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Les traductions françaises de Die Entführung aus dem Serail et Die Zauberflöte de W. A. Mozart sur les scènes parisiennes de 1798 à 1954 / The french translations of Mozart's Entführung aus dem Serail and Zauberflöte performed in Paris between 1798 and 1954

Obert, Julie 24 September 2013 (has links)
De la fin du 18e siècle jusqu’au milieu du 20e siècle, la plupart des opéras de Mozart ont été joués en français sur les scènes parisiennes. Condition essentielle aux représentations, la traduction a donc joué un rôle décisif dans la diffusion des œuvres lyriques de Mozart en France. Cette thèse étudie les traductions françaises des deux plus célèbres opéras de Mozart en langue allemande, Die Entführung aus dem Serail und Die Zauberflöte, représentées sur les scènes parisiennes entre 1798 et 1954. S’appuyant sur de nombreuses sources encore inédites, cette étude cherche à comprendre comment les traducteurs affrontent les multiples enjeux que représente la traduction des livrets allemands pour le public français. Loin de n’assurer que le transfert d’une langue à l’autre, les traductions remodèlent sans cesse le livret comme la partition des opéras mozartiens, donnant souvent naissance à des œuvres entièrement nouvelles. En croisant l’approche historique et les méthodes de l’analyse textuelle, il s’agit de mettre en lumière les spécificités de chaque traduction, d’éclairer les choix des traducteurs et d’interroger l’évolution des traductions au fil du temps. En permettant au public français de découvrir et d’entendre les opéras de Mozart, les traductions façonnent la réception française de ces œuvres en même temps qu’elles en témoignent. Ce qui est en cause est tout autant la situation particulière du monde lyrique français et ses rapports avec les pays de langue allemande, que la conception de la traduction et de l’œuvre d’art. / The two German operas of Mozart, Die Entführung aus dem Serail and Die Zauberflöte were performed primarily in French from the end of the 18th century until the middle of the 20th century. Cultural conventions and market conditions required that the libretti of German operas be translated into French. In consequence, translation was a vital element in the diffusion of Mozart’s operatic corpus in France. This dissertation is the first to focus on all four sequential translations of Die Entführung aus dem Serail and the five of Die Zauberflöte, performed in Paris between 1798 and 1954. Based on a number of unpublished manuscripts and unknown publications, this scholarly study of the process of translation discloses the transformations of the original works into new versions of Mozart’s operas, not only in the libretti but also in the music. What matters most is to understand how these translations were made and how they evolved over time, as well as exploring the way translators approached the particular difficulties presented by the need to translate texts meant to be sung. What we see is not only a set of changes in the nature of translations, but also a shift in the professional and popular understanding of what constitutes a work of art. Translation both transmitted and framed the meanings of Mozart’s operas at the same time as they made them available to the French musical world. In this context we can see how fruitful it is to braid together musicological research and the insights of literary scholarship in German studies. / In Frankreich wurden Mozarts Opern vom Ende des 18. Jahrhunderts bis in die zweite Hälfte des 20. Jahrhunderts hinein in erster Linie auf Französisch aufgeführt. Um kulturellen Konventionen Genüge zu tun und Markttauglichkeit zu sichern, mussten deutsche Opernlibretti ins Französische übertragen werden, damit das Publikum die Werke verstehen konnte. Folglich waren Übersetzungen eine unumgängliche Voraussetzung für die Verbreitung von Mozarts Opernschaffen in Frankreich. Die vorliegende Dissertation untersucht zum ersten Mal alle Übersetzungen der beiden bekanntesten deutschsprachigen Opern Mozarts, Die Entführung aus dem Serail und Die Zauberflöte, die zwischen 1798 und 1954 auf Pariser Bühnen zu hören und zu sehen waren. Die Studie zieht eine Reihe unveröffentlichter Handschriften und in Vergessenheit geratener Veröffentlichungen heran und zeigt, dass die Übersetzer nicht nur am Text, sondern auch an der Musik Veränderungen vornahmen, die die neuen Fassungen gleichsam zu eigenständigen Werken machten. Das vorrangige Ziel der Arbeit besteht darin zu verstehen, wie die jeweilige Gestaltung der Übersetzungen zustande kam, und wie sie sich im Lauf der Zeit entwickelten. Dabei wird nicht nur ein Wandel in der Übersetzungsart festgestellt: vielmehr wird auch sichtbar, dass sich bei den Übersetzern wie beim Publikum die Auffassung verändert von dem, was ein Kunstwerk ist, und wie man mit ihm umgehen sollte. Indem sie Mozarts Opern der französischen Musikwelt zugänglich machten, bestimmten die Übertragungen das Verständnis der Werke mit, so dass sie aufschlussreiche Quellen zur französischen Mozart-Rezeption darstellen. Um diesen Verschiebungen und wechselseitigen Wirkungen nachzugehen, werden die Methoden der Übersetzungskritik mit den Grundlagen historischmusikwissenschaftlicher Forschung zusammengeführt.
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Sélection d'un modèle d'apprentissage pour rendre compte de la spéculation dans un paradigme de prospection monétaire. / Selecting a Learning-Model to Account for Search-Theoretical Monetary Speculation

Lefebvre, Germain 22 March 2018 (has links)
Cette thèse de doctorat propose une analyse empirique des microfondations des phénomènes monétaires macroéconomiques, et plus particulièrement des processus d'apprentissage et capacités cognitives requis pour qu'un équilibre émerge dans une économie expérimentale implémentantun modèle de prospection monétaire. Dans ce but, nous avons "opérationalisé" le modèle original de Kiyotaki et Wright et modélisé le comportement de sujets humains à l'aide de différents algorithmes d'apprentissage par renforcement. Nous montrons que les données comportementales sont mieux expliquées par les modèles d'apprentissage par renforcement que par les prédictions des équilibres théoriques, et que la spéculation monétaire semble s'appuyer sur la considération de coûts d'opportunité. Nos résultats constituent une nouvelle étape dans la compréhension des processus d'apprentissage à l'oeuvre dans la prise de décision multiple en économie et des microfondations cognitives de l'utilisation macroéconomique de la monnaie. Parallèlement, cette thèse de doctorat comprend une analyse plus précise de l'une des composantes fondamentales de l'apprentissage par renforcement à savoir, le processus de mise à jour des valeurs. A travers deux études, nous montrons graduellement que ce processus est biaisé en faveur des informations confirmatoires. En effet, nous avons trouvé que des sujets réalisant diverses tâches d'apprentissage probabiliste prenaient en compte préférentiellement les informations qui confirmaient leur pensée initiale. Ces résultats permettent une meilleure compréhension des biais d'optimisme et de confirmation au niveau neuro-computationnel. / This dissertation proposes to analyze empirically the microfoundations of the macroeconomic use of money, more particularly the human learning processes and cognitive abilities requiredfor a monetary equilibrium to emerge in an experimental economy implementing a search theoretical paradigm of money emergence. To achieve this, we operationalized the original Kiyotaki and Wright search model and fitted real subjects' behaviors with different reinforcement learning algorithms. We show that reinforcement learning better explains behavioral datain comparison to theoretical equilibria predictions, and highlight the importance of opportunity costs to implement a speculative use of money. Our results constitute a new step towards the understanding of learning processes at work in multi-step economic decision making and ofthe cognitive microfoundations of the macro-economic use of money. In parallel, this dissertation also compounds in-depth analyses of one of the core components of reinforcement learning,namely the update process. In two studies, we gradually show that the latter is biased positively towards confirmatory information. Indeed, we found that subjects performing different probability learning tasks preferentially took into account information that confirme dtheir initial thoughts in contrast to information that contradicted them. These results constitute a step towards the understanding of the genesis of optimism and confirmation biases at the neurocomputational level.
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Colonialism's currency : a political history of First Nations money-use in Quebec and Ontario, 1820-1950

Gettler, Brian Matthew 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude analyse l'utilisation de l'argent dans le contexte du colonialisme canadien des XIXe et XXe siècles. Elle émet l’hypothèse que l'argent, en tant qu'objet et idée économique par excellence de la société occidentale, était au cœur des interactions entre les Premières Nations, l'État et le capital. À travers une analyse de l'utilisation de l'argent, tant en ce qui concerne son aspect matériel que son côté abstrait, cette thèse conclut que le rôle joué par l'argent dans le colonialisme canadien ne fut pas monolithique, fournissant à tout acteur historique un moyen d'exercer du pouvoir, parfois de manière étonnante. Elle affirme que le rôle incontournable qu'une grande partie de l'historiographie accorde à l'État (plus particulièrement au Département des affaires indiennes) et le carcan législatif qu'il a développé en ce qui concerne l'expérience vécue des Autochtones est, du moins au sujet des affaires monétaires, au mieux surfait et au pire caricatural. En effet, cette étude démontre qu'en dépit du discours musclé que certains bureaucrates et politiciens ont employé dans la correspondance, les rapports publiés et la législation, les conséquences de l'intervention monétaire de l'État dans des communautés amérindiennes n'a que rarement correspondu aux objectifs officiellement énoncés, allant même parfois jusqu'à contredire ces derniers. En s'appuyant sur l'analyse de l'expérience de trois Premières Nations distinctes sur les plans culturel, historique et géographique (au Québec, les Huron-Wendat de Wendake et les Innus de Mashteuiatsh et, en Ontario, les Cris de Moose Factory), cette étude affirme que les politiques nationales de l'État ont eu des effets différents selon le contexte dans lequel elles furent mises en œuvre. Ainsi, la présente thèse remet en question les interprétations de l'histoire du colonialisme de la première moitié du XXe siècle qui dresse trop facilement des parallèles entre les objectifs énoncés d'un État apparemment hostile et les difficultés socioéconomiques qu'expérimentent actuellement beaucoup de Premières Nations. Cette thèse affirme plutôt que l'interaction de la politique et de la pratique, en ce qui a trait à l'utilisation de l'argent aux XIXe et XXe siècles, a souvent produit des résultats inattendus, créant ainsi un nouvel espace permettant à la fois l'expression de l'« agency » autochtone et l'imposition de l'autorité étatique et capitaliste. Au cours des années 1820 et 1830, certains débats entre les autorités impériales et coloniales quant à la monétisation des présents amérindiens contribuaient à la réification discursive de l’« Indien imprévoyant ». Jusqu'au milieu du XXe siècle, cette figure influençait le discours étatique de deux façons. D'abord, elle permettait aux Affaires indiennes de légitimer le statut légal des Amérindiens en tant que pupille de l'État. Ensuite, elle offrait à cette même institution un moyen efficace de repousser les prétentions d'autres agences étatiques qui tentaient de fournir aux Premières Nations des services au même titre que les autres Canadiens, et ce, en affirmant posséder l'expertise nécessaire pour protéger cette population particulièrement vulnérable. Cette façon de dépeindre les Autochtones, profondément influencée par la conviction très répandue que les pauvres des régions urbaines étaient incapables de gérer l'argent liquide de manière judicieuse, amène à concevoir ceux-ci comme une masse indifférenciée qui, dans les termes employés par le discours de la politique indienne, devait être « protégée », « civilisée » et « assimilée ». Cependant, les actions concrètes des Affaires indiennes ont fréquemment influencé la société autochtone de manière à défier ce genre de représentations unitaires, notamment en ce qui concerne la création et l'entretien des divisions de classes, ceci révélant l'écart important entre le discours officiel et l'expérience vécue. Au même moment, les grandes corporations du commerce des fourrures (institutions qui dominaient l'activité économique dans la région subarctique jusqu'au milieu du XXe siècle) dépeignaient également les Amérindiens comme des êtres imprévoyants par nature, ce qui leur permettait de justifier à la fois leur politique de ne pas utiliser l'argent en espèces pour les paiements ainsi que leurs fréquents efforts pour diminuer les sommes qu'elles accordaient en crédit aux Amérindiens. Toutefois, en pratique, la concurrence et la place grandissante occupée dans le Nord québécois et ontarien par les Eurocanadiens qui n'étaient pas directement impliqués dans la traite de fourrures compliquaient l'utilisation de l'argent, faisant souvent en sorte que la Compagnie de la Baie d'Hudson et ses principaux rivaux, en dépit des souhaits de leurs dirigeants, étaient obligés d'employer davantage l'argent. Néanmoins, la politique corporative adoptée par ces compagnies à partir du XVIIe siècle, qui consistait à n'utiliser qu'une seule monnaie d'échange (le castor) avec les Premières Nations, facilitait l'implantation de l'argent étatique dans le subarctique aux XIXe et XXe siècles. Un symbole particulièrement visible de sa souveraineté sur un territoire grandissant est ainsi fourni à l'État-nation canadien en plein essor. Cette thèse cherche à démontrer trois principaux points. Premièrement, elle soutient que l'argent doit être analysé à la fois sur les plans économique et politique, puisque l'espace monétaire dans le contexte colonial servait à légitimer l'autorité responsable de son maintien (quelles soit corporative ou étatique) tout en facilitant les activités du marché. Deuxièmement, elle affirme qu'en tant que phénomène fondamentalement social, l'argent fournissait un moyen par lequel certains acteurs arrivaient à imposer leur domination coloniale et d'autres réussissaient à résister à celle-ci ou à l'esquiver, ce dernier résultat étant souvent créé par l'application de la domination elle-même. Troisièmement, cette thèse affirme que l'histoire des relations entre les Premières Nations et les Eurocanadiens doit être examinée en des termes discursifs et matériels, car la juxtaposition de ces deux registres d'analyse distincts révèle des inconsistances importantes qui seraient autrement demeurées invisibles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amérindiens, Huron-Wendat, Innu, Cri, Monnaie, Impérialisme, Formation de l'État, Département des affaires indiennes, Compagnie de la baie d'Hudson, XIXe siècle, XXe siècle
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LA MÉTHODE D'ÉVALUATION CONTINGENTE EN QUESTION.<br />Critique, requalification et illustration par la mesure de la demande en assainissement à Moshi (Tanzanie)

Milanesi, Julien 07 July 2007 (has links) (PDF)
La thèse est une réflexion théorique et méthodologique sur la méthode d'évaluation contingente ayant pour support une enquête sur la demande en assainissement conduite à Moshi (Tanzanie). La première partie est consacrée à un historique de la méthode. Il apparaît qu'après avoir été conçue pour mesurer des bénéfices et donner un indicateur de légitimité des politiques publiques elle a été utilisée, dans des pays en développement, pour évaluer des demandes et donner un indicateur de faisabilité. Une littérature autonome s'est ainsi constituée, conservant néanmoins les fondements théoriques initiaux issus de l'économie du bien-être. La deuxième partie est consacrée à explorer cette théorie, à critiquer ses fondements philosophiques utilitaristes et à proposer un nouveau cadre d'interprétation des réponses. Rejetant la possibilité de mesurer un bénéfice global, ce cadre théorique réintroduit la société et la morale dans la décision des individus et propose d'interpréter les réponses aux questions portant sur des biens non-marchands à travers le prisme du vecteur de paiement et du compromis qui est présenté à l'enquêté. Pour les biens marchands, ce cadre propose d'interpréter les réponses comme un prix, une demande du consommateur qui n'est pas prédéterminée par une substance (telle que l'utilité) contenue dans le bien mais qui est issue d'un processus de construction dépendant du contexte. La troisième partie expose, à travers l'enquête conduite à Moshi (rebaptisée mesure contingente de la demande) les enseignements méthodologiques (temps pour réfléchir, jeu d'enchère, consentement à travailler, analyse du marché locatif) et opérationnels tirées de ce nouveau cadre.
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Marchés financiers et croissance économique

Braun, Eduard 27 September 2011 (has links) (PDF)
La présente thèse est une contribution à l'analyse des relations entre économie réelle et économie monétaire. Nous comblons les déficits correspondants dans la littérature scientifique. Nous concluons que le concept classique du " fond de salaire " est essentiellement valide et peut donc être utilisé, avec quelques modifications, dans l'analyse macroéconomique du marché financier. Cette approche facilite l'étude et la description exactes des fonctions réelles accomplies par le marché financier. Nous soutenons que la fonction de ce marché consiste à diriger le fond des biens de consommation disponibles - le fond des salaires - aux endroits où on en a le plus besoin. Ainsi y-a-t-il une relation très étroite entre le marché financier et la satisfaction des besoins humains. Le deuxième concept central à l'analyse des rapports entre économie réelle et économie monétaire est celui de la valeur de la monnaie. Nous soutenons que la monnaie est acceptée dans le commerce et dans les transactions sur le marché financier uniquement parce qu'elle a le pouvoir d'acheter des biens de consommation. Sans ce pouvoir, personne ne serait incité à fournir un bien réel en échange de monnaie. Donc, en assurant la distribution de l'épargne monétaire dans l'économie, le marché financier, sur le plan réel, distribue les biens de consommation disponibles. L'analyse de la valeur de la monnaie fournit donc la clef de voûte pour une nouvelle conception réelle du marché financier, basée sur la théorie du fond du salaire. Nous appliquons notre résultats aux données empiriques de la crise économique de 1873 en Allemagne, qui a de fortes affinités avec la crise financière récente des marchés financiers occidentaux.
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Dynamique monétaire et développement des échanges marchands. Le cas du nord laos

Alary, Pierre 12 October 2006 (has links) (PDF)
Le statut de la monnaie est paradoxal dans la théorie économique. La monnaie occupe une place à priori centrale, mais très limitée dans les faits. Elle est supposée apparaître dans une économie de troc pour régler les problèmes de double coïncidence par exemple et, une fois instituée, elle n'est qu'un voile qui lubrifie les mécanismes de l'échange. Cette analyse résulte d'une longue genèse conceptuelle au cours de laquelle les auteurs imaginent souvent les économies de troc et leurs contraintes pour établir des propositions théoriques sur la nature d'une économie monétaire. L'exemple singulier d'une province isolée au nord de la République Populaire du Laos nous permet de confronter ces propositions à une configuration particulièrement intéressante dans la mesure où des évolutions généralement étendues sur de longues périodes ailleurs se concentrent en quelques décennies. Ce terrain met en relief l'influence d'une dynamique monétaire, où interviennent plusieurs monnaies, sur le développement des échanges marchands. Le premier chapitre de la thèse présente, d'une part la méthodologie adoptée pour collecter les données sur le volume des échanges marchands, de telles données n'étaient pas disponibles, et d'autre part, les adaptations faites au cadre comptable traditionnel pour traiter ces informations. Notre outil comptable redéfinit les secteurs institutionnels pour comprendre les flux d'une société rurale en pleine mutation et il permet de distinguer les moyens d'échanges associés aux transactions. Les TEE et les comptes d'agents, établis pour 6 années, proviennent de cette première étape et toutes les statistiques utilisées lors des différentes démonstrations sont issues de ce travail préalable. Le second chapitre pose les bases conceptuelles indispensables à l'étude d'un environnement où troc, bien monétaire et monnaie coexistent. Les différences entre ces concepts sont parfois ténues et il est important de biens les distinguer pour identifier les logiques qu'ils sous-tendent. Un bien monétaire et une relation de troc se confondent facilement par exemple et distinguer ou assimiler ces deux concepts n'est absolument pas équivalent. Ce travail théorique sur le troc et la monnaie conduit aux résultats suivants : d'une part, le troc est une relation bilatérale et la thèse soutient qu'il ne permet pas l'émergence d'une économie de troc. Cette dernière n'a jamais existé et ses limites n'expliquent pas la genèse de la monnaie. D'autre part, la monnaie est un médium de reproduction sociale dont le contour dépasse largement les trois fonctions canoniques. Plus qu'un instrument elle permet un mode d'organisation de la société, qu'elle soit organisée sur des principes marchands ou non. Ainsi, l'évolution du mode d'organisation, d'une économie de production domestique à une économie marchande par exemple, est conditionnée par l'apparition d'une nouvelle monnaie adaptée à la mise en place du second système. L'exemple de Phongsaly (chapitre 3), corrobore les résultats de l'analyse théorique du second chapitre, les marchés n'ayant pas imposé la monnaie. En revanche, par le truchement de la fiscalité et des transferts aux zones défavorisées, l'Etat a imposé sa monnaie. La fiscalité rend le kip incontournable et le marché devient l'élément par lequel les paysans accèdent à cette monnaie pour se libérer de la dette fiscale. Simultanément, à travers la consommation des fonctionnaires désormais payés en kip (grâce aux transferts), une demande en biens agricoles apparaît et l'autarcie laisse place aux échanges. La présence du kip (chapitre 4) remet en cause le mode d'organisation traditionnel des échanges, de la production et la société de Phongsaly se transforme progressivement. Sous certaines conditions, jugeant l'échange durable les unités de productions recourent progressivement aux marchés pour s'approvisionner. Ainsi, elles commencent à produire pour les marchés et l'autoproduction n'est plus le seul moyen pour satisfaire leurs besoins. Toutefois, les moyens d'échanges traditionnels (chapitre 5) ne sont pas exclus de la dynamique monétaire. Ils conservent leur statut auprès des unités de production les moins insérées dans le système marchand, c'est-à-dire les paysans les plus pauvres en général. Pour les autres paysans, ils permettent également de tisser les liens de solidarité indispensables pour affronter l'insécurité marchande. L'arrivée du kip n'élimine pas les moyens d'échanges traditionnels et induit parallèlement l'apparition de nouvelles monnaies. En effet, au sein de l'espace marchand, le kip ne couvre pas l'ensemble des besoins de médiation monétaire et les devises, inconnues auparavant, apparaissent. Le yuan domine largement l'espace des devises (chapitre 6) et, contrairement au bath et au dollar, il sort d'un cercle d'acteurs initiés. Les paysans, dont les villages se trouvent plus ou moins contigus à la frontière chinoise, recourent largement au yuan pour des transactions régulières. Par ailleurs, quel que soit le type d'acteur, pour certaines transactions spécifiques le yuan est l'unité de compte reconnue et, plus généralement, il est l'une des réserves de valeur de certains paysans et de quelques commerçants. En revanche, le bath et le dollar restent aux mains des commerçants et la majorité de la population n'y accède pas. L'évolution du champ monétaire de Phongsaly traduit une recomposition des pratiques monétaires. Selon leur appartenance sociale, le type d'échanges qu'ils effectuent et leurs besoins d'épargne les acteurs recourent à des monnaies différentes. Le champ monétaire de la province (chapitre 7) est fractionné et à la lumière des arguments que l'on développe, une cohérence interne à l'organisation de la province articule les éléments du champ. Les articulations entre moyens de paiement construisent des "passerelles" entre ceux-ci et, si un moyen ne suffit pas pour remplir les trois fonctions traditionnellement attribuées à la monnaie, les acteurs recourent à plusieurs moyens. Deux éléments expliquent le fonctionnement de ce système articulé : le kip et les commerçants. Le kip est la seule monnaie commune à tous, ou presque. Cette omniprésence met en relation les différents espaces et elle constitue un lien social sans lequel les transactions marchandes se développeraient difficilement. Les commerçants mettent en place l'organisation nécessaire aux transferts physiques et ainsi ils connectent, par les transactions de biens, des acteurs qui s'ignorent à priori. Par ailleurs, les transferts de biens avec les pays étrangers créent des excédents de devises pour certains et des déficits pour d'autres. Par exemple, les ventes effectuées en Chine par les paysans ne leur procurent pas la monnaie reconnue sur les marchés locaux, pour les achats domestiques. Les commerçants assurent le change et recyclent ces devises pour importer les biens qu'ils revendront aux paysans. Ces transferts, effectués par les commerçants, offrent aux acteurs la monnaie adéquate à leurs besoins et ainsi ils transactent. Le tandem kip/commerçant permet la mise en relation de l'offre et de la demande. Le kip constitue le pivot autour duquel, d'une part le prix des biens se définit et d'autre part le change de devises se structure. Grâce à ces articulations, les commerçants organisent les transferts de biens et rééquilibrent les flux monétaires. Ainsi, les marchandises circulent entre producteurs et consommateurs et la division sociale du travail s'amorce.
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Fondements théoriques et empiriques des crises monétaires / Theoretical and empirical bases of the monetary crises

Mounoussamy, Julie 25 September 2017 (has links)
Les crises monétaires sont les premières crises financières de l'histoire économique. Elles se traduisent par l'élimination ou la substitution des monnaies nationales. L'objectif de cette thèse est de poser les fondements théoriques et empiriques des crises monétaires, mais également de proposer un cadre de prévention de ce type de crise qui sévit en zone euro depuis 2008. Les débats économiques et politiques actuels autour des questions de désintégration monétaire témoignent de la persistance et de l'ampleur de la crise, où la légitimité et la souveraineté de la monnaie unique est menacée à moyen long terme. Les divers plans de sauvetage et les politiques d'austérité dans les pays-membres en difficulté ne sont que les conséquences et les coûts directs d'une telle crise. Ces derniers doivent interpeller les autorités de supervision à une plus grande vigilance, ainsi qu'à une politique de prévention plus avisée. L'objectif de cette thèse est double : dans une première partie, nous analysons le concept, les fondements historiques et théoriques des crises monétaires, puis dressons une typologie de celles-ci. Dans une seconde partie, nous apportons une contribution empirique relative aux déterminants des crises monétaires en zone euro et proposons un outil de prévention des crises monétaires, grâce à la mise en place d'un système d'alerte avancée (Early Warning System), par l'approche économétrique de type logit multinomial. Pour ce faire, la détection et la mesure des mésalignements des taux de change réels à l'intérieur de la zone euro est cruciale, puisqu'il constitue l'indicateur premier des crises monétaires. L'estimation des taux de change d'équilibre permettent ainsi d'apprécier la sur ou sous-évaluation des monnaies, indispensable à la mise en place d'un système d'alerte avancée, à des fins de prévention des crises monétaires. / Monetary crises are the first financial crises in economic history, which result in the elimination or substitution of national currencies. The aim of this thesis is to study the theoretical and empirical foundations of monetary crises. Furthermore, a framework for the prevention of such crises, raging in the Euro zone since 2008, is provided. The current economic and political debates about this issue reflect the persistence and the extent of this crisis, in which the Euro's legitimacy and sovereignty is threatened in the medium term. The various rescue plans and austerity policies in troubled member states are direct consequences and costs of this crisis. Consequently, supervisory authorities need to be more vigilant in strengthening their prevention policy. The purpose of this thesis is twofold: in the first part, we analyze the concept, the historical and theoretical foundations of monetary crises, and then develop a typology of them. In the second part, we provide an empirical contribution on the determinants of monetary crises in the euro area and propose a tool for preventing currency crises by setting up an Early Warning System, through the econometric approach of the multinomial logit model. As the primary indicator of monetary crises, the detection and measurement of real exchange rate misalignments within the euro area is decisive. The equilibrium exchange rates estimation allows the assessment of currency over- or undervaluation, which is essential for the implementation of an early warning system
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O Traité sur la Monnaie e a filosofia política de Nicole Oresme / The Traité sur la Monnaie and the Political Philosophy of Nicole Oresme

Almeida, Paula Freitas de, 1981- 23 August 2018 (has links)
Orientador: Márcio Augusto Damin Custódio / Dissertação (mestrado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Filosofia e Ciências Humanas / Made available in DSpace on 2018-08-23T18:25:27Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Almeida_PaulaFreitasde_M.pdf: 1819275 bytes, checksum: 50cd1fce20bb98ac3fcc4351132c41c3 (MD5) Previous issue date: 2013 / Resumo: A pesquisa teve como objeto o estudo a noção de autoridade presente na filosofia política de Nicole Oresme, a partir dos diferentes usos dados à moeda no reino, em especial aqueles que conduzem o reino à autossuficiência (autarkéia). Por meio da análise das relações estabelecidas entre o príncipe e os seus súditos no processo de fabrico, cunhagem e circulação da moeda, se buscou demonstrar que a realização do fim natural da moeda como instrumento artificial usado no sistema de trocas justas pode fomentar a riqueza do reino e a felicidade dos súditos pela circulação de riquezas que permite a diversidade de bens e serviços disponíveis no reino para os residentes e súditos. Para tanto, a pesquisa se dividiu em três capítulos que abordaram a noção de autoridade política na Realeza, os limites da autoridade do príncipe no reino e a tirania como causa da sedição. Para tanto, foi realizada a leitura do Traité sur la Monnaie e dos textos complementares Comentários à Política e Comentários à Ética, estes últimos correspondentes às traduções e glosas francesas de Oresme aos textos aristotélicos da Política e da Ética, respectivamente. Concluiu-se que a realeza e a tirania são formas distintas de ordenação das relações humanas. A realeza possui boas constituições e o governo é exercido pelo príncipe e é reto porque busca o bem e o interesse público. Na questão monetária, isso resulta na preservação da qualidade da moeda e na promoção de meios que a faz circular por entre seus súditos e por entre reinos de modo justo. Ao contrário, na tirania, o uso da moeda torna-se injusto por satisfazer a interesses particulares e servir de instrumento para a tirania monetária, de modo que quem reina afasta-se da sua constituição verdadeira, que é a realeza / Abstract: The research had as its object of study the notion of authority present in the political philosophy Nicole Oresme, from the different uses of the currency in the kingdom, in particular those who lead the kingdom to self-sufficiency (autarkéia). Through the analysis of the relationship between the prince and his subjects in the manufacturing process, minting and circulation of money, it sought to demonstrate the performance of the natural end of the currency as a tool used in an artificial system fair exchanges can foster,in the kingdom, wealth and happiness for its subjects by the circulation of wealth that allows the diversity of goods and services available to residents in the kingdom and subjects. Therefore, the research is divided into three chapters that addressed the notion of political authority in the Royalty, the limits of authority of the prince in the kingdom and tyranny as the cause of sedition. In order to do it, it was read the Traité sur la Monnaie and the supplementary texts and comments to the Political Commentary on Ethics, the latter corresponds to the translations and glosses of French Oresme to Aristotelian texts of Politics and Ethics, respectively. It was concluded that the kingship and tyranny are different ways of ordering human relationships. The royals have good constitutions and the government is exercised by the prince and it is straight because it seeks for wellness and the public interest. On the monetary issue, this results in the preservation of the quality of the coin and the promotion means that it circulates among his subjects and between realms fairly. On the other hand, the use of money by the tyranny becomes unjust to satisfy particular interests and serves as a tool for monetary tyranny, so whoever reigns deviates from its real constitution, which is royalty / Mestrado / Filosofia / Mestra em Filosofia
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La quête d'autonomie des paysans mayas-q'eqchi' de Cahabón (Guatemala), 1944-2011. Trois perspectives sur les conflits de terre et les politiques de développement agricole / The quest of autonomy of Q’eqchi’-Maya peasants of Cahabón (Guatemala), 1944-2011. Three perspectives on land conflicts and politics of agrarian development

Bergeret, Agnès 17 November 2012 (has links)
Comment développer l’agriculture de petits paysans au Guatemala ? C’est la question que l’État guatémaltèque se pose depuis 1944, lorsque le Printemps démocratique tenta, sans y parvenir, d’organiser la transition du régime des grandes plantations latifundiaires à une agriculture de petites et moyennes exploitations modernisées. Nous nous intéressons dans cette thèse au cas des villages mayas-q’eqchi’ de la vallée de Cahabón au Guatemala. Face aux différentes politiques de développement qui leur ont été « proposées » avec plus ou moins de contraintes, par les élites locales, nationales ou relevant des ONG, les paysans q’eqchi’ se sont efforcés de construire leur relative autonomie actuelle grâce à une longue lutte juridique contre le dispositif du colonat dans l’Hacienda, puis en essayant de s’adapter non sans douleurs aux politiques de « transformation agraire » de l’État militarisé, et enfin à la privatisation et la parcellisation des terres imposée par la démocratie libérale. La comparaison de la version q’eqchi’ de cette histoire avec la version « occidentale » et la version de l’élite ladina locale, permet de comprendre les enjeux et la complexité des conflits, ainsi que la façon dont les Q’eqchi’ organisent leur résistance et leurs luttes, au travers d’une cosmovision et de paroles propres. En même temps, on tentera de décrire les institutions originales (travail mutuel, abstinence, confrérie) qui régulent la production de denrées commerciales (café, cardamome, cacao, piment) et vivrières (maïs, haricot, courges, etc.) et la relation à l’argent qui en découle. Cela permettra de comprendre les réussites et les échecs des différents programmes de développement actuels. / How to develop peasant agriculture in Guatemala? Such is the challenge the Guatemalan State faces since 1944, that is, since the “Democratic Spring” tried, without success, to organize the transition from the large latifundios plantations to an agriculture based upon small and medium sized modernized exploitations. The thesis takes the case of Maya-q' eqchi' villages of the valley of Cahabón in Guatemala. Considering the different development policies which “were proposed to them” with their constraints, by national and local elites or by ONG, Q’eqchi’ peasants built their relative autonomy thanks to a long legal fight against the device of the colonato of the Hacienda, then by the painful adaptation to the policies of “agrarian transformation” of the militarized State and to privatization and the parcelization of land imposed by the liberal democracy. The comparison between the Q’eqchi’ version of this history with the “western” and the local ladino elite version provides a detailed ethnographic picture of the complexity of these conflicts and the way Q'eqchi' have organized their resistance and their fight, through their own cosmovision, words and ritual. Through the description of the original institutions (mutual work, abstinence, brotherhood) which control the production of commercial food products (coffee, cardamom, cocoa, hot pepper) and food (corn, bean, marrows, etc) and the relation with money, it relates the successes and the failures of various current programs of development.
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Problèmes dans la théorie des semigroupes numériques / Problems in numerical semigroups

Dhayni, Mariam 07 December 2017 (has links)
Cette thèse est composée de deux parties. Nous étudions dans la première la conjecture de Wilf pour les semi-groupes numériques et la résolvons dans certains cas. Dans la seconde nous considérons une classe de semi-groupes presque arithmétiques et donnons pour ces semi-groupes des formules explicites pour la base d’Apéry, le nombre de Frobenius, et les nombres de pseudo-Frobenius. Nouscaractérisons aussi ceux qui sont symétriques (resp. pseudo-symétriques). / The thesis is made up of two parts. We study in the first part Wilf’s conjecture for numerical semigroups. We give an equivalent form of Wilf’s conjecture in terms of the Apéry set, embedding dimension and multiplicity of a numerical semigroup. We also give an affirmative answer for the conjecture in certain cases. In the second part, we consider a class of almost arithmetic numerical semigroups and give for this class of semigroups explicit formulas for the Apéry set, the Frobenius number, the genus and the pseudo-Frobenius numbers. We also characterize the symmetric (resp. pseudo-symmetric) numerical semigroups for this class of numerical semigroups.

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