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Une analyse comparée de Alexis de Tocqueville et Friedrich Nietzsche sur la démocratie / A Comparative Analysis of Alexis de Tocqueville and Friedrich Nietzsche on DemocracyFeder, Glen 17 June 2013 (has links)
Cette étude compare la pensée de Tocqueville et celle de Nietzsche sur la vie morale dans la démocratie libérale moderne à travers leur analyse de l’individu, de la famille et de l’État, ainsi que sur la vie intellectuelle à travers la philosophie, la science et l’art. En retraçant dans leur pensée le rôle de la liberté démocratique, par opposition à la liberté romaine, nous démontrons comment Tocqueville chercha à modérer la démocratie au nom de la justice, alors que Nietzsche prôna l’ « aristocratie radicale » afin de cultiver la grandeur. Nous soutenons l’opinion de Tocqueville selon laquelle non seulement la démocratie est inévitable et fondée sur la nature, mais la justice qui la caractérise est une forme de grandeur en soi. En outre, en mettant en relief un aspect de la pensée de Nietzsche similaire à celle de Tocqueville, ainsi que le concept d’ « individualisme », inspiré de Tocqueville lui-même, nous constatons également les tensions que Nietzsche ressentait vis-à-vis du monde d'inspiration romaine que son projet prônait. Nous rendons justice à la justesse et à la prescience de Tocqueville et nous utilisons la méthode de sa « science politique nouvelle » afin de révéler sous quelle forme une philosophie appliquée tocquevillienne peut se présenter aujourd'hui, à travers les phénomènes moraux et intellectuels dont nous traitons, tout en nous inscrivant dans le cadre des efforts néo-tocquevilliens actuels. Enfin, en combinant les prédictions de Tocqueville et l'influence de Nietzsche, nous montrons de quelle façon leur œuvre constitue un cadre de réflexion pour comprendre la modernité dans sa globalité et la direction dans laquelle nous nous dirigeons. / This study compares Tocqueville and Nietzsche's thought on moral life in modern liberal democracy through their treatment of the individual, the family, and the state, and intellectual life through philosophy, science, and art. By tracing the role of democratic versus roman liberty througout their thought, we demonstrate how Tocqueville sought to moderate democracy in the name of justice, as opposed to the "radical aristocracy" that Nietzsche promoted in order to cultivate greatness. We argue alongside Tocqueville that not only is democracy inevitable and grounded in nature, but that its very justice is a form of greatness in itself. Furthermore, by emphasizing a side of Nietzsche's thought which was similar to Tocqueville's, and on the concept of "individualism" even inspired by Tocqueville, we also see Nietzsche's own divisions vis a vis the opposing Roman-inspired world that his project promoted. Vindicating the accuracy and prescience of Tocqueville's thought, we use the method of his “new political science” in order to reveal what form a Tocquevillian applied philosophy may take today throughout the moral and intellectual phenomena we treat, while positioning ourselves among the current neo-Tocquevillian scholarship. Finally, by interweaving Tocqueville’s predictions and Nietzsche’s influence, we show how together they constitute a strikingly revealing framework for understanding modernity as a whole and where we are heading.
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Les Précieuses RidiculiséesSmith, Roberta January 2019 (has links)
Cette recherche, à partir de la pièce de Molière Les Précieuses ridicules, analyse l'opinion de l'auteur à l'égard du phénomène de la préciosité afin de déterminer les raisons de son attaque satirique contre les salonnières. Le mémoire s'ouvre sur une analyse du cadre historique dans laquelle sont établies les limites temporelles du mouvement précieux en France au XVIIe siècle et ses causes. Ces dernières sont à trouver dans les changements politiques et sociaux qui ont suivi la période de la Fronde et l’instauration de la monarchie absolutiste de Louis XIV. La deuxième partie, en passant en revue les satiristes les plus en vogue à l’époque, établit les sources plausibles de la pièce de Molière et détermine la nature politique de la satire. Ensuite, notre analyse met en lumière que les vraies cibles de Molière ne sont pas les précieuses mais les bourgeois qui aspirent à s’élever au niveau de l’aristocratie. La dernière partie est une réflexion sur le modèle de féminisme adopté par l’auteur et ses similarités avec la pensée de Mlle de Scudéry / This research paper, based on Molière's Les Précieuses ridicules, analyses the author's opinion of the phenomenon of “précieusité” in order to determine the reasons for his satirical attack on the “salonnières”. The essay opens with a historical framework in which are established the temporal limits and the causes of the precious movement in France in the seventeenth century. The latter are located in the political and social changes that followed the period of the Fronde and the establishment of the absolutist monarchy of Louis XIV. The second part, by reviewing the most popular satirists of the time, establishes the plausible sources of Molière's play and determines the political nature of satire. Then, our analysis highlights how the true targets of Molière are not the précieuses but the bourgeois who aspire to rise to the level of the aristocracy. The last part is a reflection on the model of feminism adopted by the author and its similarities with Miss de Scudéry.
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Aristocratie et communautés religieuses aux marges septentrionales du royaume de France (fin IXe - début XIIe siècles) : le cas du diocèse de Noyon / Aristocracy and religious communities in Northern margins of kingdom of France (end of the 9th beginning of the 12th centuries). : the case of the diocese of NoyonChaffenet, Paul 16 June 2017 (has links)
À l'échelle du nord du royaume de France et plus spécialement de la Picardie médiévale, l'histoire du diocèse de Noyon, appréhendée du point de vue des rapports entre l'aristocratie et les communautés religieuses de la fin du IXe au début du XIIe siècles, révèle une relative exception documentaire : en Vermandois comme en Noyonnais, une certaine profusion de sources (essentiellement diplomatiques) permet une compréhension affinée de la place des abbayes et des chapitres dans les manifestations des politiques religieuses séculières. Les mêmes sources imposent d'accorder une attention particulière, mais non exclusive, aux politiques comtales et épiscopales en la matière. Or, pour l'ensemble de la période choisie, ces dernières ont été trop souvent perçues comme des blocs structurés et linéaires. Il convient de dépasser ces impressions d'homogénéité et d'immobilisme en montrant la diversité et l'évolution des influences réciproques unissant d'une part les communautés religieuses, d'autre part les comtes de Vermandois et les évêques de Noyon. Alors que les églises du diocèse étudié ont été considérées comme des lieux phares d'expression de la fidélité de l'aristocratie de second rang à l'égard des hauts pouvoirs princiers, il nous faut également questionner les comportements religieux de l'ensemble des puissants (spécialement châtelains) afin de montrer en quoi ils témoignent d'attitudes individualisées et contribuent à dessiner les contours des pouvoirs locaux. En d'autres termes, les rapports entre les aristocrates et les communautés religieuses, étudiés à la fois dans leur aspect matériel et spirituel, s'inscrivent-ils dans des sociétés politiques polarisées par le prince, que ce dernier soit évêque de Noyon, comte de Vermandois ou encore châtelain ? / In the north of the kingdom of France and more particularly in mediaeval Picardy, the history of the diocese of Noyon, apprehended from the point of view of the relations between aristocracy and religious communities from the end of the 9th to the beginning of the 12th centuries, reveals a relative documentary exception : in Vermandois as in Noyonnais, a certain profusion of sources (essentially diplomatic) allows a refined understanding of the place of the abbeys and chapters in manifestations of secular religious policies. The same sources require special but not exclusive attention to the policies of the counts and of the bishops in this area. However, for the whole period chosen, the latter were too often perceived as structured and linear blocks. It is necessary to overcome these impressions of homogeneity and immobility by showing the diversity and evolution of the reciprocal influences uniting on the one hand the religious communities, on the other hand the counts of Vermandois and the bishops of Noyon. While the churches of the studied diocese have been regarded as key places of expression of the fidelity of the second-rate aristocracy towards the high princely powers, we must also question the religious behavior of all the powerful (especially castellan) in order to show how they demonstrate individualized attitudes and contribute to drawing the contours of local authorities. In other words, the relations between aristocrats and religious communities, studied both in their material and spiritual aspects, are part of political societies polarized by the prince, whether the latter is bishop of Noyon, count of Vermandois or even castellan ?
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Aristocratie et communautés religieuses aux marges septentrionales du royaume de France (fin IXe-début XIIe siècles). Le cas du diocèse de NoyonChaffenet, Paul 16 June 2017 (has links)
À l'échelle du nord du royaume de France et plus spécialement de la Picardie médiévale, l'histoire du diocèse de Noyon, appréhendée du point de vue des rapports entre l'aristocratie et les communautés religieuses de la fin du IXe au début du XIIe siècles, révèle une relative exception documentaire :en Vermandois comme en Noyonnais, une certaine profusion de sources (essentiellement diplomatiques) permet une compréhension affinée de la place des abbayes et des chapitres dans la manifestation des politiques religieuses séculières. Les mêmes sources imposent d'accorder une attention particulière, mais non exclusive, aux politiques comtales et épiscopales en la matière. Or, pour l'ensemble de la période choisie, ces dernières ont été trop souvent perçues comme des blocs structurés et linéaires. Il convient de dépasser ces impressions d'homogénéité et d'immobilisme en montrant la diversité et l'évolution des influences réciproques unissant d'une part les communautés religieuses, d'autre part les comtes de Vermandois et les évêques de Noyon. Alors que les églises du diocèse étudié ont été considérées comme des lieux phares d'expression de la fidélité de l'aristocratie de second rang à l'égard des hauts pouvoirs princiers, il nous faut également questionner les comportements religieux de l'ensemble des puissants (spécialement châtelains) afin de montrer en quoi ils témoignent d'attitudes individualisées et contribuent à dessiner les contours des pouvoirs locaux. En d'autres termes, les rapports entre les aristocrates et les communautés religieuses, étudiés à la fois dans leur aspect matériel et spirituel, s'inscrivent-ils dans des sociétés politiques polarisées par le prince, que ce dernier soit évêque de Noyon, comte de Vermandois ou encore châtelain ? / In the north of the kingdom of France and more particularly in mediaeval Picardy, the history of the diocese of Noyon, apprehended from the point of view of the relations between aristocracy and religious communities from the end of the 9th to the beginning of the 12th centuries, reveals a relative documentary exception :in Vermandois as in Noyonnais, a certain profusion of sources (essentially diplomatic) allows a refined understanding of the place of the abbeys and chapters in the manifestation of secular religious policies. The same sources require special but not exclusive attention to the comital and episcopal policies in this area. However, for the whole period chosen, the latter were too often perceived as structured and linear blocks. It is necessary to overcome these impressions of homogeneity and immobility by showing the diversity and evolution of the reciprocal influences uniting on the one hand the religious communities, on the other hand the counts of Vermandois and the bishops of Noyon. While the churches of the studied diocese have been regarded as key places of expression of the fidelity of the second-rate aristocracy towards the high princely powers, we must also question the religious behavior of all the powerful (especially castellan) in order to show how they demonstrate individualized attitudes and contribute to drawing the contours of local authorities. In other words, the relations between aristocrats and religious communities, studied both in their material and spiritual aspects, are part of political societies polarized by the prince, whether the latter is bishop of Noyon, count of Vermandois or even castellan ? / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Pour un abord micro-sociologique de la haute société bruxelloiseDe Roest D'Alkenade, Valérie January 2007 (has links)
Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L’aristocratie laïque du Glamorgan et l’abbaye de Margam (1147-1283) / The lay aristocracy of Glamorgan and Margam Abbey (1147-1283)Papin, Elodie 10 December 2016 (has links)
Le processus d’européanisation des élites aristocratiques au pays de Galles aux XIIe et XIIIe siècles constitue le point de départ de cette étude. L’objectif est de saisir les mécanismes de la réception de la culture aristocratique continentale par la noblesse autochtone ainsi que la sélection et l’adaptation de certains modèles culturels gallois par l’aristocratie anglo-normande. Ces mécanismes sont analysés à travers le prisme de l’abbaye de Margam. Elle est considérée comme un potentiel « espace de rencontre », inhérent au processus d’interculturation des élites aristocratiques du Glamorgan du milieu du XIIe siècle à la fin du XIIIe siècle. La production scripturaire de l’abbaye de Margam, fondée en 1147 par le comte de Gloucester, offre un riche corpus documentaire qui permet de dresser le portrait de l’aristocratie laïque du Glamorgan.Le portrait qui se dégage de cette étude reflète une aristocratie laïque aux multiples facettes. Malgré une hétérogénéité culturelle et sociale se dessine la naissance d’une identité catégorielle commune aux élites aristocratiques. Acquérant un rôle d’agents de transition et de transformation, les cisterciens ont répondu aux besoins spirituels des nobles gallois et anglo-normands qui recherchaient l’intercession de la Vierge afin de réussir leur salut. Anticipant toute contestation aux transferts de propriété, le monastère a sécurisé les transactions en s’adaptant aux usages propres aux grands laïcs du Glamorgan. Cette reconnaissance des pratiques de l’aristocratie locale n’a pas évité l’éclatement de conflits, parfois violents, souvent résolus devant la cour comtale du Glamorgan. Cette dernière apparaît alors comme un second « espace de rencontre » du processus d’interculturation.En tant qu’« espace de rencontre », l’abbaye de Margam a contribué au processus d’européanisation qui a touché l’aristocratie galloise du Glamorgan. Cependant, ce concept présente des limites. L’européanisation des nobles autochtones n’a pas été complète, car ils ont conservé leur héritage culturel. Il laisse également dans l’ombre le processus inverse. L’adaptation et la sélection de modèles culturels gallois par l’aristocratie anglo-normande mettent donc en lumière le processus d’interculturation des élites du Glamorgan aux XIIe et XIIIe siècles. / The process of Europeanization of aristocratic elites in Wales in the twelfth and thirteenth centuries is the starting point of this study. It aims at understanding the mechanisms underlying the reception of the Continental aristocratic culture by the local aristocracy as well as the selection and adaptation of some Welsh cultural elements by the Anglo-Norman aristocracy. In order to grasp these mechanisms, this study revolves around Margam Abbey. It is considered as a possible “meeting place”, inherent to the process of interculturation of the Anglo-Norman and Welsh aristocratic elites from the mid-twelfth century to the end of the thirteenth century. The written production of Margam Abbey, founded by the earl of Gloucester in 1147, gives a rich corpus to draw the portrait of the lay aristocracy in Glamorgan.The portrait made in this study is representative of a multifaceted lay aristocracy. In spite of a cultural and social heterogeneousness, the birth of a common class identity to the aristocratic elites draws. Obtaining a role of agents of transition and transformation, the Cistercians answered the spiritual needs of the Welsh and Anglo-Norman nobles, all seeking the Holy Virgin intercession in order to win their salvation. In order to prevent any claim to transfers of property, the monastery secured the transactions by different adaptations to the specific practices of the lay aristocracy of Glamorgan. This recognition of the aristocratic particularities did not avoid the breaking of conflicts, sometimes violent, often settled before the county court. This latter appears as a second “meeting place” of the process of interculturation.As “meeting place”, Margam Abbey contributed to the Europeanization impacted the lesser Welsh aristocracy in Glamorgan, who adapted to the Continental models. However, this concept presents some significant limits. The Europeanization of the native elites was not complete, because they kept their cultural inheritance. It does not also shed light on the reverse process. So, the adaptation and selection of Welsh cultural elements by the Anglo-Norman aristocracy highlight the process of interculturation of the aristocratic elites in Glamorgan.
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À Teplitz et dans le monde. Les Clary-Aldringen : une maison princière dans l’Europe des Habsbourg au temps des révolutions / In Teplitz and around the world. The Clary-Aldringen : a bohemian princely House in the Habsburg monarchy at the time of revolutionsMagne, Matthieu 20 October 2017 (has links)
Au tournant du XIXe siècle, Teplitz est une ville thermale renommée à la frontière de la Bohême du Nord et de la Saxe. Il s’agit aussi de la seigneurie des Clary-Aldringen, une maison noble de la monarchie des Habsbourg élevée au rang princier en 1767. Durant la décennie révolutionnaire, les mobilités familiales entre Vienne, Prague et Teplitz se déroulent en même temps que la circulation d’un nombre croissant de baigneurs, parmi lesquels les fonctionnaires de la monarchie, les vétérans des armées de Prusse, de Saxe et d’Autriche ou les nobles francophones en exil. Les correspondances et les journaux comme ceux de Charles-Joseph de Clary-Aldringen (1777-1831) contiennent de précieuses informations sur la manière dont cette grande famille vécut le temps des révolutions et des restaurations en Europe centrale. Avec les comptabilités et les documents administratifs, les Clary-Aldringen ont également laissé de riches sources iconographiques qui présentent un regard original sur le monde de la « première société » au tournant du XIXe siècle. Leurs archives éclairent une période où le théâtre, la peinture et la littérature de société répondent à une quête identitaire née au moment des émigrations comme celle du prince de Ligne accueilli par sa belle famille à Teplitz en 1794. Cette thèse propose d’examiner le fonctionnement de cette maison princière pour mieux comprendre les transformations de la culture aristocratique qui accompagnent les transformations du pouvoir juridique et politique de la noblesse à l’échelle des seigneuries comme dans le concert des nations du XIXe siècle.Quels sont les enjeux d’une vie construite à Teplitz et dans le monde, alors que les bouleversements de la fin de l’époque moderne entraînent la recomposition de l’Europe des dynasties ? Les aspects éducatifs, les mobilités dans la monarchie et à l’étranger ou l’usage du français et de l’allemand sont des éléments essentiels pour aborder une période de refondation de la légitimité aristocratique avec la disparition du Saint-Empire Romain Germanique et la politique des congrès menée après 1815. Les recherches dans les archives de cette grande famille francophone visent ainsi à interroger la conception aristocratique d’une « Europe des Habsbourg » entre la Révolution française et le Printemps des peuples. / At the turn of the 19th century, Teplitz was a well-known spa at the border between North Bohemia and Saxony. It was also part of the seignorial estates of the Clary-Aldringen family who had been promoted to Princely House in 1767. The first Princes of Clary- Aldringen led an aristocratic way of life in their palaces in Vienna and Prague and in their castle in Teplitz. The letters and diaries written by Charles Joseph of Clary-Aldringen provide essential information to understand how this aristocratic family faced the challenges of the revolutions and restorations in Central Europe. Those were unstable times when political and social powers became questioned while new nations were emerging in central Europe.What is at stake then in their lives when the revolutionary upheavals unbalance the dynastic order in Europe? This research aims to analyse how this princely House managed to face the transformations in aristocratic culture at the end of the Holy Roman Empire and in the first decades of the Austrian empire. Indeed the Clary-Aldringen left a hoard of visual documents also with financial and administrative records, all showing the striking features of the “First Society” in the Habsburg monarchy. The archives lead us back to a period when amateur theatre, paintings and writings were given pride of place. The exceptional variety of the documents found allows us to better apprehend how the aristocrats of the Habsburg monarchy conceived their roles and their legitimacy in Europe during the period of revolutions and just before the Spring of the Peoples. One decisive key lies in the fact that this family kept travelling over Europe after 1792.
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Prosopographie de la société juive du royaume de Judée de 134 av. J.-C. à 73/74 siècle ap. J.-C., d'après l'oeuvre de Flavius JosèpheMasuez, Nicolas 24 April 2014 (has links) (PDF)
Le royaume de Judée va, entre la fin du IIème siècle av. J.-C. à l'an 70 ap. J.-C., connaître de profonds bouleversements. La société juive face aux puissances hellénistiques et romaine va réussir à conserver son identité tout en perdant son phare qu'est le Temple. La guerre contre Rome, à partir de 66 ap. J.-C,. révèle des tensions politiques, sociales et religieuses. Il n'y a pas un judaïsme mais des judaïsmes. L'aristocratie sacerdotale de plus arrogante va tenter de conserver son influence à tout prix. Une partie de la population va remettre en cause la structure de la société. Bien souvent ces révoltés, insurgés, tant méprisés par Flavius Josèphe, vont se battre pour défendre un idéal alliant une forme de patriotisme au judaïsme.
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Étude typo-chronologique et stylistique des boucles d'oreilles en or de Macédoine : de l'époque archaïque à la fin de la période hellénistiqueBourgouin, Anne-Catherine 04 1900 (has links)
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Potentes saeculi: pouvoir séculier et royauté sous le règne de Louis le Germanique (826-876)Glansdorff, Sophie 28 April 2006 (has links)
L’objet de cette thèse est d’étudier les relations entre Louis le Germanique et les aristocrates laïques, aussi bien ceux qui appartenaient à son propre royaume (de Bavière puis de Francie orientale), que ceux qui appartenaient aux autres royaumes issus du traité de Verdun (843). L’intérêt de cette recherche, qui s’inscrit dans le cadre d’un très récent renouveau d’intérêt pour le règne de Louis, est d’apporter un nouvel éclairage sur l’évolution politique de l’Empire carolingien central à tardif, en étudiant sa facette « orientale », souvent négligée par rapport à sa contrepartie « occidentale ».<p>Dans un contexte caractérisé par les rivalités et les conflits, il est évidemment vital pour le roi de s’assurer l’appui des grands et de les intégrer à son entourage. La première partie de ce travail a donc été consacrée à l’entourage du roi et à son évolution. Cet entourage a plus précisément été défini sur base du De Ordine Palatii d’Hincmar de Reims :il inclut d’abord les membres du Palais au sens étroit du terme (famille et détenteurs d’offices palatins – laïques en l’occurence -) ;ensuite l’ensemble des « grands » laïques du royaume, qui, sans détenir d’office au Palais, entretiennent une relation privilégiée avec le roi, soit qu’ils détiennent de lui un honor (les comtes), soit qu’ils appartiennent à ses vassaux ou à ses fideles. Au sein de cet ensemble de personnes, tous ne bénéficient cependant pas de la même « Königsnähe » ;par conséquent, en tenant compte de la nature des sources issues de Francie orientale (essentiellement les actes privés des abbayes et évêchés du royaume), il s’est avéré nécessaire de nuancer ce tableau en recherchant les personnalités qui font réellement preuve de la plus grande proximité avec le roi, sans être nécessairement pour autant les mieux documentés au niveau des sources.<p>De tous les membres (laïques) de cet entourage, les comtes sont apparus comme les plus importants, en raison de leur fonction même ;pour cette raison (et afin de rendre la consultation plus aisée et plus pratique pour qui s’intéresse aux comtes), une prosopographie a été constituée, incluant les comtes actifs en Bavière (826-887), Alémannie, Francie, Saxe, Thuringe (833-887) et Lotharingie orientale (870-887). <p>Si cette approche, essentiellement prosopographique, est intéressante en soi, elle ne permet néanmoins pas, en tant que telle, d’apprécier la teneur des relations entre roi et grands, ni de replacer celle-ci dans le cadre plus global de l’Empire carolingien. Pour ce faire, il est nécessaire d’y ajouter l’étude de certains éléments significatifs, qui permettent de dégager plus aisément continuités, ruptures et spécificités. A l’étude de l’évolution du fisc (et des spécificités des donations royales), s’est jointe celle des éléments représentatifs du pouvoir des aristocrates :possession de monastères privés, disposition de fortifications, transmission des offices comtaux. L’articulation de ces éléments avec le pouvoir royal révèle des spécificités très intéressantes, notamment au niveau du contrôle du roi sur les donations et honores accordés aux grands, le maintien de la révocabilité de ceux-ci étant visiblement souhaité ;s’il n’est pas toujours possible d’évaluer le rôle de la volonté royale dans cette évolution, il n’en va pas de même quand on étudie les divers actes d’infidélité, réels ou supposés, portés contre le roi. Les réactions royales, en la matière, semblent bien le signe d’une politique distincte et cohérente.<p>En conclusion, cette analyse se joint à l’approche prosopographique pour présenter une manière spécifique de concevoir, et d’aborder sur le plan pratique, les relations entre roi et grands. Sous certains aspects, ce règne se distingue nettement de celui de ses contemporains, et éclaire donc une autre facette de l’évolution de l’Empire carolingien postérieure au traité de Verdun, globalement (et provisoirement) plus maîtrisée qu’ailleurs ;celle-ci ne peut être ignorée et doit contribuer à nuancer l’image de l’évolution du pouvoir royal au IXème s.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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