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La théodicée de John Hick. Présentation et réflexions critiquesCochinaux, Philippe 27 February 2004 (has links)
John Hick, théologien et philosophe de la religion anglais, est un auteur prolixe, peu connu cependant dans le monde francophone européen. Ces dernières décennies, il a dominé la pensée liée à la théologie traitant de la question du mal et de la justice de Dieu et cela plus spécifiquement dans le monde anglo-saxon. Alors que ses écrits récents concernent principalement le pluralisme religieux, J. Hick a d'abord travaillé la question de la théodicée en publiant Evil and the God of Love en 1966. C'est par cette monographie qu'il s'est fait connaître au monde académique anglophone. La théodicée traverse d'ailleurs l'œuvre entière de l'auteur.
La première partie de la dissertation est dévolue à la présentation de la théodicée qu'il propose. J. Hick choisit d'aborder ce thème à partir d'un long parcours historique où il s'intéresse tout spécialement à la pensée d'Augustin. Il montre ensuite les faiblesses de la théodicée augustinienne. Cette approche lui permet alors de s'inspirer de la pensée d'Irénée de Lyon et de F. Schleiermacher en vue de construire sa propre théodicée. Selon J. Hick, l'être humain a été créé à l'image de Dieu mais il n'a pas encore atteint la ressemblance. L'individu est donc un être inachevé dans un monde qui l'est tout autant. Afin d'accomplir sa destinée, l'être humain a reçu la liberté. Cette dernière lui permet d'entrer dans le « soul-making process » qui est inscrit en chaque individu. L'être humain ne s'étant toutefois pas « réalisé » lors de son parcours terrestre, la théorie hickienne présuppose non seulement une vie dans l'au-delà mais également la perspective d'un salut universel.
Au terme de cette présentation, cinq thèmes ont particulièrement retenu notre attention car ils représentent les fondements de la théodicée hickienne. Il s'agit de la dynamique « image-ressemblance », du silence de Dieu, de la christologie, de la liberté et de la grâce ainsi que de l'universalité du salut. Chacun de ces thèmes fera l'objet d'un chapitre de la seconde partie de la dissertation. Les réflexions et propositions de foi de J. Hick étant originales, éclectiques et assez dispersées tant elles balayent un large spectre d'idées, il a été nécessaire de le faire dialoguer avec plusieurs auteurs qui s'étaient également intéressés à ces diverses questions théologiques. En plus d'Irénée de Lyon et de F. Schleiermacher déjà mentionnés, il s'agit principalement, de Thomas d'Aquin, H.-U. von Balthasar, J. Dupuis, E. Gaziaux, A. Gesché, H. Jonas, J. Moltmann et A. Wénin. L'articulation de la pensée hickienne à la réflexion de ces auteurs nous a permis de démontrer certaines faiblesses de sa pensée mais également de renforcer quelques unes de ses intuitions théologiques et philosophiques. Au cours de cette recherche, nous avons constaté que, à plusieurs reprises, J. Hick s'éloignera de la tradition chrétienne. Cette prise de distance est due à son épistémologie qui se fonde sur le statut cognitif de l'expérience ainsi que sur une volonté de pluralisme religieux. J. Hick est par excellence un penseur pragmatico-empiriste soucieux du salut de chaque être humain. De plus, en rejetant la pensée augustinienne, la théodicée hickienne opère un changement d'accent en anthropologie théologique en passant d'une question des origines à la question des fins. Cette théodicée est donc téléologique et eschatologique car elle présuppose que l'être humain se réalisera au terme d'un long processus qui prendra le temps de plusieurs vies à vivre dans plusieurs univers. La vie terrestre est le commencement de ce long chemin de réalisation. L'approche hickienne de la question du mal a donc sa propre pertinence. Certaines faiblesses conceptuelles relevées au cours de la recherche peuvent être comblées lorsqu'elles sont articulées à la pensée d'autres auteurs. Sa pensée peut dès lors donner sens à la réalité souffrante des êtres humains sans pour autant prétendre résoudre la question du mal qui demeurera toujours un profond mystère qui ne se résoudra qu'en Dieu.
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La liberté dans son rapport à l'autorité chez Soren KierkegaardBlouin, Simon January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire se propose d'étudier la conception de la liberté chez Soren Kierkegaard. On y voit sa conception du paradoxe, de la qualité et du saut qualitatif, lesquels constituent la dialectique de la liberté correspondant à son concept d'existence. L'existence est une première base de la liberté. L'autre base est l'intériorité. En l'homme, le christianisme voit un combat intérieur pour devenir meilleur. Notre nature doit faire l'objet d'une perpétuelle réaffirmation, laquelle comporte effort et souffrance. Nous manifestons notre liberté à partir de cette intériorité en devenir et dans une angoisse. L'angoisse est l'état, concrètement envisagé, de l'homme libre devant prendre une décision. L'angoisse vient de tous ces possibles entre lesquels il faudra choisir. Nous examinons également quel est le statut de cet idéal auquel le chrétien doit se rapporter. Nous développons la notion du péché, et nous faisons ressortir quelles sont les caractéristiques du premier choix libre chrétien, c'est-à-dire la chute. Il ressort de notre analyse que la liberté se rapporte à l'autorité par son intériorité. L'autorité a pour elle l'être de l'idéal. De même, toute autorité se doit, de près ou de loin, de correspondre à l'idéal de l'assujetti, sinon il y a contrainte, donc autoritarisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Kierkegaard, Existence, Péché, Liberté, Autorité, Théologie, Philosophie, Angoisse, Intériorité, Dieu, Péché originel, Transcendance, Paradoxe, Individu, Désespoir.
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A ship to Namuh : mise à l'épreuve scénique d'une réflexion sur la question de l'altérité dans l'esthétique d'Adorno et sa résonance dans certaines pratiques théâtrales contemporainesVerville, Mélanie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire conçoit l'art comme rapport particulier au monde et mode de connaissance autre. Son objectif était de découvrir ce qui, dans la création comme dans la réception de l'oeuvre d'art, fait que nous sommes emportés ailleurs, que notre perception du monde s'en trouve ébranlée, et que son expérience provoque une transformation et un élargissement du sujet. Il visait à créer les conditions favorables à la réalisation d'un espace de liberté où nous pouvons enfin percevoir, éprouver, connaître le monde autrement. Liberté nécessitant une destruction et une reconstruction continuelle de soi: mouvement que produit le véritable rapport à l'altérité. Le premier chapitre ausculte quelques conditions artistiques essentielles à cette liberté telles qu'énoncées par le philosophe Theodor Adorno dans sa Théorie esthétique et auxquelles répondent certains artistes contemporains dans leurs pratiques artistiques respectives. Il circonscrit différents types de rapport à l'autre rendus possibles par l'art, notamment le rapport de l'art à la réalité empirique et à la rationalité, le processus de création de l'artiste ou l'artiste devant sa propre oeuvre, la confrontation acteur-spectateur, et la confrontation oeuvre-spectateur. La deuxième partie fait un retour sur la mise à l'épreuve scénique de cette réflexion. Elle relate, dans un premier temps, ses fondements, c'est-à-dire la praxis singulière des gens qui ont contribué à sa création, et donne un bref synopsis de la pièce créée. Elle expose, dans un deuxième temps, quelques méthodes de création utilisées au niveau de l'approche corporelle, musicale et symbolique, ainsi que les principes qui nous ont guidés et certaines problématiques soulevées par le processus. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art, Altérité, Rationalité, Mimésis, Création.
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Avant les falaises ; suivi de L'apostrophe et la majuscule : écrire en hérosL'Allier, Alexis January 2006 (has links) (PDF)
« Le froid dans le dos », première partie du roman Avant les falaises, relate à la première personne les péripéties intérieures d'un jeune Québécois ayant quitté sa patrie pour s'établir dans une ville italienne coupée des lois de l'État. Poussé par le spectre de son frère jumeau, qu'il voit mener une bande d'homosexuels fanatiques vers cette ville qu'ils croient être leur terre promise, il s'établira dans la famille du maire lors de la tenue de célébrations en l'honneur de Leonardo da Vinci. Ainsi, il servira d'intermédiaire entre les bouleversements qui surviennent à San Leonardo et l'intimité de ses hôtes, dans laquelle il s'insère graduellement. Comme simple indication, je me permets d'ajouter que la seconde partie du roman, « Les mains à la pâte », raconte les actions posées par les fanatiques pour s'établir dans la ville qu'ils prennent pour leur terre d'élection, ainsi que les mesures prises par le maire pour se débarrasser d'eux. Tiraillés entre un passé taillé dans la pierre et un avenir qui s'amène en prophète et s'amuse à l'effriter, les Léonardiens se désunissent avec l'arrivée des deux frères et remettent en doute les principes qui font l'indépendance de leur ville. En filigrane s'élabore une relation entre le narrateur et le fils du maire, qui tentent d'échapper à la folie du monde extérieur. À l'intérieur du volet réflexif de ce mémoire, L'apostrophe et la majuscule, j'explore la figure du héros et les rapports qu'elle entretient avec l'écriture romanesque. La mort de Dieu, tel que proposée par la pensée nietzschéenne, aurait permis l'apparition du héros-narrateur dans le territoire romanesque, ce je dont l'agir n'est plus voué au monumental et au divin, mais à l'humain et à l'introspection. Cet héroïsme moderne, lié à la remise en question de l'agir dans le monde et à la quête de liberté, se construit dans un rapport à la filiation littéraire et au temps, de manière à résister à l'autarcie et à l'individualisme contemporains. Par la narration romanesque, l'écrivain se crée une communauté langagière dédiée à une mission éthique paradoxale: compléter le monde, en soutenir une fraction, sans toutefois l'achever. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Héros, Héroïsme, Roman, Narration, Liberté.
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Autobiographies ; suivi de Les génies de la lampePicard Cloutier, Françoise January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire, tant dans son écriture poétique que dans la réflexion qui l'accompagne, s'articule autour des questions de l'amour, de l'altérité et du miracle de l'être vivant. Il ne s'agissait pas de parler ici de l'amour ou vers l'amour, mais plutôt d'écrire à partir de lui, avec lui. L'amour, ainsi abordé, ne s'est pas présenté comme un thème ou comme une anecdote, mais comme une fréquence de fond qui module à la fois le rythme et le timbre de l'écriture. L'amour, fondamentalement approché, ne se laisse pas réduire à une rhétorique. Malgré son urgence, il ne se traduit pas en termes de séduction ou de domination. Ce n'est pas dans le pouvoir, mais dans le don de sa puissance qu'il trouve sa force. Et son unique intention est de prendre forme afin d'être partagé.
L'écriture de ce mémoire fut d'abord attentive à cette puissance de partage qui anime toute vie et qui n'est ni un objet, ni un sujet, mais plutôt un courant -un flux, en termes deleuziens -qui nous rassemble. Cette pulsion fondamentale, j'en parle comme du désir. Ici, désirer est vital; tout le malheur de notre humanité vient du fait que nous vivons le désir comme un manque. Nous sommes incomplets, il ne s'agit pas de le nier, mais le manque n'est que la face négative du désir, et celui-ci représente, dans son intégrité, une volonté d'échange d'un tout autre ordre. « Nietzsche l'appelait "volonté de puissance", désir: vertu qui donne. »
Dans ce contexte, la poésie se révèle comme un désir d'apparition, une échappée que nous pouvons, à chaque fois, percevoir et vivre comme un événement, comme un recommencement. Je crois, avec Novarina, que les poètes sont des prophètes, des appelants. «Les mots précèdent les choses; au commencement il y a leur appel. Au commencement, ça n'est pas l'être qui est, mais l'appel. L'être lui-même n'a jamais été que la première des choses appelées.» Puisque l'esprit du poète est constamment attiré par ses limites et hanté par l'inconçu, puisqu'il travaille à partir de sa conscience d'un silence plein, d'un envers et de tous ces creux qui lui semblent d'abord inabordables, la négativité agit dans son travail comme une force qui ne se laisse pas réprimer. Il oeuvre avec le manque, l'absence et la solitude; il ne sait pas ce qu'il va découvrir ici, il appelle, il est traversé, il s'offre. En ce sens, je crois que la poésie a à voir avec la mystique des prophètes. Et le poète est, littéralement, quelqu'un qui appelle l'être et le monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amour, Altérité, Désir, Imagination, Réel, Liberté, Volonté, Manque, Création, Puissance, Pouvoir.
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La viabilité du travail décent dans les zones franches du NicaraguaMolina-Blandon, Yalina January 2007 (has links) (PDF)
Dans l'actuel contexte de la globalisation économique, les zones franches industrielles (ZFI) prennent de plus en plus d'importance dans la région de l'Amérique Centrale. Au Nicaragua, les ZFI sont apparues dans les années 90s et elles sont devenues, au niveau national, une source importante de travail dans le secteur formel de l'économie. Ce secteur absorbe une quantité considérable de la main d'oeuvre d'un pays ou près de 50% de la population vit dans la pauvreté, où le taux de chômage officiel est de 12% de la population économiquement active (PEA) et celui de sous-emploi est de 38.2%. Pour les travailleurs et particulièrement pour les femmes qui constituent 70% de la main d'oeuvre dans des ZFS, ces emplois sont la seule ou la meilleure option de travail disponible au Nicaragua. Malgré certains progrès récents, les restrictions à la liberté syndicale, les bas salaires, l'interdiction du droit de grève, les heures supplémentaires forcées sont monnaie courante dans les maquilas. De plus, le taux d'affiliation aux organisations syndicales dans les ZFS est très bas, non seulement à cause de la répression syndicale mais aussi en raison du niveau de politisation qui existe dans ces organisations. Les syndicats ne se sont pas encore adaptés au nouveau contexte économique du pays. Ils n'ont pas développé de nouvelles stratégies de lutte et de revendication des droits de travailleurs face à ce processus d'ouverture du marché. Et bien que la législation du travail au Nicaragua offre «sur papier» un haut degré de protection des droits des travailleurs, le système d'inspection au travail et l'intervention du Ministère sont faibles et peu efficaces en la matière. Le manque de ressources monétaires, mais aussi le manque de volonté politique d'appliquer ces normes et de veiller à ce que les entreprises les respectent expliquent largement l'écart entre le droit et la réalité. C'est dans ce contexte que le concept de travail décent peut jouer un rôle important dans l'amélioration des conditions de vie et de travail dans les ZFI. Ce concept s'inscrit dans la recherche générale d'une meilleure protection de la dignité humaine, de l'élimination de tout type de discrimination et de la promotion du développement humain. Cette recherche propose de jeter un regard juridique et social sur la situation des maquilas. Nous intégrons ici des éléments théoriques et pratiques à partir d'une analyse documentaire et d'une enquête de terrain que nous aidera à déterminer, à partir de la perception des travailleurs, des fonctionnaires publics, des acteurs économiques, des syndicats et d'autres organisations quels sont les problèmes rencontrés dans les ZFI pour faire face au déficit du travail décent au Nicaragua. Nous pourrons alors apprécier le niveau réel de réalisation du travail décent et également déterminer les défis encourus et la viabilité de ce concept en prenant en compte le niveau du développement, les conditions socio-économiques du pays et le rôle de l'État et des autres acteurs non étatiques. Finalement, nous souhaitons établir de nouvelles pistes de recherche sur l'application effective des normes et des programmes qui visent la protection et la réalisation effective des droits des travailleurs, et encore plus celui des travailleuses, dans un contexte d'égalité, de justice, de non discrimination et de protection sociale.
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La liberté dans l'action humaine au sein de la pensée de Bergson : conditions de possibilité et limitations, ou, L'insoutenable liberté de l'êtreRoy, Claude-Émilie 06 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire traite du problème de l'action libre chez l'être humain au sein de la pensée de Bergson. Dans cette perspective, l'enjeu de ce mémoire a été tout au long de sa préparation de comprendre la position de Bergson quant à l'idée de liberté, et plus spécifiquement de la liberté humaine lorsqu'elle est considérée du point de vue de la dimension active de la vie individuelle. Cela nous a mené à identifier les difficultés que présentait l'appréhension de son effectivité au sein d'un monde matériel et social qui impose ses exigences pratiques pour l'adaptation de l'individu à son environnement physique et à la vie en société. Bien qu'il ait réfléchi à la question de l'évolution de la vie en général et à la question de la vie spirituelle partagée, de son origine et de son développement au sein des sociétés, considérations qui seront ici abordées chacune en son temps, Bergson a surtout concentré ses efforts de réflexion sur l'individu. Il a ainsi élaboré son œuvre avec le but avoué de décrire l'expérience vécue par ce dernier, notamment en décrivant son rapport au monde à travers l'élaboration d'une théorie originale de la durée qui fait de celle de l'individu une durée intérieurement vécue correspondant au déploiement de sa conscience, de sa mémoire, mais aussi finalement au développement de sa personnalité. Aussi a-t-il fini par accorder une grande importance à ces concepts au sein de sa pensée et de les mettre en lien direct avec celui de liberté en postulant très tôt leur adéquation. Cela l'a mené à aborder le sujet de l'action, car l'action de l'individu est ce qui le définit en grande partie au sein d'un monde matériel et symbolique communément partagé. L'objectif visé dans ce travail est donc de rendre compte de la manière dont Bergson aborde la question de l'expérience vécue de l'être humain par rapport à son environnement matériel et par rapport à son environnement social et symbolique et ce, afin de dégager le rôle de l'intelligence dans l'appréhension du réel, mais aussi de déterminer le cadre dans lequel est rendue possible une certaine forme de liberté chez l'individu. L'accomplissement d'une action libre étant conditionnel au degré d'éveil de la conscience de l'individu, mais le niveau d'éveil d'un être s'accompagnant toutefois du perfectionnement de certaines de ses facultés, et plus particulièrement de l'intelligence en ce qui concerne l'être humain, cette dernière doit être identifiée comme ce qui à la fois profite et nuit à l'épanouissement et à l'expression de la liberté de l'individu. C'est cette intelligence, en ce qu'elle sert l'individu à des fins pratiques, en tant qu'elle lui assure une emprise sur son monde, qui fait que la liberté lui est en quelque sorte rendue inaccessible. Il s'agit donc de montrer en quoi l'intelligence limite et détermine une expérience qui autrement pourrait être vécue sous le signe de la liberté, autrement dit en quoi le discours qui accompagne l'intelligence se superpose à la liberté dans l'action et en cache finalement l'effectivité au sein de cette action.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Liberté, intuition, nécessité, intelligence, action, être humain, société.
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Les "sectes religieuses" en droit français. / "Religious sects" under French lawKestler, Evelyne 20 October 2011 (has links)
Les « sectes religieuses » en droit françaisEn général le syntagme « sectes religieuses » est peu employé en raison d'une association consubstantielle entre la « secte » et une dimension religieuse supposée. Or, il existe des « sectes » non religieuses qu'il est important de différencier des « sectes religieuses ». En effet, les « sectes religieuses » sont susceptibles de revendiquer des droits accordés aux confessions. Mais, si le droit français reconnait l'existence de « sectes religieuses », il opère par là même une distinction entre ces dernières et les Églises établies. En conséquence, outre les difficultés définitionnelles, la question se posait de savoir si le législateur français pouvait établir une telle distinction sans porter une atteinte grave et injustifiée à la liberté religieuse. La question se posait encore de savoir si cette distinction était nécessaire au regard des dérives « sectaires » dénoncées par plusieurs rapports d'enquête parlementaires et des associations antisectes. En définitive, nonobstant l'émergence d'une distinction jurisprudentielle entre les « sectes religieuses » et les Églises établies, une telle distinction ne saurait prospérer sans subir la condamnation de la Cour européenne des droits de l'homme et des libertés fondamentales. De surcroît, l'efficacité du droit commun préventif et répressif conduit à conclure à l'inutilité de cette distinction. / « Religious sects » under French lawIn general the noun phrase « religious sects » is little used because of a consubstantial association between a sect and an assumed religious dimension. However, non-religious sects do exist and it is important to differentiate them from « religious sects ». Indeed, « religious sects » might claim rights granted to confessions. But if French law recognizes the existence of « religious sects » it makes at the same time a difference between these last ones and established churches. Consequently, apart from the difficulties in defining the former, the question arose, could French legislation establish such a distinction without causing serious and unjustifiable harm to religious freedom. Another question was if such a distinction was necessary because of « sectarian deviances » denounced by several parliamentary reports and anti-sects associations. Ultimately, notwithstanding the emergence of a jurisprudential distinction between religious sects and established churches, such a distinction could not prosper without being condemned by the European Court of Human Rights and Fundamental Liberties. In addition the effectiveness of preventive and repressive common law leads one to conclude that such a distinction would be of no use.
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Desnaturação em Rousseau: corrupção ou aperfeiçoamento?Aragão, Jeudy Machado de January 2008 (has links)
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Previous issue date: 2008 / O problema da desnaturação é um tema recorrente na obra de Rousseau e o exame das noções de homem e cidadão mostra-se indispensável para a compreensão desse conceito tão decisivo na sua antropologia política. No Discurso sobre a Origem da Desigualdade, Rousseau desenvolve metaforicamente o percurso de como se deu a desnaturação do homem indo desde o estado original até a formação da sociedade civil. Na obras posteriores, principalmente no Emílio e no Contrato social, ele passa a defender que as boas instituições sociais são as que melhor desnaturam o homem de maneira que cada pessoa se sinta parte integrante da unidade social. Como afirmam os mais respeitados intérpretes do genebrino, a noção de desnaturação, em Rousseau, por basear-se na origem do homem dotado de uma bondade original, consagra uma atitude contestadora por parte do autor acerca da legitimidade do modelo de governo adotado pela sociedade francesa do século XVIII. A crítica sobre o modo como vivia o homem na sociedade vista por Rousseau, corrupta e policiada, aponta a desigualdade instaurada pelo despotismo, ainda que atribua ao homem a total responsabilidade por sua própria desgraça. Por outro lado, Jean-Jacques defende que a natureza humana degenerada, depravada e entregue aos males da civilização pode vir a recuperar-se pelo pacto legítimo e exercício da cidadania enquanto retorno simbólico ao estado de natureza originário. Uma vez bem desnaturado por uma sociedade que seja capaz de restituir as características abandonadas ao afastar-se da natureza, o homem civil poderá vir a tornar-se cidadão, exercendo assim a sua humanidade plena que se consolida graças à tomada de consciência acerca do valor da sua liberdade para que possa, a partir daí, ser o protagonista do seu próprio destino. / Salvador
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La démocratie et la question de la guerre dans l'oeuvre d'A. de Tocqueville / The democraty and the war in the work of A. de TocquevilleHueber, Bruno 13 June 2013 (has links)
Deux évidences traversent le discours politique d'aujourd'hui. D'une part, la « démocratie » représenterait le forme de société la plus légitime ou la plus émancipatrice possible, et d'autre part, la guerre serait désormais le signe patent d’un échec dans le traitement des différends entres États souverains. La thèse s'efforce d'extraire de l'œuvre de Tocqueville, des éléments de réponse à une triple interrogation. Quels sont les éléments culturels et institutionnels qui permettent d'appuyer l'idée, et que ratifie l'auteur, selon laquelle, une société démocratique serait pacifique ? Quels sont ensuite les facteurs, les tendances, les intérêts qui, à l'intérieur de ce type de société, peuvent perturber ou annuler ce pacifisme de départ ? Enfin, peut-on être sûr que la paix que proposent les démocraties ne dissimulerait-elle pas un potentiel d'aliénation bien pire que celle que la guerre génère évidemment ? / Two obvious ideas cross the political speech of today. On one hand, the « democracy » would represent shape of the most justifiable society or most possible emancipator, and on the other hand, the war would be from now on the obvious sign of a failure in the treatment of the disputes enter sovereign States. The thesis tries hard to extract from the work of Tocqueville, from elements of answer to a triple interrogation. What are the cultural and institutional elements which allow to support the idea, and which ratifies the author, according to which, a democratic society would be paceful ? What are the factors, the trends, the interests chich, inside thos social structure, can disrupt or cancel this pacifism of departure ? Finally, we can be sure that the peace which propose the democracies it would note hide a potential of alienation much worse than the one that the war generates obvioulsy ?
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