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La politisation du privé et la transmission du féminisme au Maroc

Hardeep Singh, Simran 26 May 2023 (has links)
Le slogan « le privé est politique » est au cœur de plusieurs mouvements féministes. Ces mouvements ont démontré que les aspects de la vie personnelle telle que les relations familiales et conjugales, la maternité, le travail de care etc. sont politiques. Toutefois, peu de recherches empiriques ont été menées sur la sphère privée des militantes féministes. Ainsi, à partir d'entretiens réalisés avec des militantes féministes et leurs enfants au Maroc, cette thèse interroge la façon dont les militantes politisent leur espace privé, notamment leur relation conjugale, les rapports avec la famille d'origine et la belle-famille. Ce travail présente également la façon dont ces militantes transmettent le féminisme à leurs enfants et politisent leur maternité. Enfin, cette thèse donne à voir les différentes formes de réappropriation de la socialisation féministe effectuées par les enfants. L'enquête souligne la manière dont les militantes font de l'espace domestique un lieu de lutte, et ce, à différent degré et selon leur propre contexte.
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Débat privé, enjeu public? : comment les citoyens ordinaires construisent des opinions sur le problème de l’énergie / Private debate, public issue? : how ordinary citizens construct their opinions on the energy public problem

Bouillet, Jérémy 12 September 2017 (has links)
L’énergie apparaît comme un problème public majeur, dans la résolution duquel les pouvoirs publics s’engagent régulièrement. Mais, à l’autre bout de cette chaîne, comment les individus ordinaires s’approprient-ils le problème public de l’énergie ? Dans les mesures classiques de l’opinion publique, les questions énergétiques et environnementales sont souvent loin d’occuper les premières places dans la hiérarchie des priorités. Or, pour réduire la pression engendrée par nos modes de consommation sur les écosystèmes, le changement des comportements et des attitudes de consommation est présenté comme un levier majeur. La question énergétique est-elle alors un enjeu politique pour tous mais un problème pour personne ? Pour répondre à cette question nous nous interrogeons sur la fabrique des opinions ordinaires et nous proposons de considérer ces dernières comme des énoncés discursifs testés dans des situations sociales plus ou moins complexes, conflictuelles et publiques. En amont, bon nombre d'acteurs ayant accès à l'espace public contribue à orienter et promouvoir certaines injonctions normatives pour définir la « bonne » pratique. Mais ces injonctions ne sont ni stables, ni homogènes : elles font l'objet de controverses et donnent lieu à des reformulations discursives parfois dissonantes. Entre enjeux technologiques, économiques, écologiques, sociétaux, etc. l’énergie comme problème public est alors soumise à un cadrage par des ordres normatifs dynamiques définissant certaines déviances et se voit proposer des solutions reconnues comme légitimes sous l’effet, entre autres, de l’action publique. Mais, ce niveau de description fait l’économie de la parole des citoyens « ordinaires », couvrant ainsi un présupposé instrumental commun qui estime que les citoyens dotés de la « bonne » information agissent « correctement ». Ce présupposé est contestable. Certes, une majorité écrasante d’enquêtés souligne son accord de principe aux économies d’énergie, témoignant ainsi de sa connaissance – même partielle – de l’existence d’un « problème public de l’énergie » et d’un engagement – même limité – aux injonctions à la modération en termes de consommation énergétique. Mais cet accord tacite se heurte à d’autres injonctions, à la compétition des problèmes, des pratiques sociales et à la mise en œuvre pratique des solutions. Ni surcompétents, ni incompétents, les citoyens ordinaires construisent donc du sens à travers des ordres normatifs concurrentiels et cherchent à le rendre compatible avec leurs modes de vie. Pour ce faire, la confrontation de leurs opinions et l’ajustement collectif de leurs représentations sont nécessaires. En reprenant certaines notions du pragmatisme, nous interrogeons la manière dont les perceptions du problème de l’énergie varient selon les scènes sociales où il est discuté, leur publicité ou encore le degré de conflictualité qu’il génère, et nous montrons que des communautés locales interprétatives d’un problème – et éventuellement de solutions – peuvent émerger et contribuer à alimenter la légitimité du problème dans l’espace public. Par ce biais, nous soulignons qu’il existe des espaces adossés au politique mais qui ne répondent pas toujours aux critères de conflictualisation et montée en généralité. Ces espaces illustrent l’intérêt de prendre en compte l’ambivalence et la labilité des opinions dans l’appropriation d’un problème public et la normalisation de ses solutions. / Energy appears to be a major public problem, in which the public authorities regularly commit. But at the other end of this chain, how do ordinary individuals appropriate the public problem of energy? In the classical measures of public opinion, energy and environmental issues are often far from the top of the hierarchy of priorities. However, to reduce the pressure generated by our consumption patterns on ecosystems, the change in consumer behavior and attitudes is presented as a major lever. Is the energy issue then a political issue for all but a problem for no one? In order to answer this question, we question the fabric of ordinary opinions and propose to consider them as discursive statements tested in more or less complex, conflicting and public social situations.Upstream, many actors with access to public space help to guide and promote certain normative injunctions to define "good" practice. But these injunctions are neither stable nor homogeneous: they are the subject of controversies and give rise to discursive reformulations, sometimes dissonant. Between technological, economic, ecological, societal, etc. energy as a public problem is then subjected to a framing by dynamic normative orders defining certain deviations and is offered solutions recognized as legitimate under the influence of, inter alia, public action.But this level of description does not take "ordinary" citizens into account, and covers a common instrumental presupposition that citizens with "good" information act "correctly". This presupposition is questionable. Admittedly, an overwhelming majority of respondents stressed their agreement in principle to energy savings, thus demonstrating their knowledge - even partial - of the existence of a "public energy problem" and a commitment - even limited - to injunctions to moderate their energy consumption. But this tacit agreement comes up against other injunctions, competition between problems, social practices and the practical implementation of solutions.Neither overcompetent nor incompetent, ordinary citizens construct meaning through competitive normative norms and seek to make it compatible with their lifestyles. To do this, the confrontation of their opinions and the collective adjustment of their representations are necessary. By taking up some of the notions of pragmatism, we examine how the perceptions of the energy problem vary according to the social scenes in which it is discussed, their publicity or the degree of conflict that they generate, and we show that local communities with a common interpretation of a problem - and possibly solutions - can emerge and help fuel the legitimacy of the problem in public space. In this way, we emphasize that there are more or less public spaces but which do not always meet the criteria of conflictualization and rise in generality. These spaces illustrate the importance of taking into account the ambivalence and the lability of opinions in the appropriation of a public problem and the standardization of its solutions.
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Le « consensus » communautaire contre l'intégration intercommunale Séquences et dynamiques d'institutionnalisation de la communauté urbaine de Lille (1964-2003)

Desage, Fabien 10 October 2005 (has links) (PDF)
Le début des années 2000 a été marqué par la généralisation de la coopération intercommunale en France. Les nouvelles institutions créées, comme les plus anciennes qui ont vu leurs compétences renforcées à cette occasion, sont presque toujours gouvernées par des exécutifs collégiaux, associant des représentants municipaux de l'ensemble des formations partisanes. Ce mode de gestion est alors justifié par les élus locaux au nom de la technicité présumée des enjeux intercommunaux et de l'affirmation des politiques agglomération qu'il rendrait possible. Notre travail envisage le processus d'institutionnalisation de la communauté urbaine de Lille sur le temps long et à la loupe, de sa genèse par les groupes réformateurs dans les années 1960, jusqu'à la consolidation d'un régime de « consensus », terme utilisé par les conseillers communautaires eux-mêmes pour qualifier leurs arrangements interpartisans dans cette enceinte. Le choix méthodologique d'une focale resserrée et centrée sur l'organisation donne à voir les conditions pratiques de domestication par les maires des réformes intercommunales successives. Le « consensus » politique communautaire, loin d'aboutir au renforcement de l'autonomie de la CUDL en matière d'action publique locale, apparaît dès lors comme le vecteur principal de son maintien sous dépendance municipale et de son déficit démocratique persistant.
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Les catholiques français face à l'unification italienne (1856-1871) : une mobilisation internationale de masse entre politique et religion / The French catholics and the Italian unification (1856-1871) : a mass international mobilisation between politics and religion

Hérisson, Arthur 23 November 2018 (has links)
La thèse étudie les répercussions de l’unification italienne sur le catholicisme français de 1856 à 1871. Alors que les catholiques avaient été jusque-là un des piliers du régime impérial, l’appui donné par Napoléon III au mouvement national italien mit un terme à cette situation. Parce qu’ils remettaient en cause le pouvoir temporel du pape, les événements italiens donnèrent lieu à une vaste mobilisation des fidèles. Tandis que cette mobilisation a longtemps été analysée par les historiens comme un mouvement ayant surtout impliqué le clergé et les notables légitimistes, ce travail montre qu’il s’agit en réalité d’un mouvement de masse. La thèse met en évidence les conséquences d’une telle mobilisation dans le domaine politique et dans le domaine religieux. Elle montre l’assimilation par les catholiques des formes classiques de la lutte politique moderne, utilisées à gauche comme à droite, et l’élaboration de moyens d’action plus originaux, fondés sur la politisation de la parole et de la pratique religieuses. Elle replace la mobilisation dans le cadre de la stratégie diplomatique du Saint-Siège, visant à s’appuyer sur les fidèles, en analysant les engagements dans l’armée pontificale et la mobilisation financière des catholiques. Enfin, l’étude met en évidence l’influence de la question romaine sur plusieurs mutations touchant le catholicisme depuis le début du siècle, qu’il s’agisse du mouvement vers Rome, de l’affirmation du catholicisme intransigeant ou de la place nouvelle des laïcs au sein de l’Église. C’est, en somme, une voie de modernisation alternative, construite en opposition aux principes de la modernité libérale, que cette étude entend mettre en évidence. / This dissertation examines the impacts of Italian unification on French Catholicism from 1856 to 1871. Whilst Catholics had until then been one of the imperial regime pillars, the support given by Napoleon III to the Italian national movement put an end to this situation. Because they were challenging the Pope's temporal power, the Italian events gave rise to a vast mobilisation of the faithful. Whilst this mobilisation has long been analysed by historians as a movement that mainly involved the clergy and the legitimist notables, this work shows it was actually a mass movement. This dissertation highlights the consequences of such involvement in political as well as religious matters. It shows the assimilation by Catholics of the classical means of modern political fight, used by the left as well as the right wing, and the elaboration of more original means, based on the politicisation of religious speech and practice. It replaces the mobilisation in the context of the Holy See’s diplomatic strategy, aimed at relying on the faithful. To do so, the dissertation analyses the enlistments in the pontifical army and the financial support provided by Catholics. Finally, the study shows the influence of the Roman question on several changes affecting Catholicism since the beginning of the century: the movement towards Rome, the affirmation of uncompromising Catholicism as well as the new status of the laity in the Church. It is, in short, a way of alternative modernisation, built in opposition to the principles of liberal modernity, that this study intends to bring to light.
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Prendre position en documentaire : une sociologie politique des films documentaires tournés dans le Centre-ville de Saint-Denis et à la Joliette à Marseille (2000-2010) / Taking a position through documentary : a political sociology of documentary movies shot down town Saint-Denis and in la Joliette in Marseille (2000-2010)

Marsaud, Gael 11 September 2017 (has links)
Cette thèse analyse les processus de politisation et dépolitisation de films documentaires attachés à l'urbain stigmatisé et prend pour objet 42 films tournés dans les quartiers du Centre-ville Basilique à Saint-Denis et de la Joliette à Marseille entre 2000 et 2010. L'enquête s'appuie sur une série d'entretiens semi-directifs auprès des réalisateurs et d'analyses filmiques, ainsi que sur un ensemble de sources afférentes à l'activité promotionnelle ou théorique des réalisateurs. Au croisement des sociologies de l'art, du cinéma, du journalisme et des professionnels engagés, cette thèse vise à dresser les contours d'un espace documentaire en voie d'autonomisation. Elle propose une analyse des trajectoires sociales et professionnelles des documentaristes, des clivages qui le constituent et des collaborations nécessaires à la fabrique et la diffusion des documentaires. Elle est l'occasion de revenir sur nombre de représentations couramment accolées à cette pratique allant du rapport à la politique entendu au sens large, à la place accordée au réalisateur dans le processus de création et à la division entre cinéma et journalisme. En plaçant au centre les logiques de professionnalisation et les relations avec des acteurs, intervenants filmés et publics, étrangers à l'espace documentaire, ce travail reconsidère les conditions d'un engagement politique par et au travers des films. / This thesis analyzes the process of politicization and de-politicization of documentary films that focus on stigmatized urban areas. It is based on 42 films made between 2000 and 2010 in the neighborhoods of Centre-ville Basilique in Saint-Denis and La Joliette in Marseille. This research draws from open-focused interviews with directors and content analysis of the studied films, as well as of other promotional or theoretical productions by the same directors. This thesis aims at understanding the structure and logics of a “documentary world” which is gaining structural autonomy towards other social fields. At the intersection of the sociologies of art, cinema, journalism and politically involved professionals, this study analyses the ambiguous positioning of the filmmakers when it comes to taking a political stand in the light of their social and professional backgrounds, of the professional collaborations that develop around the making and distribution of the films, and of the structural divisions organizing the documentary world. This approach allows us to question several dimensions of documentary film making that are often taken for granted: from the creative power of the director and his/her place in the creative process, to the opposition between cinema and journalism, and the relationship between documentary and politics generally speaking. By placing professionalization mechanisms and the relationships that directors develop with filmed participants and the public at the center of the study, this work sheds new light on the process of political commitment by and through cinematographic productions.
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Bifurcations familiales et socialisations politiques : une comparaison des femmes en famille nucléaire, monoparentale et recomposée / Family turning points and political socializations : a comparison between women in nuclear, single parent and step- family

Reguer-Petit, Manon 04 May 2016 (has links)
Dans un contexte de diversification des configurations familiales, cette thèse analyse d’abord l’impact des bifurcations familiales sur la socialisation politique secondaire des femmes. Elle permet ensuite de comprendre comment ces bifurcations influent sur la façon dont les femmes conçoivent leur rôle d’agent socialisateur auprès de leurs (beaux-) enfants. L’enquête s’appuie sur une double comparaison, d’une part entre trois structures familiales - nucléaires, monoparentales et recomposées - et d’autre part entre des contextes associatifs et non associatifs. Une analyse quantitative des données ÉRFI de l’INED vient compléter le recours à des méthodes qualitatives plurielles : une enquête ethnographique dans trois associations et une enquête par entretiens auprès de 88 femmes, mères en famille nucléaire ou monoparentale et belles-mères en famille recomposée. Les résultats montrent que les configurations familiales influent sur le processus de socialisation politique. Les expériences de recomposition, et encore plus de séparation, suscitent chez les femmes des socialisations de transformation ; celles-ci sont marquées par une modification de leurs valeurs à l’égard de la famille et des rôles de genre, de leur perception de la justice, des politiques de la famille et des politiques sociales. Ces transformations influent in fine sur le rapport des femmes à l’offre politique. La trajectoire familiale affecte ensuite la façon dont les femmes conçoivent leur rôle d’agent socialisateur. L’analyse montre que le contenu qu’elles souhaitent diffuser à leurs (beaux-) enfants ainsi que les mécanismes et l’intentionnalité à agir qu’elles décrivent varient selon la structure familiale. / In a context of diversification of family structures, this thesis begins by analyzing the impact of familial turning points on the political socialization of women. In addition, it provides an understanding of how these turning points impact the way women see themselves as agents of socialization for their children or stepchildren. This study is based on a twofold comparison in France: on the one side, an examination of three different family structures (nuclear families, single-parent families and stepfamilies) and, on the other side, a comparison of associative and non-associative contexts. A quantitative analysis of ERFI data provided by INED complements the use of several qualitative methods: an ethnographic study within three associations and an interview study carried out with 88 women, mothers in nuclear or single-parent families and stepfamilies. The results of this thesis show that family structures influence the political socialization process of women. Experiences of family blending, and even more those of separation, arouse the transformation of socialization among women. These transformations are marked by a change in their values regarding family and gender roles, their perception of justice as well as of familial and social policies. They finally affect women’s attitude toward the political offer. Family trajectory therefore impacts the way women see themselves as agents of socialization. The analysis demonstrates that family structure influences what women want to pass on to their children or stepchildren, the way they do it and their degree of intentionality.
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Études et politique : les effets de la carrière étudiante sur la socialisation politique

Michon, Sébastien 12 December 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse interroge les effets de la période des études supérieures sur le rapport à la politique. Elle montre, auprès des étudiants français du début du XXIème siècle, que la carrière étudiante, au sens interactionniste du terme, détermine la socialisation politique. Les variables de l'héritage demeurent certes très clivantes. Néanmoins, l'explication doit prendre en compte d'autres éléments liés à la scolarité. Les contextes d'études traversés, les placements et déplacements au cours de la scolarité, ainsi que les étapes qui jalonnent son déroulement interviennent dans l'activation et l'acquisition de dispositions favorables. La carrière étudiante, génératrice de crises identitaires, a d'autant plus de chances d'influer qu'elle est décisive sur les parcours. À partir de données quantitatives (questionnaires) et qualitatives (entretiens et observations), trois types de comportements politiques sont étudiés : politisation, orientation politique, et militantisme.
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Des trajectoires singulières : la construction sociale de l'engagement "gouine" dans la mobilisation "transpédégouine" / Unique trajectories : the social construction of the"dyke" engagement in the "transpédégouine" movement

Nicaise, Sarah 17 November 2015 (has links)
Issue d'une enquête ethnographique menée de 2009 à 2015 auprès d'un groupe " Transpédégouine " (" TPG "), cette thèse s'intéresse aux conditions (sociales, genrées, sexuelles) et aux effets socio-biographiques de l'engagement " gouine " au sein de ce collectif. Elle s'attache d'abord à retracer les trajectoires biographiques et les expériences socialisatrices de ces femmes homosexuelles depuis leur enfance jusqu'à leur entrée dans le groupe " TPG ", en analysant leurs socialisations de genre enfantines, leurs parcours scolaires, leurs socialisations sexuelles, et leurs politisation féministe et homosexuelle. Tout en étudiant les conditions sociales de la construction de l'homosexualité féminine, elle fait apparaître le processus de co-détermination de classe, de genre et de sexualité dans la politisation et l'engagement des " gouines ". Ce travail explore ensuite la socialisation " TPG " en restituant les modes d'appropriation différenciés des logiques et des normes du groupe au regard des socialisations passées et des positions actuelles des " gouines ". Loin de se cantonner aux activités strictement militantes, l'étude de cette socialisation groupale se porte également sur un ensemble de pratiques généralement rattachées aux domaines du privé et de l'intime (l'habitat, l'alimentation, l'hygiène, la sexualité, les relations amicales et affectives) faisant alors apparaître des modes de politisation " par le bas " et des formes de contestation ordinaires de l'ordre de genre et de sexualité, éloignées des formes légitimes de participation politique. Cette recherche s'intéresse enfin aux impacts de cet engagement sur les trajectoires biographiques. Au delà des possibilités de réhabiliter les corps genrés et de s'investir dans un mode de sexualité " gouine " spécifique, l'engagement dans le groupe permet de limiter les effets de la précarisation économique. A travers des pratiques groupales de " débrouille " et de solidarité communautaire, le groupe " TPG " fonctionne en effet comme un cadre de préservation matérielle et de valorisation de son existence. Il permet également aux " gouines " d'ennoblir les décalages entre des situations de déclassement (professionnel et économique) et des expériences de mobilité culturelle ascendante (permises par la réussite scolaire et leur engagement militant), et représente ainsi un support de reclassement symbolique. A travers la restitution d'un matériau dense, le dévoilement de pratiques quotidiennes et le récit d'expériences individuelles et collectives qui jalonnent les trajectoires, cette thèse cherche plus largement à comprendre les ressorts de cet entre-soi sexuel minoritaire et contestataire, et les possibilités de se maintenir dans certaines marges de l'espace social. / Resulting from an ethnographic survey carried out from 2009 to 2015 with a "Transpédégouine" ("TPG") group, this thesis is interested in the conditions (social, gendered, sexual) and in the socio-biographical effects of the "dyke" engagement within this collective. Firstly, it seeks to recall the biographical trajectories and socializing experiences of "dykes" from childhood until they enter the group "TPG", analyzing their gender socialization as children, their school careers, their sexual socialization and their feminist and homosexual politicization. While studying the social conditions of the construction of female homosexuality, it shows the class, gender and sexuality co-determination process in the politicization and engagement of "dykes." This work explores then the "TPG" socialization by restoring the modes of appropriation differentiated from the logics and the standards of the group taking into consideration historical socialization and current position of the "dykes". Far from being confined to strictly militant activities, the study of this groupal socialization also includes a set of practices generally related to the fields of the private and intimate (housing, food, hygiene, sexuality, friendship and emotional relationships) then revealing modes of politization "from the bottom" and specific forms of protest of the sexual and gender order, remote from legitimate forms of political participation. This research is finally interested in the impacts of this engagement on biographical trajectories. Beyond the possibilities of rehabilitating the gendered body and investing in a specific "dyke" mode of sexuality, engagement in the group limits the effects of economic precarisation. Through groupal practices of "getting by" and community solidarity, the "TPG" group functions indeed as a framework of material preservation and enhancement of its existence. It also allows the "dykes" to ennoble the shifts between downgrading situations (professional and economic) and experiences of ascending cultural mobility (permitted by academic achievement and activism), and thus represents a symbolic reclassification support. Through the restitution of a dense material, the unveiling of daily practices and the account of individual and collective experiences that mark the trajectories, this thesis seeks to understand more broadly the springs of this sexual minority and dissident social grouping, and the possibilities of maintaining oneself in certain margins of the social space.
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La politisation des Droits de l'Homme et le défi de la coopération universelle / The politization of Human rights and the challenge of universal cooperation

Ognimba, Kellie-Shandra 28 November 2014 (has links)
La politisation reste un défi majeur pour la réalisation universelle des droits de l'homme. Ce processus est inévitable dans l'enceinte des Nations-Unies. La politisation trouve en effet ses fondements dans la Charte même de l'Organisation, ainsi que dans la configuration institutionnelle de l'ONU qui se veut antagonique, mettant en scène des acteurs étatiques et des entités non gouvernementales. Cependant si elle est incontournable, elle ne saurait être acceptée pour autant. L'instrumentalisation politique des droits de l'homme qui conduit à une interprétation et une mise en œuvre politicienne du droit international des droits de l'homme, au détriment de la promotion et protection des droits de l'homme, et de leur universalité, constitue un frein à leur avancement et un obstacle à la coopération internationale dans ce domaine. Elle doit par conséquent être rejetée, d'autant qu'elle peut aboutir comme on l'a démontré à une érosion profonde des droits de l'homme les plus fondamentaux et de la dignité humaine. Le processus de marginalisation universelle des droits de l'homme qui a eu lieu au nom de la sécurité nationale, en exécution du programme de détentions secrètes de la CIA, est caractéristique d'une politisation particulièrement dangereuse et sans précédent, qui confirme que l'universalité des droits de l'homme doit plus que jamais être consolidée. Il est donc important que l'ONU développe un véritable projet politique commun, qui aurait pour assise l'universalité des droits de l'homme et la participation renforcée de tous les acteurs, y compris les experts indépendants et les ONG qui sont des partenaires indispensables à une mise en œuvre effective et impartiale des droits de l'homme. / Politicization remains a major challenge to the universal implementation of human rights. Politicization originates from the tensions between article 1 and article 2 of the UN Charter. It also derives from the difference in nature between States actors and non-governmental entities acting within the UN, including NGOs, experts, and the OHCHR. Tensions between both category of actors are therefore inevitable and lead to politicization. While, politicization is unavoidable, it cannot be accepted. Indeed, the political instrumentalization of human rights leads to a hierarchy between the different rights, and to the marginalization of individuals, including groups. There is no doubt that politicization represents an obstacle to the international cooperation in the field of human rights within the UN. The UN should develop a proper human rights policy, truly enshrined in the principle of universality in order to tackle politicization, which effects become more and more prejudicial to human rights, as the deep erosion of the most basic human rights, including the prohibition of torture, in the name of national security while countering terrorism has demonstrated it.
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La construction des pratiques informationnelles par le(s) public(s) des médias : trajectoire biographique, parcours de pratique, culture informationnelle médiatique / How do news consumption evolves at the individual level : biographical trajectory, media practice itinerary, news and media culture

Goasdoué, Guillaume 11 December 2012 (has links)
Pourquoi les individus s‟informent et comment en arrivent-ils à consommer certains types d‟actualités et de médias au cours de leur vie ? À partir de ces questionnements nous avons interrogé quarante-six personnes aux profils contrastés pour mettre en parallèle les trajectoires biographiques et les parcours de pratiques informationnelles médiatiques. La première partie traite de la socialisation aux médias en pointant l‟influence de la classe sociale, de la famille,du sexe et du rapport à l‟école et à la lecture. Sont également mis en avant le rôle des études supérieures (durée et filière) et le niveau de politisation. Dans la deuxième partie nous interrogeons la compétence politique, les contextes de consommation et les capacités techniques. Un développement est spécialement consacré à l‟incidence d‟une « culture informationnelle médiatique » dans le processus individuel d‟appropriation des actualités. Ce travail contribue également aux réflexions méthodologiques qui concernent l‟étude des publics des médias, de la politisation et des usages des technologies de l‟information et de la communication (TIC). Les résultats invitent à appréhender le niveau d‟instruction et la position sociale comme les principaux facteurs explicatifs des comportements informationnels. / How do people get informed and are brought to pay attention to news and how do they go about consuming different types of news and media during their lives? With these questionsin mind we interviewed forty six individuals with various and diverse profiles so as to try tocompare their media practice itineraries. The first part focuses on socialization and media,particularly on what influences news consumption: social class, gender, family structure, and personal experience of schooling and reading. We also try to focus on the role of superior studies (field and duration) and the level of political awareness. In the second part we willfurther develop the various aspects of political sophistication, context of consumption(situation), and knowledge of technologies. One section is specifically dedicated to theconcept of "media information culture" in the individual process of appropriation of the news.This work also contributes to the methodological reflection regarding the study of media audiences, politics and use of information and communication technologies (ICT). The results invite to consider the level of education and social situation as primary factors explaining information and news consumption related behaviors.

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