• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 2
  • 1
  • Tagged with
  • 8
  • 8
  • 4
  • 3
  • 3
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Le rôle médiateur du harcèlement dans l'association entre faire partie des minorités sexuelles et la consommation d'alcool

Lévesque, Geneviève January 2017 (has links)
Depuis plus d'une dizaine d'années, les différences de consommation d'alcool et de harcèlement entre les individus appartenant aux minorités sexuelles et ceux appartenant aux hétérosexuels sont examinées de plus près (Hughes, McCabe, Wilsnack, West et Boyd, 2010; Katz-Wise et Hyde, 2012; Marshal, Friedman, Stall et Thompson, 2009 ; Mays et Cochran, 2001; McCabe, Hughes, Bostwick, West et Boyd, 2009). Certaines observations supposent que ceux faisant partie des minorités sexuelles consomment plus d’alcool et sont plus harcelées que ceux faisant partie des hétérosexuels (Kerr, Ding et Chaya, 2014; Katz-Wise et Hyde, 2012; Ueno, 2010; Woodford, Krentzman et Gattis, 2012). La minority stress theory peut permettre d'expliquer ces différences (Meyer, 2003). En effet, le fait de vivre dans une société qui normalise les comportements sexuels ainsi que l’hétérosexualité, est un facteur de risque pour les comportements à risque chez les individus faisant partie des minorités sexuelles (Meyer, 2003). Comprendre le rôle médiateur du harcèlement dans l’association entre faire partie des minorités sexuelles et la consommation d’alcool est motivé par l’effet potentiellement médiateur du harcèlement sur les individus faisant partie des minorités sexuelles et sur l’augmentation de la consommation d’alcool (Meyer, 2003; Woodford, Krentzman et Gattis, 2012). Méthodologie L’étude a été conduite auprès de 8 737 participants, selon une méthode d’échantillonnage stratifiée. Il s'agit d'une enquête téléphonique concernant les comportements reliés à la santé. Les participants étaient questionnés sur leur consommation d’alcool, sur leur identité sexuelle, sur leurs comportements sexuels et sur le harcèlement vécu. Des corrélations bivariées et des régressions logistiques binaires ont été réalisées pour répondre aux objectifs de l’étude et pour examiner s’il y a une médiation entre les variables. Résultats Les analyses démontrent que certaines identités sexuelles et certains comportements sexuels sont significativement différents de ceux appartenant aux hétérosexuels ou de ceux ayant des comportements sexuels avec l’autre sexe seulement, pour la consommation d’alcool et pour le harcèlement. Par contre, avoir vécu du harcèlement n’est pas significativement associé à la consommation d’alcool, lorsque contrôler avec l’identité sexuelle ou les comportements sexuels. Cette association est restée non-significative donc, une médiation ne peut être établie. Discussion Généralement, quelques différences et quelques associations peuvent être observées entre les individus appartenant aux minorités sexuelles ou aux hétérosexuels pour la consommation d’alcool et le harcèlement, mais ces différences varient selon l’identité sexuelle, les comportements sexuels et le genre. Le harcèlement, par contre, n’est pas associé avec la probabilité de consommer de l’alcool et, donc, ne peut pas avoir le rôle de médiateur.
2

La représentation et le traitement du débat entourant le mariage homosexuel par Le Devoir et La Presse (2003-2005)

Patino Martinez, Jaime Salvador January 2007 (has links) (PDF)
Le présent mémoire a pour objectif de dégager le discours d'opinion des journalistes du Devoir et de La Presse autour de la représentation du débat social au sujet du mariage entre conjoints du même sexe. L'analyse thématique étoffée des propos de ces acteurs face à semblable controverse a permis de reconnaître leur perception d'un phénomène qui entraîne des changements au niveau de leur statut et de leur fonction informative les situant présentement en tant qu'agents critiques incontournables dans la naissance et la structuration de l'opinion publique. Cette problématique s'inscrit à l'intérieur des événements de l'actualité apparaissant dans l'espace public et qui sont privilégiés médiatiquement grâce à des critères journalistiques particuliers, comme l'aspect social des faits entraînant la confrontation de l'opinion publique, la relation avec les sources d'information et dans le cas présent, le principe humanitaire d'égalité auprès de ces minorités. En postulant que le traitement journalistique accordé au débat social sur le mariage gai a constitué un élément essentiel dans la perception de l'opinion publique, nous avons situé notre problématique dans le cadre de la fonction des priorités des médias. L'analyse de contenu comme méthodologie favorisée a permis de délimiter et d'établir un ordre systématique des grands thèmes qui ont marqué la direction de ce discours. Pour y arriver, un échantillonnage de 265 articles a été réalisé au sein des quotidiens francophones locaux, en l'occurrence, Le Devoir et La Presse, durant une période allant de juin 2003 à juin 2005. Dans ce travail d'analyse, il ressort de façon évidente que le discours journalistique à propos de cette polémique s'inscrit dans la conception démocratique particulière de ces médias et dans leur fonction éditoriale. Néanmoins, l'analyse a également permis de dévoiler la circulation d'une confrontation d'arguments tous azimuts allant même à l'encontre des tendances privilégiées par ces quotidiens. D'après les résultats révélés par cette analyse et en considérant également ses limites, les nombreuses représentations entourant cette controverse n'ont certainement pas répondu aux attentes des médias de conduire à un véritable débat de fond mobilisant l'ensemble de la population et d'arriver à un accord d'une forte majorité de l'opinion publique sur la question. Dans ce processus, il est nécessaire de considérer également l'importance d'une base des droits en quelque sorte incontestable en faveur de ces groupes sociaux juridiquement défavorisés. Cette constatation, qui renvoie aux limites de l'influence des médias peut conduire à un questionnement de la fonction de cette controverse dans le processus de l'agenda-setting. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Analyse de contenu, Agenda-setting, Controverse, Discours, Éditorialiste, Espace public, Études gaies et lesbiennes, Journaliste, Information, Mariage, Minorités sexuelles, Opinion publique, Presse écrite, Relationniste, Représentation, Sondage, Source d'information.
3

Un mouvement trans au Québec? : dynamiques d'une militance émergente

Enriquez, Mickael 10 1900 (has links) (PDF)
Tout comme aux États-Unis et en France, la militance trans est en plein essor au Québec depuis ces vingt dernières années. Cela se voit par la création ou l'expansion d'organismes trans et le développement de projets trans au sein d'organismes de santé ou au sein d'organismes LGBTQ (lesbiens, gais, bis, trans, queers). Les militant-es trans combattent la cisnormativité, c'est-à-dire l'oppression qui réprime les individus qui franchissent la frontière du genre et ainsi encourage la plupart des personnes à s'accommoder du genre assigné à leur naissance. Elle s'exprime d'une part par la régulation du changement d'identité de genre par les institutions gouvernementales, médicales et juridiques, d'autre part par la marginalisation et l'exclusion des personnes trans de l'espace médiatique et des milieux de travail, scolaire, familial et de la santé et des services sociaux. En prenant appui d'une part sur des concepts de la sociologie des mouvements sociaux, d'autre part sur des concepts issus des études féministes et des études trans, cette recherche a pour objectif d'explorer les dynamiques d'émergence du mouvement trans au Québec. Douze entrevues semi-structurées ont été réalisées en 2010 avec des militant-es trans appartenant à trois générations. Trois axes d'analyse ont été privilégiés : 1. Les dynamiques de la militance trans; 2. Les sens que les militants et militantes donnent à leurs actions; 3. Les liens entre cette militance et d'autres militances. Cette recherche démontre qu'il y a bien un mouvement trans émergent au Québec. Celui-ci a acquis une dimension collective à travers la création d'une identité trans et la formation d'une communauté trans, deux éléments constitués d'une façon dynamique et traversés par des tensions. Le mouvement trans revêt également une dimension conflictuelle et s'oriente vers le changement social, en combattant la cisnormativité et en remettant en cause les normes de genre, sexe et sexualité. Ce mouvement s'inscrit dans l'espace des mouvements sociaux québécois, en développant des stratégies liées à l'action communautaires et influencées par son évolution. Enfin, le mouvement trans a mis en place des alliances avec le mouvement gai et lesbien, le mouvement queer, le mouvement féministe et les luttes d'autres populations marginalisées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Transidentités, mouvement social, cisnormativité, militance, genre, études féministes, alliances, action communautaire, Québec.
4

Les enjeux politiques du mariage gai au Canada

Assambo Antchouo, Jennifer January 2009 (has links) (PDF)
Des mouvements gais et lesbiens décident de militer pour l'accès des membres de leur communauté à cette institution parce qu'elle est constituée de principes, droits et devoirs qui font l'objet d'une protection particulière. Ils avaient alors considéré le mariage comme pouvant être une plateforme instituant un cadre juridique les concernant. Les couples de même sexe y verront, de fait, un moyen de garantie et protection de leurs avoirs matériels. La crise du SIDA aura été le déterminant majeur entrainant la lutte pour cette cause. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Citoyenneté, Discrimination, Égalité, Mariage gai.
5

L'éducation "aux orientations sexuelles" : représentations de l'homosexualité dans les curricula formel et informel de l'école secondaire québécoise

Richard, Gabrielle 07 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les représentations de l'homosexualité et de la diversité sexuelle dans les curricula formel et informel de l'école secondaire québécoise, suite à l'application du programme de formation de la réforme éducative de 1997. L'éducation à la sexualité s'est implantée en 1986-1987 dans les écoles du Québec, par l'entremise du volet éponyme du cours obligatoire de Formation personnelle et sociale (FPS). Jusqu'au dépôt du plan d'action ministériel pour la réforme de l'éducation, en 1997 - lequel prévoyait l'annulation des cours de FPS, et donc des séances formalisées d'éducation sexuelle, les discussions autour de l'orientation sexuelle et de la diversité sexuelle y étaient circonscrites. Or, depuis la réforme, les sujets relatifs à la sexualité doivent être traités ad hoc, par chacun des enseignants. Notre étude examine les contenus des curricula formel et informel de l'école secondaire québécoise, par l'entremise de trente et un manuels scolaires dont l'usage est recommandé par le Bureau d'approbation du matériel didactique du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport, de questionnaires d'enquête auprès de trente-trois enseignants du secondaire et d'entrevues menées auprès de seize élèves du secondaire s'identifiant comme gais, lesbiennes, bisexuels et en questionnement (LGBQ). La triangulation de ces trois matériaux nous permet d'analyser les processus d'inclusion et d'exclusion des thématiques liées à l'homosexualité et à la diversité sexuelle dans les programmes scolaires du secondaire. Notre analyse du curriculum formel suggère que les sujets relatifs à la diversité sexuelle ne sont pas abordés en soi, mais comme notions soutien, afin d'illustrer les apprentissages qui sont, eux, formellement explicités dans le programme de formation. Quant à eux, les questionnaires aux enseignants et les entrevues avec des jeunes LGBQ permettent de constater que la décision d'aborder ou non le sujet de l'homosexualité à l'école secondaire est tributaire de plusieurs craintes et limites, véhiculées par les principaux acteurs du milieu scolaire. Lorsque les sujets relatifs aux orientations homosexuelles sont abordés, c'est sous une impulsion dictée par les circonstances ou l'initiative d'un individu ou d'un groupe d'individus au sein des classes. Nos résultats démontrent que la disparité des traitements scolaires de l'homosexualité est en partie attribuable à l'absence de consensus dans l'identification d'un responsable. En ce sens, la marginalisation des sujets relatifs à la sexualité dans le curriculum et la décentralisation des responsabilités relatives à l'éducation aux orientations sexuelles (et par ce biais, l'éducation sexuelle) apparaissent comme deux importants enjeux de la réforme de l'éducation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : sociologie de l'éducation, inégalité scolaire, curriculum, éducation sexuelle, homosexualité
6

Reconnaissance de la diversité sexuelle et éducation : quels défis pour les futurs maîtres québécois?

Bernier, Michaël 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les défis que pose aux futurs maîtres québécois l'éducation des jeunes par rapport à la diversité sexuelle et l'homophobie. Dans un contexte québécois (et canadien) où les personnes gaies et lesbiennes bénéficient d'une égalité juridique formelle, l'attention du politique et des groupes militants est désormais tournée vers les moyens permettant d'atteindre une complète égalité, se traduisant par la reconnaissance sociale des ces personnes. À l'heure actuelle, l'homophobie et la violence homophobe demeurent présentes dans les institutions et les relations interindividuelles. L'École, importante institution de socialisation, est l'une des premières à être ciblée pour mener la lutte contre l'homophobie et convier les jeunes à une plus grande ouverture face à la diversité sexuelle. Bien entendu, les différents professionnels du monde de l'éducation, et plus particulièrement les enseignants et les futurs maîtres, sont identifiés comme des acteurs-clés pour conduire à ladite reconnaissance. C'est à ces derniers que nous nous intéressons dans le présent mémoire, considérant qu'ils ont été témoins des avancées socio-juridiques des gais et des lesbiennes, de même que de leur visibilité accrue dans les médias. En ce sens, ils apparaissent comme les mieux positionnés pour adopter des pratiques inclusives de la diversité sexuelle. Au cours de l'hiver et du printemps 2010, 163 futurs maîtres de trois universités québécoises en milieu urbain ont répondu à un questionnaire auto-administré (volet quantitatif), et 7 autres ont participé à des entrevues semi dirigées (volet qualitatif). Ces deux méthodes ont permis de jauger leurs dispositions en regard de la diversité sexuelle et de l'homophobie (représentations, attitudes, « résistances », etc.), leur préparation formelle à ce sujet (contenus de la formation universitaire, contextes, etc.), ainsi que leurs évaluations et leurs perceptions de divers appuis normatifs à la pratique enseignante (programmes scolaires, curriculum, politiques, directions d'établissements, etc.). De plus, quelques questions ont permis de prendre connaissance des différentes pratiques éducatives en lien avec la diversité sexuelle mises de l'avant ou projetées par notre échantillon, et leur portée éthique. En nous servant de la « grammaire de la responsabilité » de Jean-Louis Genard (1999) comme grille analytique, nous mettons en relief que les défis posés aux futurs maîtres par l'éducation à la diversité sexuelle et à l'homophobie n'ont plus vraiment à voir avec leurs dispositions dites personnelles (modalité VOULOIR) et leur volonté à y prendre part (modalité DEVOIR), mais plutôt avec une formation universitaire (modalité SAVOIR) et des appuis normatifs largement insuffisants ou inappropriés (modalité POUVOIR). Puisque dans les sociétés modernes la responsabilité s'évalue en premier lieu à l'aune des modalités SAVOIR et POUVOIR, nous expliquons qu'il est actuellement illusoire de confier aux futurs maîtres québécois le mandat d'y éduquer les jeunes. Il existe effectivement un creux normatif qui rend ardue l'adoption de pratiques éducatives allant de pair avec les exigeants objectifs de reconnaissance émanant du politique et des groupes d'intérêt, ceci invitant l'institution scolaire et une pluralité d'acteurs (facultés d'éducation, professeurs, directions d'établissements, etc.) à réviser leur rôle et leurs manières de faire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : reconnaissance sociale, formation des maîtres, homosexualité, homophobie.
7

Les liens entre la perspective temporelle, l'orientation sexuelle et la consommation d'alcool et de cannabis chez les jeunes adultes émergents

Grenier, Vanessa January 2021 (has links) (PDF)
No description available.
8

Des bleus sur l'arc-en-ciel : archéologie des dynamiques de violence dans le couple lesbien

Queyroi, Isabelle 04 1900 (has links)
Problématique : La violence conjugale dans le couple lesbien est un phénomène très répandu et pourtant encore trop largement passé sous silence. On constate un manque d’intérêt pour cette question de la part des différentes communautés concernées, malgré plus récemment un regain d’attention pour le phénomène. Les tabous et les débats qui entourent la violence homoconjugale féminine continuent de l’exclure de la plupart des mouvements luttant contre les violences faites aux femmes. Pourtant, chaque année des femmes souffrent en silence de la violence de leurs conjointes; pourtant, chaque année ces victimes se perdent un peu plus dans l’invisibilité de leur condition. Le sujet de la violence conjugale dans le couple lesbien interpelle à plus d’un titre : à la fois sur la compréhension, mais aussi sur les solutions cliniques offertes. Comment dès lors apporter une réponse idoine à une catégorie de victimes méconnues et non reconnues, très souvent assaillies d’intolérance, de préjugés et d’ignorance de la part de celles et ceux censés les aider? Méthodologie : Des femmes victimes ainsi que des intervenantes de différentes disciplines des sciences humaines, familières avec la thématique de la violence homoconjugale féminine, ont été rencontrées. Avec un guide d’entrevue et des entretiens semi-dirigés, les répondantes ont raconté leur expérience. Selon la perspective sociologique wébérienne, elles ont ouvert sur le sens qu’elles donnaient à la violence vécue ou rapportée. L’analyse des données recueillies a ainsi été scrupuleusement effectuée selon une grille très précise afin de faire ressortir les thèmes et les sous-thèmes les plus emblématiques des discours en présence. La dimension interdisciplinaire a permis d’ouvrir sur une compréhension holistique plus aboutie de la thématique à étudier ainsi que d’être envisagée comme une piste de solution au niveau de l’intervention. Résultats : Il ressort que les formes de violence les plus utilisées par les abuseures sont les violences psychologiques, verbales, sexuelles et, dans une moindre mesure, physiques, dans le but d’assoir un pouvoir, une domination et un contrôle sur la victime. La présence du cycle de la violence conjugale a également été identifiée. Par comparaison avec les femmes victimes de leurs conjoints, les victimes homoconjugales féminines vivent un plus grand isolement et un plus grand stress, principalement en lien avec leur orientation sexuelle, couramment appelé : le stress des minorités sexuelles. De nouvelles formes de violence ont pu être identifiées, notamment la lesbophobie intériorisée. Entre deux femmes, la violence conjugale est banalisée et minimisée, réduite à un simple « crêpage de chignons ». Cette vision porte un tort considérable à la réalité de ce qui se passe dans l’alcôve lesbien, mais surtout constitue une atteinte supplémentaire à la victime. En dernier lieu, il s’avère que la relation d’aide pour les femmes, victimes de leurs conjointes demeure problématique et très insatisfaisante, principalement par le manque de structures adéquates, de formation des intervenantes, de publicisation sur le phénomène de la violence conjugale lesbienne. En outre, les préjugés des différents personnels socio-judiciaires sur le lesbianisme est encore très prégnant et constituent un frein à l’intervention. Conclusion : La violence conjugale dans le couple lesbien est engluée dans une toile d’araignée que tisse l’abuseure qui prend un pouvoir illicite sur sa partenaire avec la complicité du regard néfaste de la société à l’encontre du lesbianisme, du manque d’information et de formations des différents personnels sur cette thématique ainsi que du silence des communautés sur la lutte des violences faites aux femmes. Il y aurait tout lieu de privilégier la mobilisation, l’inclusion, l’éducation, l’information, la formation de tous. Car la violence conjugale lesbienne n’est pas une affaire privée. Elle est l’affaire de tous / Context. Domestic violence in lesbian couples is a widespread and largely ignored phenomenon. There is a lack of interest in this issue on the part of the various communities concerned, despite more recently renewed attention to the phenomenon. The taboos and debates surrounding female homoconjugal violence continue to exclude it from most of the movements fighting violence against women. However, each year, women suffer in silence from their partner's violence and each year these victims lose themselves a little more in the invisibility of their condition. The subject of conjugal violence in the lesbian couple raises many questions both on understanding and on the clinical solutions proposed. How to provide an appropriate response to this category of unrecognized victims who are very often confronted with intolerance, prejudice and ignorance from those who are supposed to help them? Methods. Women victims of domestic violence in a lesbian couple were met as well as practitioners from several disciplines of the humanities familiar with the theme of female homosexual violence. Using an interview guide and semi-structured interviews, we asked them to describe their experiences on this issue. The meaning they give to the violence experienced or reported has been gathered from a Weberian sociological perspective. The data analysis was scrupulously carried out according to a very precise grid in order to bring out the most emblematic themes and sub-themes of their narratives. The interdisciplinary perspective allows us for a more complete holistic understanding of the problem and can also be considered in itself as an avenue of intervention in the context of female homosexual violence Results. It appears that the type of violence abusers most commonly use to exert power, domination or control on the victim is psychological, verbal, sexual and, to a lesser degree, physical to exercise an authority, a domination, and a control on the victim. The conjugal violence cycle was also identified. In comparison to female victims of male partners, female homo-conjugal victims experience greater social isolation and stress, largely related to their sexual orientation, commonly referred to as stress of sexual minorities. New types of domestic violence have also been identified, such as internalized lesbophobia. Violence between two women is trivialized, minimized, and reduced to “cat fights.” This conception considerably detracts from the reality of what is happening in the lesbian alcove. Above all, it constitutes an additional attack on the victim. Finally, it appears that counseling support is very problematic and unsatisfactory for these women because of the lack of adequate support structures, training for practitioners and awareness of lesbian conjugal violence phenomenon. Furthermore, the prejudice from different personal socio-judiciary regarding lesbianism is still taking a stronger hold and can slow down the intervention process. Conclusion. Domestic violence in the lesbian couple is rooted in the spider web that the abuser weaves to take power over his partner with the complicity of society's harmful view of lesbianism, lack of information and professional training on the subject as well as the silence of the communities on violence against women. We must promote the mobilization, inclusion, education, information and training of all on this important issue. Domestic violence between lesbians is not a private matter. This is everyone's problem.

Page generated in 0.0592 seconds