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Neo-realismo e poesia : do ideológico ao estético /

Gama, Chimena Barros da. January 2010 (has links)
Orientador: Guacira Marcondes Machado Leite / Banca: Fernando Manuel Cabral Martins / Banca: Paola Poma / Banca: Maria Heloísa Martins Dias / Banca: Márcia Valéria Zamboni Gobbi / Resumo: A maior finalidade do presente trabalho é abordar a criação poética de dois autores portugueses singulares na coleção Novo Cancioneiro: Carlos de Oliveira e João José Cochofel. Fazendo uma investigação sincrônica, a pesquisa atenta para recursos usados com recorrência nas coletâneas poéticas do grupo neo-realista, delineando uma poética de tons mais circunstanciais e panfletários do que estéticos. Em contrapartida, a tese aponta que as criações de Oliveira e Cochofel são casos diferentes dentro desse contexto. O primeiro, porque reescreveu Turismo, de 1942, preservando somente aquilo que, na primeira edição, era essencialmente lírico (imagens, metáforas, visão sintética do mundo) e eliminando radicalmente seus elementos engagés. A abordagem a essa coletânea tem, pois, dupla função: analisar a adesão do poeta ao grupo de esquerda e sua dissidência e, ao mesmo tempo, apontar os elementos estéticos mais fortes na obra do autor já presentes na coletânea de estréia, e como eles são reaproveitados em uma poesia de recorte distinto daquela ideologicamente comprometida. O estudo da obra de João José Cochofel publicada no Novo Cancioneiro defende que este é um poeta singular e maior no grupo neo-realista, porque sua lírica afasta-se dos elementos existentes em uma espécie de "retórica neo-realista". A diferença do autor de Sol de agosto está, sobretudo, nos procedimentos líricos por ele utilizados, que dão profundidade aos seus poemas, tornando-os mais universais, em contraponto a um discurso militante e datado / Résumé: Le but principal de ce travail est d'aborder la création poétique de deux auteurs portugais singuliers, dans la collection Novo Cancioneiro: Carlos de Oliveira et João José Cochofel. Au moyen d'une recherche synchronique, l'étude fait attention aux procédés utilisés avec fréquence dans les recueils poétiques du groupe néoréaliste, qui exposent une poétique dans laquelle les traits sont plus circonstanciels et propagandistes qu'esthétiques. D'autre part, la thèse montre que les oeuvres d'Oliveira et Cochofel sont des cas différents dans ce contexte. Le premier, Oliveira, a écrit de nouveau Turismo, de 1942, où il n'a fait que preserver ce qui, dans la première édition, était essentiellement lyrique (des images, des métaphores, la vision synthétique du monde), éliminant radicalemente ses élements engagés. L'approche de ce recueil a, donc, une double fonction: celle d'analyser l'adhésion du poète au groupe de gauche et à sa dissidence et, en même temps, celle de montrer les élements esthétiques les plus forts qui sont déjà dans son oeuvre à ses débuts. Elle doit montrer aussi comment ses élements ont été profités de nouveau dans une poésie différente de celle qui était engagéé idéologiquement. L'étude de l'oeuvre de João José Cochofel publiée dans le Novo Cancioneiro veut montrer qu'il est un poète singulier et majeur dans le groupe néoréaliste, parce que sa lyrique s'éloigne des élements qui existent dans un type de "rhétorique néoréaliste". La différence qu'on découvre dans l'auteur de Sol de agosto est, surtout, dans les procédés poétiques qu'il utilise, qui donnent profondeur à ses poèmes et les rendent plus universels, en opposition à uns discours militant et daté / Doutor
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The role and effect of poetry in reading for 5-8 years old / Le rôle et l'effet de la poésie dans l'apprentissage de la lecture des enfants (5-8 ans)

Liu, Dan 26 January 2018 (has links)
En France, l'enseignement de la poésie, surtout en tant que méthode didactique, est rarement établi. Pour la plupart du temps, il est sous-estimé, négligé, voire manquant dans les programmes gouvernementaux, les plans d'enseignement ou les activités quotidiennes. Face à cette situation, nous avons donc saisi certains éléments vitaux (poésie, lecture, enseignants, etc.) pendant tout le processus d'apprentissage de la poésie et avons tenté de savoir comment la redéfinition de la poésie pourrait jouer son rôle dans l'établissement d'un environnement plus complet pour les élèves de 5 ans à 8 ans. C'est aussi à ce moment-là que nous avons décidé d'adopter le concept de «écopoésie», nous avons construit notre hypothèse d'écopoésie pour le montrer de plusieurs manières. Cette construction «écopoésie» a été établie pour construire un cadre pour le guide des questions lors de la collecte de données.Nous avons donc mené neuf entretiens avec trois groupes (chaque groupe comprend trois élèves avec des niveaux de lecture distingués) des élèves de GS à CE1 et deux autres avec des enseignants de CP et CE1. Là, j'ai analysé l'établissement de l'écopoésie de chaque cas, d'où nous avons découvert leurs éléments clés respectifs en écopoésie. Notre analyse de cas s'est concentrée sur de multiples interactions entre poésie, soi, éléments linguistiques, etc. Les résultats ont conduit à un concept assez élaboré d'écopoésie, qui s'est avéré être une version étendue de notre hypothèse. Nous avons donc adopté les quatre axes empruntés au programme non officiel (EDSUCOL) pour montrer systématiquement comment le concept d'écopoésie se développe de manière globale. Le rôle de la poésie et ses effets dans les élèves en apprentissage de la lecture sont donc clarifiés et enrichis pendant le processus. / In France, poetry teaching, especially as a didactic method is rarely established. For the most of the time, it is underestimated, overlooked, or even missing in government programs, teaching plannings, or daily activities. Faced with this situation, we therefore seized certain vital elements (poetry, reading, teachers etc.) during the whole poetry learning process, and attempted to ask how could the redefinition of poetry perform its role in establishing a more comprehensive environment for pupils from 5 to 8 years old. It is also at this moment that we decided to adopt the concept of « ecopoetry », we contructed our hypothesis of ecopoetry to show it in several round ways. This « ecopoetry » construction was settled to build a framework for the question guide during data collection. We therefore conducted nine interviews with three groups (each group comprises three pupils with distinguished reading levels) of pupils from GS to CE1 and two others with teachers from CP and CE1. There I analyzed the establishment of ecopoetry of each case, from which we have discovered their respective key elements in ecopoetry. Our case analysis concentrated on multiple interactions among poetry, self, linguistic elements etc. The results led to a rather elaborated concept of ecopoetry, which turned out to be an extended version of our hypothesis. We therefore have adopted the four axes borrowed from the non-official program (EDSUCOL) to systematically show how the concept of ecopoetry develops in an all-around way. The role of poetry and its effects in pupils in reading learning are thus clarified and enriched during the process.
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Une modernité baroque : de José Gorostiza à Sor Juana Inés de la Cruz

Pizarro-De Trenqualye, Jean-Paul 02 December 2011 (has links) (PDF)
Ce travail met en relief une relecture du Baroque, en particulier du courant culterano, qui a eu lieu au Mexique au début du 20e siècle. La génération d'écrivains réunis autour de la revue Contemporaneos joue un rôle central dans un mouvement de fond de récupération du lien avec la tradition de la Nouvelle Espagne, dont notamment la figure centrale de Sor Juana Inés de la Cruz. Cette vision ample de l'histoire de la littérature du Mexique se centre plus précisément sur le rôle de deux poèmes, qui constituent des paradigmes des enjeux qu'un tel passage culturel implique, "Muerte sin fin" de José Gorostiza et "Primero Sueno" de Sor Juana Inés de la Cruz.
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'Ce coeur habitable' suivi de 'L'impossibilité de la relation chez Saint-Denys Garneau'

Gaulin, Anne-Marie 26 September 2012 (has links)
Ma thèse entend considérer l’écriture poétique selon un procès de la relation, avec soi, avec l’autre et avec Dieu, tant dans la pratique que j’en propose dans mon recueil de poèmes, que dans l’étude que j’effectue des poèmes, des lettres et du journal de Saint-Denys Garneau. Le premier chapitre est constitué du recueil de poèmes, lui-même divisé en deux parties. La première, intitulée « Là où la cassure se produit» et séparée en cinq sections, est organisée autour de la thématique d’une cassure intérieure, d’une séparation de soi-même et de l’autre, et donc d’une impossibilité de la relation. La deuxième partie, « Là où va le coeur », elle aussi divisée en cinq sections, comprend des poèmes qui approfondissent cette idée d’un cheminement intérieur, d’un retour vers soi-même et vers l’autre, de la marche vers une unité possible, et ainsi vers la relation. Le second chapitre de ma thèse, « L’impossibilité de la relation chez Saint-Denys Garneau », est constitué d’une analyse divisée en deux parties. La première, « Du regard à la relation», se consacre au départ à une étude de la cassure intérieure chez ce poète, qui se manifeste d’abord à travers son regard, au niveau de l’opposition entre le regard extérieur et le regard intérieur. Par la suite, la relation chez Saint-Denys Garneau est analysée, à travers cette impossibilité qui la caractérise, conséquence de la cassure intérieure. La deuxième partie du chapitre, intitulée « La marche vers l’autre », constitue une réflexion sur l’écriture, faite à travers un retour sur ma création, en ce qui a trait à cette quête de la relation qui la traverse, et qui la rend de ce fait semblable à une quête d’absolu.
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Cellule esperanza : suivi de Terre astre-nous

Plourde, Danny January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire, tant dans l'écriture poétique que dans la réflexion qui l'accompagne, cherche à mettre en lumière la tension vitale entre l'indifférence et l'inquiétude une fois que nous sommes mis devant le spectacle de notre destruction. Parier sur le poème, en ce sens, c'est supposer qu'il soit un facteur de progrès social. Je l'entrevois donc comme un élément actif au sens critique et politique. Si encore aujourd'hui on disqualifie le poème en prétextant qu'il ne sert à rien, sinon à nous divertir (ce qui est assez négligeable compte tenu du nombre incalculable de divertissements déjà présents autour de nous), c'est précisément qu'on veille à ce qu'il en soit ainsi, c'est-à-dire qu'on le définit ontologiquement par son inutilité. Comment se fait-il alors qu'un tel fossé se soit creusé entre le lecteur et le poète? Et comment se fait-il que cette dépréciation totale d'une forme de liberté (de pensée et de discours) soit devenue « si naturelle» ? Il faut dès lors dire d'un poème ce que Gaston Miron disait de la littérature: ce « n'est pas qu'une expression, [mais] aussi un acte, et son action un dévoilement de l'aliénation [...] ». Pierre Mertens prévient toutefois qu'entre la complaisance de celui qui se satisfait de n'être qu'un producteur de divertissement et le narcissisme du «charlatan» qui s'admire parce que la cause qu'il défend provoque l'admiration, il n'y a aucune différence de nature. L'engagement ne se résume pas au simple fait d'embrasser une cause -on assisterait alors à l'assujettissement causal de l'art. Bien que je me considère en « détention » dans un système de valeurs néolibérales, je n'ai aucunement l'intention ni même la prétention de proposer un autre système. J'espère tout au plus, au bout du chemin que le lecteur et moi aurons parcouru ensemble, qu'il pourra partager avec moi l'inquiétude et la vigilance existentielle nécessaires à la formation de toute subjectivité. Parce que le poème s'opère malgré tout en réclusion, c'est-à-dire qu'il est à l'écoute d'une souffrance dans un corps cellulaire (le plus intime des pénitenciers), dont il est impossible de s'évader autrement que par la prise de parole. Le travail du langage a lieu précisément là où nous sommes confinés, dans le silence d'une peine commune. Dans ces conditions, la liberté d'expression prend un sens politique qui outrepasse les limites du simple fait de pouvoir dire n'importe quoi en vue de plaire ou de divertir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Empathie, Engagement, Espoir, Éthique, Inquiétude, Poésie, Politique, Vigilance.
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Les fonctions psychologiques et le processus créatif : récit de pratique d'une artiste chercheure, et de sa création Poesia y flamenco

Godin, Danielle January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire présente une recherche exploratoire du processus créatif en pratique artistique multidisciplinaire. Il s'appuie principalement sur l'expérience personnelle de l'artiste chercheur engagé dans le processus créatif d'une oeuvre intitulée Poesia y Flamenco. Toutefois, la recherche s'insère dans un a priori théorique relié à l'interrogation d'un lien existant entre le geste créateur et les fonctions psychologiques de l'être humain. Ainsi les chemins de la création s'inscrivent dans ce cadre précis. A l'origine des motivations de cette recherche se trouve le sentiment qu'il existe des outils privilégiés à développer permettant une certaine poïétique appliquée et comme l'être humain a la capacité de créer des oeuvres artistiques, il semble opportun d'observer les composantes psychiques de l'être humain afin de comprendre le processus créatif. La typologie développée par Carl Gustav Jung en 1920 éclaire d'une certaine manière mon questionnement. Par sa description des types psychologiques, il a mis en exergue quatre dimensions: la pensée, le sentiment, la sensation et l'intuition. En effet, l'être humain est le seul capable à la fois de raisonner, de ressentir, de sentir et d'être doué d'intuition. L'objet de la création s'est construit avec cette notion en arrière-plan. L'artiste chercheur reconnaît dans cette typologie, un moyen d'aborder la création en l'optimisant par cette structure précise, mais ouverte. L'architectonique de Poesia y Flamenco s'est construite avec les matériaux métissés du flamenco, de la poésie et de la musique; principalement la guitare et les palmas. Ces choix ont été faits en fonction de mes motivations profondes de créer dont, entre autres, celui de communiquer et de toucher. Ce projet de recherche m'a permis d'observer attentivement et en profondeur la relation existante entre le créateur et le processus dans une situation réelle, celle de créer une oeuvre artistique multidisciplinaire. De ce rapport étroit, il en ressort manifestement une facilité à créer. En dépit des noeuds, des périodes de chaos toujours angoissantes pour le créateur, le travail est demeuré stimulant et inspirant. La prise de notes systématiques de la situation observée a été la principale forme de cueillette de données. Les résultats ouvrent la voie à des pistes vérificatives qui, par exemple, pourraient prendre la forme d'ateliers interactifs en création chorégraphique dans le cadre d'études universitaires. Les résultats de la recherche pourraient servir de cadre de référence pour les jeunes créateurs qui témoigneraient s'il y a lieu de l'apport constructif d'une connaissance des fonctions psychologiques. Cette source spécifique sur laquelle s'appuient mes réflexions peut possiblement conduire à un modèle personnel pragmatique de compréhension du processus créatif. Sans prétendre par cet éclairage nouveau, à la naissance d'une théorie générale explicative du processus créatif, cette recherche nous convie surtout à une compréhension approfondie du vécu d'un créateur chercheur explorant les éléments signifiants de la création. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Poésie, Flamenco, Processus créatif, Sensation, Sentiment, Pensée, Intuition.
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Wikifiction, rue des plumes perdues -- : une plateforme web de création collaborative sur le thème du récit fictionnel

Doyon, Denis-François January 2009 (has links) (PDF)
Notre projet consiste en la réalisation d'une machine à contenu accessible par le Web et permettant l'interaction de créateurs intéressés par le récit fictionnel ou la création collaborative d'une façon plus large. Essentiellement francophone, elle se particularise par ses deux modes de motorisation, blogue et wiki, permettant ainsi tous les degrés de collaboration d'une écriture à plusieurs mains. Dans son contenu elle se veut un tableau social contemporain et s'arrime à la production blogatoire actuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Wikifiction, « Rue des plumes perdues », « Machine à contenu », Écriture, Création, Collaborative, Collective, Blogue, Wiki, Fiction, Récit, Poésie, Cinéma, Scénario, Vidéo, Forum, Cms, « Web 2.0 ».
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Les territoires imaginaires dans le triptyque cultures périphériques d'Yves Boisvert

Handfield, Janie January 2009 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, il est question des représentations des territoires dans le triptyque Cultures périphériques du poète québécois Yves Boisvert. Dans cette oeuvre, le poète, aidé de l'artiste Dyane Gagnon, imagine divers espaces qu'il peuple de personnages ayant des mentalités différentes. Les territoires et les habitants s'influencent et dialoguent. Ainsi, le premier recueil s'attarde à dépeindre une campagne isolée et pauvre, habitée par les Chaouins. Dans le second livre, Boisvert imagine une banlieue propre et lisse dans laquelle les gens sont figés. Enfin, le dernier recueil décrit la fuite de Mélanie Saint-Laurent, un personnage complexe en quête d'identité, dans un quartier au centre d'une ville. Dans tous les cas, Boisvert cherche à traverser l'espace québécois pour écrire et traduire les différents paysages humains de la société. Il retourne les paysages et les sonde afin de créer des lignes de fuite. Après avoir défini la notion de territoire imaginaire (Morin et Bertrand, 1979; Jourde, 1991), nous analysons ce territoire déployé dans Les Chaouins en concluant qu'il s'agit d'un anti-monde, d'un territoire construit par ce qui a été rejeté par le centre. Nous utilisons les concepts d'agencement (Deleuze et Parnet, 1996), de réécriture (Béhar, 1988) et de conflit des codes (Belleau, 1981) pour décrire les pratiques de collage et d'hybridation utilisées par Boisvert pour créer un espace du divers, de l'hétérogène. Dans un deuxième chapitre, nous utilisons les notions d'espace de la socialité (Mafessoli, 1979), de collage (Béhar, 1988) et de reterritorialisation (Deleuze et Parnet, 1996) pour décrire le territoire taxonomique et rigide de La pensée niaiseuse. Enfin, dans un dernier chapitre consacré au territoire décrit dans le recueil Mélanie Saint-Laurent, nous étudions l'espace de la frontière (Lotman, 1999) et des alentours qui se construit sur une ligne de fuite (Deleuze et Guattari, 1980), celle tracée par le personnage de Mélanie, qui, sur sa bicyclette, s'évade dans la cité, de son quartier pauvre. Cet espace se situe à la jonction des deux autres territoires. Nous utilisons les idées d'Hédi Baraoui (2005) quant aux notions de nomaditude et de béance pour décrire la posture de l'être qui se maintient en disponibilité, en mouvance, qui s'achemine vers la faille pour permettre l'émergence d'une nouvelle identité plus libre. Nous proposons que Boisvert construit ce territoire pour Mélanie qui est déchirée entre l'esprit chaouin et la pensée niaiseuse, entre marginalité et conformité. Michel Morin et Claude Bertrand (1979) expliquent que pour que le problème de l'aliénation cesse, l'être doit accepter, pour trouver sa vérité, de vivre la violence de la déchirure, de l'écartèlement et que cette violence le pousse dans un voyage qui n'a pas de terme. C'est précisément cette course sans fin qui fonde le territoire de Mélanie Saint-Laurent. Nous décrivons les trois espaces imaginaires proposés par Boisvert dans la trilogie et expliquons, en utilisant principalement les concepts d'agencement, de reterritorialisation et de frontière, comment ils prennent forme à travers les images et l'écriture. Nous croyons avoir démontré, en nous attardant au personnage de Mélanie Saint-Laurent, qui représente la limite et la crise identitaire, que la notion de territoire imaginaire, dans ces trois recueils, est intimement reliée à celle de l'identité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Poésie québécoise, Territoire, Géopoétique, Agencement, Reterritorialisation, Frontière, Identité.
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Autobiographies ; suivi de Les génies de la lampe

Picard Cloutier, Françoise January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire, tant dans son écriture poétique que dans la réflexion qui l'accompagne, s'articule autour des questions de l'amour, de l'altérité et du miracle de l'être vivant. Il ne s'agissait pas de parler ici de l'amour ou vers l'amour, mais plutôt d'écrire à partir de lui, avec lui. L'amour, ainsi abordé, ne s'est pas présenté comme un thème ou comme une anecdote, mais comme une fréquence de fond qui module à la fois le rythme et le timbre de l'écriture. L'amour, fondamentalement approché, ne se laisse pas réduire à une rhétorique. Malgré son urgence, il ne se traduit pas en termes de séduction ou de domination. Ce n'est pas dans le pouvoir, mais dans le don de sa puissance qu'il trouve sa force. Et son unique intention est de prendre forme afin d'être partagé. L'écriture de ce mémoire fut d'abord attentive à cette puissance de partage qui anime toute vie et qui n'est ni un objet, ni un sujet, mais plutôt un courant -un flux, en termes deleuziens -qui nous rassemble. Cette pulsion fondamentale, j'en parle comme du désir. Ici, désirer est vital; tout le malheur de notre humanité vient du fait que nous vivons le désir comme un manque. Nous sommes incomplets, il ne s'agit pas de le nier, mais le manque n'est que la face négative du désir, et celui-ci représente, dans son intégrité, une volonté d'échange d'un tout autre ordre. « Nietzsche l'appelait "volonté de puissance", désir: vertu qui donne. » Dans ce contexte, la poésie se révèle comme un désir d'apparition, une échappée que nous pouvons, à chaque fois, percevoir et vivre comme un événement, comme un recommencement. Je crois, avec Novarina, que les poètes sont des prophètes, des appelants. «Les mots précèdent les choses; au commencement il y a leur appel. Au commencement, ça n'est pas l'être qui est, mais l'appel. L'être lui-même n'a jamais été que la première des choses appelées.» Puisque l'esprit du poète est constamment attiré par ses limites et hanté par l'inconçu, puisqu'il travaille à partir de sa conscience d'un silence plein, d'un envers et de tous ces creux qui lui semblent d'abord inabordables, la négativité agit dans son travail comme une force qui ne se laisse pas réprimer. Il oeuvre avec le manque, l'absence et la solitude; il ne sait pas ce qu'il va découvrir ici, il appelle, il est traversé, il s'offre. En ce sens, je crois que la poésie a à voir avec la mystique des prophètes. Et le poète est, littéralement, quelqu'un qui appelle l'être et le monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amour, Altérité, Désir, Imagination, Réel, Liberté, Volonté, Manque, Création, Puissance, Pouvoir.
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Il était encore possible de ne pas parler ; suivi de, Respirations

Galand, Sandrine 12 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, je me suis tournée vers la création d'un recueil de poèmes à partir de la question suivante : comment le poème, et plus particulièrement le poème en prose, peut-il procéder à l'élaboration d'un langage dont le rythme, la voix, la présence et même le déploiement sur la page rappellent le travail de mémoire et d'archivage convoqué par les albums de photographies de famille? Il s'agissait de construire des poèmes qui permettaient à la fois une conservation et une lecture nouvelle de ma mémoire familiale. Sur la frontière entre remémoration et création, entre reconnaissance et ressemblance - les moments contemplés n'ayant pas été vécus - j'ai interprété l'écriture du poème comme une forme de rapport à l'espace, comme une image. À l'instar des albums de famille qui, hormis certains clichés figurant dans une ligne temporelle qui n'est pas la leur, se construisent en suivant une chronologie cohérente, le recueil Il était encore possible de ne pas parler offre une progression chronologique régulière, néanmoins rompue par certains poèmes qui, comme des photos décalées ou déplacées, en brisent l'unité. Ces textes singuliers font office de ruptures et de nœuds. Avec eux s'ouvre une analogie de temps, d'espace et de sens entre le poème-image et la photo égarée, sans datation, fichée entre deux pages de l'album. Ils rappellent que, malgré leur désir profond de présenter une histoire homogène, les albums de famille nous dévoilent les fragilités d'un récit dont le sens, prétendument fixé, commence à se modifier. Dès lors, la prémisse selon laquelle la famille se trouve au cœur de l'atelier du poète a soutenu l'élaboration du recueil et de l'essai. Cette famille ne s'est toutefois pas réduite à son sens biologique, voire sociologique. Elle a plutôt été envisagée comme une famille-langage, c'est-à-dire une communauté dont tous les individus partagent une même pensée poétique, un même rapport au souffle. Une telle famille définit notre rapport poétique et politique au monde. Elle habite notre regard, notre voix, notre pensée. Une telle famille ne se sert pas du langage, elle se fait langage. Entre sujet (le poète) et objet (les photographies familiales), entre objet et sujet, il n'y a donc pas une relation simple, unilatérale, mais un principe d'échange à partir duquel s'érige une mémoire à la fois personnelle et historique, collective. Ainsi, tout au long du projet, la photographie a été comprise comme une archive, c'est-à-dire un objet incomplet s'ouvrant vers l'avenir et oscillant entre le mémoriel et l'interprétatif. Dès lors, ma posture d'écriture ne saura être confondue avec celle de l'historien. D'un état à l'autre du processus de construction des poèmes et de figuration du lien familial, j'ai dû constamment me rappeler que l'archive n'est que ce que nous voulons bien comprendre d'un hier que d'autres auraient compris tout autrement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Album, Archive, Famille, Généalogie, Image, Mémoire, Photographie, Poème en prose, Poésie.

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