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin. Difficile à cerner, le quotidien apparaît aussi fragmenté que le sujet poétique : la maison est le lieu où tous deux se reconstruisent. Avec Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin, on a accès au dialogue entre l’intérieur et l’extérieur, au dédoublement du manque et à une maternité sans fin. / the list of my knuckles retrieves some words heard, paratic noises who stay like tinnitus. These are often triggered by anxiety : the narrator’s ringing gets worse in high school. The eating disorder too. Poetry of imbalance, the list of my knuckles inventories falls, absences, judgments, the twin sister who gets away from us. Each section of the book connects a part of the body to a room in the house. And a fear of dying to a fear of living. The gaze of others and of oneself are mirrors impossible to take down. Lecture en vélocipède of Huguette Gaulin also joins the body to the house. Everyday life is hard to define and appears as divided as the poetic subject : they both rebuild themselves in the house. Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin gives us access to the dialogue between the inside and the outside, the duplication of a lack and to an endless motherhood.
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Existences entre-deux : s’imaginer un futur au-delà de la binarité. Une exploration de l’identité queer, de la langue et de la liminalité. / States of In-Between: Imagining a Future Beyond Binaries. An Exploration of Queerness, Language, and Liminality.

Gauthier, Elyse 16 November 2023 (has links)
This research project explores two particular approaches to playwriting, autofiction and collective creation, in order to examine how the dramaturgical process can be “queered” through combining methods of creation in unconventional ways. The thematic content of the resulting theatrical text focuses on the intersection of queer/trans identities and bilingualism, specifically through a Franco-Canadian lens, as well as the notions of utopias and futurities in queer contexts. By employing these two methodologies simultaneously and blurring the lines between the individual and the collective, the texts developed through group writing sessions explore the inherent liminality of queer/trans bilingual identities, both in time and in space. To be queer, non-binary and bilingual is to embody duality, disrupt binaries, and exist in grey areas; this same liminal space is central to my exercise both in process and in content. Thus, the object of this study is queer dramaturgy itself, or in other words, the process of writing “queerly,” not just about queerness. The combination of methodologies transgresses the boundaries of the conventional dramaturgical process and aligns itself with queer Practice as Research theories, proposing approaches to playwriting that “are set against the dominant modes of representation and are shaped through forms that are on the fringe and boundaries of disciplines” (Campbell and Farrier, Queer Dramaturgies, p. 7). This project also investigates what trans and non-binary identity means within Franco-Canadian communities, and the relationship between language and gender identity. Furthermore, notions of queer temporality play an important role in the project, given the complex and often conflicting investments that both queer and Franco-Canadian communities have in history and futurity. Through an analysis of Mani Soleymanlou’s works Un. Deux. Trois. and 2042 as case studies of autofictional theatre, collective creation, and utopian performance, as well as the results from a series of writing sessions conducted with multilingual non-binary and trans participants, this research project aims to shed light on these fascinating intersections of identity and process that have thus far rarely been explored. /// Ce projet de recherche explore deux approches dramaturgiques distinctes, soit l'autofiction et la création collective, afin d'examiner comment le processus dramaturgique peut devenir « queer » en combinant des méthodes de création de manière non conventionnelle. Le contenu thématique du texte théâtral qui en résulte se concentre sur l'intersection des identités queer/trans et du bilinguisme, tout particulièrement dans une perspective franco-canadienne, ainsi que sur les notions d’utopies et de futurs possibles dans des contextes queers. En employant ces deux méthodologies simultanément et en brouillant les lignes entre l'individu et le collectif, les textes développés lors des sessions d'écriture de groupe explorent la liminalité inhérente aux identités bilingues queer/trans, à la fois dans le temps et dans l'espace. Être queer, non-binaire et bilingue, c'est incarner la dualité, remettre en question la binarité et exister dans des zones grises. C’est justement cet espace liminal qui est au cœur de mon projet de recherche, à la fois dans le processus et dans le contenu. Ainsi, l'objet de cette étude est la dramaturgie queer comme telle, ou, en d'autres mots, comment on peut créer d’une manière « queer » en plus d’écrire sur un propos queer. La combinaison des méthodologies transgresse les frontières du processus dramaturgique conventionnel et s'aligne sur les théories de la recherche-création queer (Queer Practice as Research), proposant des approches à la dramaturgie « set against the dominant modes of representation and are shaped through forms that are on the fringe and boundaries of disciplines » (Campbell et Farrier, Queer Dramaturgies, p. 7). Ce projet examine également les notions d'identité trans et non-binaire au sein des communautés franco-canadiennes, ainsi que la relation entre la langue et l'identité de genre. De plus, les notions de temporalité queer jouent un rôle important dans le projet, étant donné les investissements complexes et souvent conflictuels que les communautés queer et franco-canadiennes ont par rapport à l'histoire et à l’avenir. À travers une analyse d’œuvres mises en scène par Mani Soleymanlou (Un. Deux. Trois. et 2042) comme études de cas de théâtre autofictionnel, de création collective et de performance utopique, ainsi que les résultats d'une série de séances d'écriture menées avec des participant∙e∙s plurilingues non-binaires et trans, ce projet de recherche vise à mettre en lumière ces intersections fascinantes de l'identité et des processus créatifs qui ont jusqu'à présent été rarement explorées.
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Jours de colère ; suivi de Dans les forêts de Sibérie : (géo)poétique du Rebelle chez Sylvain Tesson

Bost, Maxime 04 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Jours de colère explore le recours aux forêts à travers deux voix narratives dont les récits se font écho durant plusieurs années. Soumises à diverses formes d’oppression, iels trouvent refuge tour à tour dans les mondes virtuels, les lieux abandonnés, les drogues, la fuite géographique, la promesse de la vengeance ou celle du suicide. Iels confient au papier leurs expériences les plus intimes, et dévoilent comme stratégie de rébellion la reconstitution permanente de leur identité. En cheminant avec les images inspirées par leur culture musicale, littéraire, cinématographique, les personnages configurent une citadelle dans laquelle nul ne peut les atteindre : iels regardent, depuis ses tours, la société dont iels souhaitent s’exclure. Entre ellipse, hors champs, et tendance à l’épuisement, leurs prises de parole témoignent d’un questionnement profond, tiraillé entre l’impossibilité de rompre avec les origines et le refus de l’héritage. « Dans les forêts de Sibérie » : (géo)poétique du Rebelle chez Sylvain Tesson interroge la figure de l’ermite mise en récit par Sylvain Tesson dans son roman Dans les forêts de Sibérie. En dialoguant avec les figures d’insurrection théorisée par Ernst Jünger dans Le Traité du Rebelle ou le recours aux forêts et Eumeswil, cet essai souligne les liens qui les unissent à l’ermite de Tesson – et ce qui les en détache. Il émerge de cette analyse un narrateur bien singulier : isolé du monde des humains et sa finitude, l’ermite tessonien s’inscrit dans le rythme des saisons, à travers sa prise de notes quotidiennes dans le carnet qui donne vie au roman. Sa pensée et ses gestes se modèlent sur le lieu qu’il observe avec attention, et habite en conscience d’être un invité. Grâce à sa manière de superposer une forêt imaginaire à la forêt de Sibérie, le récit de Tesson se réapproprie le champ d’action du Rebelle jüngerien, qui entre alors en résonance avec un espace géopoétique. / Jours de colère explores the Rebel figure through two narrative voices whose stories echo over several years. Subjected to various forms of oppression, both find refuge in virtual worlds, abandoned places, drugs, escape, promise of revenge or suicide. They entrust their most intimate experiences to their diaries, revealing the permanent reconstitution of their identity as an act of rebellion. Exchanging with and through the images drawn from their cultural background, music, books, films, the characters erect a citadel in which no one can reach them: from its towers, they look down upon the society from which they banished themselves. Between ellipsis and attempt to exhaust every bit of language, their words attest a deep questioning, torn between the impossibility of breaking with the origins and the refusal of heritage. « Dans les forêts de Sibérie » : (géo)poétique du Rebelle chez Sylvain Tesson examines the figure of the hermit as depicted by Sylvain Tesson in his novel Dans les forêts de Sibérie. In open dialogue with insurgency as theorized by Ernst Jünger in Le Traité du Rebelle ou le recours aux forêts and Eumeswil, this essay underlines the links that unite his thoughts to Tesson's hermit - and what detaches them from it. From this analysis emerges a very singular narrator: isolated from the human world and its finitude, the Tessonian hermit melts himself into the rhythm of seasons, through his daily observations in the notebook that gives life to the novel. His thoughts and gestures mimic the place he observes with attention, and in which he lives with the awareness of being nothing but a guest. Through the superposition of an imaginary forest on the forest of Siberia, Tesson's narrative reappropriates the field of action of the Jüngerian Rebel, thus reverberating a geopoetic space.
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Écritures scéniques de la catastrophe humaine dans le théâtre contemporain : étude de cas et recherche-création

Martz-Kuhn, Émilie 19 April 2018 (has links)
Cette thèse de doctorat en littérature et arts de la scène et de l’écran examine les écritures scéniques de la catastrophe humaine dans le théâtre contemporain. Elle explore les dynamiques qui sous-tendent la représentation de la barbarie au sein de formes spectaculaires marquées par une forte dimension visuelle. Divisé en deux volets – un premier, critique et un second, pratique –, le travail s’articule d’abord autour d’un corpus composé de trois spectacles : Kamp du collectif Hotel Modern, Rwanda 94 du Groupov et Rouge décanté signé par Guy Cassiers. En observant les œuvres à la lumière de la complexité et en les abordant à l’aide d’une approche systémique, l’étude tente de révéler les mouvements – esthétiques, perceptifs et thématiques – qui animent ces écritures hétérogènes. La seconde partie de la thèse rend compte d’un processus d’expérimentation mené dans l’espace scénique. Ce dernier, consacré à esquisser une création artistique originale, questionne les mémoires occidentales du génocide des Tutsi du Rwanda. L’expérience pratique fait écho à plusieurs des problématiques soulevées par l’investigation critique et propose une autre forme de réflexion, menée directement sur le plateau. Mots clés : Théâtre contemporain, Recherche-création, Complexité, Génocide, Images, Europe. / This doctoral thesis in performing arts looks into scenic writings of human disasters in contemporary theatre. It examines dynamics underlying the representation of barbarism within spectacular forms imprinted with a visual dimension. Split into two parts – a first one, critical and a second one, practical -, the work is firstly structured around a corpus composed of three shows : Kamp of the Hotel Modern group, Rwanda 94 of Groupov and Rouge décanté by Guy Cassiers. Through the observation of the works in the light of the complexity and by analysing it with a systemic approach, the study attempts to reveal the moves – aesthetic, perceptive and thematic – that drive these heterogeneous writings. The second part of the thesis deals with a process of experimentation led in the scenic space. The latter, dedicated to outline an original artistic creation, questions occidental memories on the Tutsi genocide in Rwanda. The practical experience echoes back to several issues raised by the critical investigation and proposes another form of reflection, directly led on the stage. Keywords : Contemporary theatre, Research-creation, Complexity, Genocide, Images, Europe.
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La liberté et la puissance de l'intuition chez Bergson : À travers le temps qui " agit " et la force de négation

Hirano, Kazuhiko 23 August 2012 (has links) (PDF)
Les réflexions au point de départ de Bergson nous donnent une forte impression. Maintenant, nous pouvons dire qu'il y a là la puissance intuitive de négation et le temps qui " agit ". Et quand nous promenons nos yeux sur les œuvres de Bergson, il nous semble qu'on ne peut pas les négliger. En premier lieu, Bergson aboutit déjà à une méthode de la connaissance autre que l'intelligence. Comme l'intuition est une méthode de la connaissance propre à Bergson, l'intuition qui porte la puissance de négation est une découverte qui fait époque. En deuxième lieu, cette intuition incite elle-même à se rendre vers l'intuition immédiate. Elle soutient l'intuition de la durée. En troisième lieu, le temps qui " agit " est une appréhension originelle de l'expérience. Un des fondements et un des contenus de la liberté proviennent de ce temps qui " agit " et de cette intuition. En quatrième lieu, Bergson souligne que l'illusion du " possible " fait méconnaître " la nouveauté radicale ". Et cette appréhension montre que l'acte libre et l'univers sont la création du nouveau. L'idée d'illusion du " possible " qui s'établit dans les dernières années de sa vie provient des réflexions au point de départ. Enfin, obtenir une appréhension originale par la puissance intuitive de négation, semble être une façon d'étudier chez Bergson. Il recueille les faits scientifiques ou académiques qui font l'objet de son étude. Et il trouve un problème par la puissance intuitive de négation. Il semble que nous pouvions imaginer que ce qui est profond chez Bergson revient à ces deux points. Dès lors, nous pensons que les réflexions au point de départ sont dignes d'être pris comme objet de réflexion.
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Paradis crépusculaire ; suivi de Impostures : examen d’une démarche créatrice

Ferland, Joanie 07 1900 (has links)
La première partie de ce mémoire, intitulée « Paradis crépusculaire », est un roman dont la narratrice, une jeune femme, est hantée par les pensées suicidaires. S’exprimant à la première personne, elle décrit elle-même son évolution psychologique provoquée par la rencontre d’un homme et les débuts d’une relation amoureuse. L’amour ravive les tentations suicidaires du personnage principal et l’entraîne dans un univers de peur qui côtoie la folie. L’histoire s’ancre dans la réalité quotidienne des deux personnages. La deuxième partie, « Impostures : Examen d’une démarche créatrice », est un essai qui traite de ma propre démarche d’écriture. Mes réflexions, tout d’abord personnelles, s’ouvrent vers le monde de la création littéraire, plus particulièrement romanesque, et sont reliées aux conceptions de différents critiques. L’essai s’élabore à partir du sentiment de l’imposteur qui m’a hantée durant tout le processus de création. / The first part of this M.A. Thesis, “Paradis crépusculaire”, is a novel. The narrator and main character is a young lady hunted by suicidal thoughts. She describes her own psychological development starting with the meeting of a man and with the beginning of their relationship. Love awakes her suicidal temptations and brings her in a universe of fear and madness. The story takes roots in the daily lives of both characters. The second part, “ Impostures : Examen d’une démarche créatrice ”, is an essay about my own writing experience. My personal thoughts on literary creation, especially about the production of a novel, are linked with different theories of literature. This essay elaborates on a feeling of imposture that has haunted me threw all my writing process.

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