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La problématique de gestion durable de la biodiversité au Tchad : impacts des aires protégées sur les zones périphériques - cas des parcs nationaux de Manda et Sena Oura. / Sustainable management of problematic : biodiversity in Chad impacts of protected areas on the peripheral areas – case of national parks Manda and Sena Oura

Ngaryam, Benoudjita 07 March 2016 (has links)
Ce travail a permis de démontrer que l’avenir de la conservation des ressources biologiques ne se joue pas seulement dans les aires protégées, mais aussi que l’intégration des zones non protégées dans un plan de gestion rationnelle du territoire pourrait être un gage de conservation à long terme. En outre, il a aussi démontré aux différents acteurs que la présence d’une aire protégée dans une localité n’est pas sans effets sur les zones périphériques. Pour ce faire, 65 impacts des parcs nationaux sur les zones périphériques ont été répertoriés dont 28 impacts positifs soit 43% contre 37 impacts négatifs soit 57%. Les impacts socio-économiques sont les plus nombreux suivis des impacts culturels et des impacts écologiques.L’analyse critique et comparative, qui s’est inscrite dans la perspective du paradigme de développement durable, a révélé que beaucoup d’impacts écologiques se manifestent à long terme. Les impacts socio-économiques et culturels négatifs sont mieux gérés dans une approche de gestion participative par opposition à une gestion trop centralisée et exclusive. Les facteurs extrinsèques qui ont influencé l’intensité des impacts sont d’ordre socio-politique, démographique, climatique, les systèmes de cultures locales et l’empreinte écologique des centres urbains situés à proximité. Cette influence témoigne de la difficulté à dissocier les impacts imputés aux créations des espaces protégés de ceux générés par d’autres facteurs. Ce qui justifie à suffisance que non seulement les impacts sont multiformes mais s’expriment différemment selon les contextes. En outre, les approches participatives permettent de faire accepter les impacts négatifs sans pouvoir les atténuer totalement. / This work has enabled to show that the future of biological resources safeguarding is not only to be performed on the protected areas but also the integration of non protected areas in the rational management framework of the territory could be a guarantee of a sustainable safeguarding. Moreover, it has also shown to different actors that the presence of a protected area in a location is not without impact on surrounding areas. In this case, 65 national parks impacts on the surrounding areas have been identified meaning there are 28 positive impacts representing 43% against 37 negative impacts representing 57%. Socio-economic impacts are the most numerous followed by cultural impacts and ecological impacts.In order to get these results, two case studies have been performed on Manda and Sena Oura national parks in Chad, all located in the southern area. These are two national parks of the differents generations. In the study framework, 152 people have been surveyed among which there are 19 civil servants, 11 development representatives and 122 members of local communities adjacent to national parks. The satellite images have completed the analysis agenda.The critical and comparative analysis which is included in the perspective of the sustainable development paradigm has revealed that many ecological impacts will occur in long term. The negative socio economic and cultural impacts are best managed in a participative management approach as opposed to a too centralized and exclusive management. The intrinsic factors which have influenced the intensity of impacts are of socio political, demographic, climatic order, the local culture systems and ecological footprints of urban centers nearby. This influence witnesses the difficulty to separate impacts attributed to the creation of protected areas from those generated by other factors.
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Terres et pierres pour matières de cultures : l'apparition et la diffusion de nouveaux modes et matériaux de construction dans le Nord-Est de la Gaule romaine (IIème siècle avant J.-C. - IIème siècle après J.-C.) / Earthen and stone resources as materials of cultures : appearance and diffusion of new building arrangements and materials in North-Eastern Roman Gaul (IInd century BC - IInd century AD)

Delencre, Florent 15 November 2017 (has links)
Les matériaux de construction de type romain ont souvent éveillé un intérêt croissant par leur présence dans des contextes précoces, parfois bien antérieurs avant la Guerre des Gaules. Façonnés à partir de ressources naturelles, leur forme finale répond de plus à des contraintes anthropiques et culturelles. Pourtant, sans pour autant être négligés lors des opérations archéologiques, les matériaux de construction tiennent un rôle annexe dans la compréhension des sites. Les aspects économiques, techniques et architecturaux sont régulièrement évoqués, participant à la modélisation d’un « paysage » exploité autour des sites considérés, mais la question des matériaux comme marqueurs culturels témoignant des relations interculturelles entre Rome et les divers peuples gaulois n’a jamais été réellement abordée. Le récolement exhaustif des données archéologiques pour le Nord-Est de la Gaule met en évidence des rythmes distincts dans l’appropriation des nouveaux modes de construction, qui se caractérisent par des agencements de matériaux particuliers se calquant sur les limites administratives romaines. De plus, la diversité des matériaux employés est fonction de la disponibilité locale ou non des ressources nécessaires pour leur fabrication. À plus large échelle, deux groupes se définissent par des modalités opposées : des peuples pour lesquels la production des matériaux de construction se restreint aux ressources locales nécessaires et ceux pour lesquels intervient un transport relativement important de ces matériaux, parfois sur de grandes distances. Ces éléments permettent de discuter la question des identités, civiques et provinciales, qui peuvent être à l’origine de ces différences. Dans le même temps, l’espace géographique concerné par notre analyse multiscalaire montre des situations administratives, sociétales et culturelles diverses qui témoignent des relations complexes avec Rome et la romanité. / Roman building materials often arose a growing interest through their presence in early contexts, sometimes way before Gallic Wars. Made from natural resources, their final shape corresponds to anthropogenic and cultural constraints. However, even if building materials are not neglected during archaeological excavations, so far they have been considered as playing a minor part in understanding ancient sites. Economical, technical and architectural aspects are regularly mentioned, creating the picture of an exploited « landscape » around the studied areas, but the question of materials as cultural markers witnessing intercultural relations between Rome and Gallic tribes has never really been considered. The forensic listing of archaeological data for the North-Eastern Gaul highlights distinct rythms for the adoption of new construction habits, which are characterized by peculiar material arrangements echoing Roman administrative limits. Moreover, the diversity of the materials used is linked to the local presence or absence of the required resources for their production. On a wider scale, two groups can be defined by opposed terms : Gallic tribes only concerned by local natural resources for the production of building materials and those who transport them, sometimes over great distances. These elements allow us to discuss the issue about the double aspect of identities (civic and provincial) which can be the source of these discrepancies. In the same time, the geographical area concerned by our multi-scale analysis shows various administrative, social and cultural situations testifying of complex relations maintained with Rome and the Roman culture.
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La souveraineté permanente sur les ressources naturelles et la protection internationale des Droits de l'Homme / The Permanent sovereignty over natural resources and the international protection of human rights

Sakai, Leticia 04 November 2014 (has links)
À la lumière du droit international, la présente thèse a pour objet de proposer une voie médiane entre l'exercice des droits de l'État sur les ressources naturelles, découlés du principe de la souveraineté permanente sur les ressources naturelles, et la protection des droits de l'homme de sa population (et notamment des populations locales et des peuples autochtones) affectée directement par l'exploitation de ressources naturelles. Ayant pour but de mettre en question la place actuelle du principe de la souveraineté permanente sur les ressources naturelles et de contribuer à la sauvegarde des droits de l'homme dans ce cadre, il sera proposé une relecture contemporaine du principe de la souveraineté permanente sur les ressources naturelles, consacré en droit international, il y a plus de cinquante ans, par la Résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies 1803 (XVII) de 1962. Par le biais de cette relecture contemporaine, i! serait possible d'admettre que le principe de la souveraineté permanente sur les ressources naturelles peut conférer à État des droits relatifs à la jouissance de ressources· naturelles dans son territoire et, simultanément, des obligations relatives aux droits de l'homme dans le cadre de l'utilisation des ressources naturelles. / In the light of international law, this work aims at showing that there is an "intermediate way" between the exercise of State's rights over natural resources, issuing from the principle of State sovereignty over natural resources, and the protection of human rights of the State's population (especially local population or indigenous peoples) directly affected by the exploitation of natural ,esources. In order to question the current scope of the principle of permanent sovereignty over natural resources and to contribute to human rights protection in this context, our aim is to endorse a contemporary interpretation of the principle of permanent sovereignty over natural resources, recognized, more than fifty years ago, by the United Nations General Assembly's Resolution 1803 (XVII) of 1962. By this contemporary interpretation, it would be possible to conceive that the principle of permanent sovereignty over natural resources can confer to the State rights related to the enjoyment of natural resources in its territory and, at the same time, can confer obligations to such State related to the human rights of its population in the context of use of natural resources.
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Le droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles dans les territoires occupés et les territoires non autonomes / The right of permanent sovereignty over natural resources in the occupied and non-self-governing territories

Hadj Cherif, Hamza 07 November 2018 (has links)
Notre thèse portant sur les « difficultés de mise en œuvre du droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles dans les territoires occupés et les territoires non autonomes » est née d’un constat initial selon lequel le droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles dans les territoires occupés et les territoires non autonomes n’est toujours pas respecté par plusieurs acteurs de la scène internationale, dont certains se disant très attachés aux normes du droit international. Deux hypothèses ont été avancées pour expliquer ce dilemme, à savoir soit le principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles n’a pas été encore affirmé comme une règle de droit international positif applicable aux territoires occupés et aux territoires non autonomes ; ou bien ce principe est d’ores et déjà enraciné en droit international mais il n’est pas encore effectif en raison du manque de mécanismes de suivi permettant sa mise en œuvre. Concernant la question de savoir si le principe de souveraineté permanente sur les ressources naturelles constitue une règle du droit international positif, notre examen a montré que l’enracinement juridique de ce principe a profondément bouleversé le cadre juridique régissant les activités d’exploration et d’exploitation des ressources naturelles menées dans les territoires occupés et les territoires non autonomes. L’examen de l’effectivité du droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles devait passer inévitablement par un état des lieux des activités d’exploration et d’exploitation des ressources naturelles dans un échantillon des territoires occupés et des territoires non autonomes. Cet état des lieux a renforcé davantage la présomption de la difficile effectivité du droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles. Les actions menées par les organisations internationales en faveur du suivi et de la mise en œuvre du droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles dans les territoires occupés et les territoires non autonomes ont montré de nombreuses limites en la matière. L’effectivité du droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles est également et manifestement remise en cause par une pénurie de mécanismes juridictionnels capables de remédier efficacement à l’exploitation illégale des ressources naturelles dans les territoires non autonomes et les territoires occupés. Par ailleurs, l’examen du rôle joué par certains ONG et fonds d’investissement dans le suivi et la mise en œuvre du droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles dans les territoires non autonomes et les territoires occupés, a montré que ces acteurs privés peuvent constituer des outils efficaces afin d’inciter les entreprises mises en cause à mettre fin à leurs activités illégales. Toutefois, ce rôle encourageant des acteurs privés est loin de remédier seul à la situation causée par la pénurie de mécanismes mis en place par les acteurs publics (Etats et organisations internationales). / Our thesis on "the difficulties in the implementation of the right of permanent sovereignty over natural resources in occupied and non-self-governing territories" was developed from the initial observation that the right of permanent sovereignty over natural resources in occupied and non-self-governing territories is still not respected by several actors on the international scene, some of whom claim to be very committed to the norms of international law. Two hypotheses have been put forward to explain this dilemma: either the principle of permanent sovereignty over natural resources has not yet been affirmed as a positive rule of international law applicable to occupied and non-self-governing territories; or this principle is already rooted in international law but is not yet effective due to the lack of monitoring mechanisms for its implementation. On the question of whether the principle of permanent sovereignty over natural resources is a rule of positive international law, our review has shown that the legal routing of this principle has profoundly changed the legal framework regulating the exploration and exploitation of natural resources in occupied and non-self-governing territories. The examination of the effectiveness of the right of permanent sovereignty over natural resources would inevitably require an inventory of natural resource exploration and exploitation activities in a sample of occupied and non-self-governing territories. This inventory has further reinforced the presumption of the difficult effectiveness of the right of permanent sovereignty over natural resources. The efforts of international organizations to monitor and implement the right of permanent sovereignty over natural resources in the occupied and non-self-governing territories have shown many limitations in this regard. The effectiveness of the right of permanent sovereignty over natural resources is also clearly undermined by a lack of jurisdictional mechanisms capable of effectively remedying the illegal exploitation of natural resources in the non-self-governing and occupied territories. Furthermore, an examination of the role of certain NGOs and investment funds in monitoring and implementing the right of permanent sovereignty over natural resources in the non-self-governing and occupied territories has shown that these private actors can be effective tools in encouraging the implicated companies to put an end to their illegal activities. However, this encouraging role of private actors is far from remedying by itself the situation caused by the lack of mechanisms put in place by public actors (States and international organizations).
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Articuler autogestion, agroécologie et territoire. Une analyse des organisations de coopération agricole au stade de la production en Belgique

Plateau, Lou 31 August 2021 (has links) (PDF)
La thèse porte sur les organisations de coopération agricole au stade de la production (OCAP) en Belgique. Elle s’inscrit dans le champ de l’économie institutionnelle, de l’économie sociale et de l’économie politique agraire. À partir d’une enquête empirique, la recherche s’efforce d’étayer la thèse de la complexité du fonctionnement interne des OCAP en Belgique étant donné la multiplicité des objectifs poursuivis par leurs membres et la nature des relations sociales dans lesquelles sont insérées ces structures coopératives de production agricole. En tant qu’objet d’étude, les OCAP sont définies comme les formes volontaires de coopération qui portent sur les processus biologiques de la culture des plantes et de l'élevage des animaux. Ces arrangements institutionnels sont caractérisés par la construction d'un ensemble de règles collectives qui organisent la mise en commun de ressources et d’activités et par la négociation entre associés des critères de répartition des résultats monétaires et non monétaires issus du travail. Les OCAP se distinguent des coopératives agricoles largement développées depuis le 19e siècle en Europe de l’Ouest pour offrir des services en amont ou en aval de la production. Ces coopératives de services ont été constituées pour faciliter l’intégration verticale sur les marchés d’exploitations indépendantes tandis que les OCAP, en intervenant au stade de la production, organisent la coopération horizontale entre agriculteurs associés.Les OCAP sont relativement peu développées en Europe et ailleurs dans le monde. Pourtant, les arguments pour coopérer au stade de la production agricole sont multiples et articulent des motivations d’ordre économique, social, politique, écologique et idéologique. Elles relèvent notamment de la volonté d’accéder aux ressources productives, de bénéficier d’économies d’échelle, d’améliorer les conditions de travail ou de renforcer les interdépendances des exploitations avec leur environnement biophysique et socioéconomique. Plusieurs raisons peuvent toutefois expliquer le fait que les OCAP sont peu répandues, comme l’attachement des agriculteurs à leur terre ou l’apparition de déséconomies d’échelle à partir d’un seuil de dimension relativement bas, liées aux coûts de déplacement des travailleurs et du matériel et aux coûts de coordination du travail. Malgré ces difficultés, depuis les années 2000 en Belgique, de nouvelles initiatives coopératives au stade de la production agricole sont portées par des néo-agriculteurs et coexistent avec les autres types d’exploitations agricoles. Notre recherche interroge en particulier la diversité des pratiques organisationnelles déployées au sein des OCAP à travers l’analyse des conditions sociales de production, des mécanismes qui permettent d’articuler la multiplicité des objectifs poursuivis et des processus de démocratisation de l’économie rurale. Pour cela, nous avons mené trois enquêtes empiriques complémentaires à partir d’une combinaison de méthodes de recherche qualitative. La première permet de caractériser la diversité organisationnelle des OCAP par la construction d’une typologie empirique menée sur la base d’un échantillon de 31 organisations. Trois variables dichotomiques définissent les types d’OCAP :la mise en commun du travail de la terre, le contrôle de la production et l’étendue de la coopération. L’analyse des conditions sociales de production dans chacun des types procède ensuite à l’examen des formes d’accès au foncier et au capital d’exploitation, des modes de prise de décision, des conditions de travail et des modalités de répartition des résultats produits. Cette première étude met finalement en évidence les tensions qui caractérisent la nature des relations que les agriculteurs nouent entre eux et avec d’autres catégories d’acteurs. La deuxième enquête empirique investigue les mécanismes par lesquels les membres des structures intégrales de coopération agricole, dont la particularité est d’organiser en commun le travail de la terre selon des principes agroécologiques, parviennent à construire une cohérence interne à leur organisation étant donné la multiplicité des objectifs qu’ils poursuivent. À travers une analyse comparative de dix organisations, les structures coopératives de production agroécologique sont alors étudiées à travers le prisme des organisations hybrides car, au-delà de la logique commerciale, elles combinent des demandes contradictoires issues de leur engagement dans des logiques d’autogestion, d’agroécologie et d’ancrage territorial. Après avoir défini les propriétés de ces logiques institutionnelles, l’analyse met en évidence les tensions paradoxales qui découlent de leur combinaison et les réponses organisationnelles mises en œuvre pour poursuivre dans la durée les multiples rationalités engagées. La troisième analyse consiste en une monographie d’une OCAP dont la singularité est de répartir le contrôle de la production agroécologique entre agriculteurs et citoyens. L’analyse vise à préciser la notion de démocratie économique à partir des principes qu’elle sous-tend et des principales praxis démocratiques mises en œuvre par les acteurs pour réguler leurs activités économiques. En particulier, nous avons cherché à comprendre les contradictions des pratiques organisationnelles avec les principes de démocratie économique et avec certains fondements du mouvement coopératif, ainsi que les tensions internes qui en résultent. Ce travail nous permet finalement d’appréhender dans une perspective critique et nuancée la transformation du rôle des citoyens dans les activités économiques et la diversification contemporaine des formes coopératives dans le secteur agricole et alimentaire induites par l’émergence d’initiatives aux multiples parties prenantes. / This thesis focuses on agricultural production cooperatives (APCs) in Belgium. It is framed within the fields of institutional economics, social economics, and agrarian political economy. Based on qualitative empirical research, this work seeks to untangle the thesis of the complexity of the internal functioning of APCs in Belgium, given the multiplicity of objectives pursued by their members, and the nature of the social relations in which these agricultural production cooperatives are embedded. APCs are defined here as voluntary forms of cooperation that deal with the biological processes of cropping plants and rearing animals. These voluntary arrangements are premised upon the construction of a set of collective rules that organize the pooling of resources and activities, as well as the negotiation between associates of the criteria for redistribution of monetary and non-monetary working outcomes. APCs are different from the agricultural cooperatives that, since the 19th century, have developed widely in Western Europe to offer upstream or downstream production services. The latter were established to facilitate the vertical integration of independent farms into markets. Instead, APCs, by intervening at the production stage, organize horizontal cooperation between associated farmers.APCs are relatively undeveloped in Europe and elsewhere in the world. However, incentives for cooperating at the agricultural production stage are multiple, and articulate economic, social, political, ecological, and ideological motivations. Such motivations relate to the desire to access productive resources, to benefit from economies of scale, to improve working conditions, or to strengthen the interdependence of farms with their biophysical and socioeconomic environment. Notwithstanding this, various elements may explain the limited presence of APCs such as farmers' attachment to the land or the appearance of diseconomies of scale from low dimension thresholds, linked to the costs of moving workers and equipment and the costs of coordinating work. Despite these difficulties, in Belgium, from the 2000s, new initiatives of agricultural production cooperation have been created by neo-farmers, and coexist with other social types of farms.Our research specifically examines the diversity of organizational practices implemented within APCs through the analysis of the social conditions of production, the mechanisms that allow the combination of the multiple objectives pursued and the processes of democratization of the rural economy. To do this, we conducted three complementary empirical analyses using a combination of qualitative research methods. The first analysis allows us to characterize the organizational diversity of APCs by constructing an empirical typology based on a sample of 31 organizations. Three dichotomous variables define the types of APCs: the pooling of labour on the land, the control of production, and the extent of cooperation. From the analysis of the social conditions of production in each type of APCs, it then proceeds to examine the forms of access to land and capital, the modes of decision-making, the working conditions, and the modalities of outcomes distribution.The second empirical study investigates the mechanisms by which members of the integral structures of agricultural cooperation, whose peculiarity is to organize farming labour collectively according to agroecological principles, manage to build an internal coherence within their organization given the multiple objectives they pursue. Through a comparative analysis of ten organizations, agroecological production cooperatives are studied through the prism of hybrid organizations, as they combine contradictory demands stemming from their commitment to logics of self-management, agroecology, and territorial embeddedness. After defining the properties of these institutional logics, the analysis reveals the paradoxical tensions that arise from the combination and the organisational responses adopted to pursue this multiplicity of rationalities on the long run. The third empirical analysis consists of a single case study on one type of APC, whose singularity is to allocate the control of production between farmers and citizens. Through an in-depth study of a citizen agroecological production cooperative, the analysis aims to clarify the notion of economic democracy by looking at its underpinning principles, and at the main democratic praxis that actors implement to regulate their economic activities. In particular, we unveil the internal contradictions that emerge from the organizational practices with the principles of economic democracy and certain foundations of the cooperative movement. This work finally allows us to grasp, through the adoption of a critical and nuanced perspective, the transformation of the citizen's role in economic activities, and the contemporary diversification of cooperative forms propelled by the emergence of multi-stakeholder initiatives in the agricultural sector. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Facing threats by sharing information for natural resources management / Faire face à des menaces en partageant l’information pour la gestion de ressources naturelles renouvelables

Paget, Nicolas 03 October 2016 (has links)
Nous explorons le lien entre partage d'information (PI) et gestion collective de ressources naturelles (GRN). Pour déterminer ce lien, nous nous sommes interessé aux ostréiculteurs, acteurs sensibles à la qualité de l'eau et touchés par un virulent virus. Ces acteurs ont développé et utilisent divers artéfacts de PI. Ces artifacts sont destinés à faire face à des menaces potentielles. L'identification de ce point fondamental a mené à développer le concept de menaces. Elles sont définies par le modèle <A,C,I,D,E> (Acteurs, Caractéristiques, Infrastructure, Décisions, Environnement). Elles sont organisées le long de deux axes: l'internalité et l'exclusivité. Formuler la situation des ostréiculteurs en utilisant ce concept permet une caractérisation des enjeux pour les artéfacts de PI pour la lutte contre les menaces. Nous avons utilisé le cadre ENCORE pour une analyse qualitative et la SMA pour une quantitative de l’impact des artéfacts. La recherche montre qu'ils peuvent avoir des buts, media et contenus variés, améliorer la réflexivité, ou mener à peu, voire aucun changement. Ces améliorations sont liées au processus de création de l'artéfact. / I explore how information sharing (IS) and natural resources management (NRM) are linked.To determine this link, I focused on oyster farmers, actors sensitive to water quality and impacted by a virulent virus. Those actors implemented and use diverse IS artifacts. Those artifacts are meant to face potential threats. Realizing this focal point led to develop the threat concept. They are defined by the <A,C,I,D,E> (Actors, Characteristics, Infrastructure, Decisions, Environnement) model. They are organized along two axes: internality and excludability. Framing oyster farmers’ situation with this concept allow a characterization of stakes for IS artifacts to tackle threats.I used the ENCORE framework for qualitative assessment of IS artifacts impacts and a MAS for a quantitative one. The research shows that they have various goals, media and contents; can increase reflexivity or have little to no impact. Those changes are linked to artifact creation process.
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Le mouvement de conservation des ressources naturelles pendant l’ère progressiste : la stratégie et la vision de Theodore Roosevelt.

Wiley, Patrick 08 1900 (has links)
Le mandat de Theodore Roosevelt à la Maison Blanche (1901-1909) fut marqué par de nombreux efforts dans la conservation des ressources naturelles. C’était une thématique doublement importante pour Roosevelt, car non seulement voyait-il les effets négatifs de l’industrialisation sur l’avenir des ressources, mais la nature constituait une de ses passions depuis son enfance. Ainsi, il désirait continuer à développer un mouvement conservationniste qui existait depuis les années 1870. Ultimement, son objectif fut de consolider toutes les ressources naturelles sous l’autorité du gouvernement fédéral, grâce à de nombreuses politiques de développement des forêts, des terres agricoles, des cours d’eau, des pâtures et des terres minérales. Ce mémoire présente les nombreux angles à partir desquels s’est développée la conservation rooseveltienne, en plus d’examiner le rôle d’individus importants dans la communauté de conservation à l’époque de Roosevelt. De prime abord, les efforts déployés par le 26e Président sont généralement associés aux retombées économiques des ressources ou à leur utilisation concrète et ce, avec raison. Toutefois, nous nous sommes interrogés sur d’autres enjeux de la conservation. Theodore Roosevelt était très attaché à son idée d’une nation typiquement américaine et à ce qu’il considérait comme les valeurs essentielles des États-Unis. Ainsi, nous nous sommes penchés sur le lien qui pouvait exister entre cet idéal de la nation et les efforts pour la conservation des ressources. Cette étude montre donc que, avec son projet de conservation, Roosevelt fut en mesure de rester fidèle à certains des idéaux qui, pour lui, étaient essentiels au bon fonctionnement de la société américaine / Theodore Roosevelt's term in the White House (1901-1909) was marked by many efforts in the conservation of natural resources. This was a doubly important theme for Roosevelt, because not only did he see the negative effects of industrialization on the future of resources, but nature had been one of his passions since his childhood. Thus, he wanted to continue to father a conservationist movement that had existed since the 1870s. Ultimately, his objective was to consolidate all natural resources under the authority of the federal government, through numerous policies for the development of forests, agricultural lands, rivers, pastures, ranges and mineral lands. This thesis presents the many perspectives from which conservation developed under Roosevelt, as well as the role of important individuals in the conservation community during the Roosevelt era. Although conservation is generally associated with the economic benefits of natural resources and their actual uses, we explore what other issues conservation could address. Theodore Roosevelt was very attached to his idea of a typically American nation and to what he saw as the essential values of the United States. Thus, we examine the link that might have existed between this ideal of the nation and the efforts to protect natural resources. Our study shows that, by putting his conservation project into practice, Roosevelt was able to remain true to some of the ideals he believed were essential to the proper functioning of American society.
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Construction sociale de la ressource et renégociation des régulations. Analyse du secteur minier péruvien, fin du XXe siècle - début du XXIe siècle / Social Construction of the Resource and Renegotiation of Regulations. An Analysis of the Peruvian Mining Sector in the late Twentieth and early Twenty-first Centuries / Construcción social del recurso y renegociación de las regulaciones. Ánalisis del sector minero peruano, finales del siglo XX - inicios del siglo XXI

Bos, Vincent 21 December 2017 (has links)
Les dynamiques du secteur minier péruvien entre la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle permettent de saisir la mondialisation économique comme un phénomène résolument spatial où se réinventent les territoires et les identités autour d’une ressource à la fois locale et globale. Dans cette thèse, nous montrons en quoi les nouvelles règles du jeu, notamment en matière minière et foncière ainsi que la gouvernance de l’environnement, illustrent la construction nécessairement politique du territoire péruvien et des ressources par l’État central autour d’un projet national d’exploitation marchande des gisements miniers comme source de richesse économique. La réorganisation de la structure productive nationale par le capital, souvent étranger, éclaire le poids des initiatives d’acteurs sur le devenir des territoires. La hausse de l’empreinte spatiale du secteur minier et des revenus qu’il génère atteste d’une greffe territoriale et économique de l’activité minière à l’échelle nationale. Néanmoins, celle-ci est inégalement ressentie dans les territoires locaux. La multiplication des conflits miniers au début du XXIe siècle rappelle que les ressources naturelles et les régulations qui codifient la relation société-nature sont le résultat souvent instable de relations de pouvoir entre acteurs aux poids asymétriques et aux visées potentiellement antagonistes. Nous analysons ces conflits interrogeant le rôle et la place des acteurs et des territoires locaux dans les politiques de développement, comme une arme de (re)négociation des règles du jeu à la portée des « sans ». D’intensité variable, la renégociation est micro quand les enjeux sont relativement limités et les acteurs entendent accéder à une meilleure répartition des richesses. Par contraste, elle est potentiellement massive quand ils refusent la marchandisation de la nature et entendent transformer en profondeur les règles du jeu comme l’illustre le conflit minier de Conga à Cajamarca. / Analysis of the dynamics of the mining sector in Peru between the end of the twentieth century and the start of the twenty-first allows an understanding of economic globalisation as a resolutely spatial phenomenon in which territories and identities are reinvented around resources at once local and global. In this thesis, we show how the new rules of the game of mining and property, and environmental governance, illustrate the necessarily political construction of Peru’s territory and resources by the central State around a national project of market-oriented exploitation of mining deposits as a source of economic wealth. This reorganisation of the national productive structure by capital, often foreign, sheds light on the impact of economic actors on the future of the territories. An increase of the spatial imprint of the mining sector and the revenue it generates amounts to a territorial and economic transplant of mining exploitation on a national scale. This increase, however, is felt unequally in local territories. The multiplication of mining conflicts at the start of the twenty-first century recalls how natural resources and the regulations codifying the society-nature relationship are the often unstable result of power relations between actors of unequal weight and with potentially antagonistic goals. We analyze these conflicts questionning the role and place of local actors and territories in development policies, as a weapon of (re)negotiation of the rules of the game wielded by the « have nots ». Varying in intensity, negotiations can be considered micro when the stakes are relatively limited and the actors only hope to achieve a greater share of the wealth. By contrast, conflicts may constitute a weapon of mass negotiation when actors refuse the commodification of nature and attempt a profound transformation of the rules of the game, as is illustrated by the Conga mining conflict in Cajamarca.
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Environnement, Ressources et Conflits au Burkina Faso

Hubert, Nicolas 10 March 2021 (has links)
Cette thèse s’interroge sur les relations existantes entre l’exploitation des ressources naturelles, les dégradations de l’environnement et la propagation des dynamiques conflictuelles au Burkina Faso. En adoptant une approche interdisciplinaire, cette recherche explique que l’altération des conditions socio-environnementales modifie non seulement les conditions de vie, mais également les représentations et structures sociales, politiques et environnementales des sociétés affectées. Tout en s’intégrant dans le débat abordant le nexus environnement et conflits armés, cette recherche se distancie volontairement des études portant exclusivement sur les changements climatiques et étudie directement les dégradations environnementales anthropiques issues de l’industrie extractive, ou des exclusions environnementales accompagnant les aires naturelles protégées, participant aux altérations globales du climat et constituant un catalyseur des impacts sociaux et politiques contemporains des changements climatiques. En effectuant une étude qualitative de 4 sites miniers industriels et de deux aires naturelles protégées, cette thèse montre alors que l’altération des conditions et structures socio-environnementales a été en même temps un facteur constitutif de l’érosion de la légitimité et de l’autorité de l’État central burkinabè et de l’accroissement des zones d’influence ainsi que des bassins de recrutement des groupes armés au Burkina Faso.
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Cartographie et phyto-écologie du territoire côtier Cacouna-Isle-Verte

Garneau, Michelle 18 March 2022 (has links)
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