Spelling suggestions: "subject:"most postpartum"" "subject:"cost postpartum""
21 |
Fysioterapeuters uppfattningar om sin roll i eftervården efter förlossning / Physiotherapists' perceptions of their role in postpartum careForsmark, Hannah, Axlund, Klara January 2022 (has links)
Bakgrund: Fysioterapeuter verksamma inom kvinnors hälsa har god kunskap om rörelse- och stödjeapparaten med kompetens att bland annat bedöma bäckenbottenmuskulatur, stödja återgång till fysisk aktivitet och finnas som stöd- och rådgivare. Sveriges Kommuner och Regioner menar att tillgången till fysioterapeutisk kompetens inom kvinnors hälsa bör förbättras. Det saknas i dagsläget studier på svenska fysioterapeuters uppfattningar om sin roll i eftervården efter förlossning. Syfte och frågeställning: Syftet var att undersöka hur fysioterapeuter verksamma inom kvinnors hälsa och som träffar postgravida kvinnor i sitt arbete uppfattar sin roll i eftervården efter förlossning. Design och metod: Studien var av kvalitativ deskriptiv design och dess innehåll baserades på semistrukturerade intervjuer med fem legitimerade fysioterapeuter verksamma inom kvinnors hälsa. Datan analyserades med kvalitativ innehållsanalys. Resultat: Fyra kategorier och 14 underkategorier identifierades under databearbetningsprocessen. Kategorierna kom att heta Fysioterapeuten som stöd- och rådgivare i eftervården, Fysioterapeutens unika bäckenbottenkompetens, Framtidens eftervård samt Utmaningar för fysioterapeuten i eftervården. Inom dessa kategorier framkom beskrivningar om fysioterapeutens roll kring att stödja återgång till fysisk aktivitet, utmaningar kring att nå ut till patienterna samt önskemål om att erbjuda rutinuppföljning hos fysioterapeut. Konklusion: De intervjuade fysioterapeuterna uppfattade att sin roll i eftervården efter förlossning innefattar att vara emotionellt stöd, att vara stöd-och rådgivare och att de har en unik bäckenbottenkompetens med möjlighet att individualisera bäckenbottenträning. De upplevde att kvinnohälsa bortprioriteras, att det saknas kompetens inom området och att samarbetet med andra professioner var utmanande. Det framkom även att fysioterapeuterna önskar kunna erbjuda rutinuppföljningar efter förlossning. / Background: Physiotherapists active in women's health have good knowledge of the musculoskeletal system with the competence to, among other things, assess pelvic floor muscles, support return to physical activity and be available as support and counselors. Sweden's municipalities and regions believe that access to physiotherapeutic competence in women's health should be improved. There is currently a lack of studies on Swedish physiotherapists' perceptions of their role in aftercare after childbirth. Aim: The aim was to investigate how physiotherapists working with women's health and who meet post-pregnant women in their work perceives their role in aftercare after childbirth.Design and method: The study was of qualitative descriptive design and its content is based on semi-structured interviews with five licensed physiotherapists active in women's health. The data has been analyzed with qualitative content analysis. Results: Four categories and 14 subcategories were identified during the data processing process. The categories came to be called the Physiotherapist as a support and advisor in aftercare, the Physiotherapist's unique pelvic floor competence, Future aftercare and Challenges for the physiotherapist in aftercare. Within these categories, descriptions emerged about the physiotherapist's role in supporting return to physical activity, challenges in reaching out to patients and wishes to offer routine follow-up to a physiotherapist. Conclusion: The interviewed physiotherapists perceive that their role in aftercare after childbirth includes being emotional support, being a support and counselor and that they have a unique pelvic floor competence with the opportunity to individualize pelvic floor muscle training. They feel that women's health is de-prioritized, that there is a lack of competence in this subject and that they find collaboration with other professions challenging. It also emerged that the physiotherapists wish to be able to offer routine follow-ups after childbirth.
|
22 |
Exposition à un mélange de contaminants durant la grossesse et la période post-partum : effets sur la grossesse et le nombre de cellules gliales cérébralesAntoun, Ramez Monsef Mourad 26 February 2020 (has links)
L’exposition à un mélange de contaminants durant la grossesse et la période post-partum
contribue à des problèmes de santé neurologiques chez les nouveau-nés. Que ce soit les
biphényles polychlorés, le méthylmercure ou les composées organochlorées, ils ont tous des
effets néfastes lors d’une exposition individuelle. Notre étude s’intéresse à un mélange qui
correspond aux concentrations de quelques contaminants présents dans le sang maternel des
populations nordiques.
Dans les études concernant ce mélange de contaminant, les auteurs ont démontré des altérations
au niveau de la croissance ainsi qu’un changement du poids des organes chez les nourrissons. Par
contre, les effets de l’exposition à un tel mélange lors de la période périnatale sur la structure
cérébrale des mères post-partum ne sont pas connus.
L'objectif de ce travail est donc d’évaluer les changements morphologiques associés à la
grossesse, suite à l’exposition chronique à un mélange de contaminants environnementaux lors
de la grossesse dans un modèle animal et d’explorer les effets de ceux-ci sur la plasticité du
cerveau post-partum.
Les rats femelles de souche Sprague–Dawley ont été accouplés avec un mâle pour obtenir au
moins 10 portées par traitement. Dès la détection de grossesse, ces rats ont été assignés
aléatoirement à un groupe de traitement : Dose élevée ou basse du mélange, dose élevée ou basse
du méthylmercure ou le groupe témoin L’administration de la dose des contaminants des
femelles s’est fait avec un biscuit Teddy Graham. Celui-ci a commencé la première journée de
gestation jusqu’à la journée 21 postnatale. Au 21 ième jour, les mères ont été sacrifiées et leurs
cerveaux fixés et coupés pour ensuite subir soit une coloration NISSL ou immunohistochimie
pour lemarqueur de protéine acide fibrillaire gliale (GFAP). Ceci nous a permis d’étudier le
nombre de neurones et de cellules gliales dans les régions du cerveau important au comportement
maternel.
Une augmentation significative du nombre de cellules gliales a été observée au niveau de CA3
avec l’exposition aux doses élevées du méthylmercure, et les deux doses du mélange ainsi qu’au
niveau de l’aire préoptique médiane (MPOA) uniquement avec la dose élevée du mélange de
contaminants. Quant aux neurones, une augmentation a uniquement été observée au CA3 avec la
dose élevée du méthylmercure, et les deux doses du mélange. Malgré que plus de recherches
soient nécessaires pour mieux comprendre les effets d’une telle exposition sur le comportement
maternel, ces découvertes suggèrent que le mélange de contaminant est capable d’affecter le
cerveau maternel.
|
23 |
Obésité maternelle avant grossesse, allaitement du nourrisson et évolution du poids maternel en post partum. / Maternal obesity before pregnancy, breastfeeding and maternal post partum weight changeBoudet, Julie 31 January 2018 (has links)
L’objectif de cette thèse était de mesurer l’association de l’obésité maternelle avec la durée de l’allaitement maternel, au total et exclusif, en prenant en compte les caractéristiques sociodémographiques, périnatales et psychosociales ; puis d’évaluer si l’allaitement était, en France en 2012, associé à une diminution de la rétention du poids maternel dans l’année suivant l’accouchement, en particulier chez les femmes obèses.Les données de la cohorte prospective nationale Epifane ont été utilisées. En 2012, 3368 couples mère-enfant avaient été inclus en France métropolitaine. Le recueil de l’alimentation de l’enfant à la maternité puis à 1, 4, 8 et 12 mois postpartum a permis d’estimer les durées d’allaitement. Les facteurs sociodémographiques et périnataux associés à l’obésité maternelle (Indice de Masse Corporelle (IMC) avant grossesse ≥30 kg/m2) ont été identifiés par un modèle de régression logistique multinomiale. Des régressions de Poisson ont fourni des estimations de l’association entre obésité et durées d’allaitement, exclusif et total. Les associations entre durées d’allaitement et rétention de poids à 4 et 12 mois (définie comme la différence entre le poids maternel à 4 et 12 mois et le poids avant grossesse), ont été estimées par des régressions linéaires. Les facteurs de risque d’une rétention de poids modeste (entre 0,1 et 4,9 kg) ou majeure (≥5 kg) à un an, ont été identifiés par des régressions logistiques multinomialesL’obésité maternelle était associée à un ensemble de caractéristiques sociodémographiques et de complications périnatales, de façon différente selon la parité. Par ailleurs, elle était associée à une durée totale d’allaitement plus courte, comparé à une corpulence normale, indépendamment des caractéristiques sociodémographiques, périnatales, psychosociales, et de la parité. La parité modifiait l’association entre obésité et durée d’allaitement exclusif. Ainsi, chez les primipares, la durée d’allaitement exclusif était comparable chez les femmes obèses et celles de corpulence normale, quel que soit le niveau d’ajustement. Chez les multipares, la relation entre obésité maternelle et durée d’allaitement exclusif réduite observée dans le modèle ajusté sur les caractéristiques sociodémographiques, n’était plus significative lorsque les caractéristiques périnatales et psychosociales étaient ajoutées au modèle.A 4 mois, dans tous les groupes d’IMC avant grossesse, la rétention moyenne de poids postpartum n’était pas différente selon la durée d’allaitement exclusif ou prédominant. Néanmoins, la durée d’allaitement mixte était associée à une augmentation de la rétention de poids à 4 mois, chez les femmes obèses uniquement. A 12 mois, ni la durée d’allaitement exclusif ou prédominant, ni celle d’allaitement mixte n’étaient associées à la rétention de poids. Les risques d’une rétention de poids modeste ou majeure une année après avoir accouché, variaient toutefois selon un ensemble de caractéristiques sociodémographiques et périnatales. La durée totale d’allaitement maternel était plus faible chez les femmes obèses. Par ailleurs, nos travaux ne montrent pas un bénéfice de l’allaitement sur la diminution de la rétention de poids à 4 et 12 mois. Finalement, nos travaux apportent une meilleure compréhension des mécanismes impliqués dans la relation entre obésité et allaitement maternel ; l’identification des facteurs de risque de la rétention de poids ouvre de nombreuses perspectives de recherche. En termes de santé publique, ces travaux réaffirment la nécessité de prendre en compte les facteurs psychosociaux, les caractéristiques sociodémographiques, et les conditions de la grossesse dans la promotion de l’allaitement, notamment exclusif, et dans les actions visant à réduire la rétention de poids postpartum. / The aim of this PhD dissertation was to measure the association of maternal obesity with any breastfeeding (ABF), and exclusive breastfeeding (EBF) durations, taking into account sociodemographic, perinatal and psychosocial factors; and to assess whether in France, in 2012, breasfeeding was associated with a reduction in PPWR during the first year of life, especially among women obese before pregnancy.We used data from the French population-based-birth-cohort Epifane. In 2012, 3,368 mother-infant dyads were included in mainland France. Information concerning infant’s feeding were collected at maternity ward and at 1, 4, 8, and 12 months, and were then used to define breastfeeding durations. Sociodemographic and perinatal factors associated with maternal obesity (Body Mass Index (BMI) before pregnancy ≥30 kg/m2) were identified using a multinomial logistic regression model. Poisson regression models have estimated associations of maternal obesity with ABF and EBF durations. Linear regression models were used to estimate the associations of breastfeeding durations (full breastfeeding (FBF) and partial breastfeeding) with PPWR at 4 and 12 months (defined as the difference between the maternal weight at 4 and 12 months after birth and maternal prepregnancy weight). Risk factors of moderate PPWR (0.1-4.9 kg) and major PPWR (≥5 kg) at 12 months were identified using multinomial logistic regression modelling.Maternal obesity was associated with sociodemographic characteristics and adverse perinatal outcomes. Such patterns varied among primiparous and multiparous women. Furthermore, maternal obesity was associated with a reduced ABF duration, compared to normal-weight, independently of sociodemographic, perinatal and psychosocial factors, and parity. Association of maternal obesity with EBF duration was modified by parity. Among primiparous women, obese women exclusively breastfed as long as normal-weight women, in all adjusted models. Among multiparous women, association between maternal obesity and reduced EBF duration, observed in the crude model and model adjusted on sociodemographic factors, was no more statistically significant when adjusting for perinatal and psychosocial factors.Four months after birth, FBF duration was not associated with PPWR, regardless of prepregnancy BMI class. However, partial breastfeeding duration was associated with an increased PPWR at 4 months among women obese before pregnancy. At 12 months, neither FBF duration nor partial breastfeeding duration was associated with PPWR. Nevertheless, we identified a set of sociodemographic and perinatal risk factors of moderate and major PPWR at 12 months.Maternal obesity was associated with a reduced ABF duration. Furthermore, our work does not confirm the hypothesis of a benefit of breastfeeding durations on PPWR at 4 and 12 months. Finally, our research provides a better understanding of mechanisms involved in the relation between maternal obesity and breastfeeding; the identification of PPWR risk factors opens new prospects of research. In terms of public health, our research reinforces the need to consider sociodemographic, perinatal and psychosocial characterictics of women in the promotion of breastfeeding, especially EBF, and in the interventions aimed at reducing PPWR.
|
24 |
Effect of Multiple Skin-to-Skin Experiences on Exclusive Breastfeeding RatesHorst, Joanna Horst 01 January 2017 (has links)
Breastmilk feeding at birth demonstrates short- and long-term medical and neurodevelopmental advantages. Infants who are exclusively breastfed demonstrate less nausea, vomiting, and diarrhea, and they experience less upper respiratory and ear infections than do infants who are not breastfed. One strategy that supports breastfeeding initiation is providing skin-to-skin contact (STS) with mothers and newborns immediately upon birth. The purpose of this project was to evaluate the impact of a second session of STS on the postpartum unit on exclusive breastfeeding rates at discharge. A retrospective comparison design using Swanson's caring model was used to guide the evaluation study that examined and compared the rate of exclusive breastfeeding before and after the new model of care was implemented. The historical controls rate included all delivered women in a 3-month period who expressed a desire to exclusively breastfeed and who had one session of STS. In this group, the exclusive breastfeeding rates were 46% at discharge. After the practice change, the 75 women who expressed a desire to exclusively breastfeed and who had the second session of STS demonstrated exclusive breastfeeding rates of 72% at discharge. The increased rate of exclusive breastfeeding and the promotion of newborn health represent a major contribution to positive social change through the introduction of a second session of STS. The extension of the STS practice from only the immediate postdelivery setting to the postpartum setting provides a contribution to nursing practice that can be shared in any birth or similar practice setting.
|
25 |
IMPROVING MATERNAL AND FETAL PREGNANCY OUTCOMES BY PREVENTING POSTPARTUM HAEMORRHAGE AND MOTHER TO CHILD TRANSMISSION OF HIV IN PREGNANCYFrederick Lifangi-Ikomi, Morfaw January 2019 (has links)
Background and Objectives:
Postpartum haemorrhage (PPH) and mother to child transmission (MTCT) of the Human Immune Deficiency Virus (HIV) are major threats to maternal and foetal health, especially in low and middle income countries. This thesis addressed two main objectives: 1) to investigate strategies for the prevention of PPH, with a focus on misoprostol; 2) to investigate strategies for prevention of mother to child transmission (PMTCT) of HIV, with a focus on the male partner.
Methods:
We employed a number of study designs including a cross sectional design, a retrospective chart review, and a systematic review which included Classical and Bayesian approaches of meta- analysis. Key methodological issues addressed include the use of propensity score matching methods to address channeling bias; comparison and combination of evidence from different sources; sensitivity analysis in health research; and methods for developing new tools for measurement in health research.
Results and Conclusions:
Our findings suggests that an oxytocin-misoprostol combination is better than the current standard of care of oxytocin-only which is recommended by the World Health Organisation for the prevention of PPH. Secondly, effectiveness data from well-designed observational studies may be used to inform clinical decisions on misoprostol in the prevention of PPH. Thirdly, using a new tool we have created, it is possible to objectively identify HIV positive women who lack the support of their male partners in adhering to PMTCT recommendations. / Background and Objectives:
Postpartum haemorrhage (PPH) and mother to child transmission (MTCT) of the Human Immune Deficiency Virus (HIV) are major threats to maternal and foetal health, especially in low and middle income countries. This thesis addressed two main objectives: 1) to investigate strategies for the prevention of PPH, with a focus on misoprostol; 2) to investigate strategies for prevention of mother to child transmission (PMTCT) of HIV, with a focus on the male partner.
Methods:
We employed a number of study designs including a cross sectional design, a retrospective chart review, and a systematic review which included Classical and Bayesian approaches of meta- analysis. Key methodological issues addressed include the use of propensity score matching methods to address channeling bias; comparison and combination of evidence from different sources; sensitivity analysis in health research; and methods for developing new tools for measurement in health research.
Results and Conclusions:
Our findings suggests that an oxytocin-misoprostol combination is better than the current standard of care of oxytocin-only which is recommended by the World Health Organisation for the prevention of PPH. Secondly, effectiveness data from well-designed observational studies may be used to inform clinical decisions on misoprostol in the prevention of PPH. Thirdly, using a new tool we have created, it is possible to objectively identify HIV positive women who lack the support of their male partners in adhering to PMTCT recommendations. / Thesis / Doctor of Philosophy (PhD)
|
26 |
Autodétermination, ajustement et symptômes dépressifs maternels suivant la naissance d'un premier enfantPouliot, Joannie 24 April 2018 (has links)
Pour les femmes, le choix de devenir parent a beaucoup évolué dans les dernières décennies, puisqu'elles ont désormais une plus grande liberté de choix. Toutefois, la transition à la maternité peut amener les femmes à vivre beaucoup de pression liée aux recommandations des experts de la santé, aux médias, aux attentes de l'entourage ou encore à leurs propres perceptions quant à l'atteinte du standard de « bonne mère ». Cette étude a pour objectif d'examiner la transition à la maternité afin de mieux comprendre les différents facteurs pouvant être liés au développement de symptômes dépressifs postnataux et à l'ajustement au nouveau rôle de mère. Au total, 252 femmes ont rempli des questionnaires en période prénatale et postnatale. Les résultats confirment que les événements de vie stressants durant la grossesse, l'estime de soi, la perception du tempérament de l'enfant et la qualité de la relation conjugale suite à la naissance de l'enfant sont liés significativement au développement de symptômes dépressifs postnataux et à l'ajustement maternel. Un nouveau facteur de risque au développement de symptômes anxieux postnataux et des difficultés d'ajustement maternel a également été identifié : la motivation envers les tâches parentales. Les mères qui font les tâches par sentiment d'obligation pour correspondre aux standards de « bonne mère » ou pour répondre aux attentes de leur entourage auront davantage de symptômes anxieux et un moins bon ajustement maternel. En ce qui concerne la motivation à avoir un enfant, celle-ci n'aurait pas de contribution significative pour expliquer l'ajustement au rôle de mère. Finalement, les résultats de cette étude relèvent un biais de désirabilité sociale chez certaines femmes puisqu'elles peuvent avoir tendance à minimiser l'ampleur de leurs problèmes et de leurs insatisfactions. Cette tendance à l'autoduperie pourrait avoir un impact sur leur bien-être psychologique en entravant d'éventuelles demandes d'aide.
|
27 |
Devenir mère et défaut d'étayage familial dans le post-partum immédiat : une étude clinique, longitudinale et comparative à domicile des 2 semaines aux 18 mois du bébé / Becoming a mother and lack of family support in the immediate postpartum : clinical, longitudinal and comparative study at home, from 2 weeks to 18 months of the babyVennat, Delphine 13 September 2018 (has links)
La dimension intersubjective familiale du devenir mère lors de la période sensible du post partum a été peu abordée en psychanalyse ou dans les autres courants en psychologie. Hypothèses : le défaut d'étayage de la famille dans l'immédiat post-partum impacte les processus de la maternalité chez la mère : son état psychique (dépression et anxiété), sa préoccupation primaire et sa rêverie, ainsi que le destin de ses motions hostiles dans ses relations. Approches épistémologiques : la psychologie clinique et la psychopathologie avec d'autres apports. Méthode mixte (clinique et quantitative) longitudinale et comparative sur une population de 35 familles. Outils : des entretiens, des temps d'observations et des auto-questionnaires évaluant l'état psychique de la mère (EPDS et STA I), ses relations conjugales (EAD), parentales (IAP) et ses ressources internes (RSQ et PBI). Résultats : les mères qui ont peu bénéficié de soutien familial sont plus nombreuses à présenter des signes de détresse psychique et ces signes perdurent dans le temps, 6 mois après la naissance de leur enfant. L'analyse de trois cas cliniques permet de suivre dans le temps la complexité des processus de la maternalité, leurs liens avec l'étayage familial et les facteurs intra-psychiques , intersubjectifs et sociétaux qui les soutiennent ou au contraire les fragilisent. Les motions hostiles de la mère, non contenues par la famille élargie, alimentent sa détresse et l'ensemble de ses relations, avec le conjoint, le père et/ou l'enfant. Conclusion : le travail psychique nécessaire dans le post-partum immédiat du devenir mère ne peut être envisagé sans son réseau d'étayage familial. Celui-ci est en interaction avec ses appuis internes et dépend des relations avec le père. Le contexte social l'influence. Conséquences : cette recherche montre l'importance de prendre en compte,chez la mère, le besoin dans la réalité du soutien de sa famille juste après la naissance et la mise en place d'étayage professionnel adapté. / The intersubjective family dimension of becoming a mother during the sensitive postpartum period has been little discussed in psychoanalysis or in other currents in psychology. Hypotheses: the lack of family's shoring in the immediate post-partum impact the motherhood processes: her psychic state (depression and anxiety). the establishment of maternai processes (primary maternai concern and maternai reverie), as well as the fate of her hostile motions in her relations. Epistemological approaches: clinical psychology and psychopathology with other contributions. Longitudinal and comparative mixed (clinical and quantitative) method in a sample of 35 families. Tools : interviews. observations and self-questionnaires assessing the psychic state of the mother (EPDS and STAI). her conjugal relationship (DAS), parental relationship (PAi) and her internai resources (RSQ and PBI). Results: Mothers with little family support are more likely to show signs of psychic distress and these signs persist over time, 6 months after the child birth. The analysis of three clinical cases makes it possible to follow over time the complexity of maternai processes, their links with family's shoring and the intra-psychic, intersubjective and societal factors that support or weaken them. The mother's hostile motions. not contained in the extended family, fuel her distress and her whole relationship with the spouse. father, and / or child. Conclusion: the necessary psychic work of becoming a mother in the immediate postpartum can not be considered without her family support network. This one is in interaction with her internai supports and depends on the relations with the father. The social context influences it. Consequences: this research shows the importance of taking into account, for the mother, the need in reality of the family support just after the birth and the setting up of adapted professional support.
|
28 |
Les événements indésirables graves néonatals et maternels : études d’observation et essai d’intervention dans six réseaux périnatals / Neonatal and maternal adverse events : observational studies and intervention trial in six perinatal networksDupont, Corinne 18 March 2009 (has links)
En France, 73.3% des décès maternels liés à une hémorragie du post partum (HPP) ont été jugés comme « évitables » par le comité national d’experts en 2006. Le premier objectif de cette recherche a été l’observation des événements indésirables graves (EIG) en obstétrique et l’analyse des facteurs contributifs. Trois études ont été réalisées et ont montré une proportion de cas potentiellement évitables de 22% pour les embarrures, 72% pour les asphyxies néonatales et 73% pour les transferts maternels en service de réanimation. Le second objectif a été l’amélioration de la qualité de la prise en charge de l’HPP, première cause de mortalité maternelle. Deux études ont été réalisées. La première étude a montré que le protocole de prise en charge de l’HPP était appliqué partiellement après sa diffusion passive dans un réseau périnatal en Rhône Alpes. La seconde étude, PITHAGORE 6, un essai randomisé initié dans six réseaux de périnatalité en France pour mesurer l’impact d’un programme d’intervention multifacettes, a permis de réduire le taux d’HPP graves. De nouvelles méthodes doivent être développées en intégrant l’apport des sciences humaines pour optimiser la sécurité des soins en périnatalité. / In France, 73,3% of maternal deaths from post partum haemorrhage (PPH) were considered as «avoidable» by national experts committee in 2006. The first goal of this research was to observe adverse events (AEs) in obstetrics and to analyse latent and active conditions. The three observational studies highlighted that 22% of depressed skull fractures, 72% of birth asphyxia and 73% of maternal transfers to intensive care unit care might have been avoidedThe second aim was to improve PPH management, which is a leading cause of maternal mortality. Two studies were realized. The first has shown that regional guideline of PPH management was partly applied after passive dissemination in a regional perinatal network. The second study, PITHAGORE 6, a randomised trial conducted in six perinatal networks to assess impact of multi-faceted intervention program, reduced the rate of severe PPH. New methods have to be developed and might take into account human sciences to improve safety in perinatal care.
|
29 |
Traitement des inquiétudes excessives et de l'anxiété généralisée chez les femmes primipares en période post-partumFavre, Virginie January 2014 (has links)
Les troubles anxieux, dont le trouble d’anxiété généralisée (TAG), représentent une portion importante des troubles se manifestant au cours de la période post-partum. Toutefois, très peu d’études ont tenté de développer et de vérifier l’efficacité d’interventions ciblant spécifiquement l’anxiété dans cette phase de vie et d’observer leurs répercussions sur l’adaptation parentale des mères. L’objectif général de la présente étude consiste à tester l’efficacité d’un traitement adapté pour le TAG et les inquiétudes qui se développent chez les mères primipares en post-partum. L’étude visait aussi à observer l’effet d’une telle intervention sur le niveau d’adaptation parentale des mères et sur d’autres variables associées aux inquiétudes et à l’anxiété en période post-partum (p. ex., symptômes somatiques, inquiétude face à la maternité et symptômes dépressifs). Un protocole à cas unique, à niveaux de base multiples en fonction des individus a été employé. Trois femmes francophones ayant accouchées au cours de la dernière année et ayant l’impression que leur tendance à s’inquiéter s’est exacerbée suite à l’accouchement ont reçu une thérapie cognitive-comportementale (TCC) composée de 13 séances et adaptée pour le TAG et les inquiétudes en post-partum. Les résultats démontrent que la thérapie a été efficace pour réduire la tendance à s’inquiéter et les symptômes d’anxiété. Également, la thérapie semble avoir été bénéfique à l’adaptation parentale des participantes en engendrant des changements au niveau de l’humeur, la satisfaction de vie et la perception de la maternité. Les résultats de l’étude ont aussi permis d’identifier des enjeux à considérer pour arriver à répondre de façon plus précise aux problématiques entourant le TAG et les inquiétudes en période post-partum.
|
30 |
Étude pilote d'un programme préventif d'exercices physiques sur les symptômes dépressifs post-partum et la sensibilité maternelleDoyon, Myriam January 2010 (has links)
La période post-partum est une étape de changements dans la vie des femmes et de leur famille qui nécessite des adaptations. Certaines nouvelles mères s'ajustent moins bien à leur nouveau rôle et jusqu'à 19,2 % d'entre elles vivent une dépression post-partum. Ce trouble occasionne de nombreuses conséquences chez la mère, le père et l'enfant. En plus de procurer des vertus pour lutter contre la morbidité et la mortalité de certaines maladies, une pratique d'exercices physiques procure des bienfaits sur la santé mentale et pourrait même diminuer la symptomatologie de la dépression post-partum. Ce projet de recherche, réalisé dans le cadre d'études de maîtrise, a pour objectif principal de documenter la faisabilité d'un programme d'exercices physiques en post-partum, de décrire les effets d'une participation à un tel programme sur les symptômes dépressifs post-partum et de décrire l'influence de l'inclusion d'activités d'interaction au sein de la dyade mère-enfant sur la sensibilité maternelle. Trente-huit femmes en post-partum vivant au moins un symptôme dépressif du Diagnostic and Statistical Manual - Revision 4 (DSM-IV), sans avoir un diagnostic de dépression, ont choisi de participer à un programme d'exercices physiques de 12 semaines (n =14) ou à un groupe sans exercice (n = 24). Toutes les participantes ont répondu à l'échelle de dépression post-partum d'Édimbourg (EPDS), à l'inventaire des comportements de soutien et à l'échelle de sensibilité parentale (ESP) au début et à la fin de l'intervention. Les résultats démontrent qu'un programme d'exercices physiques en post-partum est réalisable en Estrie, suscite un intérêt, une grande satisfaction chez les participantes (100 %) et procure subjectivement des bienfaits physiques (hausse du niveau d'énergie, amélioration de la condition physique et du bien-être physique, perte de poids et meilleur sommeil), psychologiques (meilleure humeur et estime de soi, détente et accomplissement personnel) et sociaux (échanges avec d'autres mères). De plus, les femmes participant au programme d'exercices ont présenté une baisse significative de l'intensité des symptômes dépressifs entre le début et la fin de l'intervention (EPDS : 11,5 versus 4,0; p = 0,028), alors qu'aucune amélioration significative n'est observée chez les femmes du groupe sans exercice (EPDS : 8,0 versus 7,5; p > 0,05).La faible participation aux activités d'interaction mère-enfant ne permet pas d'observer une amélioration de la sensibilité maternelle chez les femmes du groupe d'exercices physiques comparativement à celle du groupe sans exercice. Cette étude novatrice permet de conclure qu'un programme d'exercices physiques en post-partum, incluant des activités d'interaction mère-enfant, est faisable et semble une avenue prometteuse comme stratégie de prévention de la dépression post-partum. De plus amples recherches sur l'implantation d'un programme préventif s'articulant autour de l'exercice physique et d'activités d'interaction mère-enfant méritent d'être poursuivies à plus grande échelle.
|
Page generated in 0.0467 seconds