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Les relations et les actions bilatérales des communes françaises 1884-2014. : Pour une conceptualisation et une étude du bilatéralisme communal / The french municipalities bilateral relations and actions, 1884-2014.

Balducci, Christelle 27 October 2017 (has links)
De nombreuses communes françaises sont aujourd’hui ouvertes sur l’extérieur et engagées dans des relations avec d’autres localités françaises ou étrangères : les panneaux aux entrées des villes, les articles dans la presse locale et régionale, les pages sur les sites Internet, les divers documents conservés dans les archives municipales en témoignent. Les jumelages et les coopérations nous sont familiers et développer des relations et des actions bilatérales est une pratique municipale aujourd’hui habituelle.Partant de ce constat cette thèse propose d’en tracer l’histoire depuis la loi municipale de 1884 jusqu’en 2014 et de tenter de construire le concept de « bilatéralisme communal ». Par définition, le « bilatéralisme » correspond au sens strict à une politique d’accords, d’échanges entre des Etats pris deux à deux et ce terme n’a, semble-t-il, jamais été associé aux communes. Pourtant, cette expression « bilatéralisme communal » nous paraît pertinente pour désigner une pratique municipale courante.Afin de comprendre comment se sont développés et fonctionnent les rapports nationaux et transnationaux au niveau le plus simple et d’expliquer l’engagement des communes françaises dans des relations et des actions bilatérales, cette étude se décompose en trois axes complémentaires : le premier s’applique à expliquer les contextes dans lesquels les relations bilatérales s’inscrivent, le deuxième s’intéresse à la mise en place de la relation bilatérale, enfin le troisième a trait aux rapports entre les villes et entend porter un regard critique sur le bilatéralisme communal.L’histoire des relations et des actions bilatérales des communes françaises nous amène donc à nous intéresser aux rapprochements et aux échanges au niveau administratif le plus bas et nous conduit au cœur d’une forme élémentaire du jeu diplomatique aux origines relativement anciennes. / Many French municipalities are now open to the outside world and engaged in relations with other French or foreign localities : signs at the entrances to cities, articles in the local and regional press, pages on Internet sites, the various documents kept in the municipal archives testify to this. Twinning and cooperation are familiar to us and developing bilateral relations and actions is a usual municipal practice today.On the basis of this observation, this thesis proposes to trace its history from the municipal law of 1884 until 2014 and to attempt to construct the concept of "communal bilateralism". By definition, "bilateralism" corresponds in the strict sense to a policy of agreements, exchanges between States taken two by two, and this term has never been associated with municipalities. Yet this expression "communal bilateralism" seems to us to be relevant to common municipal practice.In order to understand how national and transnational reports have developed and function at the simplest level and to explain the involvement of French municipalities in bilateral relations and actions, this study is divided into three complementary axes : the first applies to explain the contexts in which bilateral relations take place, the second focuses on the establishment of the bilateral relationship, and finally the third deals with the relations between cities and intends to take a critical look at communal bilateralism.The history of the bilateral relations and actions of the French municipalities therefore leads us to focus on rapprochement and exchanges at the lowest administrative level and leads us to the heart of an elementary form of the diplomatic game with relatively old origins.
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La diplomatie énergétique de la Russie envers la Chine : manipulation stratégique ou vulnérabilité négligée?

Mascotto, Guillaume 11 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objet d'étude les implications de la diplomatie énergétique de la Russie sur ses relations avec la Chine et sur sa stature de grande puissance énergétique. À l'aide d'un cadre théorique s'inspirant de l'économie politique internationale, des études énergétiques et des études de sécurité, l'analyse est guidée par trois concepts clés : (1) « Complexe régional de sécurité »; (2) « Sécurité économique »; et (3) « Manipulation stratégique ». Cette recherche avance qu'en dépit d'une interdépendance sur le plan des intérêts énergétiques, des tensions politiques et économiques freinent l'approfondissement de la coopération entre la Chine et la Russie, en particulier en raison de la polarisation de leurs conceptions de la sécurité énergétique. Résultat, le degré de symétrie de cette interdépendance est perçu comme une menace et devient sujet à des démarches sécuritaires qui, en retour, créent des lignes de divisions entre les deux États en ce qui concerne leur sécurité énergétique mutuelle et réduit les perspectives de coopération russo-chinoise. La recherche propose de retenir l'hypothèse de travail suivante: par crainte de se retrouver dépendante de la demande étrangère (en l'occurrence, chinoise) et dans le but de garder le contrôle sur la production ainsi que sur les flux énergétiques entre l'Europe et l'Asie, la Russie conduit une diplomatie visant à « manipuler » le comportement des pays dépendants de ses ressources naturelles. La recherche conclut que si la Russie est en mesure de manipuler certains pays européens (e.g. Italie, Allemagne), elle n'est pas capable de manipuler la Chine qui a su développer des options d'ajustement à l'interne et des alternatives à l'approvisionnement russe, augmentant ainsi la vulnérabilité de la Russie envers la dépendance de marché. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Russie/Chine, Sécurité énergétique, Sécurité économique, Manipulation stratégique, Risque, Interdépendance sécuritaire, Pétrole/gaz, Firmes, Compétitivité/coopération, Marché mondial de l'énergie, Complexe régional de sécurité énergétique.
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Les relations entre la France et le Canada à la fin du XIXe siècle : la revue Paris-Canada (1884-1909)

Garneau, Philippe January 2008 (has links) (PDF)
En 1882, le gouvernement Macdonald décide de créer à Paris, sur l'initiative de la province de Québec, un commissariat chargé de s'occuper des intérêts du Dominion du Canada en France. Dépourvu de reconnaissance officielle, le commissaire canadien à Paris devait encourager le commerce et le recrutement d'émigrants français.Le poste fut confié à Hector Fabre, sénateur et journaliste propriétaire de L'Événement. Pendant 28 ans celui-ci s'occupe à la fois des intérêts de la province de Québec et du Dominion en France. Son action à Paris se situe quelque part entre les relations publiques et la propagande. En 1884, il fonde la revue Paris-Canada. Organe officiel du commissariat canadien, mais également revue des Canadiens à Paris, Paris-Canada constitue une véritable chronique du rapprochement entre la France et le Canada à la fin du XIXe siècle. La revue porte sur l'immigration, la colonisation et le potentiel économique du Canada. Elle informe sur les questions qui touchent les relations franco-canadiennes comme la création d'une ligne de navigation directe et la négociation de traités de commerce. On n'hésite pas à justifier le rapprochement économique par des appels aux sentiments et à la solidarité culturelle des français. La diversité des sujets traités par la revue montre également que les Canadiens recherchent une forme de reconnaissance culturelle de la part de la France. Paris-Canada publie des extraits et de nombreux comptes rendus d'oeuvres littéraires. Elle consacre des articles aux visites d'hommes politiques canadiens en France, publie des résumés des fêtes franco-canadiennes et informe sur les diverses activités des Canadiens installés dans la capitale française. Surtout, elle permet de donner un point de vue canadien sur l'actualité politique du Dominion. Par ses éditoriaux, Hector Fabre, explique au public français les subtilités du lien colonial et donne son avis sur l'avenir de la nation canadienne. En somme, Paris Canada, revue française d'une population d'origine française vivant dans une colonie britannique, est à l'image des relations qui existent entre le Dominion et la France à la fin du XIXe siècle. Relations qui tiennent davantage du lien affectif que des intérêts économiques partagés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Relations internationales, Hector Fabre, Paris, Canada, France Canada, Commerce, Immigration, Culture, XIXe siècle.
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Le triangle stratégique Chine - Russie - Inde : possible contrepoids à l'hégémonie américaine?

Billette, Marc-André January 2008 (has links) (PDF)
En 1998, Evgeni Primakov, Premier Ministre russe de l'époque, évoque lors d'une visite en Inde, l'idée d'une relation triangulaire entre la Russie, l'Inde et la Chine. Pour lui un tel partenariat triangulaire stratégique représenterait une force pour une plus grande stabilité régionale et internationale. Aussi, ce triangle stratégique devrait servir à contrebalancer les États-Unis au niveau international. Quelques articles publiés dans des périodiques spécialisés ont traité de ce sujet, mais aucune recherche d'envergure n'a été produite à ce jour. Les articles cherchent à savoir si ce triangle a réellement pris forme. Ce texte s'inscrit donc la lignée des travaux effectués, mais à une échelle plus grande, et cherchera à son tour à répondre à la question que les auteurs se sont posée à propos du triangle Chine-Russie-Inde. Ce texte cherche à savoir, en premier lieu, si, depuis l'annonce de Primakov en 1998, le partenariat stratégique triangulaire entre New Delhi, Moscou et Beijing est bel et bien devenu une réalité. La typologie des triangles de Lowell Dittmer nous permettra d'établir la conformité ou non du triangle stratégique. Pour arriver à démontrer la validité de la relation triangulaire, une analyse des relations bilatérales nous aidera à démontrer s'il y a ou non partenariat stratégique entre les trois pays. En plus, l'implication des États-Unis dans chaque relation bilatérale viendra enrichir l'évaluation faite des relations. Par la suite, une analyse des relations de la Chine, de la Russie et de l'Inde, à travers l'Organisation de Coopération de Shanghai, permettra de démontrer dans quelles mesures l'OCS peut contrebalancer les États-Unis en Asie centrale. Aussi, l'analyse des relations bilatérales qu'entretiennent la Chine, la Russie et l'Inde avec l'Iran, rehaussera l'analyse des capacités du triangle dans leur stratégie de contrepoids vis-à-vis de Washington. Le texte conclut en affirmant que la positivité des relations bilatérales entre Beijing, Moscou et New Delhi, en plus des rencontres bilatérales qui sont organisé entre les trois capitales, permet de conclure qu'il y a bel et bien un partenariat stratégique triangulaire. Le concept de Soft Power, quant-à-Iui, nous permet de comprendre dans quelle mesure le triangle peut faire contrepoids à Washington. Le triangle, principalement à l'aide de l'OCS, peut contrebalancer les États-Unis dans la gestion des relations internationales en limitant les options disponibles et en obligeant la Maison Blanche à tenir compte des intérêts des ses partenaires. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Politique étrangère, Chine, Russie, Inde, États-Unis, Partenariat stratégique, Triangle stratégique, Soft power, Organisation de Coopération de Shanghai.
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Chine-Afrique : évolution de la coopération sino-malienne entre 1960 et 2008

Sanogo, Oumou Niogho January 2010 (has links) (PDF)
En opérant un revirement spectaculaire lui ayant permis de passer d'une économie fermée aux influences extérieures à l'une des plus grandes puissances commerciales au monde, la Chine a, en l'espace de quelques années, brisé tous les dogmes qui voulaient qu'une économie initialement faible ne puisse que très difficilement accéder à la suprématie économique. La réforme de son économie, entamée en 1978 sous l'impulsion du gouvernement de Deng Xiaoping et plus tard son accession à l'OMC, a permis l'ouverture graduelle du pays aux marchés internationaux et a engendré la croissance phénoménale qui est survenue par la suite. Les relations entre la Chine et l'Afrique remontent toutefois aux années 1960. Très tôt, la Chine a développé des contacts diplomatiques avec ses « frères » africains. Pékin a en effet épaulé les pays africains nouvellement indépendants et a activement participé à la consolidation des mouvements de libération locaux dans une logique de lutte contre les impérialismes. Au Mali, depuis le régime socialiste de Modibo Keïta, sous la Première République, la Chine a fourni son aide dans l'édification du tissu industriel du pays et dans le développement d'usines textiles et pharmaceutiques, importantes à la création de toute nation voulant entamer sa croissance. Grâce à des contacts et visites fréquemment organisés entre les deux gouvemements, le Mali et la Chine ont réussi, au fil des régimes politiques, à développer un partenariat et des relations bilatérales particulièrement solides dans le cadre de la sous-région. Aujourd'hui encore, la Chine entreprend de grandes réalisations et projets de construction au Mali, à l'image du 3ième pont de la capitale malienne, qui constitue actuellement le plus grand projet de construction jamais entrepris par la Chine en Afrique de l'Ouest. L'inauguration de ce véritable « cadeau » de la Chine envers le Mali est prévue pour septembre 2010 et commémorera à la fois le cinquantenaire de l'indépendance du pays et celui de la coopération Chine-Mali. Dans ce document, nous voulions étudier l'évolution des relations entre la Chine et le Mali entre les années 1960 et 2008. Pour ce faire, nous avons employé 2 méthodes de recherche principales: le sondage et l'entrevue. Le sondage nous a permis de recueillir les opinions et connaissances des répondants chinois quant au commerce sino-africain et de comprendre leur perspective unique par rapport au phénomène. Les entrevues effectuées au Mali au mois de mars 2009, nous ont quant à elles fourni des témoignages utiles sur la réalité des échanges entre les 2 pays et les relations interpersonnelles existant entre les maliens et les chinois. L'utilisation conjointe de méthodes de recherche qualitative et quantitative a eu pour avantage de nous gratifier d'une vue d'ensemble sur un phénomène particulièrement complexe. Nous avons donc déduit de nos recherches que malgré les nombreux effets bénéfiques qu'ont les échanges bilatéraux entre les deux régions, incluant, entre autres, la construction d'infrastructures de base et l'octroi de prêts préférentiels, la présence chinoise de plus en plus accrue au Mali dans plusieurs secteurs de la vie courante, soulève aussi de nombreux enjeux au niveau local. En contrepartie d'une aide ponctuelle peu coûteuse et très efficace, la Chine puise indéniablement dans les ressources domestiques pour combler ses propres besoins-à la mesure de l'envergure de son territoire et de sa population-en plus d'inonder les marchés maliens de ses produits à la qualité douteuse. De ce fait, même si Pékin répond aux urgences africaines sans la longue liste de conditions et pré-requis qui caractérisent la coopération avec les bailleurs de fonds occidentaux, il est donc plus que jamais nécessaire que le Mali et les pays africains touchés par le phénomène chinois, demeurent conscients des conséquences aussi bien positives que négatives pour la croissance et le développement de leurs nations respectives. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chine-Afrique, Relations sino-maliennes, Coopération « donnant-donnant », Croissance chinoise.
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Un bilatéralisme de levier : les relations franco-syriennes sous les deux mandats de Jacques Chirac (1995-2007) / Leveraged bilateralism : Franco-Syrian relations under President Chirac's two periods in office (1995-2007)

Tannous, Manon-Nour 03 October 2015 (has links)
Le présent travail vise, par une documentation renouvelée, à comprendre la relation entre une puissance moyenne mondiale, puissance agissante au Moyen-Orient, et une puissance moyenne arabe. L’arrivée au pouvoir de Jacques Chirac en 1995 correspond à la mise en oeuvre d’une nouvelle politique envers Damas. Hafez Al-Assad perçoit l’opportunité de cette ouverture. Les rapports entre les deux pays permettent de nombreuses réalisations : imposition d’une vision commune sur la scène régionale face à la volonté américaine, modération de la politique de nuisance syrienne, ou encore mise en place d’une coopération pour une réforme administrative en Syrie. Mais ils sont également confrontés à plusieurs défis : le changement de président en Syrie, les tensions libanaises ou encore la guerre en Irak. Ainsi, à partir de la fin de l’année 2003, les relations franco-syriennes glissent sur un terrain nouveau. Faisant le constat de résultats insuffisants, notamment sur le terrain libanais, et de l’incapacité syrienne à prendre en compte la nouvelle configuration née de l’intervention américaine en Irak, la France utilise le cadre multilatéral onusien pour faire pression sur Damas. Un bilatéral minimal et conflictuel se cristallise alors autour de l’intérêt qu’ont les deux pays pour le Liban. Après l’assassinat de Rafic Hariri en 2015, ce bilatéral se judiciarise. Ces fluctuations des relations franco-syriennes nous ont conduits à réinterroger la notion de bilatéral. Nous avons proposé le concept de « bilatéralisme de levier » : il s’agit de l’instrumentalisation de la relation entre deux pays pour des objectifs indirects. En nourrissant des relations bilatérales et en mettant en place une habitude de traiter avec l’autre, la France et la Syrie cherchent en réalité à obtenir des gains et une position sur la scène régionale ou internationale. Ce détournement de la relation bilatérale explique qu’elle n’ait pas pu s’inscrire dans le temps long. / The objective of the present thesis is, through the use of renewed documentation, to understand the relationship between a medium-sized, global power, active in the Middle-East, and a medium-sized Arab power. The beginning of Jacques Chirac’s presidency in 1995 corresponded to the implementation of a new policy towards Damascus. Hafez Al-Asad understood the opportunity which this opening-up afforded. Relations between the two countries thus allowed for many realizations : the imposition of a common vision on the regional scene in the face of American will, a moderation of Syrian trouble-making policies, or the implementation of cooperation in the area of Syrian administrative reform. France and Syria were however also confronted with several challenges, such as the changing of presidents in Syria, Lebanese tensions or war in Iraq. As a result, by the end of 2003, Franco-Syrian relations entered a new phase. Taking stock of insufficient results, in particular concerning Lebanon as well as Syria’s incapacity to take into account the new configuration born out of American intervention in Iraq, France used the multilateral framework of the United Nations to put pressure on Damascus. A minimal and fraught bilateral relationship crystallized around the interest which both countries had in Lebanon. In the wake of the assassination of Rafiq Hariri in 2015, this bilateral relationship acquired a judicial dimension. These fluctuations in Franco-Syrian relations have led me to reconsider the notion of bilateralism. I thus propose the concept of “leveraged bilateralism”, which refers to the using of the relationship between two countries for indirect objectives. By nourishing bilateral relations and by establishing a habit of interaction with one another, France and Syria sought in reality to obtain gains and a position on the regional or international scene. This hijacking of the bilateral relationship is the reason why the latter was not able to establish itself over the long run.
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Faux espoirs : la Pologne, l'Allemagne et l'échec du désarmement sous l'égide de la SDN (1932-1934)

Mackowiak, Wit 05 1900 (has links) (PDF)
Le 2 février 1932 ouvre à Genève la Conférence pour la réduction et la limitation des armements. Celle-ci devait finalement mettre en branle le désarmement généralisé des puissances membres de la Société des Nations qui fut promise depuis le désarmement imposé à l'Allemagne en 1919. Il va s'en dire que cette tentative s'avéra être un échec total et s'effondra suite au retrait allemande de la Conférence en octobre 1933. L'historiographie s'étant penchée sur le sujet s'est généralement contentée de présenter l'événement comme étant une progression linéaire vers un échec prédestiné. Or, une telle lecture fit en sorte que beaucoup de nuances furent perdues autant au sujet des événements qui ont transpiré à la Conférence, qu'au sujet du rôle que joua la SDN dans les politiques étrangères des pays membres. Ainsi, l'étude suivante aborde la Conférence des yeux polonais et allemands dans le but de démontrer deux choses. D'une part, il sera argumenté que la progression vers l'échec s'est fait de manière erratique et beaucoup plus complexe que ce que nous serions portés à croire. D'autre part, il sera démontré que la SDN ne détient pas une place purement secondaire dans les politiques étrangères de la Pologne et de l'Allemagne : les intérêts sécuritaires des deux pays sont intimement liés à l'organisation genevoise et ils voient pertinemment les avantages que peut leur conférer une Convention de désarmement qui leur est favorable. La SDN est incontournable lorsqu'on aborde la politique étrangère des deux pays dans le premier demi de l'entre-deux-guerres. Elle prend en charge plusieurs mandats issus des traités de paix qui concernent directement l'Allemagne et la Pologne, dont le désarmement, la protection des droits des minorités et la garantie sécuritaire des pays membres. La Pologne doit sa renaissance et la garantie de son existence aux mêmes traités de paix qui ont enchaîné la République de Weimar suite à la Grande Guerre. En résulte qu'à partir de l'entrée de l'Allemagne dans la SDN en 1926, celle-ci devient un forum privilégié autant pour les Allemands souhaitant la révision des clauses discriminatoires du traité de Versailles, que pour les Polonais souhaitant conserver ces mêmes clauses dans leur entièreté. C'est dans cette logique que les deux pays s'engagent à la Conférence du désarmement en hiver 1932. L'Allemagne souhaite se faire reconnaître le droit à l'égalité en matière d'armements, et la Pologne, craignant que cette dernière n'use de son potentiel militaire pour imposer la révision de leur frontière commune, s'engage pour assurer le contraire. Des calculs d'opinion publique entrent en jeu au sein des deux États qui tentent de convaincre la communauté internationale du bien-fondé de leurs exigences respectives dans le but que soit signée une Convention de désarmement leur étant favorables. Toutefois, au fur et à mesure que les discussions s'enlisent, que les militaires gagnent en influence dans une Allemagne devenant progressivement moins flexible et que les Grandes puissances commencent à ignorer les Petites telles la Pologne, les deux pays commencent à chercher des alternatives à la sécurité collective incarnée par la SDN. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pologne, Allemagne, entre-deux-guerres, Société des Nations, sécurité collective, désarmement
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Incidence des politiques migratoires de l'Union européenne sur la gestion migratoire en Afrique de l'Ouest : le cas de la politique étrangère espagnole au Sénégal

Coderre-Proulx, Mylène 09 1900 (has links) (PDF)
Après l'arrivée de nombreuses pirogues de migrants subsahariens à l'archipel espagnol des Canaries, l'Espagne lance une vaste opération diplomatique au Sénégal dans le but de maîtriser ces flux migratoires. La consolidation des relations bilatérales autour de la question migratoire sera majoritairement consacrée aux enjeux de contrôle des frontières et de promotion du développement. Le mémoire actuel se questionne sur l'impact de cette coopération hispano-sénégalaise sur la gestion migratoire au Sénégal. Il s'agit de mesurer les effets collatéraux de cette diplomatie, portée par l'Espagne et soutenue par l'UE, sur la gestion de la migration ouest-africaine au Sénégal, régie par les protocoles de la CEDEAO de libre-circulation, de droit de résidence et d'établissement en Afrique de l'Ouest. Notre hypothèse centrale avance que l'insertion de la question des migrations dans les relations bilatérales hispano-sénégalaises modifie l'agenda migratoire du Sénégal et pourrait avoir comme effet collatéral d'entraver la garantie des droits de libre-circulation, de résidence et d'établissement dont les ressortissants ouest-africains au Sénégal peuvent se prévaloir. Afin de démontrer notre propos, la première partie du mémoire exposera les piliers sur lesquels se forme la coopération migratoire entre l'Espagne et le Sénégal, et la seconde retracera l'évolution du cadre institutionnel et législatif des migrations ainsi que l'application des droits de libre-circulation, de résidence et d'établissement au Sénégal. Il sera démontré, qu'en sécurisant la question de la migration clandestine et en conditionnant l'aide au développement à une meilleure gestion des flux d'émigration, la politique étrangère espagnole et européenne participe à la reconfiguration de la gestion migratoire au Sénégal. Cette gestion de plus en plus eurocentrée des migrations est marquée par l'augmentation des mécanismes de restriction de mobilité interrégionale. Elle implique un effacement progressif des enjeux de migrations intrarégionales et une diminution des mécanismes de libéralisation de celles-ci dans les politiques migratoires sénégalaises. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Migration, Développement, Sécurité, Espagne, Sénégal, Gestion migratoire
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La Mongolie et ses rapports avec le monde et la France depuis 1990 : influence internationale sur la politique mongole / Mongolia and its relationship with the world and France since 1990 : international influence on Mongolian politics

Gonchig, Khishig-Erdene 13 June 2017 (has links)
Cette thèse analyse la vie politique intérieure et extérieure, économique et constitutionnelle de la Mongolie depuis sa révolution démocratique. Depuis qu'elle s'est "détachée" politiquement et économiquement de la Russie, ce petit pays mise sur ses richesses naturelles et la Mongolie veut désormais développer sa coopération avec les autres pays et notamment ceux qui ont de l'expérience dans le domaine minier. Les analyses des investissements étrangers directs en Mongolie montrent l'impact de la législation intérieure: lois sur l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles, la protection de l'environnement, et le classement stratégique des sites des ressources naturelles... La thèse s’emploie à expliquer les relations actuelles de la Mongolie avec les pays étrangers, et tente de prévoir ce qu'elles seront probablement à l'avenir compte tenu des engagements vis-à-vis des organisations internationales et des accords bilatéraux et multilatéraux. Cette thèse met en perspective le concept de "troisième voisin" dans la politique étrangère de la Mongolie qui partage la frontière avec la Russie au nord et la Chine au sud: la recherche de l’appui d’une tierce puissance, qui est un voisin virtuel (c’est-à-dire sans proximité géographique) partageant les mêmes valeurs démocratiques. En ce sens, la France, l'Allemagne, le Japon, les Etats-Unis, la République de Corée et le Canada sont des troisièmes voisins. Cette thèse tente d'expliquer en détails, les relations bilatérales entre la Mongolie et la France, sa troisième voisine privilégiée. Elle met en lumière les relations humaines, communautaires et territoriales entre la France et la Mongolie qui permettent d'entretenir de bonnes relations à un plus haut niveau indépendamment des problèmes économiques et politiques. Finalement, en tant que toute première thèse sur les relations étrangères mongoles, surtout avec la France, elle vise à servir de base de référence pour ceux qui s'intéressent à la Mongolie. / This thesis analyzes the internal and external political, economic and constitutional life of Mongolia since its democratic revolution. This small country mainly relies on its natural resources and willing to develop its cooperation with other countries, which have rich experiences in mining. Analyses on foreign direct investment in Mongolia show the impact of domestic legislation: laws on the exploration and exploitation of natural resources, protection of the environment, and strategic ranking of natural resource sites etc. The thesis attempts to explain Mongolia's current relations with foreign countries and tries to predict the future in light of the commitments to international organizations and bilateral and multilateral agreements. This thesis puts into perspective the concept of "third neighbor" in Mongolia's foreign policy: the search for the support of a third power, which is a virtual neighbor (ie without geographical proximity) sharing the same democratic values. Moreover, it tries to explain in detail, the bilateral relations between Mongolia and France, its privileged "third neighbor". It highlights the human and territorial relations between France and Mongolia that allow for good relations at a higher level irrespective of economic and political problems. Finally, as the very first thesis on Mongolian foreign relations, namely with France, it aims to serve as a reference base for those interested in Mongolia.

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