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Construction d'un ethos critique : discours sur la littérature canadienne-française dans Les pamphlets de Valdombre de Claude-Henri GrignonMarcil, Dominic January 2007 (has links) (PDF)
À travers une lecture du discours sur la littérature canadienne-française des Pamphlets de Valdombre (1936-1943) de Claude-Henri Grignon, l'auteur de ce mémoire analyse la rencontre entre deux genres, la critique et le pamphlet. La première prend une place importante dans le développement de la littérature nationale, alors que le second, peu répandu au Québec, est certainement le symptôme de bouleversements sociopolitiques et culturels. Claude-Henri Grignon, acteur important du champ littéraire québécois des années 1930, revêt le masque du pamphlétaire Valdombre et forge un ethos, une image de soi forte à laquelle il veut que le lecteur s'identifie. Il amorce un combat, laisse-t-il croire, pour défendre la « vérité » et la « lumière » sous la double identité du justicier et du prophète. Or, si cet ethos cadre bien avec le discours politique qu'il véhicule, il semble plus difficile à maintenir lorsqu'il est question de littérature. Le pamphlétaire, en défendant certaines valeurs éthiques et esthétiques, en vient parfois à la contradiction. Valdombre contourne alors ces contradictions en développant une mise en scène critique dans laquelle il prête des rôles d'adjuvants, mais plus souvent d'opposants, à certains acteurs du champ littéraire et à certains discours. En ce sens, les Pamphlets intègrent une forme de fictionnalité inhérente à la construction de l'ethos valdombrien et hors du commun dans l'histoire de la littérature québécoise. Lorsque Valdombre critique une oeuvre littéraire, celle-ci devient une scène qui permet de mettre en valeur l'image du pamphlétaire. Ce mémoire vise ainsi à montrer comment les exigences du pamphlet et celles du moi travestissent le discours littéraire dans Les Pamphlets de Valdombre et rendent la critique tributaire de la construction d'un ethos qui doit être le point de départ, mais surtout le point d'arrivée du discours. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pamphlets, Critique littéraire, Claude-Henri Grignon, Ethos, Littérature canadienne-française, 1930.
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La crise d'Oka lors du siège, dans les films documentaires et dans les récits littéraires autochtones et allochtones au Québec et au Canada : événement, rapport à l'espace et représentationsSt-Amand, Isabelle 12 1900 (has links) (PDF)
À partir des notions d'événement, d'espace et de représentation, cette thèse propose une étude de la crise d'Oka lors du siège en acte, dans les films documentaires et dans les récits littéraires autochtones et allochtones. Puisque l'étude de la crise d'Oka ne peut être dissociée de la dynamique conflictuelle qui anime cet événement politique, cette thèse examine les articulations théoriques capables d'inscrire les perspectives autochtones et allochtones dans leurs contextes spécifiques, mais également de les mettre en relation et de problématiser leurs points de contact et d'enchevêtrement. La scénographie du siège à Kanehsatake et à Kahnawake constitue le point de départ de l'analyse qui relie les trois chapitres. Le siège en acte est étudié dans un premier chapitre situant le contexte d'émergence de cet événement qui marque une rupture dans les relations entre les peuples autochtones et les peuples issus de la colonisation au Canada. Le deuxième chapitre étudie le croisement des représentations médiatiques et des récits cinématographiques à partir de deux films documentaires réalisés à partir de matériel tourné sur les lieux du siège, soit Okanada : Behind the Lines, des réalisateurs allochtones Catherine Bainbridge et Albert Nerenberg (1991), et Kanehsatake : 270 Years of Resistance, de la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin (1993). Le dernier chapitre examine plus spécifiquement les représentations de l'événement dans les récits littéraires autochtones, québécois et canadiens qui furent publiés au cours des deux décennies suivant la crise d'Oka, notamment dans le recueil Voleurs de cause (1992) du poète québécois Yves Boisvert, le récit « Resistance at Oka » (1991) du poète mohawk Peter Blue Cloud, ainsi que dans la pièce de théâtre Tales of an Urban Indian (2005) de Darrell Dennis et le roman Sundogs de Lee Maracle (1992). Cette thèse, tout comme l'événement à partir duquel elle se construit et qu'elle contribue de ce fait à réactiver, met en présence différentes dimensions du conflit telles qu'elles sont envisagées à partir de points de vue contrastés, ce qui permet de cerner l'événement dans toute son intensité antagoniste.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : crise d'Oka, territoire, conflit, événement politique, film documentaire, littérature québécoise, littérature canadienne, littérature autochtone.
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Le miroir brisé : le délire à l’œuvre dans Trou de mémoire et L’Antiphonaire d’Hubert AquinDesmeules, Jarryd 08 1900 (has links)
Ce mémoire aborde la question de la folie dans l’œuvre d’Hubert Aquin, en particulier dans deux romans : Trou de mémoire et L’Antiphonaire. Deux types de désordre de la personnalité font l’objet de l’étude : le délire psychotique dans le cas de Trou de mémoire, et l’épilepsie pour ce qui est de L’Antiphonaire. La question de la maladie mentale ou neurologique est envisagée tant du point de vue thématique que du point de vue structurel. Bien que l’aspect thématique occupe la majeure partie du mémoire, l’analyse de la structure du récit y tient une place importante, l’une des hypothèses de départ étant que le désordre mental affecte la composition narrative des deux romans d’Aquin. Plusieurs sources non littéraires sont utilisées pour apporter des éléments d’analyse susceptibles de confirmer les hypothèses proposées. En plus de faire appel à des sources médicales et à des textes relevant de la psychologie, cette recherche trace un historique de l’épilepsie, en faisant ressortir les différences entre la conception qu’on en avait à l’époque de la Renaissance et celle qui prévaut aujourd’hui. Tout en empruntant à des domaines divers du savoir, cette étude s’intéresse à une question peu traitée par la critique ayant abordé le thème de la folie chez Aquin : celle de ses répercussions sur la structure du récit. / This paper treats the question of insanity in Hubert Aquin’s novels. It studies two novels specifically: Trou de mémoire and L’Antiphonaire. Subsequently, the object of this study is that of two distinct mental illnesses: psychotic delirium (which is displayed in Trou de mémoire) and epilepsy (which is displayed in L’Antiphonaire). The subject of mental or neurological disease is approached both from a thematic and structural point of view. Even if the majority of this paper is dedicated to covering the thematic aspect of the question, the analysis of the novels structure is fundamental since one of the primary hypotheses is that the effect of mental illness reflects upon the narrative structure of both Aquin’s novels. The hypotheses proposed at the beginning are confirmed by numerous elements extracted from a number of non literary sources. As well as calling upon medical information and texts more closely linked to psychology, this research delves into the history of epilepsy, contrasting the common beliefs shared during the renaissance and those more prevalent today. Although this study borrows from numerous scientific fields, it is also interested in one aspect only lightly reviewed by those who study the theme of insanity in Aquin’s works : its impact on the narrative structure of the novels.
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Une esthétique hyperréaliste en littérature? : narrativité picturale et langage visuel dans l'œuvre romanesque de Suzanne Jacob (1991-2005)Labelle, Maude 09 1900 (has links)
Ce mémoire s'attarde à la notion d'hyperréalisme en littérature contemporaine et à son incarnation spécifique dans trois romans de Suzanne Jacob : L'Obéissance (1991), Rouge mère et fils (2001) et Fugueuses (2005).
Le recours à la théorie et à l'histoire de la peinture est essentiel puisque l'hyperréalisme est d'abord endossé par l'art pictural. De plus, la peinture, la photographie, le cinéma, la musique, la télévision, la sculpture, l'architecture et la littérature sont autant de médiations fortement présentes dans le roman hyperréaliste. Cette présence multiple des médias est essentielle au caractère hyperréaliste d'une œuvre ; la tentative d'intégrer le réel passe par un détour représentationnel. Les manifestations stylistiques et narratives de l'hyperréalisme sont associées à l'intégration de formes empruntées à d'autres arts ou médias comme la fugue et le fait divers. Les effets de l'hyperréalisme sur la narration se manifestent également par un éclatement des focalisations, en témoignent la fragmentation narrative ainsi que l'importance accordée au détail.
Enfin, l'hyperréalisme joue sur une tension constante entre continuité et rupture. Les conséquences sont à envisager dans une sorte d'appréhension du réel, tant par le personnage que par le roman, qui doivent composer avec une multiplicité de représentations. / This Master's thesis studies the concept of hyperrealism in the context of contemporary literature. It focuses more specifically on the ways it is expressed in three novels written by Suzanne Jacob : L'Obéissance (1991), Rouge mère et fils (2001) and Fugueuses (2005).
An overview of the history and theoretical aspects of pictural art is essential to understand hyperrealism for the latter is intertwined with this art form. When taking a closer look at the hyperrealistic novel, one will notice the abundance of media references (i.e. pictural art, photography, cinema, music, television, sculpture, architecture and literature). This occurrence of multiple medias and the depiction of the real through mediated representations are essential components of hyperrealistic works. Style and narrative are intimately related to these medias and art forms. The Hyperrealist novel hence will feature complex and particular narrative structures characterized by juxtaposed focalizations, narrative fragments and importance given to fine detail.
Finally, the hyperrealist novel employs continuity and fragmentation. It features characters and author composing with these complex representations wich will eventually lead them to demonstrate skepticism and doubt when apprehending the real.
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C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré ; suivi de Sudbury : l’habitabilité de la poésie chez Patrice DesbiensMartineau, Julien 12 1900 (has links)
Composé de fragments narratifs et poétiques, C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré retrace le parcours d’un jeune homme de retour dans sa ville natale, Québec. En déambulant à travers les rues, mais également à travers sa propre mémoire, le narrateur trouvera sur son chemin le point de rupture entre passé et présent. C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré élabore une réflexion sur ces lieux et ces époques qui, même révolus, semblent ne jamais vouloir nous quitter, le tout dans une écriture où le silence est parfois aussi éloquent que la parole.
Comme son nom l’indique, Sudbury : l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens est un essai traitant de la poésie comme espace d’habitation dans Sudbury de Patrice Desbiens, une œuvre mettant en scène le quotidien d’une petite ville du nord de l’Ontario. Face à ce lieu froid et désert où rien ne semble vouloir subsister, dans cette ville qu’il décrit à la fois comme factice, violente et inhabitable, Desbiens semble croire que seule l’écriture est authentique et porteuse d’une vérité. Dès lors, en signant son recueil Sudbury, le nom de cette ville qu’il habite, le poète ne se pose-t-il pas comme le véritable auteur des lieux? Ne donne-t-il pas un sens à ce qui, auparavant, en était dépourvu? N’y a-t-il pas, au final, substitution de l’espace urbain oppressant par celui, plus hospitalier, de la poésie? / Composed of narrative and poetic fragments, C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré follows the journey of a young man returning to his hometown, Québec. While wandering in the streets, but also through his own memories, the narrator will find on his path the point of rupture between past and present. C’est ici que le verbe habiter s’est déchiré proposes a reflexion on these places and times that, even if over, seem to never abandon us, all within a style of writing where silence is sometimes as eloquent as speech.
As it’s name indicates, Sudbury: l’habitabilité de la poésie chez Patrice Desbiens is an essay regarding poetry as a living space within the poem Sudbury from Patrice Desbiens, a work that stages the daily routine of a small town in northern Ontario. Confronted to a cold and deserted place where nothing seems to subsist, within this town that he depicts at the same time as artificial, violent and unlivable, Desbiens seems to believe that only writing is authentic and bearer of truth. Hence, by entitling his work Sudbury, the name of the town where he lives, does the poet not present himself as the genuine author of the place? Does he not give a meaning to something that, before, was deprived of one? Is there not, in the end, a substitution of the opressive urban space for the one, more welcoming, of poetry?
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Invitation to intercultural dialogue, exploring the humour of Thomas King and Lee MaracleBeech, Cynthia F. January 1999 (has links) (PDF)
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A rhetoric of colonial exchange, time, space, and agency in Canadian exploration narratives (1760-1793)Venema, Kathleen Rebecca January 1999 (has links) (PDF)
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Negotiating a hyphenated identity, three Jewish-Canadian writersSoloway, Jason A. January 1999 (has links) (PDF)
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L'homme qui buvait dans le noir ; suivi de, Le sentiment du réel chez Danielle RogerCosimano, Amélia 08 1900 (has links)
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Paysage(s) : l'écriture et l'image dans l'oeuvre romanesque de Jane Urquhart / Landscape(s) : text and image in Jane Urquhart's novelsLetessier, Anne-Sophie 10 December 2016 (has links)
Cette étude se propose d’analyser les relations entre le paysage, l’écriture et l’image dans les romans de Jane Urquhart afin de rendre compte des enjeux politiques et esthétiques des interrogations qui sous-tendent l’écriture paysagère dans son œuvre. En mettant en scène différentes manières de voir, de regarder et d’appréhender l’environnement, la romancière fait perdre son caractère d’évidence au paysage, défini comme une vue que le regard du spectateur embrasse. En effet, chez Urquhart, il n’y a pas du paysage, mais des paysages, le texte travaillant les cadres intertextuels et interpicturaux pour faire jouer les écarts entre les différentes formes que peut prendre le paysage. Il ne convoque pas l’image pour dire le paysage, mais pour mettre en lumière les limites de sa définition visuelle et esthétique. Ceci nous invite donc à repenser le lien entre visibilité et paysage. Refuser de dire le paysage par le biais de l’effet-tableau et de l’ekphrasis paysagère pour mieux le dissocier de sa définition picturale permet à Urquhart de réfléchir au rapport analogique entre le faire de l’image et l’épreuve paysagère. L’effacement du visible, par lequel le texte cherche à détacher le paysage et l’image de leur définition aspectuelle, est ainsi une problématique d’écriture. Si, dans tous les romans d’Urquhart, la langue s’affronte à un espace, ce qu’elle cherche à en dire et à mettre en œuvre varie. On peut rendre compte de cet infléchissement en faisant jouer l’ambivalence de l’expression « l’épreuve de l’écriture », expression dans laquelle l’écriture est à la fois matière et sujet. / This dissertation proposes to analyze the relations between landscape, images and text in the novels by Jane Urquhart in order to shed light on the political and aesthetic interrogations underlying her landscape writing. As Urquhart dramatizes different ways of seeing, representing and experiencing landscape, the very term no longer appears self-evident, which may prompt the reader to prefer the plural form: landscapes. Indeed, the interplay between the intertextual and interpictorial frames the novelist draws upon and displaces becomes a field of investigation. She does not conjure up the pictorial image to better describe landscape, but rather to probe the limits of its visual and aesthetic definition as “a view or prospect of natural scenery.” By doing so, she reconsiders the relation between visibility and landscape. Refusing to write about the latter through “painting-effects” or ekphrasis, she reflects upon the analogy between the efficacy of images and landscape as an event in the course of which the beholder is affected by his/her surroundings. The erasure of the visible provides her with a device to dissociate both the pictorial images and landscape from aspectual apprehension. While in each of her novels language is confronted with the challenge of representing space, one may read them as a series of reconfigurations which can be accounted for by considering what the text does in relation to landscape.
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