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Interactions olfacto-alimentaires : étude fonctionnelle de la plasticité du système olfactif chez deux modèles murins de l’obésité / Olfactory-Feeding Crosstalk : Describing The Profound Changes In The Spatiotemporal Representation Of Odors In The Main Olfactory Bulb Of Obese Mice

Chelminski, Yan 27 November 2015 (has links)
La compréhension des mécanismes cérébraux régulant la prise alimentaire est devenue cruciale face à la pandémie mondiale d’obésité. L’ingestion d’aliments est sous le contrôle d’un large réseau de structures cérébrales qui régulent la balance énergétique en régulant l’apport de nourriture et la dépense énergétique. Etant donné l’importance de l’olfaction dans l’appréciation des aliments, il est primordial d’identifier des mécanismes précis liant olfaction et nutrition.Nous avons choisi d’étudier l’activité dans le Bulbe Olfactif principal (BO), la première structure cérébrale qui permet la représentation spatiotemporelle des odeurs. De façon intéressante, des récepteurs aux hormones anorexigènes et orexigènes sont exprimés à la fois dans l’hypothalamus et le BO. Toutefois, l’impact de la leptine (et de l’obésité) sur l’activité du BO in vivo demeure inconnu.Pour évaluer l’action de la leptine et de l’obésité sur la plasticité olfactive, nous avons choisi le modèle murin ob/ob. Nous avons d’abord décrit la répartition spatiale de l’activité dans le BO en réponse à une odeur alimentaire et à une odeur neutre chez ces souris en les comparant à des souris témoins grâce une technique de neuroimagerie fonctionnelle, l’Imagerie par Résonance Magnétique renforcée au Manganèse (MEMRI). Par le développement d’une méthode de comparaison statistique indépendant de l’utilisateur, le SPM (Statistical Parametric Mapping), nous avons mis en évidence une augmentation de l’activité spontanée et de l’activité induite par odeur alimentaire dans le BO des ob/ob. Cependant, l’activité induite par une odeur neutre n’était pas plus élevée. L’injection de leptine a pour résultat d’augmenter le signal MEMRI dans les couches profondes du BO et ne restaure que partiellement l’activité des ob/ob. En quantifiant la neurogenèse dans le BO par injections de BrdU, nous avons mis en évidence une survie accrue des cellules granulaires et périglomerulaires chez les ob/ob.Pour évaluer la dynamique temporelle de l’activité du BO, nous avons enregistré par électrophysiologie les variations de l’activité oscillatoire du potentiel de champ local dans les couches profondes du BO pendant l’apprentissage d’une tâche de discrimination olfactive, le Go/NoGo. L’apparition d’une oscillation lente dite bêta (15-40 Hz) pendant cet apprentissage est un marqueur fonctionnel de l’état du réseau olfactif. Elle est dépendante des retours centrifuges provenant du cortex olfactif, majoritairement du cortex piriforme. Si nous n’avons pas observé de différence importante dans la discrimination olfactive, nous avons en revanche mis en évidence un problème motivationnel chez les animaux ob/ob, qui n’effectuaient la tâche que si la récompense hydrique contenait du sucre. Nos enregistrements montrent une forte augmentation des oscillations bêta chez les souris obèses après apprentissage comparé aux souris témoins. / Olfaction makes possible both the detection and the processing of odors related to food location and palatability. Interestingly, receptors to anorexigen and orexigen hormones and neuropeptides found in the hypothalamus are also expressed in the main olfactory bulb (MOB), suggesting that feeding state has an impact on odor representation. However, neuronal mechanisms linking olfaction, food intake and metabolic disorders are still unclear. In this PhD thesis, we wanted to further understand mechanisms of the olfactory-feeding crosstalk and tested the effects of obesity on olfactory activity in the MOB. Leptin, a peptidergic hormone produced by adipocytes, is a major regulator of the energy balance and inhibits food intake. Ob/ob mice are deficient in leptin from birth and are widely used as a murine model of obesity. We used a functional neuroimaging technique, Manganese Enhanced Magnetic Resonance Imaging (MEMRI), in association with statistical parametric mapping (SPM) to monitor food odor-evoked spatial activity in the MOB of these mice. Using MEMRI, we found that odor-evoked signal is different, both in terms of intensity and localization between lean and ob/ob mice for the spontaneous activity and in response to food odor. However, this is not the case for a neutral odor. Moreover, leptin impacts both spontaneous activity and food odor-evoked signal intensity in both groups. Interestingly leptin strongly activates deep layers (mitral cell layer and mainly granule cell layer) of the MOB. To pinpoint what cellular/molecular mechanisms can be responsible for these changes in the spatial distribution of activity, we analyzed the effects of the lack of leptin on the composition and activity of the MOB cellular network.We quantified bulbar adult neurogenesis and found that 21 days after BrdU injections, a cell birth marker, ob/ob mice showed an increased number of both new periglomerular and granular cells as compared to control, suggesting that leptin regulates new neuron elimination. We also tested whether an inflammation could be occurring in the MOB. Using RTPCR of different neuronal and glial markers we did not observe strong signs of inflammation. Then we probed changes in local network activity in the deep layers of the MOB by recording local field potentials during a Go/NoGo odor discrimination task. We observed that the power of beta oscillations, the functional marker of the olfactory network between the MOB and the olfactory cortex, is way higher in the MOB of ob/ob mice compared to control mice.
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Sim1 function in the developing and adult brain

Yang, Chun January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Modélisation tempéramentale des traits d’appétit de l’enfant : réactivité de l’appétit et autorégulation de la prise alimentaire en lien avec l’adiposité / Temperamental modelization of appetitive traits in children : appetite reactivity and self-regulation in eating linked with adiposity

Godefroy, Valérie 07 July 2016 (has links)
Notre étude s’est intéressée chez l’enfant au modèle tempéramental de Rothbart : ce modèle suggère que la mise en balance des caractéristiques individuelles de réactivité et d’autorégulation explique le développement de l’enfant. Nous avons constaté l’intérêt de cette structure théorique pour enrichir la modélisation empirique des traits d’appétit de l’enfant, en lien avec le développement de son adiposité. Ainsi avons-nous défini les objectifs suivants: (a) valider un modèle de mesure des traits d’appétit de l’enfant inspiré des composantes tempéramentales du modèle de Rothbart; (b) valider une structure de relations entre autorégulation générale, traits d’appétit et adiposité; (c) valider la structure théorique du modèle de Rothbart appliquée au comportement alimentaire. Nous avons mesuré les traits d’appétit par questionnaire chez des enfants de 10 à 14 ans, puis via des tâches comportementales chez des enfants de 8 à 12 ans. Nous avons aussi pesé et mesuré les enfants. La méthode par questionnaire a permis de valider la modélisation tempéramentale des traits d’appétit via la réactivité de l’appétit et l’autorégulation de la prise alimentaire. Cette méthode a aussi montré que le lien entre autorégulation générale et adiposité de l’enfant pouvait s’expliquer par l’intermédiaire des traits d’appétit. Enfin, les deux méthodes ont confirmé certaines prédictions du modèle théorique de Rothbart : nous avons observé un impact positif d’une composante de réactivité de l’appétit sur l’adiposité et un effet négatif de l’autorégulation de la prise alimentaire sur la réactivité de l’appétit. Grâce à un modèle novateur de tempérament alimentaire mis en lien avec l’adiposité de l’enfant, notre étude peut impacter la prévention et le traitement du surpoids. / Our study focused on Rothbart’s temperament model in children: this model suggests that the balance between individual characteristics of reactivity and self-regulation underlies the child’s development. We noticed that empirical models of appetitive traits linked with adiposity development in children could potentially benefit from the theoretical structure of this model. We thus defined the following objectives: (a) validating a measurement model for children’s appetitive traits through temperamental components inspired by Rothbart’s model; (b) validating a structure of relationships between general self-regulation, appetitive traits and adiposity; (c) validating the theoretical structure of Rothbart’s model in the specific domain of food behaviour. We measured appetitive traits firstly through a questionnaire in 10 to 14 year-old children and secondly through behavioural tasks in 8 to 12 year-old children. Children’s height and weight were also measured. The questionnaire method allowed to validate a temperamental model of appetitive traits, measured through appetite reactivity and self-regulation in eating. We also showed with this method that the link between general self-regulation and adiposity in children could be explained through appetitive traits. Finally, both methods confirmed some of the predictions of Rothbart’s theoretical model: we observed a positive impact of one component of appetite reactivity over adiposity and a negative effect of self-regulation in eating on appetite reactivity. Thanks to an innovative eating temperament model linked with children’s adiposity, our study can impact overweight prevention and treatment.
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Étude de la modulation de la détection olfactive par les états alimentaires et métaboliques

Aimé, Pascaline 11 May 2010 (has links) (PDF)
Le système olfactif partage de nombreux liens moléculaires, neuroanatomiques et fonctionnels avec le système de régulation de l'homéostasie énergétique. L'exploration de ces interactions nous a conduit à démontrer que la détection olfactive est modulée par les états alimentaires et métaboliques : des animaux affamés présentent une meilleure sensibilité olfactive que des animaux rassasiés. Cette modulation persiste chez les rats Zucker fa/fa obèses et disparaît chez les rats LouC résistants à l'obésité. Les hormones et les neuropeptides impliqués dans la régulation de l'homéostasie énergétique apparaissent comme de bons candidats pour expliquer l'influence des états alimentaires et métaboliques sur la détection olfactive. Afin de tester directement leur action sur la détection olfactive, nous avons évalué les rôles de l'Orexine A, un neuropeptide hypothalamique orexigène, ainsi que de la leptine et de l'insuline, deux hormones d'adiposité périphériques, sur la capacité de détection olfactive de rats Wistar. Ainsi, nous avons démontré que l'injection ICV d'orexine A induit une augmentation de la détection olfactive. A l'inverse, les injections ICV de leptine et d'insuline induisent une diminution de la détection olfactive. Les récepteurs de l'orexine A, de l'insuline et de la leptine sont largement exprimés au niveau du système olfactif. En particulier, les récepteurs de l'insuline présentent une régionalisation marquée et sont très abondants au niveau de plusieurs catégories cellulaires du bulbe olfactif, le premier relais central de l'information olfactive. Nous avons également montré que la quantité d'insuline bulbaire variait en fonction de l'état alimentaire tandis que la densité des récepteurs n'était pas modifiée. L'ensemble de ces données, corroboré par d'autres travaux de la littérature, suggère que les hormones et les neuropeptides impliqués dans la régulation de l'homéostasie énergétique jouent également un rôle majeur dans la régulation de la fonction olfactive. Les molécules orexigènes, libérées en état de faim et de carence énergétique, augmentent la détection olfactive et participent à l'initiation du comportement alimentaire. A l'inverse, les molécules anorexigènes libérées en état de rassasiement et d'abondance énergétique, diminuent la détection olfactive et conduisent à l'arrêt de la prise alimentaire. La compréhension des mécanismes qui sous-tendent les interactions entre l'odorat et la régulation de la prise alimentaire et de la masse corporelle pourrait permettre à terme d'évaluer l'importance de la perception sensorielle de la nourriture lors de la mise en place de troubles du comportement alimentaire.
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Étude des mécanismes par lesquels les protéines exercent leur pouvoir anorexigène

Pillot, Bruno 10 April 2009 (has links) (PDF)
Une alimentation riche en protéines entraîne une importante diminution de la prise alimentaire, chez l'homme et l'animal, par rapport à une alimentation classique (riche en hydrates de carbones). Les précédents travaux du laboratoire chez le rat montrent que le mécanisme implique une induction de la production intestinale de glucose libéré dans la veine porte. Il s'ensuit un signal qui transite au cerveau via le nerf vague et se traduit par un effet anorexigène. Le régime protéique induit en fait une redistribution de la production endogène de glucose au profit du rein et de l'intestin chez le rat, et au profit de l'intestin et du foie chez la souris. L'effet anorexigène des protéines est présent également chez les souris, confirmant un rôle tout particulier de l'intestin, et du signal glucose portal, dans ce phénomène de satiété. Nos résultats montrent d'ailleurs que le signal glucose portal n'est pas impliqué dans l'augmentation de la production rénale de glucose induite par le régime protéique qui est observée uniquement chez le rat. Les mesures effectuées chez des rats nourris par différents régimes protéiques indiquent l'implication de mécanismes propres à la nature des protéines qui reste à déterminer. De plus nous avons mesuré une augmentation de la sensibilité à l'insuline de la production endogène de glucose chez le rat nourri par le régime protéique. Des études plus approfondies chez la souris devraient permettre de comprendre les mécanismes impliqués. Nos expériences suggèrent par ailleurs que le système mélanocortinergique ne serait pas impliqué dans l'effet anorexigène du régime à long terme mais pourrait constituer un élément important de contre-régulation face à l'hypophagie sévère temporaire provoquée par le changement de régime
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Rôles des peptides dérivés de la préproghréline dans le contrôle de la sécrétion de GH et du comportement alimentaire

Hassouna, Rim 27 November 2012 (has links) (PDF)
Ghréline et obestatine sont deux hormones isolées à partir du tractus gastro-intestinal et issues du clivage protéolytique du même précurseur : la préproghréline. La ghréline est un peptide de 28 acides aminés qui subit une acylation sur sa sérine en position 3 lui permettant de se lier au récepteur des GH sécrétagogues (GHS-R). Ainsi la ghréline stimule la sécrétion de l'hormone de croissance (GH), hormone ayant également un rôle dans la modulation du métabolisme énergétique. En plus de son rôle en faveur de la sécrétion de GH, la ghréline est le seul peptide orexigène du tractus gastro-intestinal et un puissant facteur adipogène. L'obestatine isolée plus récemment à partir du tractus gastro-intestinal a été initialement décrite comme ayant un rôle anorexigène mais les données physiologiques concernant le rôle de ce peptide sont rapidement devenues contradictoires. Parallèlement, des données issues du laboratoire ont montré que l'obestatine avait une action antagoniste des effets de la ghréline exogène sur la sécrétion de GH et la prise alimentaire chez le rongeur mais que cette interaction n'avait pas lieu au niveau hypophysaire. Ainsi, nous avons émis l'hypothèse selon laquelle une interaction au niveau central entre la ghréline et l'obestatine est nécessaire au maintien de l'homéostasie des systèmes neuroendocrines contrôlant la croissance, la composition corporelle et la balance énergétique chez l'adulte. Dans un premier temps, il était nécessaire de déterminer le lieu de l'interaction entre ces deux peptides. Nous nous sommes donc intéressés aux neurones à NPY et GHRH du noyau arqué de l'hypothalamus (ArcN) qui expriment le GHS-R et sont la cible de la ghréline pour ses actions sur la prise alimentaire et la sécrétion de GH. Nos résultats montrent que l'obestatine et un variant naturel, l'obestatine Q90L, retrouvé parmi les patientes anorexiques à indice de masse corporelle (IMC) bas, ont un effet antagoniste sur la sécrétion de GH, la prise alimentaire et l'activité neuronale induites par la ghréline au niveau des neurones à NPY et GHRH de l'ArcN chez la souris. Une grande variabilité interindividuelle en réponse à la ghréline est observée et les effets antagonistes de l'obestatine ne sont visibles que chez les souris qui répondent bien à la ghréline, ce qui pourrait expliquer pourquoi les effets de l'obestatine ont été difficiles à caractériser jusqu'à présent.Afin de déterminer le rôle de la balance ghréline/obestatine dans le contrôle de la sécrétion de GH et la prise alimentaire, nous avons tiré parti de souris déficientes pour le gène de la préproghréline (ghrl-/-) qui n'expriment ni ghréline ni obestatine et chez lesquelles les deux peptides peuvent être remplacés pour en étudier l'impact. En effet, les ratios ghréline/obestatine sont modifiés dans plusieurs pathologies associées à des déséquilibres de la balance énergétique et de l'axe GH/IGF-1 mais l'impact physiologique de ces ratios déséquilibrés n'est pas connu. Nous avons, tout d'abord, caractérisé l'axe GH/IGF-1 ainsi que le comportement alimentaire chez les souris ghrl-/- et montré qu'elles n'avaient pas de phénotype permettant de les différencier des souris sauvages en ce qui concerne la taille, le poids ou encore le comportement alimentaire. Ces données sont en accord avec d'autres modèles de souris ghrl-/- déjà décrits au moment de notre étude. Néanmoins, nous observons que l'amplitude des pics sécrétoires de GH des souris ghrl-/- jeunes adultes (7 semaines) est réduite comparée à celle des souris sauvages du même âge. Plus âgées (36 semaines), ces souris retrouvent des profils de sécrétion de GH identiques à ceux des souris sauvages, soulignant un rôle de la ghréline endogène en période de croissance.
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Exploration de la plasticité neuronale et gliale dans le système à mélanocortine à l'échelle des repas dans un modèle murin. / Exploration of neuronal and glial plasticity in the melanocortin system at the meal in a mouse model.

Nuzzaci, Danaé 12 December 2017 (has links)
En 2015, la revue Nature a publié la plus grande étude d’association pangénomique à ce jour reliant des variants génétiques à l’indice de masse corporelle. Cette étude a mis en avant le rôle du système nerveux central dans la vulnérabilité à l’obésité, et soutient un concept original selon lequel la plasticité cérébrale jouerait un rôle important dans le contrôle de la balance énergétique. Ainsi, des capacités de plasticité cérébrale réduites pourraient favoriser des comportements alimentaires inadaptés, ce qui augmenterait le risque de prise de poids sous pression calorique. Les neurones anorexigènes POMC et les neurones orexigènes AgRP qui composent le système à mélanocortine et qui contrôlent la balance énergétique, conservent effectivement des propriétés de plasticité synaptique dans le cerveau adulte. Celles-ci se manifestent en réponse à des fluctuations hormonales intenses, induites par des manipulations génétiques, chirurgicales ou nutritionnelles drastiques. Cependant le rôle physiologique de cette plasticité synaptique au sein du système à mélanocortine n’a pas encore été démontré. Nos résultats montrent que des phénomènes de plasticité cérébrale sont récapitulés à l’échelle des repas chez la souris, en fonction de l’état prandial, en réponse à des changements métaboliques et hormonaux modérés. En effet, une exposition à 1h de régime standard augmente l’activité électrique des neurones POMC, ce qui est corrélé à une rétractation de la couverture astrocytaire autour des somas POMC, sans changement de configuration synaptique par rapport à l’état préprandial. A l’opposé, une exposition à 1h de régime riche en lipides ne modifie pas l’activité électrique des neurones POMC et n’entraine pas de rétractation de la couverture astrocytaire. De plus, par blocage pharmacologique de l’hyperglycémie post-prandiale, nous avons montré que le glucose était nécessaire pour initier la rétractation gliale post-prandiale. Enfin, par une approche pharmacogénétique, nous avons montré que l’inactivation des astrocytes modifie le comportement alimentaire et diminue la couverture astrocytaire autour des neurones POMC. Ces résultats suggèrent que l’astrocyte jouerait un rôle inhibiteur sur l’activité électrique des neurones POMC et que la rétractation astrocytaire post-prandiale, autour des somas POMC lèverait l’inhibition des neurones POMC et favoriserait la sensation de satiété. Ce mode de régulation ne serait pas déclenché lors d’un repas riche en graisses, ce qui expliquerait le faible pouvoir satiétogène de ce type de repas. / In 2015, Nature published the largest pangenomic association study to date linking genetic variants to body mass index. This study highlighted the role of the central nervous system in vulnerability to obesity and supports an original concept that cerebral plasticity plays an important role in the control of energy balance. Thus, reduced cerebral plasticity capacities could lead to inadequate dietary behaviors, which would increase the risk of weight gain under caloric pressure. The anorectic neurons POMC and the orexigenic neurons AgRP of the melanocortin system, which control the energy balance, actually show synaptic plasticity properties in the adult brain. These phenomena are shown in response to intense hormonal fluctuations induced by drastic genetic, surgical or nutritional manipulations. However, the physiological role of this synaptic plasticity within the melanocortin system has not been demonstrated yet. This study shows that cerebral plasticity phenomena are recapitulated at the meal scale in mice, depending on the prandial state, in response to moderate metabolic and hormonal changes. Indeed, 1 h standard diet exposure increases the electrical activity of the POMC neurons, which is correlated with a retraction of the astrocytic coverage around the POMC somas, with no change in synaptic configuration compared to the preprandial state. In contrast, 1 hour of high fat diet exposure does not modify the electrical activity of the POMC neurons and does not involve retraction of the astrocytic coverage. In addition, by pharmacological blockade of postprandial hyperglycemia, we showed that glucose is required for postprandial glial retraction. Finally, by a pharmacogenetic approach, we have shown that the inactivation of astrocytes modifies the feeding behavior and decreases the astrocytic coverage around the POMC neurons. These results suggest i)that astrocytes would play an inhibitory role on the electrical activity of POMC neurons ii) and that the post-prandial astrocytic retraction around POMC somas might remove inhibition of POMC neurons and might promote the sensation of satiety. This mode of regulation would not be activated during a high-fat meal, which would explain the low satietogenic properties of this type of meal.
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Le récepteur 5-HT2c : lien entre activité locomotrice et prise alimentaire / 5-HT2c receptor : link between locomotor activity and food intake.

Faton, Sina 15 December 2016 (has links)
Le système sérotoninergique central a longtemps été associé au contrôle du comportement alimentaire et à la modulation des effets des drogues psychostimulantes sur le comportement.Le récepteur 5-HT2C est présent dans les centres hypothalamiques et particulièrement dans le noyau arqué dans l’hypothalamus (ARC) qui contrôle la régulation homéostatique de la prise alimentaire. On le retrouve aussi dans l’aire tegmentaire ventrale (VTA), une région importante dans la motivation de plusieurs comportements notamment la consommation alimentaire.Dans cette étude, l’hypothèse testée est, d’une part, que le récepteur 5-HT2C exprimé dans le VTA jouerait un rôle dans le contrôle de l’activité locomotrice induite par l’amphétamine et d’autre part qu’il exercerait son effet hypophagique a travers l’ARC.Des micro-injections localisées dans le VTA et dans l’ARC ont été réalisées afin d’évaluer les effets d’un agoniste sélectif du récepteur 5-HT2C, AR231630, sur l’hyperlocomotion stimulée par l’amphétamine ainsi que sur la prise alimentaire chez le rat.Dans les tests sur l’activité locomotrice, AR231630, lorsque qu’injecté dans la VTA, et non pas dans l’ARC, réduit de façon dose-dépendante l’ambulation provoquée par l’amphétamine.Dans les tests sur le comportement alimentaire, l’injection du composé AR231630 dans l’ARC n’induit pas de réduction de la prise alimentaire, contrairement au VTA.Une expérience suivante montre que les effets inhibants de l’administration périphérique d’AR231630 (5mg/kg) sur l’alimentation sont spécifiquement inversés par un prétraitement dans le VTA avec un antagoniste sélectif du récepteur 5-HT2C, SB242084.Ces résultats suggèrent que les récepteurs 5-HT2C dans le VTA participent à la fois au comportement alimentaire et à la fonction de la récompense, et ce, potentiellement par le même mécanisme. / Central serotonin systems have long been associated with the control of ingestive behavior, and the modulation of behavioral effects of psychostimulants.The 5-HT2C receptor is present in hypothalamic centers particularly the arcuate nucleus (ARC) controlling homeostatic regulation of food intake as well as in the ventral tegmental area (VTA), a region important for motivational aspects of multiple behaviors, including feeding.In the present study, the hypothesis was tested that the 5-HT2CR in the VTA may control amphetamine-evoked locomotor activity and 5-HT2CR in the ARC may regulate food consumption. Localized microinjections into the VTA or into the ARC were used to assess the effects of a highly selective 5-HT2C agonist, AR231630, on the locomotor stimulant effect of amphetamine as well as food intake. In the tests for locomotor activity, AR231630 into the VTA, but not into the ARC, dose-dependently reduced locomotor activity elicited by amphetamine. Unexpectedly, in tests for food intake, intra-ARC injection of AR231630 did not reduce food intake even at doses of 10ug, whereas intra-VTA injection of 10ug AR231630 did. A subsequent experiment determined that the suppressant effect of peripheral administration of AR231630 (5 mg/kg) on feeding was partially reversed by pretreatment with the selective 5-HT2CR antagonist SB242084 into the VTA (5ug). These findings suggest that 5-HT2CR in the VTA participates in both food intake and brain reward function, and possibly through the same pathway.
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Caractérisation des effets centraux de la metformine sur des modèles murins sains ou obèses et diabétiques / Central effects of metformin in healthy, or obese and diabetic mice models

Rouquet, Thais 11 December 2015 (has links)
La metformine, un composé antidiabétique reste de nos jours recommandée comme traitement de première intention pour le diabète de type 2. Ses mécanismes d’action en tant que composé anti-hyperglycémiant sont de plus en plus documentés. En revanche, son action anorexigène et ses cibles centrales demeurent peu étudiées. Par ailleurs, des données croissantes de la littérature semblent indiquer que l’activité physique, souvent associée aux thérapies anti-obésité et antidiabétiques, pourrait accroitre la sensibilité des réseaux neuronaux aux signaux endogènes permettant de réguler la prise alimentaire et le poids corporel. Ceci suggère que l’efficacité des thérapies induisant des modulations d’expression de ces signalisations pourrait être directement augmentée par l’activité physique. Dans le présent travail, nous avons cherché i) à explorer les effets centraux de la metformine chez la souris et ii) à déterminer si l’activité physique pouvait potentialiser les effets de la metformine. L’ensemble de mon travail de thèse, réalisée en partenariat avec la société BIOMEOSTASIS, a permis d’apporter des éléments nouveaux quant aux mécanismes impliqués dans les effets centraux de la metformine et d’identifier la nesfatine-1 comme un acteur potentiel dans les effets anorexigènes de ce composé. / Metformin, an antidiabetic compound, still remains a first-line treatment for type 2 diabetes. The mechanisms by which this compound exerts its antihyperglycemic effect are increasingly documented. However, its anorectic action and central targets remain less studied. Furthermore, increasing data in the literature suggest that physical activity, commonly associated with anti-obesity and anti-diabetic therapies, may increase neural networks’ sensitivity to endogenous signals involved in food intake and body weight control. This suggests that the efficacy of therapies inducing expression modulation of these signals may be directly enhanced by physical activity. In the present study, we sought i) to explore the central effects of metformin in mice and, ii) determine whether physical activity could potentiate the effects of metformin. All my work, in partnership with the company BIOMEOSTASIS brought new elements about mechanisms involved in the central effects of metformin and identified nesfatin-1 as a potential actor for the anorectic effects of this compound.
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Plasticité morphologique des astrocytes glomérulaires du bulbe olfactif chez le rat : rôle dans la relation entre l'olfaction et la prise alimentaire / Morphological plasticity of the glomerular astrocytes of the olfactory bulb in rats : role in the relationship between olfaction and food intake

Daumas-Meyer, Virginie 30 May 2017 (has links)
L’olfaction participe à l’élaboration de la valeur hédonique des aliments et à la régulation de la prise alimentaire. Réciproquement, la détection des odeurs alimentaires est influencée par le statut métabolique. Le jeûne augmente les performances olfactives, notamment en augmentant l'activité neuronale dans le bulbe olfactif (BO). Au sein des glomérules du BO, les synapses glutamatergiques entre les neurones sensoriels olfactifs et les cellules mitrales sont régulées par des astrocytes, des neurones périglomérulaires et des afférences centrifuges. En tant que partenaires synaptiques, les astrocytes sont à l’origine de mécanismes de métaplasticité dans le système nerveux central, qui pourrait participer à la régulation métabolique de la réponse olfactive au niveau du BO. Afin de tester si les astrocytes glomérulaires du BO sont impliqués dans la détection du statut métabolique par le système olfactif, nous avons comparé le déploiement des prolongements astrocytaires glomérulaires, par quantification de l’aire occupée par la GFAP chez des rats nourris et mis à jeun.Le déploiement astrocytaire est nettement augmenté chez les rats à jeun par rapport aux rats nourris, dans toutes les régions du BO dès 17h de jeûne. L'administration intra-peritoneale du peptide anorexigène PYY3-36 ou de glucose chez des rats à jeun diminue leur prise alimentaire ou restaure leur glycémie respectivement, et abolit dans les deux cas l'augmentation du déploiement astrocytaire induite par le jeûne. L'application directe des peptides orexigènes ghréline et NPY sur des tranches de BO entraîne une augmentation du déploiement astrocytaire alors que l'application de PYY3-36 entraîne une rétraction astrocytaire au sein des glomérules. Ces résultats concordent avec les variations de la morphologie des astrocytes, observées respectivement en situation de jeûne ou de satiété.Le déploiement des prolongements astrocytaires glomérulaires varie donc en fonction de l'état métabolique des rats, et il est influencé par les peptides régulant la prise alimentaire. Cetteplasticité pourrait participer à l'adaptation de la sensibilité olfactive à l’état métabolique des individus. / Olfaction plays a key role in the elaboration of the hedonic value of foods and the regulation of food intake. Reciprocally, the detection of food odors is influenced by the metabolic state. Fasting increases olfactory performances, notably by increasing neuronal activity in the olfactory bulb (OB). Within the OB glomeruli, the glutamatergic synapses between olfactory sensory neurons and mitral cells are regulated by astrocytes, periglomerular neurons and centrifugal afferents. Astrocytes, which support mecanisms of metaplasticity in the brain, may drive the metabolic regulation of the olfactory response in the OB. To test whether OB glomerular astrocytes are involved in the metabolic sensing of the olfactory system, we compared the astroglial processes expansion by quantification of the GFAPlabelled area in fed and fasted rats.Astroglial spreading was markedly increased in fasting rats, as compared to fed rats, in all regions of the OB after 17h-fasting. Intra-peritoneal administration of the anorexigenic peptide PYY3-36 or glucose in 17h-fasted rats respectively decreased their food intake or restored their glycemia and both reversed the increased astroglial deployment induced by fasting. Direct application of orexigenic peptides ghrelin and NPY on OB acute slices, resulted in an increase of the astroglial deployment, whereas application of PYY3-36 oppositely resulted in astroglial retraction within the glomeruli. These results are in close agreement with the effects of fasting or satiation on the morphology of astrocytes.The deployment of the glomerular astroglial processes clearly varies according to the metabolic state of the rats, and is influenced by food intake regulatory peptides. This plasticity may participate in the adaptation of the olfactory sensitivity to food intake.

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