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La colonie romaine de Sinope : étude historique et corpus monétaire / The Roman colony of Sinope : historical study and monetary corpus

Manisse, Pierre-Damien 21 October 2015 (has links)
L’atelier de Sinope (Turquie), cité située sur les rivages du Pont-Euxin, a émis des monnaies de bronze depuis la fondation coloniale, en 46 av. J.-C. jusqu’à l’arrêt des productions sous Gallien (260-268). Le présent ouvrage, qui s’accompagne d’un catalogue et de planches illustratives, en reconstitue l’histoire, en le replacant dans son contexte. La production est analysée selon deux grilles de lecture : l’objet-monnaie en tant que tel (sa diffusion, ses caractéristiques métrologiques, la répartition chronologique des émissions) et la monnaie comme support d’images et de textes, témoin privilégié de l’évolution de ses allégeances et de ses croyances, au premier chef desquels figure le dieu Sérapis. / The mint of Sinope (Turkey), a roman city on the Pontus Euxinus, has produced bronze coins since the colonial foundation in 46 a.C. up to Gallienus (260-268). This thesis, accompanied by a catalogue and illustrative plates, is devoted to explain its history. The coinage, contextualized, is studied within two approaches: the coin as an object (chronological and geographical distribution, intrinsic characteristics) and as a means to convey images and text. Those testify mainly of its allegiance and its beliefs, in first place the god Sarapis, and how they evolved.
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Le Réseau Accorderie : terrain d'initiation pour une décroissance en action

Rossini, Francesca 19 January 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 16 janvier 2024) / Depuis les vingt dernières années, les monnaies sociales sont en plein essor, en Europe et au Québec notamment. Ces initiatives, souvent citoyennes, émergent en réponse à des préoccupations telles que les excès et les abus de la mondialisation, les inégalités économiques croissantes et les impacts environnementaux négatifs. Les monnaies sociales, qui s'adaptent aux contextes et réalités dans lesquels elles sont implantées, offrent une alternative permettant aux communautés de reprendre en main leur économie et de promouvoir des valeurs sociales et environnementales. La littérature scientifique sur le sujet s'attarde au fonctionnement de cette monnaie, à ses effets sur l'économie locale et les relations sociales de la communauté. Nous avons cherché à aller plus loin en faisant l'hypothèse que le Réseau Accorderie, un dispositif de monnaie sociale québécois qui repose sur l'échange de services entre ses membres et qui utilise le temps comme monnaie d'échange, peut être conçu comme un moteur de transformation sociétale et écologique. C'est par le prisme de la théorie de la décroissance que nous avons tenté d'évaluer la capacité de cette organisation à activer, par les pratiques quotidiennes des membres, certains principes de la décroissance, soit l'écologie, l'autonomie, la convivialité/le convivialisme et le care. À partir d'entretiens semi-dirigés auprès des membres, nous concluons que bien que les différents principes de la décroissance soient présents, à leur manière, dans les actions et réflexions des Accordeurs, c'est davantage le principe et les pratiques du care qui se démarquent comme composante essentielle des Accorderies en ce qu'ils structurent les relations sociales entre les membres et leur environnement, tant au niveau de la communauté, que plus largement envers la planète. L'organisation cultive et développe ainsi des conditions favorables aux rencontres et au développement du « prendre soin » dans l'acception la plus large du terme.
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Enrichissement et conflits sociaux à la fin du XVIIe siècle : une comparaison de Colbert, Vauban et Locke / Enrichment and social conflicts at the end of the 17th century : a comparison of Colbert, Vauban and Locke

Bouillot, Céline 23 November 2017 (has links)
Au XVIIe siècle, commerce et guerre étant étroitement liés (Pocock), les auteurs de cette époque accordent une grande importance aux liens entre conflits et monnaie. Cette thèse met en évidence comment la conception de la monnaie, sous forme de métaux précieux, influence la manière d’envisager la question de l’enrichissement chez Colbert, Vauban et Locke. Elle montre également quelles sont les implications en matière de politiques économiques et de relations sociales. Ces auteurs développent ainsi une pensée pouvant être qualifiée«d’hétérodoxe», en opposition à l’orthodoxie d’Adam Smith qui critique vivement leur question d’une quantité de monnaie nécessaire au fonctionnement du système économique. Dans ce cadre, quatre questions sont traitées. La première consiste à mettre à jour les effets sociaux d’une économie monétaire : l’apparition d’un conflit entre propriétaires terriens et détenteurs de monnaie et la création du gouvernement civil. La seconde permet de souligner le lien entre les relations sociales et les politiques monétaires à mener – à savoir favoriser l’intérêt des marchands ou maintenir une stabilité sociale? La troisième question aborde alors le rôle du gouvernement et des leviers dont il dispose. Le gouvernement doit garantir une quantité de monnaie appropriée, maintenir une balance commerciale excédentaire et faire circuler la monnaie, via une stabilité monétaire ou encore une réforme fiscale. Enfin la dernière question permet d’appréhender le rôle du commerce international. Celui-ci, n’est qu’un moyen de faire circuler la richesse créée au niveau national, selon ces auteurs. Par ailleurs, seul le commerce international permet l’entrée de monnaie sous la forme de métaux précieux. / In the 17th century, trade and war are deeply related (Pocock). Thus, authors from thatperiod gave a great importance to the links between conflicts and money. This PhD aims at understanding how the idea of money, as a precious metal, influences Colbert’s, Vauban’s and Locke’s thinking about the question of the enrichment. It further studies the implications of this approach for economic policy and social relations. These authors can be considered as« heterodox » in opposition to the orthodoxy of Adam Smith who sharply criticized their investigation of an appropriate quantity of money needed to ensure the good functioning of an economic system. In this framework, four questions are analysed. The first one discusses the social effects of a monetary economy in the form of the appearance of a conflict between the landed men and the moneyed men, that ultimately leads to the establishment of a civil government. The second one underlines the link between social relations and the required monetary policies: shall measures favour merchants’ interest or shall they maintain social stability? This brings the reader to the third question, which is to define the role of the government and its means of action. The government must ensure that an appropriate quantity of money, maintain a trade surplus and make money circulate. This can be achieved through a monetary stability or by implementing fiscal reform. Finally, the last question revolves around the role of international trade. According to these authors, it is mainly a mean allowing wealth which is created inside the country, to circulate. Besides, international trade is the only way to have inflows of precious metal, thus increasing the quantity of money in the country.
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Signatures pour l'anonymat fondées sur les couplages et applications

Hufschmitt, Emeline 29 November 2007 (has links) (PDF)
Les questions d'anonymat surgissent dans de nombreux contextes et tout particulièrement dans celui des transactions électroniques. Il est souvent souhaitable de protéger l'identité des participants afin d'éviter la constitution de profils de consommateurs ou de bases de données de renseignements commerciaux. De nombreuses solutions cryptographiques ont été apportées afin de renforcer la confiance des utilisateurs dans ces applications. Une nouvelle approche dans l'élaboration de mécanismes d'anonymat sûrs et performants s'appuie sur des applications bilinéaires (couplages de Weil et de Tate sur les courbes elliptiques). Dans cette thèse nous présentons tout d'abord un état de l'art des différentes signatures utilisées pour l'anonymat en cryptographie, en particulier les signatures de groupe, les signa- tures aveugles et les signatures d'anneau. Dans ce contexte nous décrivons un nouveau protocole d'authentification et montrons comment il peut être converti en signature d'anneau. Notre étude porte ensuite sur les signatures aveugles à anonymat révocable. Il s'agit de signatures aveugles dont l'anonymat et l'intraçabilité peuvent être révoqués par une autorité. Nous proposons le pre- mier véritable modèle de sécurité pour ces signatures, ainsi qu'une nouvelle construction basée sur les couplages dont nous prouvons la sécurité dans ce modèle. Nos derniers travaux portent sur les systèmes de multi-coupons et de monnaie électronique. L'utilisation des couplages nous permet d'introduire de nouvelles propriétés destinées à faciliter leur usage. Pour chacun de ces systèmes nous proposons un modèle de sécurité, puis décrivons un schéma dont nous prouvons la sécurité dans ce modèle.
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Les images monétaires des peuples gaulois : figures primitives ou expressions d'une société en mutation ? : l'exemple des Arvernes, Bituriges, Carnutes, Eduens, Lingons, Meldes, Parisii, Sénons et Séquanes

Schomas, Héloïse 19 December 2011 (has links) (PDF)
L'étude se fonde sur environ 600 images monétaires attribuées aux Arvernes, Bituriges, Carnutes, Éduens, Lingons, Meldes, Parisii, Sénons et Séquanes. Les images monétaires forment le plus vaste ensemble iconographique fourni par les Celtes mais paradoxalement, elles ne sont pas considérées à leur juste valeur dans la recherche actuelle et leur étude est une discipline assez récente. Elles souffrent, plus que tout autre domaine concernant l'époque laténienne, de l'absence de textes d'origine gauloise permettant de les comprendre. Pourtant les thèmes abordés par les images se rapportent à la religion, la société et l'aristocratie du second âge du Fer. L'approche pluridisciplinaire (archéologique, littéraire et artistique) de ce travail permet de recréer des liens entre les images monétaires et la société celtique et de compléter de nombreux domaines d'étude.
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Le débat institutionnel français lors du passage à l'Euro : 1998-2002. Analyse du discours et argumentation

Modena, Silvia, Modena, Silvia 30 November 2012 (has links) (PDF)
Notre projet de recherche se situe dans le cadre de l'analyse du discours en tant que discipline qui traite le fonctionnement du discours en situation. Notre propos s'inscrit donc dans la relation entre événement et discours, en particulier au sein du débat institutionnel français lors du remplacement monétaire du franc opéré par la monnaie unique, autrement dit lors du " passage à l'euro ". Ce sujeta demandé aux locuteurs de notre corpus de rechercher de façon continue l'adhésion de leurauditoire. Pour cette raison, une approche argumentative s'est tout de suite imposée à notrerecherche : nous avons ainsi mis l'accent sur l'utilisation de formes et structures intra-discursivesfinalisées à créer un climat de confiance ou de méfiance envers la monnaie unique.Notre attention s'est concentré sur l'étude des stratégies argumentatives en relation avec les positionnements et les thèses politiques et économiques défendues à l'intérieur de ce débat.Quelles stratégies de persuasion ont été employées en France pour argumenter ce passage ? À travers quels types d'arguments les locuteurs ont-ils organisé l'objectif de leur discours? Finalement, existe-il un discours sur l'euro associable à des argumentations spécifiques selon les places argumentatives occupées par ses partisans et ses opposants ?
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La monnaie en droit : nature d'une abstraction outre fondée : essai dialectique et logique sur la dualité dans la catégoricité juridique et sur l'abstraction d'hérédité monétaire

Leclerc, Normand 11 1900 (has links)
"Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Docteur en droit (LL.D.)" / Cette suite d'essais analyse la conception de la monnaie en droit, cherchant à isoler l'originalité de sa nature abstraite. La tradition juridique caractérise la monnaie à la fois comme un fait et comme un droit parce qu'elle présuppose un sens substantif au nom commun 'monnaie', étant ainsi incapable d'admettre que la monnaie, par sa place unique dans les catégories du droit, est le mécanisme qui suppose l'avenir indéterminé en y enchâssant le présent. La difficulté de la monnaie est que, comme catégorie, elle n'est pas incluse aux catégories usuelles de droit privé. Son caractère abstrait l'empêche d'ailleurs d'être incluse parmi les objets qui ont une extension. La monnaie se définit plutôt par négation relativement aux catégories usuelles. Elle est donc reconnaissable entre toutes. Dans la relation sujet-objet, la monnaie versée n'est évidemment pas un sujet. Dans son sens strict, la monnaie réfère aujourd'hui au papier-monnaie. Il est vrai que ce dernier existe matériellement puisqu'il est tangible. Mais paradoxalement, en tant qu'objet, la monnaie est ni une somme, ni une obligation en nature, ni un bien, ni une représentation de dette, ni une mesure, ni consomptible, ni fongible au sens pertinent de ces mots. Comment saisir la substance d'une notion qui se soustrait aux catégories usuelles de la doctrine? Voilà la difficulté fondamentale de la thèse. Répétons son mode original de définition: la monnaie n'est pas identique à une somme due, mais - en étant payée - elle en éteint une; conversement, la somme due n'est pas identique à la monnaie perçue, mais -lorsque payée en trop - cette dernière est déclarée indue et sujette à répétition (l'indu devient dû). La définition de la monnaie procède par 'corécurrence' : elle définit quelque chose d'indéterminé puisqu'un membre de la définition réfère à l'autre et viceversa. Sa nature s'exprime par sa fonction dans la structure des prestations. Mais la doctrine la traite d'abord comme une somme due, sans distinguer outre mesure ce type de dette des autres prestations. Or, à titre d'exécution d'une obligation, une somme d'argent non seulement éteint d'autant les montants, dus à une époque ou l'autre, mais, puisque ces derniers sont appariés aux obligations en nature en tant que prix dû en contrepartie des prestations caractérisées à être effectuées, la perception des sommes d'argent conduit encore à la mobilité des biens parmi les personnes. D'où le paradoxe: une somme d'argent est destinée à circuler précisément pour être la fin des sommes dues. La doctrine enseigne la thèse unitaire du paiement des obligations (en son acception large du droit civil) : sont mis dans un même sac les faits exécutés pour satisfaire à des obligations en nature et les paiements de sommes d'argent dues. Or, elles sont en premier dues, puis payées. Ils sont dits former un ensemble. Ce sac est le temps lui-même. Il s'agit d'une interprétation de l'univers des prestations, précisément une interprétation de la notion d'univers où l'actualité homogène d'un ensemble exclut de faire une place à l'éventualité de valeurs futures par contraste aux valeurs passées. Pour réduire la notion d'univers à celle d'ensemble actuel, l'astuce est de fermer la dualité 'ensemble/membre' en substituant au membre l'ensemble: l'un des objets inclus à l'ensemble doit être à la fois un élément existant de l'ensemble et la collection de tous ses éléments, constituant ainsi la jonction substantive sous-jacente à cette dualité. IV Cet objet fondateur est d'habitude nommé le zéro de l'ensemble. Traitant ainsi l'ensemble des exécutions des obligations, il doit y avoir un élément qui ait à la fois la nature d'une promesse et celle d'un fait. Cet élément est la monnaie. Ainsi, la monnaie a une nature double, à la fois concept et référent du concept. La somme due est exécutée en monnaie et, conversement, la monnaie est la somme transférée à titre de paiement: substituant une définition dans l'autre, l'exécution de la somme due est la somme transférée, une formule conduisant à la régression infinie. Qui donc est le débiteur de cette somme transférée depuis aussi longtemps que la monnaie a circulé et circulera? La difficulté conceptuelle de la monnaie est de comprendre cette métamorphose, où l'exécution d'un fait en satisfaction d'une obligation se révèle elle même être une promesse. Pourquoi alors distinguer une obligation et son exécution? La monnaie cumule la nature catégorique d'une chose matérielle délivrée - autrefois l'or, aujourd'hui le papier-monnaie - et la nature d'une somme due; cette façon de penser mène à réifier les dettes, à leur conférer une existence matérielle. Mais devoir l'argent est fondamentalement la durée du terme d'une relation entre deux personnes. Et payer la monnaie est l'extinction de ce terme. Alors paradoxalement, l'exprimant dans une dualité catégorique, la monnaie a une durée et en même temps n'en a pas. Cette postulation d'une union des termes opposés d'une dualité n'est pas sans précédent. Pour aider le lecteur à s'en rendre compte, je documente que le thème de la migration de la valeur pécuniaire des choses par la médiation de la monnaie dans le paiement des sommes dues rappelle celui de la métempsycose (migration de l'âme) utilisée pour conceptualiser le fondement de la Couronne médiévale, le don de Dieu qui sacrait la continuité des règnes successifs d'une lignée héréditaire de régents. À cette époque, on conceptualisait la continuité historique d'un peuple par les deux corps du roi; sa nature cumulait à la fois celle d'un individu et celle de l'ensemble des individus soumis à son règne. Unique entre tous, on considérait que l'un des individus était un ensemble d'un. Cette attitude platonique était crue nécessaire en droit public pour résoudre la difficulté conceptuelle de la continuité historique d'une communauté en dépit de la nature temporelle de ses membres; elle recevait son écho en droit privé. La thèse unitaire du paiement d'obligations - où, tout comme en économique, la capacité de permutation de biens est elle-même considérée être un bien ordinaire - semble reposer sur cette même conception d'une nécessaire nature double. Dans l'univers des prestations, selon la doctrine, un ensemble infini de valeurs successives formées sur une période de temps indéfinie est considéré être fondé sur un objet transcendant qui cumule les faces opposées d'une dualité: à la fois somme (d'argent) et chose, à la fois droit et fait accompli en exécution d'une obligation, à la fois fait et valeur future. Ce paradigme traditionnel est indifférent à la dualité des prestations: non pécuniaire et pécuniaire. TI y arrive en substantivant la non-existence d'une somme. L'explication proposée ici en est une de structure. L'univers des prestations serait plutôt une dichotomie de deux dualités distinctes: 10 une dualité catégorique, celle de l'exécution de prestations particulières - où avoir fait quelque chose et ne pas l'avoir fait sont des action et abstention caractérisées, et 20 une dualité modale (circulaire), devoir un montant libellé en iv-a devise ou (exclusivement) ne pas le devoir, l'avoir payé ou non. L'obligation de livrer une prestation caractérisée à quelqu'un est appariée à la somme d'argent due par ce dernier en contrepartie de cela; on alterne d'une obligation non pécuniaire à la promesse de payer un montant d'argent sans que quiconque puisse cumuler le beurre et l'argent du beurre à un instant donné. Mais encore, une somme due en suit une autre au travers de la monnaie, cette dernière étant toujours le revers de la somme due. Il n'est pas nécessaire de dire que la monnaie existe, ni de dire qu'elle n'existe pas; il suffit de dire qu'elle éteint la somme due. Non seulement la somme due - versée (renversée) en monnaie - est éteinte, mais encore par le nominalisme elle peut toujours acquitter de nouveau une somme d'autant; il suffit qu'un créancier accepte qu'on la lui doive plutôt que de s'en remettre au troc de choses existantes. Cette nouvelle perspective du paiement des obligations distingue deux types de raisonnements. La vérification catégorique rétrospective d'une exécution en nature survenue se démarque de la modalité où la conséquence juridique de l'extinction d'une somme due se retourne en la possibilité a priori de réitérer cette conséquence encore contre une somme pouvant pourtant n'être pas encore déterminée. La possibilité d'une continuité historique n'a pas la nature finie d'un fait. L'objet qu'est la monnaie déborde de la notion ordinaire d'objet puisqu'il est circulaire: la 'monnaie' est "éteindre une somme (due) puis (est encore) monnaie". Dans la lignée héréditaire des sommes, constituées pour être éteintes, éteintes pour être constituées, la monnaie est ni le prédécesseur, ni un successeur particulier; elle est la fonction qui ouvre continuellement l'éventualité d'autres successeurs. La monnaie est une abstraction et sa nature unique est confirmée au Canada depuis 1967. Une fois la convertibilité du papier-monnaie abandonnée, la monnaie n'est plus une promesse de payer: la banque centrale n'est plus tenue de délivrer l'or à la demande du porteur, ni d'échanger le billet de banque en billets du Dominion. Le papiermonnaie est, depuis, trivialement remplacé seulement par du papier-monnaie. Enfin, l'abstraction monétaire donne à la banque centrale une personnalité morale inédite. Si la Couronne est créancière des uns et débitrice aux autres, alors en contraste la banque centrale qui n'est pas une banque - est ni créancière, ni débitrice du papier-monnaie. La problématique de l'inclusion de la monnaie dans les catégories traditionnelles du droit a une solution inédite. La monnaie s'offre en complément des concepts du discours juridique. L'encaissement d'une somme due emporte comme conséquence la fin de son terme, mais encore il en appelle à nouveau une autre, éventuellement. Ainsi, la monnaie est le bain de renouvellement des sommes. Sa qualification ni ... ni... louvoie entre les deux termes en les niant alternativement. / This series of essays analyses the concept of money in the law, seeking to isolate its unique and highly abstract nature. Traditionallaw teaching characterizes money both as a fact and as a right premised as it is on the idea that common nouns like 'money' must have substantive meaning; it is thereby unable to accept that money, by virtue of its unique place amongst the categories of private law, is the mechanism supposing the indeterminate future by embedding the present into it. The difficulty with money is that, as a category, it is not included amongst the usual categories ofprivate law. Its abstract character prevents it from being included amongst objects that have extension. Rather money is defined by negation with respect to the usuallegal categories. It is thereby uniquely recognizable. In the subject-object relationship, paid money is obviously not a subject. In its strict meaning, money refers today to paper-money. It is true that the latter does exist physically because it is tangible. But paradoxicalIy, as an object, money is neither a sum owed, nor an obligation in kind, nor a good, nor representing a debt, nor a measurement, nor consumable, nor fungible in the relevant sense ofthose terms. How does one capture the substance of a notion that defies the usual categories of legal discourse? That is the fundamental difficulty of the thesis. The entirely unique way of defining money bears repeating: Cash money is not identical to a sum owed but extinguishes one as it is being paid; conversely, a sum owed is not identical with money received, since when money is paid without obligation, the sum can be recovered as undue (the undue becomes due). The definition ofmoney proceeds by 'corecurrence': it defines something indeterminate, in that one definition refers to the other and vice versa. Its nature stems from its function in the structure of prestations. But the legal scholarship treats it principally as a sum owed, without further distinguishing this type of debt from other prestations. Now, as the performance of an obligation, a sum ofmoney not only as much pays off any amount, due at one time or another, but, because those are paired to obligations in kind as the price owed in consideration ofparticular performances to be accomplished; the cashing of sums of money still conducts the movement of goods among persons. Whence a paradox: A sum of money is destined to circulate precise1y to extinguish sums (due). Legal scholarship generally teaches the thesis of unity of performance of obligations (payment in its broad civillaw meaning): AlI acts accomplished in the performance of obligations in kind and all payments of sums of money are put in the same bag. Now, they are first owed, then received. These operations are said to form a single set. This bag is time itself. 1t is an interpretation of the universe of prestations, more precise1y an interpretation of the notion of universe where the homogeneous actuality of a set excludes to give place to the possibility of future values by contrast to past values. To close the notion of a universe to that of an actual vi set, the trick is to close the duality 'set/member' by replacing the member by the set: one of the objects included in the set must be at once an existing element of the set and be the collection of aIl its elements, constituting thereby the substantive junction underlying this duality. This foundational object is usually called the zero of the set. In the set of performances of obligations (prestations) with which we are dealing here, there must similarly be an element in the nature of both a promise and a fact. That element is money. So money has a dual nature, both concept and referent of the concept. The sum owed is performed in money and, conversely, money is the sum transferred as payment: substituting one definition in the other, the performance of the sum owed is the sum transferred, a formula leading to infinite regression. Who then is the debtor of this sum transferred for as long as money did and will circulate? The conceptual difficulty with money is to understand this metamorphosis, where the performance of a fact in satisfaction of an obligation reveals itselfto be a promise. Why then bother to distinguish a promise from the performance of it? Money cumulates the categorical nature of a physical thing being delivered - in olden days gold, today paper-money - and the nature of a sum owed; this way of thinking would tend to reify debts, to confer them physical existence. Yet to owe money is fundamentally the duration of the term of a relationship between two persons. And to pay money is to put an end to this term. So paradoxically, to express it in a categorical duality, money has duration and at the same time it has none. Such a union of the polar opposites of a duality is not unprecedented. To help the reader realise this, l document how the theme of migration ofpecuniary value ofthings by means ofmoney being given in payment of amounts owed is reminiscent of metempsychosis (migration of the soul) used to conceptualise the foundation of the medieval Crown, the gift ofGod that consecrated the continuity of successive reigns of an hereditary line of regents. At that time, the historical continuity of the people was conceptualised by the King's two bodies: both that of an individual and that of the set of individuals subject to his reign. Unique amongst aIl, one foundational individual was considered to constitute a set of one. This platonic attitude was believed necessary in public law to resolve the conceptual difficulty of the historical continuity of a community despite the temporal nature of its individuals; it was put to similar use in private law with respect to money. The thesis of unity of performance of obligations - where, like in economics, the capacity to exchange goods is considered an ordinary good itself - appears to rely on the same conception of a necessary dual nature. In the universe of prestations, according to traditionallegal scholarship, an infinite set of successive values taking shape over an indefinite period of time is viewed as founded on a transcendental object which cumulates the opposite faces ofa duality: both sum (of money) and thing, both right and act accomplished in the performance of an obligation, both fact and future value. This traditional paradigm disregard the duality of prestations: pecuniary and non-pecuniary. It does so by giving a substantive value to the non vi-a existence of a sumo The explanation proposed here is one of structure. The universe of prestations is rather a dichotomy of two distinct dualities: 10 a categorieal duality, that of the performance of specifie prestations - where to have done something and not to have done it are characterised action and abstention, and 20 a modal (circular) duality: to owe an amount in currency or (exclusively) not to owe it, to have paid it or not. The obligation to deliver a particular performance to someone is paired to the sum of money owed by him in consideration of it; we altemate from nonpecuniary obligation to promises to pay an amount of money without one being able to have his cake and eat it too at any time. But still, one amount owed follow another thru money, money always being the tuming over of the sum owed. We are not obliged to state that money exists, or that it does not; it suffiees to say that it extinguishes the sum owed. Not only is the sum owed extinguished upon money being tumed (paid) in, but by virtue of nominalism it still can extinguish anew a further sum of same amount; it is sufficient that a creditor accept to be owed a sum ofmoney rather than to revert to the barter ofphysical things. This new reading of the payment of obligations draw apart two types of reasoning. The categorieal proof of a past specifie performance is different from the modality where the legal consequence of the extinction of a sum due is tumed over into the a priori possibility to still reiterate that same consequence against a sum that now may not yet be determined. The possibility of an historieal continuity does not have the finite nature of a fact. Money as an object transcends the concept of an ordinary object because it is circular: 'money' is "the end of a sum (owed) and (is still) money". In the hereditary line of sums, created to be extinguished or extinguished to be created, money is neither the predecessor nor a particular successor; it is the function of continuously opening up the possibility of further successors. Money is an abstraction and its unique character is confirmed in Canada since 1967. Once the convertibility of paper-money is dropped, money is no longer a promissory note: no longer does the central bank undertakes to exchange a bank note for gold or Dominion bonds. Paper-money is now trivially replaced only by paper-money. Finally, the abstract character ofmoney gives the central bank an most unusual status as a legal person. If the Crown is creditor of sorne persons and debtor to others, then by contrast the central bank - who is not a bank - is neither creditor, nor debtor ofpaper-money. The problem of fitting money within the traditional categories of the law does have an unexpected ending. Money presents itself as the complement of the concepts oflegal discourse. The cashing in of a sum triggers the end of its term, but still it calls one anew, eventually. So money is the bath of renewal of sums. In being characterised as neither... nor... it hops between the two terms by altematively negating them.
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Les conditions monétaires d'un développement local soutenable : des systèmes d'échange complémentaire aux monnaies subsidiaires / Monetary conditions for sustainable local development : from complementary trading schemes to subsidiary currencies

Fare, Marie 12 December 2011 (has links)
Cette thèse a pour objet d’évaluer les potentialités et les impacts des monnaies locales, sociales et complémentaires au regard des enjeux posés par le développement soutenable. La thèse adopte une approche socioéconomique et institutionnaliste, alimentée principalement par deux études de terrain sur les dispositifs du SOL Alpin (France) et de l’Accorderie (Québec) pour obtenir des données quantitatives et qualitatives. Dans une approche bioéconomique et socioéconomique, un double enchâssement de l’économie dans le social et du social dans l’environnement est postulé. À partir des résultats des enquêtes et de l’analyse théorique, un schéma monétaire à même de favoriser le développement local soutenable sera présenté. Cet agencement propose, dans un dépassement de l’approche en termes de complémentarité, de poser les jalons d’une perspective relative à la subsidiarité monétaire c'est-à-dire un agencement monétaire relatif à chaque niveau d’action sur le territoire. / This thesis aims to assess the potential and impact of local, community and complementary currencies with regard to the challenges posed by sustainable development. The thesis adopts a socio-economic and institutionalist approach based mainly on the SOL Alpin (France) and the Accorderie (Quebec) to obtain quantitative and qualitative data. In a bio-economic and socio-economic approach is postulated a double embeddedness of the economy in the social and social in the environment. From the survey results and theoretical analysis will be presented a monetary scheme able to support local sustainable development. This arrangement provides beyond the approach to complementarity, to lay groundwork for a perspective on subsidiarity money that is to say monetary arrangement on each level of action in the territory.
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Excès de liquidité monétaire, objectif d'inflation et stabilité financière / Global excess liquidity, inflation targeting and financial stability

Mohamed Cheik, Hamidou Issoufa 19 February 2013 (has links)
Les évolutions récentes des prix des actifs (actions, immobilier) enregistrées au cours de la dernière décennie ont ravivé le débat sur l'origine de certains dés ajustements (bulles) et sur leur impact dans l'économie réelle. En effet les prix des actifs réagissent à l'excès de création monétaire (la base monétaire mondiale croissant plus vite que la production mondiale) dans un régime de basse inflation. Cette thèse cherche à éclaircir le lien entre les conditions de liquidité et les prix contribuant à rendre les économies plus sensibles aux chocs financiers (par exemple à la suite de l'éclatement d'une bulle des prix des actifs). Nous avons vu ensuite, dans quelle mesure la politique monétaire doit réagir face à cette menace par une analyse des implications de l'existence de l'excès de liquidité monétaire sur la politique d' « inflation targeting » de la banque centrale. Pour résorber l'excès de liquidité et assurer la stabilité financière, les banques centrales doivent-elles tenir compte des prix d'actifs dans la formulation de la politique monétaire? / Recent developments in asset prices (stocks, real estate) during the last decade have revived the debate on the origin of some unbalances (bubbles) and their impact on the real economy. Indeed asset prices respond to liquidity glut (the global monetary base growing faster than world production) in a low inflation regime. In this thesis, we try to clarify the relationship between liquidity conditions and prices which may render economies more vulnerable to financial shocks (e.g. as a result of the bursting of asset prices bubble). Thereafter, we examine how monetary policy should respond to this threat by analyzing the implications of the existence of liquidity glut on the "inflation targeting" policy. To deal with liquidity glut and ensure financial stability, should central banks have to consider asset prices in their design of monetary policy?
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Monnaie, Liquidité, faillite : une histoire analytique de la crise japonaise

Andrieu-Lacu, Cyrille 27 September 2006 (has links) (PDF)
On interprète la longue récession japonaise sous l'angle des rapports entre la liquidité et la faillite.<br />Au lieu de sanctionner les pertes des banques par la faillite, les autorités y ont répondu par la<br />garantie de liquidité au niveau macro, et au niveau micro, par une modernisation des<br />microstructures du crédit pour dynamiser la liquidité des marchés, réduire le coût d'usage des<br />faillites d'entreprises et amener les banques à abandonner le système de banque principale et les<br />utiliser. Elles ont voulu aussi substituer la transparence à la norme de solvabilité pour réduire les<br />risques moraux et rendre plus crédible leur politique de durcissement gradué de la règle de faillite.<br />La liquidité micro et macro ne pouvant se développer sans discipline des paiements, le résultat<br />macro est la déflation malgré une forte dette publique et une stabilisation bancaire lente et<br />inachevée. La Grande Dépression est utilisée comme un miroir du Japon pour éclairer les<br />rapports liquidité/faillite sur les plans macro, de la politique bancaire et des restructurations<br />d'entreprises.

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