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Dieu et l'infini dans la métaphysique de Descartes : origines, significations, prolongements / God and the infinite in descartes’ metaphysicsArbib, Dan 12 December 2012 (has links)
Parce que l’infinité divine n’est pas une évidence théologique, Descartes travaille à lui donner un sens particulier : à la fois instauratrice des vérités créées dans les lettres du printemps1630 et nom divin par excellence selon les exigences de la philosophie première en 1641, elle endosse des déterminations incontestablement dionysiennes (l’incompréhensibilité) en même temps qu’elle relève au plus haut point de la métaphysique en voie de constitution (idea maxime vera). La détermination de la situation de l’infinité de Dieu chez Descartes au regard d’autres concepts du corpus (immensité, indéfini), de ses rapports au concept aristotélicien d’apeiron et de son histoire médiévale (Thomas d'Aquin, Bonaventure, Henri de Gand, Scot) et moderne (Suarez, Bérulle, Montaigne), doit permettre de faire voir la tension interne dont l’infinité grève la métaphysique cartésienne. / Because divine infinity is not a theological obvious fact, Descartes works to give him a particular meaning : at the same time founder of the eternal truths in the letters of printemps1630, and the divine name par excellence according to the requirements of the first philosophy in 1641. Then, infinity both assumes dionysian characteristics (incomprehensibility) and fulfils the requirements of the metaphysics in the process of constitution (idea maxime vera). The determination of the situation of God's infinity in Descartes with regard to the other concepts of the corpus (unlimitedness, indefinite), of its relationships with the Aristotelian concept of apeiron and its medieval history (Thomas d' Aquin, Bonaventure, Henry of Ghent, Scot) and modern (Suarez, Bérulle, Montaigne), allows to show the internal tension the infinite burdens Cartesian metaphysics.
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L'idée de simplicité divine : une lecture de Bonaventure et Thomas d'Aquin / The idea of divine simplicity : a reading of Bonaventure and Thomas AquinasRaveton, Elsa-Chirine 04 December 2014 (has links)
Cette étude souhaite contribuer à une meilleure connaissance et compréhension de l’idée de simplicité divine, qui signifie l’absence en Dieu de toute composition. Pièce centrale de la pensée théologique médiévale, elle fut redécouverte il y a 35 ans par des philosophes de tendance analytique, qui en contestèrent la cohérence. Elle est depuis lors l’objet d’un débat philosophique fourni, mais le détour par l’histoire de la philosophie est nécessaire pour dégager le réseau de concepts, d’arguments et de problèmes qui lui donne sens. Après avoir étudié la première élaboration de cette idée dans les textes antiques et patristiques, puis son traitement par Pierre Lombard à la veille du IVe concile de Latran de 1215, qui intègre pour la première fois la simplicité divine dans une profession de foi authentique du magistère, nous nous concentrons sur les œuvres de Bonaventure de Bagnoregio et de Thomas d’Aquin, qui accordent à cet attribut divin un rôle fondateur dans leur étude du mystère de Dieu. L’idée de simplicité divine s’y trouve sans cesse prise dans la dialectique de la ressemblance et de la dissemblance entre Créateur et créature. Tandis que Thomas associe de façon unilatérale la simplicité absolue à la transcendance de l’incréé, Bonaventure propose également des similitudes créées de la simplicité divine qui en favorisent l’intuition. Loin d’apparaître comme incohérente, l’idée de simplicité divine est un outil puissant pour ouvrir notre intelligence à un plan de réalité supérieur, certes mystérieux, mais néanmoins lumineux. / This study seeks to contribute to a better understanding and comprehension of the idea of divine simplicity, which means the absence in God of any composition. Cornerstone of medieval theological thinking, divine simplicity was rediscovered 35 years ago by philosophers of analytical leanings, who challenged its coherence. It has since formed the subject of abundant philosophical debate, however, the detour via the history of philosophy is necessary in order to draw out the network of concepts, arguments and issues, from where divine simplicity derives its meaning. After the study of the first development of this idea in ancient and patristic texts, and its treatment by Peter Lombard on the eve of the 4th Council of Lateran in 1215, which integrates for the first time divine simplicity in a genuin profession of faith of the magisterium, we shall focus on the works of Bonaventure of Bagnoregio and Thomas Aquinas, who grant this divine attribute a founding role in the study of the mystery of God. The idea of divine simplicity keeps being comprised in the dialectics of similarity and dissimilarity between Creator and creature. While Aquinas associates in an unilateral way absolute simplicity and transcendence of the uncreated, Bonaventure offers also created resemblances of divine simplicity which favour its intuition. Far from appearing incoherent, the idea of divine simplicity is a powerful means to open our minds to a level of superior reality, indeed mysterious, but nevertheless radiant.
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