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Socrate : Autoportrait cubiste d'Erik SatieBourgault, Mélissa January 2014 (has links)
Erik Satie fut toujours considéré comme un personnage énigmatique dans le monde musical français au tournant du siècle dernier. Sa personnalité marginale et ses œuvres dépouillées aux titres étranges ont maintes fois suscité questionnements et polémique. En 1917, Erik Satie écrivit une œuvre qui ne ressembla aucunement au répertoire antérieur du compositeur. Socrate, qui fut représenté publiquement pour la première fois en janvier 1920 à la Société Nationale de Paris, laissa le public et la critique perplexe et mitigé. Qu’avait donc de si particulier cette œuvre qui, d’un côté, passa pour une blague mais qui, pour certains dont le compositeur lui-même, fut considérée comme une manifestation pure de sagesse et de sincérité ?
Socrate fut conçu au même moment où Satie entretenait des liens étroits avec le monde cubiste. Pablo Picasso et Georges Braque furent désormais les maîtres d’un courant artistique qui allait révolutionner le monde artistique. De concert avec les valeurs avant-gardistes prônées par Erik Satie, les cubistes cherchèrent à bousculer les attentes du public en modifiant l’approche visuelle de manière à stimuler les différentes perceptions sensorielles. Avec le ballet Parade, représenté en mai 1917, le compositeur collabora avec Picasso et ceci eût grandement influencé son style musical puisqu’il employa des techniques se rapprochant grandement du cubisme. Comme le soutient Daniel Albright, Satie trouva dans le cubisme son analogue artistique. Selon moi, outre Parade, Erik Satie bénéficiera de l’esthétique cubiste pour développer son œuvre Socrate.
Cette thèse se concentre sur la signification de l’œuvre Socrate, plus particulièrement comment celle-ci pourrait représenter un autoportrait d’Erik Satie. De surcroît, elle examine comment cette représentation est camouflée derrière des méthodes cubistes traduites musicalement. La thèse s’appuie sur une littérature variée portant sur divers sujets relatant Socrate, dont la biographie du compositeur et sa relation avec des réseaux artistiques, intellectuels et sociaux. Cette thèse est la première étude d’envergure à suggérer une possibilité d’autoportrait cubiste musical puisque peu d’auteurs se sont attardés à résoudre cette problématique. Cette thèse décrit comment Socrate est une manifestation personnelle de sincérité et d’humilité d’un compositeur qui, persécuté tout au long de sa vie, se dévoila aux yeux de tous par le recours à cette figure emblématique de l’histoire : Socrate.
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The Greek day school Socrates in Montreal : its development and impact on student identity, adjustment and achievementBombas, Leonidas C. January 1988 (has links)
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La conception de la liberté chez les premiers CyniquesChouinard, Isabelle 04 1900 (has links)
Diogène de Sinope, principal représentant du cynisme ancien, affirme dans une de ses œuvres qu’« il mettait la liberté au-dessus de tout ». Il n’est pas question ici du sens politique de la liberté, mais plutôt de son acception morale et individuelle, dont les origines remontent au moins au VIe s. av. J.-C. et peut-être à la racine même du mot ἐλεύθερος. Retracer l’histoire de cette notion révèle diverses influences sur le cynisme, que ce soit la figure de l’« esclave libre » chez les tragiques, ou la correspondance entre nature et liberté chez les Sophistes et Démocrite. Pour atteindre l’autarcie et l’apathie, les deux caractéristiques de la liberté cynique, Diogène doit soumettre son corps à un entraînement de nature physique, seul moyen de s’émanciper des chaînes de la civilisation. Socrate, surtout chez Xénophon et dans une certaine mesure chez Platon, avait déjà fait des exercices corporels une condition d’acquisition de la liberté. Toutefois, l’émancipation de l’individu débouche avec Socrate sur l’apprentissage du savoir qu’il juge nécessaire à la vertu. Les Cyniques, quant à eux, rejettent la vertu-connaissance et limitent leur activité philosophique à la pratique d’une ascèse corporelle rigoureuse, de sorte que la liberté mène sans détour à la vertu et au bonheur au point de s’y identifier. Les Cyniques se différencient donc de leurs prédécesseurs socratiques en ne prolongeant pas leur quête philosophique au-delà du moment de la libération et, par le fait même, font de la liberté la véritable marque distinctive de leur philosophie. / Diogenes of Sinope, the main representative of ancient Cynicism, says in one of his works that « he preferred freedom above everything ». He does not mean here freedom in its political sense, but rather in its moral and individual meaning, which dates back at least to the sixth century BC and perhaps to the very root of the word ἐλεύθερος. Tracing the history of this notion reveals diverse influences on Cynicism, whether the figure of the « free slave » of the tragedians, or the correspondence between nature and freedom of the Sophists and Democritus. To reach self-sufficiency and apathy, the two characteristics of Cynic freedom, Diogenes must submit his body to physical training, it being the only way to break free from the chains of civilization. Socrates, especially in Xenophon and to a certain extent in Plato, had already made physical exercises a condition for acquiring freedom. However, with Socrates the emancipation of the individual ends in gaining knowledge that he deems necessary to virtue. Cynics, for their part, reject virtue-knowledge and limit their philosophical activity to the practice of a rigorous physical asceticism, so that freedom leads directly to virtue and happiness to the point of identifying with it. Therefore, Cynics differ from their Socratic predecessors by not extending their philosophical quest beyond the moment of liberation and thereby make freedom the true hallmark of their philosophy.
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L'articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison : le cas du signe divinBoustany, Badih 08 1900 (has links)
À très peu de philosophes l’histoire de la pensée occidentale a accordé une
place aussi significative qu’à Socrate : nous apprenons tout naturellement à l’édifier
comme héros de la rationalité et à reconnaître en lui la figure même du philosophe
critique. À plusieurs égards, cette représentation élogieuse nous paraît justifiée, bien
que, d’un autre point de vue, elle puisse nous faire sombrer dans la confusion, dès
lors que notre regard porte simultanément, et comme pour produire un contraste, sur
l’image d’un Socrate se soumettant au daimonion, son étrange signe divin. Comment
pouvons-nous justifier, à partir du corpus platonicien, à la fois l’engagement de
Socrate vis-à-vis de la rationalité et sa soumission à un phénomène en apparence
irrationnel ?
De cette question troublante est née la présente étude qui se consacre donc au
problème de l’articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la
raison critique. Plus précisément, nous avons cherché à déterminer s’il existait, sur le
plan épistémologique, une hiérarchie entre le daimonion et la méthode
d’investigation rationnelle propre à Socrate, l’elenchos. Une telle étude exégétique
nécessitait, dans un premier temps, une analyse systématique et approfondie des
quelques passages sur le signe divin. Nous avons ensuite exposé deux solutions
paradigmatiques au problème du double engagement contradictoire de Socrate, celle
de G. Vlastos ainsi que celle de T.C. Brickhouse et N.D. Smith. Enfin, nous avons
augmenté cette seconde partie d’un examen spécifique du Phèdre et du Timée, de
même que d’un survol des modes de divination pour satisfaire un triple objectif :
situer le signe divin en regard de la mantique traditionnelle, déterminer le rôle
attribué par Platon à la raison dans le processus divinatoire, et être ainsi en mesure de
trancher notre question principale. / To very few philosophers the history of the Western thought granted a place
as significant as to Socrates: we quite naturally learn how to identify him as a hero of
rationality and to recognize in him the very figure of the critical philosopher. In
several respects, this representation of praise appears justified to us, although, from
another point of view, it can make us sink in confusion, since our glance carries
simultaneously, and like producing a contrast, on the image of Socrates obeying to
the daimonion, his uncanny divine sign. How can we justify, starting from the
Platonic corpus, both the engagement of Socrates with respect to rationality and his
subordination to a seemingly irrational phenomenon?
From this disconcerting question was born the present study which is thus
devoted to the problem of the articulation between the relation of Socrates to the
gods and his relation to the critical reason. More precisely, we sought to determine if
there existed, on the epistemological level, a hierarchy between the daimonion and
the method of rational investigation peculiar to Socrates, the elenchos. Such an
exegetic study required, initially, a systematic and thorough analysis of the few
passages related to the divine sign. We then adduced two paradigmatic solutions, that
of G. Vlastos as well as that of T.C. Brickhouse and N.D. Smith. Lastly, we added to
this second part besides a specific examination of Phaedrus and Timaeus, also a
broad survey of the modes of divination, satisfying a triple aim: to make sense of the
divine sign in comparison with the traditional art of mantic, to determine the role
allotted by Plato to the reason in the divinatory process, and thus to be able to solve
our principal question.
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Socrate et Krishnamurti, pour ne pas perdre la RaisonLachance, Christian 09 1900 (has links)
Socrate et Krishnamurti comptent parmi les personnages importants de l'histoire de la pensée. Le premier fut proclamé le "père" de la philosophie occidentale alors que le second fut considéré comme l'un des cinq grands "saints" du XXème siècle par la prestigieuse revue Time. Le présent mémoire porte sur les rapprochements qu'il est possible de montrer entre ces deux penseurs considérés par la postérité comme "inclassables". Ce qui les réunit d'emblée toutefois, c'est leur préoccupation indéniable pour le thème universel de la connaissance de soi. C'est donc sur cette trame de fond que nous avons abordé l'étude des ressemblances entre eux. Celles-ci apparaissent particulièrement dans leur engagement indéfectible eu égard à la recherche de la vérité en ce qui a trait aux principes de la vie bonne et de la vertu. Nous avons tenté d'établir un certain nombre de faits qui démontrent que leurs discours portaient en substance sur les mérites de la réflexion pour que l'être humain comprenne qu'il avait tout intérêt à se préoccuper de la relation qu'il entretient avec sa pensée afin de mieux se connaître lui-même. / Important figures in the history of thought includes Socrates and Krishnamurti. The former was proclaimed the "father" of western philosophy while the latter was regarded as one of the five great "saints" of the 20th century by the prestigious journal Time. This case focuses on tne connections it is possible to show between these two thinkers regarded by posterity as "unclassifiable". Which brings them together with at the outset however, it is clear concern for the universal theme of self-knowledge. It is therefore on this shading that we have approached the studies of the similarities between them. They appear especially in their unwavering commitment to the search of truth with respect to the principles of virtue. We tried to establish a number of facts which demonstrate that their speeches were in substance on the merits of the reflection for a human to understand that he had any interest to concern itself with the relationship he has with his thinking to better understand itself.
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Xénophon et la divinationLabadie, Mathieu 08 1900 (has links)
Cette thèse a pour but de dresser un panorama complet des croyances de Xénophon en la divination. À l’aide d’une analyse rigoureuse de la totalité des œuvres de cet auteur antique pendant longtemps déprécié, il ressort que le problème de la consultation des dieux, loin d’être abordé de manière anecdotique et spontanée à la façon d’un legs de la tradition que la pensée critique n’a pas touchée, est au contraire un élément essentiel de la formation d’une réflexion profonde sur la piété et plus généralement les rapports qu’entretiennent les hommes avec les dieux. D’autre part, en raison du zèle de Xénophon à avoir rapporté des récits ou des réflexions à propos de la divination, cette analyse offre l’occasion de mieux comprendre les subtilités de cette pratique rituelle logée au cœur de la religion grecque et qui ne saurait être réduite à une forme de superstition. / This thesis aims to provide a complete overview of the beliefs of Xenophon about divination. Using a rigorous analysis of all the works of this ancient author who has long been depreciated, it seems clear that the problem of the consultation of the gods, far from being addressed incidentally and spontaneously like a traditional legacy that critical thinking has not reached, is on the contrary an essential element in the formation of a deep thinking on piety, and more generally of the relationships between men and gods. On the other hand, due to Xenophon’s zeal to have reported stories or thoughts about divination, this analysis provides an opportunity to a better understanding of the intricacies of this ritual lying at the core of Greek religion and that can not be reduced to a form of superstition.
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L'elenchos dans la République de PlatonPilote, Guillaume 08 1900 (has links)
Cette étude porte sur la réfutation (elenchos) dans la République de Platon, et montre que la présence de cette méthode au livre I ne saurait être un signe de la rédaction antérieure de ce livre, ni de la volonté de Platon de critiquer cette forme de la dialectique. Les deux premiers chapitres traitent de l'aspect épistémologique de la question : le premier montre que l'exposition de la dialectique au livre VII inclut l'elenchos, et le second que la défaillance des arguments du livre I doit être interprétée par des motifs pédagogiques, et non par une intention satirique de l'auteur. Les deux derniers chapitres se penchent sur la dimension morale de l'elenchos. Ainsi, le troisième chapitre affirme que Platon nous présente, au livre I, l'elenchos comme un outil efficace d'éducation morale, tandis que le quatrième chapitre cherche à expliquer la critique morale de l'elenchos du livre VII par la différence entre l'éducation dans une cité parfaite et celle dans une société corrompue. La conclusion de l'ouvrage explique le délaissement de la méthode élenctique dans les neuf derniers livres de la République par des raisons autres que par la perte de confiance de Platon en les capacités de cette méthode. / This study is about refutation (elenchus) in Plato's Republic. I claim that Socrates' use
of this method in Book I cannot be considered evidence that the text belongs to an earlier draft of this book, nor of an implicit critique of the elenctic method by Plato. My first chapter shows that the dialectic described in Book VII actually includes the elenchus. The second chapter studies the arguments of Book I and shows that their many flaws should be interpreted in term of Plato's pedagogical motives, and do not suggest that he intended to write a satire. Chapter three shows that, far from
criticizing Socrates' method on moral grounds, Book I actually presents the elenchus as a successful tool for moral education. Chapter four explains the moral criticism of the elenchus in Book VII by contrasting education in a perfect city with Socrates' education of already-corrupted men. I conclude by explaining why the Republic's main books do not make use of refutation.
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L'articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison : le cas du signe divinBoustany, Badih 08 1900 (has links)
À très peu de philosophes l’histoire de la pensée occidentale a accordé une
place aussi significative qu’à Socrate : nous apprenons tout naturellement à l’édifier
comme héros de la rationalité et à reconnaître en lui la figure même du philosophe
critique. À plusieurs égards, cette représentation élogieuse nous paraît justifiée, bien
que, d’un autre point de vue, elle puisse nous faire sombrer dans la confusion, dès
lors que notre regard porte simultanément, et comme pour produire un contraste, sur
l’image d’un Socrate se soumettant au daimonion, son étrange signe divin. Comment
pouvons-nous justifier, à partir du corpus platonicien, à la fois l’engagement de
Socrate vis-à-vis de la rationalité et sa soumission à un phénomène en apparence
irrationnel ?
De cette question troublante est née la présente étude qui se consacre donc au
problème de l’articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la
raison critique. Plus précisément, nous avons cherché à déterminer s’il existait, sur le
plan épistémologique, une hiérarchie entre le daimonion et la méthode
d’investigation rationnelle propre à Socrate, l’elenchos. Une telle étude exégétique
nécessitait, dans un premier temps, une analyse systématique et approfondie des
quelques passages sur le signe divin. Nous avons ensuite exposé deux solutions
paradigmatiques au problème du double engagement contradictoire de Socrate, celle
de G. Vlastos ainsi que celle de T.C. Brickhouse et N.D. Smith. Enfin, nous avons
augmenté cette seconde partie d’un examen spécifique du Phèdre et du Timée, de
même que d’un survol des modes de divination pour satisfaire un triple objectif :
situer le signe divin en regard de la mantique traditionnelle, déterminer le rôle
attribué par Platon à la raison dans le processus divinatoire, et être ainsi en mesure de
trancher notre question principale. / To very few philosophers the history of the Western thought granted a place
as significant as to Socrates: we quite naturally learn how to identify him as a hero of
rationality and to recognize in him the very figure of the critical philosopher. In
several respects, this representation of praise appears justified to us, although, from
another point of view, it can make us sink in confusion, since our glance carries
simultaneously, and like producing a contrast, on the image of Socrates obeying to
the daimonion, his uncanny divine sign. How can we justify, starting from the
Platonic corpus, both the engagement of Socrates with respect to rationality and his
subordination to a seemingly irrational phenomenon?
From this disconcerting question was born the present study which is thus
devoted to the problem of the articulation between the relation of Socrates to the
gods and his relation to the critical reason. More precisely, we sought to determine if
there existed, on the epistemological level, a hierarchy between the daimonion and
the method of rational investigation peculiar to Socrates, the elenchos. Such an
exegetic study required, initially, a systematic and thorough analysis of the few
passages related to the divine sign. We then adduced two paradigmatic solutions, that
of G. Vlastos as well as that of T.C. Brickhouse and N.D. Smith. Lastly, we added to
this second part besides a specific examination of Phaedrus and Timaeus, also a
broad survey of the modes of divination, satisfying a triple aim: to make sense of the
divine sign in comparison with the traditional art of mantic, to determine the role
allotted by Plato to the reason in the divinatory process, and thus to be able to solve
our principal question.
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La figure socratique chez Hannah ArendtPatenaude Boulanger, Chloé 12 1900 (has links)
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L'elenchos dans la République de PlatonPilote, Guillaume 08 1900 (has links)
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