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Compétences langagières et écriture romanesque de Massa Massa Makan Diabate: Contribution à une didactique de la littérature et du français langue étrangère dans les écoles primaires et secondaires du KASAÏ-CENTRAL, en République Démocratique du Congo

Ukelo'Wang Wo-nya-tho, Hyacinthe 19 December 2016 (has links)
Cette thèse, qui se situe à l’intersection de la littérature et de la didactique, s’inscrit dans le cadre de la recherche d’amélioration de l’enseignement – apprentissage de la littérature et/ou du français langue étrangère dans le contexte particulier de la Province du KASAÏ-CENTRAL.Celle-ci, en effet, souffre d’une carence observable d’enseignants didacticiens à jour de compétences pédagogiques, pour un encadrement conséquent des apprenants. Au point que ces derniers manquent de compétences langagières (disons, de manière générale, compétences linguistiques) requises du français, et affichent des échecs scolaires récurrents, car le français, langue officielle de l’enseignement, est mal assimilé.Dans son organisation, la thèse se focalise sur trois romans de M.M. Diabate :Le lieutenant de Kouta, Le boucher de Kouta et Le coiffeur de Kouta, formant précisément la trilogie romanesque de l’auteur.D’abord, la thèse s’efforce d’effectuer une analyse littéraire, thématique et critique de ces trois romans.Il ressort de cette analyse que cette œuvre littéraire est riche de représentations de deux univers culturels en confrontation critique :africain, porté par l’oralité ou les traditions ancestrales ;occidental, marqué de traits positifs de modernité susceptibles d’appropriation par les Africains pour suppléer à leurs limites.Ceci fait percevoir ces romans comme une stratégie d’une écriture réaliste, revêtue des pratiques culturelles authentiques du monde mandingue, une écriture identitaire ouverte, desservie par un langage teinté d’humour, d’images ;un langage théâtral …, à tonalités diverses :acerbe, douce, tragique, polémique …Se dessine ainsi la pertinence des romans de M.M. Diabate, au point de les tenir comme un instrument potentiel de savoirs, savoir-être ;un support ou un levier pour l’enseignement-apprentissage des compétences de savoirs, communicationnelles, interculturelles nécessaires du français. Ce qui répond à l’importance de la littérature comme discipline scolaire, tel que le fait remarquer le didacticien Jean-Louis Dufays :« La littérature a toujours occupé une place de choix dans l’enseignement du français pour deux raisons :« d’une part, elle joue un rôle de « modèle langagier », d’autre part elle véhicule une certaine culture que l’école a pour mission de transmettre à l’élève » (DUFAYS, J.L. et al. 2015, 20).Cela étant, la thèse met, ensuite, en relief l’importance de l’acquisition des compétences langagières à travers les textes littéraires (la trilogie romanesque).Enfin, la thèse débouche sur les perspectives didactiques en vue d’améliorer l’apprentissage de la littérature et/ou du français.De fait, cette étude relève que le processus d’apprentissage ne peut mieux s’effectuer s’il n’y a pas de bonnes pratiques enseignantes.Ainsi, après avoir mis en lumière les méthodes d’enseignement des textes littéraires, notamment au KASAÏ-CENTRAL, où elles se sont avérées traditionnelles, dogmatiques, sans activité personnelle des apprenants, sans interaction continue, la thèse a formulé des intentions didactiques et des propositions des méthodes concrètes pour le mieux.Il s’agit des méthodes nouvelles prônant l’activité propre de l’apprenant, avec interaction continue dans la classe, de façon à amener l’élève à prendre goût à son auto-instruction, « apprendre à apprendre » :un idéal didactique dont les échos se font entendre chez les didacticiens comme J.L. Dufays, Raynal et al (2010, 2005).Nous espérons, en fin de compte, avoir contribué, par cette étude, d’une part, à l’ouverture de la compréhension de la trilogie romanesque de M.M. Diabate et, d’autre part, aux perspectives de renouvellement des méthodes d’enseignement-apprentissage des textes littéraires et, par-delà, du français, pour plus de rendement scolaire dans le contexte régional particulier de la Province du KASAÏ, en République Démocratique du Congo. Cependant, cette étude ne se prétend point apodictique. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La médiatisation du roman africain en France (1953 - 2006) / The media coverage of the African novel in France (1953-2006)

Neuts, Claire 10 June 2015 (has links)
Trois phases se distinguent nettement lorsqu’on étudie la médiatisation du roman d’Afrique noire en France. Les premiers romanciers africains francophones suscitent, au cours des années 1950, l’engouement des journalistes métropolitains car ils incarnent - à leurs yeux - le succès de la « mission civilisatrice » de la France dans ses colonies. Cet intérêt s’émousse peu après les indépendances, survenues en 1960, au moment où la Guerre d’Algérie connaît ses derniers soubresauts. Pendant près de vingt ans, le roman africain souffre d’une faible visibilité médiatique dans l’Hexagone. Il est alors réservé à un public d’initiés. L’année 1980 marque, cependant, un tournant : la célèbre émission télévisuelle Apostrophes met en vedette, cette année là, « l’Afrique noire racontée par des romanciers ». Les œuvres littéraires de ce continent bénéficient depuis lors d’un regain d’attention, qui atteint son apogée la décennie suivante. Ainsi, l’écrivain togolais Kossi Efoui s’enthousiasme en 2002, dans le magazine Jeune Afrique, pour ce « boom des écrivains africains ». Mythe ou réalité ? Cette thèse entend explorer, d’une part, les conditions de la production romanesque africaine - soit sa création et son édition en France et en Afrique subsaharienne - et d’autre part, les modalités de sa réception par la presse écrite, la radio et la télévision françaises. Dans une perspective d’histoire culturelle, elle met en lumière un phénomène majeur de la seconde moitié du XXème siècle : l’introduction progressive du star-system dans les industries culturelles (celles du livre et des médias notamment) et ses répercussions sur les pratiques des différentes professions concernées, à savoir les écrivains, éditeurs, attachés de presse, critiques littéraires et journalistes. / The study of the media coverage of the black African novel in France reveals three distinct phases. In the 1950s, metropolitan journalists were full of enthusiasm for the first francophone African novelists, because they embodied - in the journalists’ eyes - the success of the French colonial “civilising mission”. This interest waned following the independences, around 1960, at the time when the Algerian war was in its final phases. Over a period of 20 years the African novel suffered from a lack of visibility in the French media. It became the preserve of a limited circle of connoisseurs. The year 1980 marked a turning point however: in this year the famous television programme Apostrophes turned the spotlight on « l’Afrique noire racontée par des romanciers » (“Black Africa as recounted by novelists”). Henceforth the literary works of this continent enjoyed renewed attention, which reached its apogee in the following decade. In 2003, the Togolese writer Kossi Efoui spoke enthusiastically of this “boom time for African writers” in the magazine Jeune Afrique. Was this a myth or reality? This thesis seeks to explore, first, the conditions of the literary production in Africa - both its creation and publication in France and sub-Saharan Africa - and second, its reception in the French printed press, on the radio and television. This cultural history sheds light on a major phenomenon of the second half of the 20th century: the progressive introduction of the cult of the celebrity in the cultural industries (the book and media notably) and its repercussions for the practices of the professions concerned, in other words writers, publishers, PR agents, literary critics and journalists.
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Éthiques et poétiques auctoriales. Le dire de l'auteur francophone face aux idéologies de l'appartenance : Bretagne, Québec, « Afriques »

Ndiaye, El Hadji Malick 13 March 2008 (has links) (PDF)
Après avoir revisité le concept d'auteur et analysé en profondeur la vocation éminemment polyphonique et multiculturelle du discours d'auteur francophone, ce travail s'appuie sur trois espaces (Bretagne, Québec, Afrique sub-saharienne) et trois auteurs pour interroger la tension entre la pression morale de l'appartenance à une culture minoritaire et l'universalité du projet littéraire. <br />D'abord, l'étude sur le Breton Pierre Jakez-Hélias permet d'analyser l'entre-deux culturel, pas suffisamment mis en exergue, d'une francophonie bien française et l'intranquillité identitaire qui en découle pour l'auteur. Ensuite, l'œuvre de Félix Leclerc nous amène à interroger le travail de l'auteur québécois, dans une configuration plus trouble que ne le laisse supposer le mythe d'une opposition bipolaire entre anglophonie et francophonie. Enfin, avec l'étude des possibles identitaires dans le roman de Kane, nous discutons l'évidence d'une identité africaine monochrome, pour mieux évaluer la pertinence d'une lecture plurielle des cultures africaines en littérature. <br />En définitive, il apparaît dans notre travail que l'éthique de l'auteur francophone est celle d'un sujet libre. Libre de dépasser les contraintes du biologique et de porter dans son œuvre les marques d'une « alterculturalité » assumée.<br />Mots-clés : Littérature bretonne, Littérature québécoise, Littératures africaines, Fulanité, Auteur francophone, Alterculture, Narratologie, Ethnicité.
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Postcolonial readings of resistance and negotiation in selected contemporary African writing

Mzali, Ines 12 1900 (has links)
Cette dissertation traite des (re)configurations postcoloniales de la résistance et de la négociation comme concepts permettant d’aborder les représentations des conflits nationaux dans les littératures Africaines contemporaines. Ensemble, ces concepts ouvrent de nouvelles voix et possibilités de se remémorer, de raconter, et de lire la violence en problématisant non seulement les discours sur la guerre civile en Afrique, mais aussi les conceptions d’histoire nationale, de la mémoire, et de leur représentation. Si cette étude cherche à reconfigurer la négociation et la résistance au-delà des définitions qui tendent à les opposer, elle se consacre surtout à développer la notion de négociation comme stratégie de dépassement, de lecture, et d’écriture, qui, néanmoins, ne vise pas de résolution. La négociation implique ainsi une conception pluraliste d’un pouvoir d’action sociale, politique, et culturelle. Cette dissertation avance que la négociation est un concept d’écriture et de lecture qui intervient dans les événements, discours, et pratiques de remémoration en prenant compte de leurs multiplicités et définitions instables. Cette étude explore les manières selon lesquelles Nuruddin Farah, Chenjerai Hove, Yvonne Vera, Chimamanda Adichie, et Sefi Atta déploient la négociation et la résistance comme outils d’engagement esthétique et sociopolitique dans la narration de la violence en Somalie, au Zimbabwe, et au Nigeria. En outre, la négociation marque mon analyse de l’intervention des textes dans les discours d’historiographie et de représentation. Si ces romans mettent en exergue la généalogie complexe du conflit postcolonial, ils négocient aussi les implications multiples, incluant la leur, dans les questions problématiques de la responsabilité et de la représentation. La vii négociation représente un acte conscient à travers lequel nous reconnaissons l’instabilité de toute bataille politique, morale, ou éthique sans pour autant céder à un cynisme paralysant. De par son approche négociée et interdisciplinaire, cette dissertation ne fait pas qu’entrer en débat avec des discours multiples des études postcoloniales, Africaines, et littéraires. Elle intervient aussi dans les conceptions de la nation, la violence, la mémoire, la responsabilité, et la justice selon les études philosophiques, politiques, et culturelles. Outre les critiques littéraires, les chapitres interrogent les théories de penseurs tels Ngugi wa Thiong’o, David Jefferess, Pheng Cheah, et Wole Soyinka. Cette approche éclectique reflète l’attention des romans à la complexité irréductible des responsabilités individuelles et collectives dans les récits d’histoire et d’appartenance nationales. Cet engagement négocié avec les questions entourant la postcolonialité, malgré la dominance actuelle des discours de la globalisation, permet de reconceptualiser l’approche postcoloniale pour contrer les analyses déhistorisées et décontextualisées des conflits sociopolitiques en Afrique. Le chapitre 1 élabore les concepts clés de la dissertation. Le chapitre 2 explore la résistance et la négociation dans le langage figuré métonymique dans les représentations de la guerre en Somalie. Le chapitre 3 se consacre à l’analyse de la figure de la spectralité dans la narration de l’histoire et de la violence nationales au Zimbabwe. Finalement, le chapitre 4 négocie les concepts de représentation et de responsabilité dans les récits du trauma postcolonial au Nigeria. viii Mots-clés : négociation, résistance, littératures africaines, violence, responsabilité, nation, représentation / This dissertation is concerned with literary and postcolonial (re)configurations of resistance and negotiation as concepts through which to approach representations of postcolonial conflict in contemporary African literatures. These concepts operate at various levels of the narratives and open new routes for remembering, narrating, and reading violence through their problematization of discourses on African civil wars and political violence, on the one hand, and conceptions of national history, memory, and representation, on the other. While this study reconfigures negotiation and resistance beyond some of their earlier postcolonial definitions, it focuses on developing the notion of negotiation itself as a coping, reading, and discursive strategy which, nevertheless, does not aim for a resolution. Rather than a weakening of resistance, negotiation implies a pluralistic conception of social, political, and cultural agency. This dissertation posits negotiation as a concept of writing and reading which actively engages events, discourses, and remembering practices through their multiple facets and blurred or unstable boundaries. More specifically, this study explores the ways in which novelists Nuruddin Farah, Chenjerai Hove, Yvonne Vera, Chimamanda Adichie, and Sefi Atta deploy negotiation and resistance as tools for aesthetic and socio-political engagement in postcolonial narratives of conflict in Somalia, Zimbabwe, and Nigeria. Further, negotiation marks my reading of the texts and their intervention in national and global approaches to historiography and representation. While the novels foreground complex genealogies of postcolonial conflict, they also negotiate problematic issues of interrelated responsibilities and representations, including their own. In this sense, negotiation represents a conscious act through which we recognize the instability of any iii political, moral, or ethical battle while not allowing that realization to develop into paralyzing cynicism. Through its negotiated and interdisciplinary approach to narratives of violence, this dissertation does not only engage with multiple discourses deriving from postcolonial, African, and literary studies. It also intervenes into conceptions of the nation, national violence, memory, accountability, and justice from philosophical, political, and cultural fields of study. In addition to critical perspectives on contemporary African literatures, the chapters interrogate the works of a diverse range of theorists such as Ngugi wa Thiong’o, David Jefferess, Pheng Cheah, and Wole Soyinka. This eclectic approach asserts and reflects the novels’ attention to the irreducible complexity of local and global factors as well as individual and collective responsibilities in the production of narratives of national history and belonging. A negotiated engagement with discourses surrounding questions of postcolonialty in the era of globalization discourses helps reconceptualize the postcolonial perspective to resist dehistoricized and decontextualized accounts of political and social conflict in African contexts. Chapter 1 elaborates the key concepts and theoretical contexts which shape the dissertation as a whole. While chapter 2 explores resistance and negotiation in figurative language through metonymy in the representations of the Somali civil war, chapter 3 engages with the trope of spectrality in the complex narration of history and national violence in Zimbabwe. Finally, chapter 4 negotiates concepts of representation and responsibility in narratives of postcolonial trauma in Nigeria. iv Keywords : negotiation, resistance, African literature, violence, responsibility, nation, representation.
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Décolonisation des subjectivités et renaissance africaine : critique et réforme de la modernité chez Scholastique Mukasonga, Ngugi wa Thiong’o et Valentin-Yves Mudimbe / Decolonization of subjectivities and african renaissance : criticism and reform of modernity by Scholastique Mukasonga, Ngugi wa Thiong'o and Valentin-Yves Mudimbe

Boizette, Pierre 21 May 2019 (has links)
L’institutionnalisation des études postcoloniales et l’essor récent du champ décolonial ont mis en évidence la reconnaissance dont bénéficient aujourd’hui les intellectuels issus d’anciens territoires colonisés. Parmi eux, Ngugi wa Thiong’o et Valentin-Yves Mudimbe sont des figures respectées dont les écrits, aussi bien théoriques que fictionnels, cherchent à résoudre les crises générées par l’expérience coloniale. Conscients que celle-ci ne s’est pas achevée avec la vague des indépendances, ils maintiennent éveillé dans leurs œuvres le désir utopique qu’elles avaient vu naître, celui de concevoir un monde nouveau où les relations entre les peuples et les individus seraient renégociées, et ce, malgré les désillusions de la période qui leur succéda. Pourtant, la survenue, en 1994, du génocide des Tutsi du Rwanda aurait bien pu symboliser l’échec de leurs entreprises de détachement épistémique avec la modernité occidentale. Celui-ci consistait en effet en la réitération, sur le continent africain, d’un crime semblable à celui qui avait poussé nombre d’intellectuels à vouloir rompre avec l’ordre dont la Shoah était la conséquence. Néanmoins, bien au contraire, les textes de Scholastique Mukasonga témoignent de la reprise de l’impératif formulé par Ngugi wa Thiong’o et Valentin-Yves Mudimbe, à savoir le besoin de parvenir à une décolonisation des subjectivités pour initier une renaissance africaine. L’étude de chacune de leurs trajectoires a pour ambition de montrer la complémentarité de ces deux processus dans leurs œuvres qui, séparément, ouvrent la voie à de multiples futurs possibles pour l’humanité. / The institutionalization of postcolonial studies and the recent development of decolonial studies have highlighted the recognition that intellectuals from former colonized territories enjoy today. Among them, Ngugi wa Thiong'o and Valentin-Yves Mudimbe are respected figures whose writings, both theoretical and fictional, seek to resolve the crises generated by the colonial experience. Aware that this did not end with the wave of independence, they kept alive in their works the utopian desire, that of conceiving a new world where relations between peoples and individuals would be renegotiated, despite the disappointments of the postcolonial regimes. However, the 1994 genocide of the Tutsis in Rwanda could well have symbolized the failure of their epistemic detachment efforts with Western modernity. This consisted in the repetition, on the African continent, of a crime similar to the one that had pushed many intellectuals to want to break with the order of which the Shoah was the consequence. On the contrary, Scholastique Mukasonga's texts bear witness to the repetition of the imperative formulated by Ngugi wa Thiong'o and Valentin-Yves Mudimbe, namely the need to achieve a decolonization of subjectivities to initiate an African renaissance. The study of each of their trajectories aims to show the complementarity of these two processes in their works which, separately, open the way to multiple possible futures for humanity.
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Postcolonial readings of resistance and negotiation in selected contemporary African writing

Mzali, Ines 12 1900 (has links)
Cette dissertation traite des (re)configurations postcoloniales de la résistance et de la négociation comme concepts permettant d’aborder les représentations des conflits nationaux dans les littératures Africaines contemporaines. Ensemble, ces concepts ouvrent de nouvelles voix et possibilités de se remémorer, de raconter, et de lire la violence en problématisant non seulement les discours sur la guerre civile en Afrique, mais aussi les conceptions d’histoire nationale, de la mémoire, et de leur représentation. Si cette étude cherche à reconfigurer la négociation et la résistance au-delà des définitions qui tendent à les opposer, elle se consacre surtout à développer la notion de négociation comme stratégie de dépassement, de lecture, et d’écriture, qui, néanmoins, ne vise pas de résolution. La négociation implique ainsi une conception pluraliste d’un pouvoir d’action sociale, politique, et culturelle. Cette dissertation avance que la négociation est un concept d’écriture et de lecture qui intervient dans les événements, discours, et pratiques de remémoration en prenant compte de leurs multiplicités et définitions instables. Cette étude explore les manières selon lesquelles Nuruddin Farah, Chenjerai Hove, Yvonne Vera, Chimamanda Adichie, et Sefi Atta déploient la négociation et la résistance comme outils d’engagement esthétique et sociopolitique dans la narration de la violence en Somalie, au Zimbabwe, et au Nigeria. En outre, la négociation marque mon analyse de l’intervention des textes dans les discours d’historiographie et de représentation. Si ces romans mettent en exergue la généalogie complexe du conflit postcolonial, ils négocient aussi les implications multiples, incluant la leur, dans les questions problématiques de la responsabilité et de la représentation. La vii négociation représente un acte conscient à travers lequel nous reconnaissons l’instabilité de toute bataille politique, morale, ou éthique sans pour autant céder à un cynisme paralysant. De par son approche négociée et interdisciplinaire, cette dissertation ne fait pas qu’entrer en débat avec des discours multiples des études postcoloniales, Africaines, et littéraires. Elle intervient aussi dans les conceptions de la nation, la violence, la mémoire, la responsabilité, et la justice selon les études philosophiques, politiques, et culturelles. Outre les critiques littéraires, les chapitres interrogent les théories de penseurs tels Ngugi wa Thiong’o, David Jefferess, Pheng Cheah, et Wole Soyinka. Cette approche éclectique reflète l’attention des romans à la complexité irréductible des responsabilités individuelles et collectives dans les récits d’histoire et d’appartenance nationales. Cet engagement négocié avec les questions entourant la postcolonialité, malgré la dominance actuelle des discours de la globalisation, permet de reconceptualiser l’approche postcoloniale pour contrer les analyses déhistorisées et décontextualisées des conflits sociopolitiques en Afrique. Le chapitre 1 élabore les concepts clés de la dissertation. Le chapitre 2 explore la résistance et la négociation dans le langage figuré métonymique dans les représentations de la guerre en Somalie. Le chapitre 3 se consacre à l’analyse de la figure de la spectralité dans la narration de l’histoire et de la violence nationales au Zimbabwe. Finalement, le chapitre 4 négocie les concepts de représentation et de responsabilité dans les récits du trauma postcolonial au Nigeria. viii Mots-clés : négociation, résistance, littératures africaines, violence, responsabilité, nation, représentation / This dissertation is concerned with literary and postcolonial (re)configurations of resistance and negotiation as concepts through which to approach representations of postcolonial conflict in contemporary African literatures. These concepts operate at various levels of the narratives and open new routes for remembering, narrating, and reading violence through their problematization of discourses on African civil wars and political violence, on the one hand, and conceptions of national history, memory, and representation, on the other. While this study reconfigures negotiation and resistance beyond some of their earlier postcolonial definitions, it focuses on developing the notion of negotiation itself as a coping, reading, and discursive strategy which, nevertheless, does not aim for a resolution. Rather than a weakening of resistance, negotiation implies a pluralistic conception of social, political, and cultural agency. This dissertation posits negotiation as a concept of writing and reading which actively engages events, discourses, and remembering practices through their multiple facets and blurred or unstable boundaries. More specifically, this study explores the ways in which novelists Nuruddin Farah, Chenjerai Hove, Yvonne Vera, Chimamanda Adichie, and Sefi Atta deploy negotiation and resistance as tools for aesthetic and socio-political engagement in postcolonial narratives of conflict in Somalia, Zimbabwe, and Nigeria. Further, negotiation marks my reading of the texts and their intervention in national and global approaches to historiography and representation. While the novels foreground complex genealogies of postcolonial conflict, they also negotiate problematic issues of interrelated responsibilities and representations, including their own. In this sense, negotiation represents a conscious act through which we recognize the instability of any iii political, moral, or ethical battle while not allowing that realization to develop into paralyzing cynicism. Through its negotiated and interdisciplinary approach to narratives of violence, this dissertation does not only engage with multiple discourses deriving from postcolonial, African, and literary studies. It also intervenes into conceptions of the nation, national violence, memory, accountability, and justice from philosophical, political, and cultural fields of study. In addition to critical perspectives on contemporary African literatures, the chapters interrogate the works of a diverse range of theorists such as Ngugi wa Thiong’o, David Jefferess, Pheng Cheah, and Wole Soyinka. This eclectic approach asserts and reflects the novels’ attention to the irreducible complexity of local and global factors as well as individual and collective responsibilities in the production of narratives of national history and belonging. A negotiated engagement with discourses surrounding questions of postcolonialty in the era of globalization discourses helps reconceptualize the postcolonial perspective to resist dehistoricized and decontextualized accounts of political and social conflict in African contexts. Chapter 1 elaborates the key concepts and theoretical contexts which shape the dissertation as a whole. While chapter 2 explores resistance and negotiation in figurative language through metonymy in the representations of the Somali civil war, chapter 3 engages with the trope of spectrality in the complex narration of history and national violence in Zimbabwe. Finally, chapter 4 negotiates concepts of representation and responsibility in narratives of postcolonial trauma in Nigeria. iv Keywords : negotiation, resistance, African literature, violence, responsibility, nation, representation.
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Élan et devenir. Sony Labou Tansi (1967-1975) : naissance d’un écrivain et d’une écriture / Sony Labou Tansi (1967-1975) : emergence of a writer’s voice

Gahungu, Céline 20 June 2016 (has links)
Les recherches consacrées à Sony Labou Tansi et les publications d’inédits témoignent de la richesse d’une œuvre dont les facettes sont multiples. Un pan de cet univers demeure toutefois méconnu : les premiers pas de l’écrivain. L’accès à ses manuscrits et tapuscrits conservés en partie à la Bibliothèque francophone de Limoges – d’autres sont consultables à l’ITEM – ouvre la voie à des analyses renouvelées. Composés de 1967 à 1975, ces textes, pour la grande majorité inédits de son vivant, dressent le portrait d’un auteur congolais en formation, se lançant dans l’aventure de l’écriture. Celle-ci consiste alors à construire son identité d’auteur, fabriquer un univers et professionnaliser son écriture destinée à investir les maisons d’édition françaises. Dans une première partie, ce travail démontre qu’en rédigeant ses textes, Sony Labou Tansi forge son identité auctoriale. Il se conçoit sous les traits d’une bombe, les manuscrits devenant des laboratoires où s’exerce son audace. Devenir écrivain revêt une dimension institutionnelle, à laquelle s’intéresse notre deuxième partie. À rebours de l’imaginaire anarchiste de la bombe, la création littéraire est considérée comme un métier : il faut donc en accepter les codes et élaborer une stratégie d’émergence afin d’être publié. Une troisième partie analyse les métamorphoses de son univers en gésine. Les refus des maisons d’édition ainsi que la tension entre le fantasme d’une création conçue comme une révolte et le désir d’être adoubé l’institution littéraire ne le conduisent nullement à renoncer à ses ambitions. Le maître mot de ces années d’apprentissage est devenir et c’est ainsi que Sony Labou Tansi réinvente son univers, qui est le lieu de transformations incessantes. Sa trajectoire est doublement significative : la bataille de la création et de la publication est le lot de tout novice, mais paraît bien plus complexe pour une génération d’auteurs africains confrontée à un univers éditorial francophone en mutation. / The searches on Sony Labou Tansi’s works and the publications of his manuscripts testify of the wealth of his texts. A piece of it remains however unknown : the first steps of the writer. The access to its manuscripts and typescripts partially kept at the Francophone Library of Limoges – others are available for consultation in the Institute of Modern Texts and Manuscripts – open the way to renewed analyses. Written between 1967 and 1975, these texts, for the great majority unpublished in his lifetime, paint the portrait of a Congolese writer in training, dashing into the adventure of the writing. This one consists then in building his author’s identity, in making a universe and in professionalizing his writing intended to invest the French edition. In a first part, this work demonstrates that by drafting his texts, Sony Labou Tansi forges his auctorial identity. He conceives himself under the features of a bomb, the manuscripts becoming bold laboratories. Becoming a writer includes an institutional dimension, in which is interested our second part. Despite the anarchistic imagination of the bomb, the creative writing is considered as a job : it is thus necessary to accept its codes and to develop a strategy of emergence to be published. Our third part analyzes the metamorphoses of this universe under construction. The refusals of publishing houses as well as the tension between the fantasy of a creation conceived as a revolt and the desire to be recognized by the literary institution do not affect his will. The key word of these years of learning is to become and so Sony Labou Tansi reinvents its universe, which is the place of ceaseless transformations. His trajectory is doubly interesting : the battle of the creation and of the publication concerns every young writer, but seems more complex for a generation of African authors confronted with a changing editorial universe.
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États et écritures de violence en Afrique contemporaine : la représentation des conflits armés et des violences de masse dans les fictions africaines subsahariennes francophones / States and Writings of Violence in Contemporary Africa : The Representation of Armed Conflicts and Mass Violence in Francophone Sub-Saharan African Fiction

Plaiche, Anza Karel 10 December 2012 (has links)
Ce travail de recherche examine la représentation de l'expérience des violences extrêmes dans l'espace fictionnel contemporain de l'Afrique subsaharienne francophone. Les nombreuses fictions en prose produites dans le sillage des conflits armés des années 90 et du génocide au Rwanda soulèvent des interrogations liées à la représentation de la douleur, de la cruauté et de la mort ainsi qu’à l'éthique de l'art. Comment le texte littéraire met-il en récit les événements traumatiques ? Comment l'écrivain pense et problématise-t-il des crises extrêmes relevant de l'histoire immédiate ? Selon quelles modalités littéraires sont-elles constituées en un objet de connaissance et de sensibilisation ? Et quelles sont les stratégies langagières et esthétiques privilégiées pour transmettre la mémoire des atrocités dans une visée de témoignage ou de réflexion critique ? Cette thèse explore la mise en écriture de ces drames collectifs qui inaugurent, sur les plans historique et socioculturel, une nouvelle ère de violence en Afrique subsaharienne. Dans ce contexte, nous nous intéressons surtout aux ouvrages qui – en raison des choix formels et stylistiques singuliers adoptés par leurs auteurs – se caractérisent par une radicalisation du discours et des scénographies particulièrement violentes. Cette étude qui, au final, interroge les pouvoirs et les possibles limites de l'art dans la représentation de faits de violence extrême analyse un vaste corpus de romans et de nouvelles parus entre 1998 et 2010 et propose une approche pluridisciplinaire, puisant, à côté des théories littéraires et esthétiques, dans l'histoire, la sociologie, l'anthropologie et la psychiatrie. / This research project examines the representation of the experience of extreme violence in the contemporary fictional space of Sub-Saharan Francophone Africa. The numerous works of prose fiction written in the wake of the armed conflicts of the 1990s and the Rwandan genocide raise questions related to the representation of pain, cruelty and death as well as to the ethics of art. How do literary texts put into narrative traumatic events? How do writers think and problematize extreme crises of immediate history? By the means of what literary modalities are these crises constituted into an object of knowledge and awareness? And what esthetic and language strategies have been privileged to convey the memory of the atrocities in order toprovide testimony or aim at critical reflection? This thesis explores the writing of the collective tragedies that, from a historical and socio-cultural perspective, mark the start of a new period of violence in Sub-Saharan Africa. In this context, we are focusing predominantly on texts that are characterized – through the distinctive choices of form and style operated by the authors – by a radicalization of discourse and particularly violent plots and esthetics. This research which interrogates the powers and the possible limits of art in the representation of facts of extreme violence analyses an extensive corpus of novels and short stories published between 1998 and 2010 and suggests a multidisciplinary approach which, next to literary and esthetic theories, draws on history, sociology, anthropology and psychiatry.

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