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Sauver l’enfant selon les récits de miracles au XIIIe siècles

Miller, Carolane 07 1900 (has links)
Ce mémoire s’intéresse à la prévention des accidents liés à la petite enfance au Moyen-Âge. Par l’étude de trois compilations de miracula, nous analyserons la thématique de l’enfant qu’ils présentent. Ces compilations sont les Miracles de la Sainte-Vierge par Gautier de Coincy, les Miracles de Nostre-Dame de Chartres par Jean le Marchant et le Rosarius. Dans cette étude, nous nous pencherons sur la diversité des discours normatifs entourant cette thématique. Ces analyses nous permettent de dresser un bilan des précautions entourant l’enfant au Moyen-Âge. Nous concluons que les Miracles de Nostre-Dame de Chartres ne sont pas représentatifs du corpus de miracula général, puisque les miracula qu’il contient présentent un caractère préventif davantage axé sur les dangers physiques courus par l’enfant. / Abstract This thesis focuses on the prevention of early childhood accidents in the Middle Ages. Through the study of three compilations of miracula, we will analyze the thematic of the child that they present. These compilations are the Miracles of the Blessed Virgin by Gautier de Coincy, the Miracles of Nostre-Dame de Chartres by Jean le Marchant and the Rosarius. In this study, we will look at the diversity of normative discourses surrounding this theme. These analyze allow us to take stock of the precautions surrounding children in the Middle Ages. We conclude that the Miracles of Nostre-Dame de Chartres are not representative of the general miracula corpus, cause the miracula it contains present a preventive character more focused on the physical dangers faced by the child.
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L’argumentaire antiréaliste de Guillaume d’Ockham dans les chapitres 14 à 17 de la Somme de Logique I : analyse critique des mérites, limites et enjeux d'une position nominaliste

Larocque, Alexandra 09 1900 (has links)
Ce mémoire propose une étude critique des chapitres 14 à 17 de la première partie de la Summa logicae de Guillaume d’Ockham (v. 1285-1347), philosophe et théologien du bas Moyen-Âge. Ces quatre chapitres présentent la position d’Ockham dans la querelle des universaux, débat intellectuel marqué qui a opposé plusieurs écoles de pensée du milieu universitaire médiéval. Pour sa part, Ockham défend une position nominaliste selon laquelle 1. tout ce qui existe est de soi singulier; et 2. les universaux, ces concepts uniquement accessibles par l’esprit, n’existent pas. S’opposant au réalisme, Ockham s’y adresse notamment à l’un de ses collègues franciscain, Jean Duns Scot (v. 1266-1308). Ce mémoire a pour objectif d’identifier d’abord les mérites de la position nominaliste face au réalisme quant au statut des universaux et à la philosophie du langage et ensuite les tensions internes au nominalisme ockhamiste lorsque nous tentons de concilier celui-ci à l’ontologie et à la théologie catholique. Il s’agira donc de montrer que l’antiréalisme parvient à défaire le réalisme dans une perspective logique, mais que certains problèmes demeurent lorsque nous l’analysons dans une perspective ontologique ou théologique. Mots-clés : Guillaume d’Ockham, philosophie médiévale, Moyen-Âge, universaux, Jean Duns Scot, scolastique, ontologie, théologie catholique, logique, sémantique / This thesis proposes a critical study of chapters 14 to 17 of the first part of William of Ockham’s Summa logicae, a philosopher and theologian of the late Middle Ages (c. 1285-1347). These four chapters present Ockham's position in the problem of universals, a marked intellectual debate that opposed several philosophical and theological schools of the medieval academic world. For his part, Ockham defends a nominalist position according to which 1. everything that exists is inherently singular; and 2. universals, those concepts only accessible to the mind, do not exist. Opposing realism, Ockham addresses one of his Franciscan colleagues in particular, John Duns Scotus (c. 1266-1308). This thesis’s first aim is to identify the merits of a nominalist position vis-à-vis realism in regard to the status of universals, and second, to mark the tensions internal to Ockham’s nominalistic approach in its conciliation with ontology and catholic theology. It will thus be shown that antirealism succeeds in defeating realism from a logical perspective, but that some problems remain when we analyse it from an ontological or theological perspective. Keywords: William of Ockham, medieval philosophy, Middle Ages, universals, John Duns Scotus, scholastic, ontology, catholic theology, logic, semantics.
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Aversions spirituelles : les racines de l'acédie chez Évagre Pontique et Thomas d'Aquin

Libersan, Olivier 08 1900 (has links)
Faisant partie du septénaire des péchés capitaux, la paresse semble posséder un statut particulier puisqu’elle ne consiste pas comme les autres vices à commettre ou désirer un acte coupable. Elle est plutôt inaction, immobilité, absence de désir. C’est qu’à ses origines qui remontent au 4e siècle de notre ère le concept de paresse est alors acédie, manque de soin, désintérêt allant jusqu’à la tristesse face au bien divin et à l’acte moral qu’il commande. Il s’agit là d’un important obstacle à la vie morale de l’agent puisque l’acédie vient à poser la possibilité d’une aversion propre à la notion du bien. Le présent mémoire a pour but d’investiguer les mécanismes psychologiques et affectifs qui président à ce désintérêt sous la plume du premier penseur à établir une réflexion théorique méthodique au sujet des péché capitaux, Évagre Pontique, et sous celle du philosophe qui semble résoudre la tension qui existe entre attraction et répulsion face au bien, Thomas d’Aquin. L’enquête proposée sur l’acédie portera donc sur les débuts énigmatiques d’une théorisation des péchés fortement marquée par l’univers ascétique et monastique profondément intellectualiste dans lequel elle émerge, fera le détail des transformations qui consacrent sa survivance jusqu’au 13esiècle et tentera de saisir les subtilités de la réponse thomasienne au problème d’un bien indésirable. / Part of the septenary of cardinal sins, sloth stands out as an anomaly; contrarily to other sins, sloth does not reside in the desire for or the perpetration of a reprehensible act. It is instead portrayed as inaction, immobility, lack of desire. Marked by its 4th century origins, the concept of sloth is then understood as acedia, a lack of care or an absence of interest for the divine good and the moral acts it commands so strong it may veer into sadness. Acedia constitutes an important obstacle to the moral life of the agent because it embodies the problem of a disgust for the notion of good itself. This memoir proposes to investigate the psychological and affective mechanisms standing behind this disinterest by scrutinizing the theorical reflections of the first thinker to produce a methodical analysis on deadly sins, Evagrius Ponticus, and those of the philosopher who seems to solve the tension that dwells in between the desire and the aversion for good, Thomas of Aquinas. The present inquiry on acedia will thus lend itself to a study of the enigmatic beginnings of a theorization of cardinal sins deeply embedded in the intellectualism of the ascetical and monastic universe that saw its birth, will detail the transformations acedia endured to survive to the 13th century and will attempt to grasp the subtleties of Aquinas’ answer to the problem of an undesirable good.
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Administrer les forêts du roi au Moyen Âge : le negocium forestarum en Normandie capétienne (1204-1328)

Lake-Giguère, Danny 02 1900 (has links)
Thèse en cotutelle avec l'Université de Rouen / En 1346, Philippe VI de Valois promulgua l’ordonnance de Brunoy. Ce long document visait à réorganiser l’administration forestière du royaume afin de tirer des forêts un meilleur profit et d’en assurer une gestion durable et rationnelle. Pendant longtemps, les historiens y ont vu la première expression d’une politique forestière de la part des souverains français, les véritables fondements de la foresterie française. En réalité, les politiques de Philippe VI sont tributaires de près d’un siècle et demi de règlementations progressivement développées sous les derniers Capétiens directs. C’est à partir du règne de Philippe Auguste, et plus spécifiquement avec la conquête de la Normandie en 1204, que les souverains français s’intéressèrent de plus près aux ressources forestières de leur domaine. Dès le début du XIIIe siècle, les riches forêts royales de Normandie furent administrées selon un régime toujours plus strict visant à limiter l’accès aux usagers et à garantir un rendement fiscal optimal. La forêt servait alors un rôle complexe. Outre son apport fiscal, elle jouait un rôle essentiel dans l’économie rurale, tout en constituant un espace sur lequel s’exerçait la justice, le pouvoir et la générosité des princes médiévaux. L’étude des sources administratives du long XIIIe siècle, s’étendant du règne de Philippe Auguste à celui de Charles IV, permet de brosser un portrait plus complet de la formation d’une première politique forestière française. Celle-ci s’articule autour de la création d’une administration dirigée par un corps d’officiers spécialisés, les maîtres des Eaux et Forêts, et de l’élaboration d’un corpus de règlementations visant, sous l’auspice d’une politique du « bien commun », à maintenir un équilibre entre conservation, utilisation et exploitation. Loin d’être le lieu de solitude dépeint dans la littérature médiévale, la forêt normande, siège des tractations entre l’ancienne coutume et le droit royal naissant, était plutôt un espace borné, délimité et rationalisé selon cet ensemble de règlementations et de limitations, et constituait un lieu de contact, voire de conflit, entre les usagers et le pouvoir royal. / In 1346, Philip VI of Valois enacted the Ordinance of Brunoy. This lengthy document aimed at reorganizing the kingdom’s forest administration in order to ensure that royal forests remained sufficiently profitables and adequately managed. For most of the past century, historians have believed the Ordinance of Brunoy to be the first true expression of the forest policies of the French crown. In reality, Philip VI benefited from a wealth of regulations already in place which had been developped by his predecessors since the beginning of the XIIIth century. It can be argued that the reign of Philip Augustus, and especially his conquest of Normandy in 1204, truly marks the inception of the first forest policies by the French royal government. From that time on, royal forests in Normandy were managed according to a set of strict regulations aiming at limiting usage rights and guaranteeing a steady contribution to the kingdom’s finances. Forests during the Middle Ages served multiple purposes : beside their input in royal finances, they were vital to rural economy, and formed a space over which medieval princes exercised their justice, authority, power and generosity. The study of administrative sources from XIIIth and XIVth Normandy gives a better understanding of the development of these early policies, which revolved around the creation of a new administration headed by the masters of « Eaux et Forêts » and the formulation, under the auspices of common good, of a set of rules and regulations aiming at maintaining a balance between conservation, exploitation and usages. In truth, the forests of medieval Normandy were far from the archetypal woodlands of medieval litterature : they appear as a well delimited and rationalized space, managed and monitered by the king’s officers, and formed an area of contact and conflict between the royal government and the forests’ users.
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Censure et philosophie : la Condamnation parisienne de 1277 : édition critique, traduction française et commentaire historico-philosophique

Piché, David. 13 January 2022 (has links)
La condamnation des maîtres ès arts de l'Université de Paris par l'évêque Étienne Tempier, le 7 mars 1277, peut être lue, à un premier degré, comme une simple réaction de défense des pouvoirs ecclésiastiques contre un enseignement philosophique qui comportait de nombreuses doctrines contraires aux dogmes de la foi catholique: éternité du monde, monopsychisme, déterminisme astral, etc. ( deuxième partie, chapitre 1 ). Or, la visée centrale de ce mémoire consiste à montrer que, par-delà ce conflit d'ordre doctrinal, deux enjeux sont plus fondamentalement impliqués dans l'acte de censure de 1277: le désengagement religieux d'une pratique du philosopher qui se veut autonome vis-à-vis des principes de la théologie traditionnelle ( deuxième partie, chapitre 2 ) et la mise en avant d'un mode d’existence typiquement philosophique - accordant la primauté à la vie intellective - qui entre en concurrence avec la morale chrétienne ( deuxième partie, chapitre 3 ). Afin d'arrimer constamment notre propos à la « concrétude » des documents historiques, nous avons réalisé une édition critique du décret épiscopal de 1277 ( première partie, chapitre 2 ), laquelle est philologiquement justifiée au préalable ( première partie, chapitre 1 ) et traduite ensuite intégralement en français.
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De episcopis Hispaniarum : agents of continuity in the long fifth century

Zuk, Fabian 08 1900 (has links)
En année 408 après J.-C., l’Espagne, malgré sa position péninsulaire à la fin de l’Europe, était intégrée à une culture pan-Méditerranéenne qui s’étendait du Portugal jusqu’à la Syrie. Trois décennies n’étaient pas encore passées depuis l’instauration du Christianisme comme religion de l’état romain et l’Eglise Catholique était en pleine croissance. L’année suivante, l’Espagne entra sur une voie de transformation irrémédiable alors que les païens, avec leurs langues barbares Germaniques franchirent les Pyrénées portant la guerre et la misère aux Hispano-Romains et fondant leurs royaumes là où auparavant gouvernait l’état romain. Dans le désarroi du Ve siècle, les évêques Catholiques luttèrent pour imposer leur dominance dans les communautés et dans les coeurs des pieux. À la lumière des progrès dans l’archéologie et la qualité des éditions critiques de nos sources littéraires est venu le moment d’identifier les évêques ibériques avec une attention aux conditions régionales. Ce mémoire caractérise les évêques de l’Espagne et du Portugal et démontre les épreuves auxquelles ils firent face comme intermédiaires entre indigènes et envahisseurs, comme évangélistes parmi les païens, persécuteurs des apostates et gardiens de la romanitas à la fin du monde Antique. / In Anno Domini 408, Spain, despite its peninsular location at the ends of Europe, was part of a pan-Mediterranean culture which spread from Portugal to Syria. Christianity had been adopted a mere 28 years prior and the Catholic Church was growing across the Roman world. The following year, Spain entered on a course of irreversible transformation as pagan Germanic speaking 'barbarians' crossed the Pyrenees bringing war and strife to the Hispano-Romans and establishing new kingdoms where the Roman state had once governed. In the turmoil of the fifth century, Catholic bishops laboured to assert their dominance over their communities and over the hearts of their flock. In light of advances in archaeology and quality critical editions of the literary sources, the time has come to identify the traits of the Iberian bishops with attention to regional variation. This thesis characterises the bishops of Spain and Portugal and demonstrates the challenges they faced as intermediaries between natives and newcomers, as proselytizers of pagans, persecutors of heretics and retainers of romanitas at the end of the Antique world.
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L'écrit comme production sociale : étude des méthodes de production et de conservation des documents rédigés à l'abbaye de La Ferté-sur-Grosne entre 1112-1199 (et au-delà)

Simard, Guillaume 20 April 2018 (has links)
L’abbaye de La Ferté-sur-Grosne fut fondée en 1113 par le moine Philibert. Dès sa fondation, les petits aristocrates des environs cherchèrent à obtenir l’amitié des moines de l’institution-fille cistercienne, alors que les moines cherchèrent justement à ériger leur domaine foncier. Cette situation résulta naturellement en la rapide conclusion d’échanges entre les deux parties. D’un côté, les aristocrates donnaient des terres aux moines. De l’autre, les moines priaient pour la rémission des âmes des donateurs. Les moines de La Ferté mirent par écrit le récit de la plupart de ces échanges. Les historiens qui se sont jusqu’à aujourd’hui penchés sur ces documents leur ont conféré un rôle pragmatique, ou une fonction juridique et mémorielle faisant de l’écrit une protection contre les revendications laïques. Or, l’écrit est une production sociale. Il convient donc d’aborder un acte non seulement en analysant son texte, mais en s’attardant à ses méthodes de production et de conservation. Ce mémoire se propose d’étudier la production documentaire de La Ferté sous ces angles. Il analyse l’ensemble des actes qui y ont été rédigés entre 1112 et1199. / The abbey of La Ferté-sur-Grosne was built in the year 1113. As soon as it was founded, laymen from the neighboring lands seeked the monks’ friendship, whereas monks, as it happened, desired to start erecting their domain. This naturally resulted in exchanges between the two parties. On the one hand, the petty aristocracy gave lands to the monks. On the other hand, the monks offered the laymen prayers that would save their souls. The monks of La Ferté decided to write down most of the stories of how these exchanges came to be made. As of today, historians studied only the texts of those documents, which led them to grant to the written word at the abbey of La Ferté a mostly practical role, associating the action to write to a judicial or memorial purpose meant to protect the acquisition of a land against laymen’s claims. Yet, one needs not only study the contents of such texts. This paper suggests that such documents be studied from the point of view of their production and their preservation. It will study all of the documents produced between 1112 and 1199.
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L'idéal éthique des maîtres ès arts de Paris vers 1250, avec édition critique et traduction sélectives du Commentaire sur la Nouvelle et la Vieille Éthique du Pseudo-Peckham

Buffon, Valeria Andrea 12 April 2018 (has links)
Au XIIIe siècle, la réception latine de l'Éthique à Nicomaque d'Aristote en Occident - plus précisément à la Faculté des arts de l'Université de Paris- s'est déroulée en deux phases. Premièrement, avant 1250, l'exégèse des maîtres es arts se base sur des traductions partielles de l’Éthique à Nicomaque (EN), à savoir l’Ethica Noua (EN I) et l’Ethica Vêtus (EN II-III) ; deuxièmement, après cette date, les interprètes disposent du texte complet (en dix livres) traduit par Robert Grosseteste. Le but de notre recherche consiste à éclaircir certains points de la première phase de cette réception, à travers l'édition critique sélective, la traduction et l'examen philosophique comparé du Commentaire sur la Nouvelle et la Vieille Éthique -que nous avons daté des années 1245-1247- d'un maître es arts de Paris, communément appelé 'Pseudo-Peckham' (de par une ancienne attribution incorrecte au théologien Jean Peckham). Nous éditons, selon les règles de l'ecdotique, le Prologue et deux leçons du commentaire. À partir de ce texte - ainsi que des autres commentaires éthiques et de certains traités artiens de la même époque avec lesquels nous le mettons en parallèle -, nous sommes en mesure de décrire l’Idéal éthique des maîtres es arts de Paris, selon trois complexes conceptuels principaux qui ressortent de l'analyse philosophique de la portion éditée. D'abord, la théorie des transcendantaux fonde la possibilité de l'éthique comme une science dont le sujet est le bien. Ensuite, à l'aide de la doctrine des deux faces de l'âme, notre auteur justifie la division aristotélicienne des vertus en intellectuelles et en morales, tout en s'insérant dans une longue histoire de textes, tributaire originellement de Plotin. Finalement, le Pseudo-Peckham établit une hiérarchie des vertus intellectuelles - sagesse, intelligence et fronesis, des vertus exercées par la face supérieure de l'âme - qui suit l'ordre notionnel des transcendantaux ; à partir des vertus intellectuelles et, particulièrement, de la fronesis, notre maître arrive à la connaissance et à la dilection du souverain bien, qui constitue l'idéal éthique des maîtres es arts de Paris.
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La chapelle du Saint-Esprit de Rue, Picardie : étude historique, architecturale et iconographique d'un monument de la fin du Moyen Âge

Labrecque, Claire 13 April 2018 (has links)
Notre thèse de doctorat porte sur la chapelle de pèlerinage du Saint-Esprit de Rue (14e-16e siècle), en Picardie. Notre principal objectif fut d'étudier cette chapelle sous tous les angles afin de réaliser une monographie complète de ce monument du gothique flamboyant. Nous avons reconstitué l'ensemble architectural d' origine, soit l'ancienne église Saint-Wulphy (11e -16e siècle) et ses annexes, incluant la chapelle du Saint-Esprit, et présenté une relecture de la chapelle du Saint-Esprit et de ses rapports à l 'ensemble architectural. Par l'application d'un procédé d'analyse basé sur l'étude des moulurations des nervures des voûtes et des cadres des ouvertures (fenêtres, bases des portes et portails), nous avons pu préciser de manière scientifique la datation de chacune des parties du construit et corriger les datations qui furent proposées depuis le 19e siècle. L'étude des éléments de décor nous a permis de soulever les grandes problématiques de l'art de la fin du Moyen Âge qui ont trait à la définition des styles et du partage des tâches, mais aussi à l'utilisation de l'architecture à des fins de propagande (expression du pouvoir); nous présentons la chapelle sous un nouvel angle, en questionnant les motivations des intervenants qui fut impliqués dans son financement, dont le roi Louis XI. Nous avons aussi cru essentiel de recontextualiser ce monument d'une part dans son univers architectural en dégageant les affinités de la chapelle du Saint-Esprit avec d'autres monuments de Picardie et d'autres régions, mais aussi ses caractéristiques distinctives. D'autre part, nous avons reconxtualisé la chapelle du Saint-Esprit dans son univers socioéconomique, politique et religieux, à la lumière des plus récentes recherches dans le domaine. Nous avons opté pour une nouvelle méthode d'analyse de la chapelle du Saint-Esprit de Rue qui met en avant-plan sa fonction première, soit d'être un lieu de pèlerinage, et qui rattache tous les aspects du construit dans l'optique de ce pèlerinage. Nous proposons un nouveau procédé pour l'étude de l'organisation spatiale des lieux et de la typologie fonctionnelle du construit. La chapelle du Saint-Esprit est dotée d'une trésorerie remarquable et nous avons voulu démontrer que dans ses principes, sa fonctionnalité et ses rapports aux autres éléments architecturaux, elle s'inscrit complètement dans l'esprit de l'architecture civile de la Renaissance.
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Le mobilier funéraire d'Hector de Troie dans les enluminures médiévales : entre traditions et merveilles

Legendre, Agathe 01 August 2021 (has links)
Le personnage d'Hector, guerrier troyen, est aussi l'un des Neuf Preux ayant marqué l'imaginaire de l'aristocratie laïque du Moyen Âge. Le héros, malgré sa mort prématurée dans le récit, joue un rôle de premier plan dans le Roman de Troie. Écrit vers 1160 par le clerc français Benoît de Sainte-Maure, ce texte appartient à la catégorie des romans antiques qui se développe au XIIe siècle en reprenant des textes épiques de l'Antiquité. Les romans antiques se caractérisent notamment par la présence d'ekphraseis qui relèvent du topos littéraire de la merveille médiévale, particulièrement apprécié au sein de l'élite laïque. Le Roman de Troie constitue en quelque sorte le fondement sur lequel se basent plusieurs autres auteurs de la fin du Moyen Âge pour remanier la matière troyenne, qui relève évidemment du monde païen. De cette tradition littéraire, nous avons choisi de traiter du motif ekphrastique de l'exposition du cadavre d'Hector dans son tombeau merveilleux. Ce motif a été enluminé à plusieurs reprises et ce, dans divers manuscrits datant de la période allant de la fin du XIIIe siècle au début du XVIe siècle. Le but de notre recherche est d'interroger, dans la logique de la relation image-texte (approche), la nature de la relation entre la représentation iconographique et sa description en réfléchissant aux relations entre les traditions funéraires de l'Occident chrétien et le topos littéraire de la merveille. En d'autres termes, nous tentons de cerner les « solutions » choisies pour négocier les tensions entre la tradition chrétienne et l'imaginaire profane (problématique). Le premier chapitre est dévolu à la présentation de notre corpus varié, à l'élaboration du bilan historiographique et à la présentation de la méthodologie, soit une analyse sérielle d'un corpus d'images tendant vers l'exhaustivité. Dans le deuxième chapitre, nous interrogeons la première sous-catégorie de notre corpus : plusieurs enluminures évacuent le tombeau au profit d'un cercueil conventionnel. Nous démontrons que ces représentations, dans l'optique d'une économie du processus de création, s'inscrivent dans l'iconographie et la réalité des rituels chrétiens traditionnels. Le troisième chapitre concerne la deuxième sous-catégorie de notre corpus, soit les enluminures qui figurent directement le tombeau ekphrastique. Elles sont le fruit de processus de création diversifiés et inventifs, dont la majorité produit des représentations à caractère hybride. Ces dernières font coïncider la typologie réelle des monuments funéraires et les données merveilleuses de l'ekphrasis en soulignant la symbolique princière, sainte et païenne du héros. Quelques tombeaux enluminés prennent aussi une apparence inédite. Nous observons que, dans l'ensemble, l'origine géographique des œuvres a une influence importante sur le rendu iconographique du tombeau et des personnages. Enfin, l'ultime chapitre se concentre plus spécifiquement sur le cadavre exposé d'Hector et/ou son effigie ressemblante. Nous avons l'intuition que les représentations enluminées ne sont pas étrangères à certaines conceptions symboliques du corps (ou de sa représentation) au Moyen Âge. Tout en démontrant que notre corpus reflète les mondes religieux, politique, culturel et imaginaire de ses producteurs, nous contribuons à la recherche encore naissante sur l'iconographie du topos littéraire de la merveille médiévale.

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