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L'épistémologie, un mode d'expression politique original le courant de la critique de la science, 1968-1981 /

Percio, Jean-Marc del. Michel, Jacques January 2002 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Science politique : Lyon 2 : 2002. / Thèse : 2002LYO20076. Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.
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Les problèmes théoriques de la vulgarisation scientifique /

Jurdant, Baudouin, January 1900 (has links)
Thèse de doctorat de 3e cycle--Psychologie--Strasbourg--Université Louis Pasteur, 1973. / Texte dactylographié. Bibliogr. p. 262-271.
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La littérature a l'épreuve du réel. Et si ce chemin-là menait quelque part ? / Literature Put to the Test of the Real

Lambrichs, Louise L. 14 June 2010 (has links)
A l’intersection de plusieurs champs disciplinaires – littérature, philosophie, histoire, épistémologie médicale, psychanalyse, droit -, ce travail reconstruit le cheminement de l’auteur qui, après de nombreuses publications [romans, essais, articles], expose les expériences, les connaissances et les outils conceptuels qui lui ont permis d’interpréter la répétition génocidaire dans les Balkans et de s’engager dans le débat éthique en médecine. Parvenue dans ses ouvrages précédents à un résultat qu’elle estime à la fois scientifique – d’un point de vue clinique – et éthique, un résultat qui lui permet, à partir de la mise en évidence du mécanisme clinique de la répétition, d’énoncer une loi vérifiable dans les Balkans, elle rend compte de sa démarche pour en venir à interroger le bain de langage actuel et la responsabilité de l’écrivain, mais aussi des historiens et de la critique, face à la spécificité génocidaire qui occupe, ici, la place d’un réel par la plupart impensé. Cette étape d’un travail en cours permet de comprendre que si la littérature permet de révéler ce qu’il en est du réel en tant qu’il est humain, le réel n’est pas synonyme de vérité. En revanche, la mise en évidence d’un mécanisme réel – un mécanisme qu’il faut qualifier ici de psycho-historique ou mémoriel – permet d’approcher avec plus de précision la situation actuelle, de mieux en saisir la logique, et d’envisager de nouvelles stratégies pour tenter de contribuer à construire la paix dans les Balkans, pour les générations futures. / At the intersection of several disciplinary fields – literature, philosophy, history, medical epistemology, psychoanalysis, and law – this work reconstructs the winding path of the author who, after numerous publications [novels, essays, articles], here exhibits the experiences, the knowledge and the conceptual tools that have allowed her to interpret the genocidal repetition in the Balkans, and to become engaged in the ethical debate in medicine. Having reached in her previous works a result that she deems both scientific – from a clinical point of view – and ethical, a result that allows her on the basis of the investigation of the clinical mechanism of repetition to voice a law that can be confirmed in the Balkans, she gives an account of her undertaking so as to interrogate the current language being used and the responsibility, not only of the writer, but also of historians and criticism, faced with the genocidal specificity that here occupies the place of a real that for the most part has not been thought through elsewhere. This stage of a work in progress enables one to understand that if literature allows for the uncovering of the real that is in play in so far as it is human, the real is not synonymous with truth. On the other hand, the investigation of a real mechanism – a mechanism that here has to be qualified as psycho-historic or memorial – allows one to approach the current situation with greater precision, to better grasp its logic, and to envisage new strategies to try and contribute to the construction of peace in the Balkans, for future generations.
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Décadence et imaginaire littéraire dans les romans de Drieu La Rochelle : la représentation du corps / Decadence and litterary imaginary in the novels of Drieu la Rochelle : the picturing of the body

Silva, Sonia da 06 November 2009 (has links)
En s'employant par la plume au redressement de la France, Pierre Drieu la Rochelle s'inscrit dans la lignée des écrivains et des penseurs qui ont dénoncé la décadence – Paul Bourget et, surtout, Barrès et Nietzsche, les deux maîtres qu'il se reconnaît. "Je me suis trouvé comme tous les autres écrivains contemporains devant un fait écrasant : la décadence", écrit-il dans la préface de Gilles, citant volontiers Aragon, Céline, Malraux ou encore Montherlant, ces écrivains et intellectuels de l'entre-deux-guerres avec lesquels il partage une certaine fraternité prophétique. Si Drieu a vécu et envisagé les rapports de sa création littéraire avec l'idéologie et la politique à travers le prisme de la convulsion du temps provoquée par la crise de l'antimodernisme et de l'antiparlementarisme, il affronte ce qu'il considère être un «fait écrasant» en pratiquant une "observation systématique". Dans "son œuvre de satire", cette référence obsédante à la décadence, qu'il décèle plus particulièrement dans le corps individuel et social, fait l'objet de transfigurations littéraires qui visent toutes à la dénoncer. Pour essayer de cerner les enjeux d'une telle représentation, qui se situe à la jonction de l'idéologie et de la littérature, il est nécessaire d'analyser les fondements de l'imaginaire de la décadence inhérents à la période de l'entre-deux-guerres. À ce prix, il devient possible de distinguer l'unité et la cohérence de l'œuvre de Drieu, articulée autour de cette décadence que l'on doit considérer comme un "fait d’imagination" (Pierre Citti) et cristallisée autour d'un motif central : le corps / In reflecting on and reasoning about the decline of his country, Pierre Drieu la Rochelle appears as an heir to those writers and theoreticians who denounced its decadence, including Paul Bourget but principally Barrès and Nietzsche, the two masters with whom he identifies. "Je me suis trouvé comme tous les autres écrivains contemporains devant un fait écrasant : la décadence", writes the novelist, in the preface to Gilles. Thus he gladly cites Aragon, Céline, Malraux and Montherlant, who were all writers and intellectuals of the interwar years, and with whom Drieu shares some kind of prophetic fraternity. Drieu foresees the interaction of his literary creativity with ideology and politics through the lens of the convulsion of time, occasioned by the crises of antimodernism and antiparliamentarism. Consequently he faces what he considers to be a "crashing fact" in practising a "systematical observation". In his "satirical work", his insistent reference to decadence, which he detects in both the individual and collective body, is subjected to literary metamorphosis ; this imagery betrays his intimate obsession. In order to grasp what is at stake in such a mental representation, situated at the intersection of ideology and literature, it is necessary to understand first of all the foundations of the imagination of decadence, inherent in the troubled world of the interwar years. This is necessary in order to set apart the unity and the coherence of Drieu's work, focused on this decadence to be considered as an "fait d’imagination" (Pierre Citti) and made real through a central topic : the body
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L'éthique du futur et le défi des technologies du vivant

Amegatsevi, Kokou Sename 19 April 2018 (has links)
Ce travail vise à mettre en avant une éthique du futur à l'ère des technologies du vivant à partir de la biologie philosophique de Hans Jonas en passant au crible a priori les fondements des technosciences. Jonas estime que le problème n'est pas la technique elle-même qui soit en cause mais l'identité qu'elle accorde à l'homme dans cette logique instrumentale envahissante, en d'autres termes, le matérialisme réductionniste. Le problème aussi n'est pas les effets visibles inquiétants et désastreux de la technique mais l'ontologie qu'elle inspire. Outre les manifestations réelles de destruction qu'elle génère, c'est l'être qu'elle confère ou plus exactement dont elle prive l'homme qui est catastrophique. L'homme finit par se considérer comme un fond exploitable. Il s'agira donc de formuler une éthique qui a pour soubassement une biologie philosophique qui récuse une anthropologie mécaniste d'inspiration matérialiste, une ontologie du pas-encore qui fonde les sciences modernes. Réduire l'homme à des lois physico-chimiques, c'est violer notre individualité. Le métabolisme est la preuve de notre individuation. Dans la matière, gît l'esprit. Au-delà de l'anthropomorphisme qui se dégage, l'homme est le seul animal symbolisant doué d'une conscience réflexive. Une responsabilité politique s'impose pour protéger l'intégrité et l'image de l'homme à l'ère des technologies du vivant qui espèrent améliorer ou modifier l'espèce humaine. Mais cette responsabilité politique qui promeut « un marxisme désenchanté » ne tardera pas à renforcer voire devenir une rationalité instrumentale et idéologique à l'image du lyssenkisme. Une autre responsabilité s'impose : une responsabilité scientifique formulée par Charles De Koninck qui interpelle et invite les scientifiques à ne pas sacrifier l'être humain par leurs recherches sur l'autel des subventions financières, du dualisme au relent matérialiste. La science, dans son élan est invitée à tenir compte du facteur « humain ». Cette responsabilité scientifique va au-delà des règles de bonnes pratiques et déontologiques des comités et des expertises scientifiques. Elle nécessite une éducation scientifique pour une science citoyenne pour éviter une science aveugle et idéologique. Bref, à partir de ces paradigmes, nous voulons montrer que les rêves de l'amélioration, de l'augmentation des performances de l'espèce humaine sont des chimères.
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La perception de l'islam par les élites françaises (1830-1914) / The perception of Islam by French elites (1830-1914)

Terme, Renaud 16 January 2016 (has links)
Percevoir signifie recevoir une information, la prendre en compte, la confronter aux données de notre mémoire et la traiter selon nos modes de raisonnement puis tirer de l’image ainsi formée une conséquence c’est-à-dire un acte. Pour approcher la perception de l’islam par les élites françaises entre 1830 et 1914 nous avons donc dans un premier Livre fait une compilation des présentations que les élites dites « d’érudition » : historiens, écrivains, religieux, linguistes, philologues, artistes, faisaient de l’islam ; des données qu’ils pouvaient recevoir de leur mémoire puisque l’on glosait sur l’islam depuis Pierre le Vénérable ; et des modes de raisonnement qui caractérisaient l’époque en étudiant l’évolution du sens des concepts de civilisation, de race, d’économie politique. Nous avons ensuite, dans un deuxième Livre essayé de comprendre comment et pourquoi l’image ainsi formée avait abouti à la colonisation de terres islamiques par des hommes politiques, leurs conseillers, leurs soutiens, des officiers, des industriels, des financiers, et des administrateurs. Enfin, dans un troisième Livre, nous avons tenté de suivre jusqu’à nos jours les jugements portés sur ces travaux orientalistes. Il nous semble que le traitement d’une image, au départ volontairement tronquée, par des hommes persuadés que les techniques - balbutiantes - des sciences de la nature pouvaient être appliquées aux sciences humaines a conduit à une incompréhension de deux mondes. / Perceiving means to receive an information, to take it into account, to compare this information with the data from our memory, to process it according to our ways of thinking and then to pull from the image thus formed a consequence, that is to say: an act. To approach the perception of Islam by the French elites between 1830 and 1914, we initially, in our first book, made a compilation of presentations that "scholarship" elites - historians, writers, religious, linguists, philologists, artists - made of Islam; of the data they could receive from their memory, since we talked about Islam since Peter the Venerable; and of these ways of thinking that characterized the era by studying the evolution of the meaning of concepts like civilization, race, and political economy. We then, in a second book attempted to understand how and why the thus formed image had resulted in the colonization of Islamic lands by politicians, their advisors, their supporters, officers, industrialists, investors and administrators. Finally, in a third book, we tried to follow to this day the judgements that are made about these orientalist works. It seems to us that the process of an image, deliberately, and from the beginning, truncated by men convinced that early techniques of natural science could be applied to human sciences has led to a misunderstanding of both worlds.
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Les "conditions de travail" : proposition de modélisation pour l'usage : Entre épistémologie et philosophie sociale, un mode de traitement ergologique du concept / The "working conditions" : modeling proposal for use : Between epistemology and social philosophy, an ergological approach for processing the concept

Prevot-Carpentier, Muriel 12 December 2013 (has links)
A partir d’une problématique suscitée par l’élaboration de l’Observatoire des Conditions de Travail de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) auquel nous avons participé en Convention Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRE), la thèse retrace les généalogies conceptuelles qui ont amené aux visions actuelles du concept de « conditions de travail », qui s’est institutionnalisé en France vers 1970 en restant sans définition. Marqué au niveau de sa structure par une conception factorielle issue de la division du travail, et par une conception séquentielle issue du taylorisme qui s’y est superposée, il se constitue progressivement au niveau de son sens dans les débats du XIXe siècle dans une dialectique entre droit-liberté et pouvoir-domination qui s’apparente à une conception politique des conditions pour le travail, subsumée à partir du mouvement de rationalisation du début du XXe siècle par une conception organisationnelle de conditions entièrement normées ou normables. Ces conditions tendent alors à être traitées dans des négociations institutionnelles, en désadhérence de la dialectique permanente et sans cesse renouvelée du normatif et du normé dans l’activité. Cette distance entre le concept et la vie est une usurpation épistémologique dont nous proposons le dépassement par une modélisation ergologique du concept mettant en visibilité les multiples entités de débats de normes, et donc de valeurs, du micro au macro dans l’espace social. Ce mode de traitement renouvelé du concept au profit de ceux qui travaillent, favoriserait l’émergence d’alternatives laissées en pénombre dans l’activité, sources potentielles de performance pour les entités productives. / Stemming from an issue concerning the creation of the observatory of the working conditions within the French National Employment Agency (ANPE) that we participated in as beneficiary of an industrial research grant (CIFRE), the thesis retraces the conceptual genealogies that led to the current views on the concept of « working conditions », which was institutionalized in France around 1970 but remain undefined. Initially structured according to a factorial understanding based on the division of labour, then extended using sequential design derived from taylorism, its meaning is progressively built during the nineteenth century through dialectics between rights-freedom and authority-domination which refers to a political understanding of the working conditions, subsumed from the early twentieth century’s rationalization movement by an organizational design of fully standardized or standardizable conditions. These conditions then tend to be exploited within institutional negotiations, being disconnected from continuously renewed dialectics between normative and normed in activity. This gap between the concept and real life is an epistemological usurpation which we propose to surpass using an ergological way of modeling the concept that brings visibility to multiple groups of debates regarding standards, and therefore values, from micro to macro in the social space. This renewed way of addressing the concept which benefits to those who work, could promote the emergence of alternatives left in the semi-darkness of the activity, potential sources of performance for productive groups.
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Les " conditions de travail " : proposition de modélisation pour l'usage. Entre épistémologie et philosophie sociale, un mode de traitement ergologique du concept.

Muriel, Prévot-Carpentier 12 December 2013 (has links) (PDF)
A partir d'une problématique suscitée par l'élaboration de l'Observatoire des Conditions de Travail de l'Agence Nationale pour l'Emploi (ANPE) auquel nous avons participé en Convention Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRE), la thèse retrace les généalogies conceptuelles qui ont amené aux visions actuelles du concept de " conditions de travail ", qui s'est institutionnalisé en France vers 1970 en restant sans définition. Marqué au niveau de sa structure par une conception factorielle issue de la division du travail, et par une conception séquentielle issue du taylorisme qui s'y est superposée, il se constitue progressivement au niveau de son sens dans les débats du XIXe siècle dans une dialectique entre droit-liberté et pouvoir-domination qui s'apparente à une conception politique des conditions pour le travail, subsumée à partir du mouvement de rationalisation du début du XXe siècle par une conception organisationnelle de conditions entièrement normées ou normables. Ces conditions tendent alors à être traitées dans des négociations institutionnelles, en désadhérence de la dialectique permanente et sans cesse renouvelée du normatif et du normé dans l'activité. Cette distance entre le concept et la vie est une usurpation épistémologique dont nous proposons le dépassement par une modélisation ergologique du concept mettant en visibilité les multiples entités de débats de normes, et donc de valeurs, du micro au macro dans l'espace social. Ce mode de traitement renouvelé du concept au profit de ceux qui travaillent, favoriserait l'émergence d'alternatives laissées en pénombre dans l'activité, sources potentielles de performance pour les entités productives.
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Représentations de l'école vénitienne en France au XIXe siècle : une écriture de l'histoire de l'art entre enjeux artistiques, scientifiques et idéologiques

Jolivet, Anna 27 June 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse est un travail historiographique qui découle d'une étude des textes consacrés à la peinture vénitienne, publiés en français entre 1800 et 1914. Tout en considérant ces documents dans leur diversité (ouvrages savants ou de vulgarisation, récits de voyages), il s'agit de les replacer dans un contexte de formation de l'histoire de l'art comme champ autonome de connaissances. Car du fait de son statut encore incertain au XIXe siècle, la discipline se nourrit d'une littérature variée, et jette dans le même temps les fondements d'un savoir institutionnalisé. La notion d'école de peinture apparaît comme une catégorie de ce savoir et permet de concevoir la peinture vénitienne comme un phénomène singulier et cohérent. Envisagée pour son coloris, cette école est perçue comme le lieu d'une sensualité qui nie les exigences d'une doctrine héritée du classicisme. Les historiens de l'art du XIXe siècle mettent en place un appareil argumentatif et rhétorique visant à donner à leur discours une légitimité scientifique. Dès la moitié du siècle, l'usage d'une méthode scientiste permet d'expliquer la peinture vénitienne par des justifications sociales, climatiques ou raciales. Au sein du raisonnement qui démontre la nature anticlassique de l'école vénitienne, il convient aussi de considérer les arguments fournis par l'Orientalisme et par l'histoire de l'art flamand et hollandais, qui par un rapprochement avec Venise, éloignent encore sa peinture du modèle classique. Mais il importe par ailleurs de relever les ouvertures du discours qui infléchissent cette pensée dominante. La confrontation de la peinture vénitienne avec les nouvelles formes d'art contemporain - Romantisme, Impressionnisme, Symbolisme - permet d'en faire un lieu d'identification pour la modernité picturale. Enfin, les revendications identitaires qui parcourent une Italie en quête d'indépendance et une France hostile à la Prusse après la guerre de 1870, participent autour de 1900 à caractériser l'école vénitienne comme un lieu d'ancrage d'une identité classique, latine et/ou chrétienne résistant à la menace germanique.
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Représentations de l'école vénitienne en France au XIXe siècle : une écriture de l'histoire de l'art entre enjeux artistiques, scientifiques et idéologiques / Representations of the Venetian school of painting in France during the 19th century : an art history study considering artistic, scientific and ideological stakes

Jolivet, Anna 27 June 2012 (has links)
Cette thèse est un travail historiographique qui découle d’une étude des textes consacrés à la peinture vénitienne, publiés en français entre 1800 et 1914. Tout en considérant ces documents dans leur diversité (ouvrages savants ou de vulgarisation, récits de voyages), il s’agit de les replacer dans un contexte de formation de l’histoire de l’art comme champ autonome de connaissances. Car du fait de son statut encore incertain au XIXe siècle, la discipline se nourrit d’une littérature variée, et jette dans le même temps les fondements d’un savoir institutionnalisé. La notion d’école de peinture apparaît comme une catégorie de ce savoir et permet de concevoir la peinture vénitienne comme un phénomène singulier et cohérent. Envisagée pour son coloris, cette école est perçue comme le lieu d’une sensualité qui nie les exigences d’une doctrine héritée du classicisme. Les historiens de l’art du XIXe siècle mettent en place un appareil argumentatif et rhétorique visant à donner à leur discours une légitimité scientifique. Dès la moitié du siècle, l’usage d’une méthode scientiste permet d’expliquer la peinture vénitienne par des justifications sociales, climatiques ou raciales. Au sein du raisonnement qui démontre la nature anticlassique de l’école vénitienne, il convient aussi de considérer les arguments fournis par l’Orientalisme et par l’histoire de l’art flamand et hollandais, qui par un rapprochement avec Venise, éloignent encore sa peinture du modèle classique. Mais il importe par ailleurs de relever les ouvertures du discours qui infléchissent cette pensée dominante. La confrontation de la peinture vénitienne avec les nouvelles formes d’art contemporain – Romantisme, Impressionnisme, Symbolisme – permet d’en faire un lieu d’identification pour la modernité picturale. Enfin, les revendications identitaires qui parcourent une Italie en quête d’indépendance et une France hostile à la Prusse après la guerre de 1870, participent autour de 1900 à caractériser l’école vénitienne comme un lieu d’ancrage d’une identité classique, latine et/ou chrétienne résistant à la menace germanique. / This thesis is a historiographical work which ensues from a study of texts dedicated to Venetian painting, published in French between1800 and 1914. While considering these documents in their diversity (learned works, popularized works and travel stories), its main concern is replacing them in a context of establishment of art history as an independent field of knowledge. Thus, because of its still uncertain status in the 19th century, this discipline feeds on varied literature, and establishes itself at the same time as an institutionalized knowledge. The notion of school of painting appears as a category of this knowledge and allows one to conceive Venetian painting as a singular and coherent phenomenon. Considered for its colour, this school is perceived as a place of sensuality which denies requirements of a doctrine descended from classicism. The art historians of the 19th century set up an argumentative and rhetoric device in order to give to their speech a scientific legitimacy. Beginning in the second half of the century, the use of a scientistic method allows one to explain Venetian painting by social, climatic or racial justifications. Through this reasoning, which demonstrates the anticlassical nature of the Venetian school, it is also advisable to consider the arguments provided by Orientalism and by Flemish and Dutch art history, and which by establishing a parallel with Venice, push it's painting further still from a classical model. However it is further more important to discover the widening of speech bending this dominant thought. The confrontation of Venetian painting with new forms of contemporary art - Romanticism, Impressionism, Symbolism - allows one to create an identification space for pictorial modernity. Finally, the identical demands in Italy in its search of independence and French hostility to Prussia after the 1870 war, take part, around 1900, to the characterization of the Venetian school as a place of anchorage, for a classical, Latin and/or Christian identity resisting to a Germanic threat.

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