• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 278
  • 85
  • 34
  • 29
  • 10
  • 8
  • 3
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 502
  • 206
  • 194
  • 140
  • 105
  • 89
  • 83
  • 81
  • 67
  • 67
  • 65
  • 58
  • 46
  • 45
  • 45
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
131

Attitude à l'égard de la (non)conformité : impact des stéréotypes sur l'évaluation de candidats à l'embauche / Attitude towards (non)conformity : impact of stereotypes on the evaluation of candidates

Soubrier, Charlène 13 September 2017 (has links)
Depuis quelques années, les stéréotypes sexués font l’objet de débats controversés dans la société française. Ces débats opposent ceux qui sont attachés à leurs différences à ceux qui désirent les gommer afin de permettre une plus grande égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Plusieurs modèles théoriques (américains) expliquent que les effets des stéréotypes s’expriment aussi bien quand un individu se comporte de façon conforme à ses stéréotypes sexués (comportement stéréotypique) que quand il se comporte de façon non-conforme (comportement contre-stéréotypique). Etant donné que très peu d’études ont été menées pour tester ces modèles sur le sol français, le but de la thèse a été double. Il s’agissait à la fois d’examiner le contenu des stéréotypes de sexe et de statut pouvant amener à de l’inégalité de traitement entre les hommes et les femmes dans le milieu du travail; et à la fois de mesurer l’impact de la conformité et de la non-conformité à ces stéréotypes sur le recrutement d’un candidat et sur l’évaluation d’un travailleur en poste. Pour ce faire, nous avons réalisé 11 études, menées essentiellement auprès d’étudiants issus de diverses disciplines, mais également de salariés en poste (3528 participants au total, dont 2136 femmes, âgés de 25 ans en moyenne). Les résultats montrent l’impact majeur des stéréotypes descriptifs sexués sur l’évaluation des individus mais uniquement lorsque ceux-ci postulent à un poste non conforme à leur sexe. Cet effet délétère disparaît lorsque des informations contre-stéréotypiques sur les candidats sont rendues disponibles. La bonne ou mauvaise évaluation de ce candidat se ferait, dès lors, à partir de l’adéquation entre sa personnalité et le poste visé. Sous l’effet de certaines motivations personnelles, l’évaluateur peut cependant choisir de pénaliser ce candidat contre-stéréotyique, ou de le favoriser davantage. Au final, ce sont surtout les stéréotypes liés aux professions qui impactent le plus le jugement des évaluateurs. Notre discussion portera sur l’importance accordée aux stéréotypes sexués par les politiques françaises alors même qu’un changement de représentations des métiers serait certainement plus à même de diminuer les inégalités de traitement entre les hommes et les femmes. / In recent years, gender stereotypes have been the subject of controversial discussions in French society. The debates have polarized into two camps: one driven by the importance they attach to gender differences; the other by the need to erase them and promote gender equality at work. Several (american) models explain the effects of stereotypes on judgment. These effects can either be stereotypical (i.e., when the person behaves in concordance with his stereotypes or counter-stereotypical (i.e., when he behaves differently to his stereotypes). To this day, very few studies have been carried out in France to test these models. Hence, the purpose of this doctoral dissertation was twofold. First, we examined gender and status stereotypes which could lead to sex inequality at work. Second, we tested the impact stereotypic conformity and stereotypic non-conformity had on the recruitment of applicants and on the evaluation of actual workers. We carried out 11 studies among students from different backgrounds and workers. Four studies were focused on characterizing the French gender and hierarchical stereotypes, one study allowed us to determine if French people feel pressure to comply with gender stereotypes and 6 studies were aimed to test the impact of stereotypic and counter stereotypic information on the evaluation of applicants and workers. We recruited 3528 (2136 women) with a mean age of 25 years. Results showed the major impact descriptive gender stereotypes have on the evaluation of people. When applying for a job, behaving stereotypically would benefit the applicants if their gender and status fit with the job. In the other case, it would disadvantage them. However, this impact fades when information about the applicants is available, in particular when the applicants are gender counter stereotypic. The judgment will then be based on the conformity between the applicants’ personality and the job. Depending of the personal motivations of the evaluator, he can decide to either penalize or aid the counter stereotypical candidate. Finally, it is likely that stereotypes associated to jobs are those that have the more impact on the recruitment officer’s judgment. Our discussion will focus on the importance French political authorities devote to gender stereotypes whereas changing representations of occupations would be a more promising solution to reduce gender inequality.
132

Représentations sociales et stress au travail : une approche psychosociale / Social représentations and stress at work : a psychosocial approach

Salmon, Thierry 05 December 2018 (has links)
Le concept de stress s’est imposé comme un objet de la pensée scientifique, qui connaît depuis de nombreuses années un grand succès de vulgarisation auprès du grand public, devenant ainsi un objet de la pensée du sens commun. C’est cet objet dans le cadre du travail, que nous avons étudier dans une recherche exploratoire, à l’aide d’un questionnaire que nous avons élaboré, dans une approche psychosociale et des représentations sociales, dont le but est d’explorer l’existence de représentations sociales du stress au travail dans l’entreprise, de ses variations en fonction du sexe, à la fois dans et par la dynamique des relations hiérarchiques qui structurent l’entreprise (comparaison ascendante et horizontale) dans un contexte normal et de substitution, également d’explorer l’existence de valeurs sociales du stress au travail ainsi que des pratiques considérées comme pouvant être les plus efficaces pour faire face au stress au travail, et également des effets psychologiques en fonction des dimensions au MBI. Les résultats que nous présentons ici laisseraient apparaître l’existence d’un champ organisé de représentations du stress au travail et également de l’existence de rapports symboliques entre les statuts hiérarchiques et entre hommes et femmes. / The concept of stress has become an object of scientific thought, which for many years has been a popular success with the general public. So stress has become an object of common sense thinking. It is this object within the framework of the work, that we have studied in an exploratory research using a questionnaire that we have elaborated, in a psychosocial approach and Social Representations which purpose is to explore the existence of Social Representations of workplace stress in the workplace, of its variations according to sex, both in and part of the dynamics of the hierarchical relations that structure the company (upward and horizontal comparison) in a normal and substitution context, also to explore the existence of social values of work stress as well as practices considered to be most effective in coping with work-related stress, and also psychological effects according to MBI dimensions. The results we present here would reveal the existence of an organized field of representations of stress at work and also the existence of symbolic relationships between hierarchical statuses and between men and women.
133

Impact du conflit russo-tchétchène sur les rôles sociaux des femmes tchétchènes

Lafrance, Valérie January 2008 (has links) (PDF)
À l'aide d'un cadre d'analyse féministe de la guerre, nous entreprenons le développement d'une nouvelle perspective sur le conflit russo-tchétchène. Nous cherchons à éclairer l'évolution de la condition des femmes tchétchènes à travers l'analyse des différents rôles sociaux qu'elles occupent dans cette société du Caucase du Nord. Nous utilisons les concepts de sphère privée et de sphère publique pour comprendre l'impact de la guerre sur la situation de ces femmes. Nous soutenons que les deux guerres en Tchétchénie ont bouleversé l'ordre social des rapports de genre entre les hommes et femmes ce qui a eu des effets plutôt négatifs que positifs sur la condition des femmes tchétchènes. En période d'hostilités, ces femmes expérimentent des pressions sociales qui les confinent dans des rôles reliés à leur position dans la hiérarchie familiale. Elles sont aussi actrices des changements sociaux qui s'opèrent et qui les poussent à occuper de nouveaux rôles dans le domaine public. L'avenir de cette petite république demeure incertain tout comme la place des femmes dans cette société. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tchétchénie, Conflit russo-tchétchène, Féminisme, Femme, Condition des femmes, Rôles sociaux.
134

Stratégies utilisées par des étudiants d'origine chinoise et québécoise pour construire leur théorie de l'esprit sur autrui : prise en compte des rapports de sexe

Beaudoin, Caroline January 2006 (has links) (PDF)
Cette étude descriptive s'intéresse au processus (i.e aux stratégies) utilisées pour se faire une «théorie de l'esprit» sur autrui ainsi qu'aux évaluations de mimiques faciales exprimées avec intensité par des étudiants néo-québécois d'origine chinoise (n=31) et québécois d'origine française (n=25). Un premier objectif de recherche consiste à vérifier s'il existe des différences entre étudiants chinois et québécois dans le contenu de leurs stratégies afin d'arriver à élaborer théorie de l'esprit sur autrui, à travers les indices qu'ils fournissent lorsqu'ils essaient de décoder des mimiques faciales. Cette comparaison s'étendant également aux rapports sociaux de sexe. Un deuxième objectif tente de vérifier si des personnes issues d'une culture dite «collectiviste» par rapport à celles appartenant à une culture dite «individualiste» conçoivent l'expressivité émotionnelle de la même façon par rapport à six émotions (joie, tristesse, peur, dégoût, colère et honte), cette comparaison s'étendant également aux rapports sociaux de sexe. La méthode comparative permet de relever des différences de genre et de culture à partir de données qualitatives fournies par l'enregistrement vidéo de six récits émotionnels par sujet; les bandes sont repassées immédiatement après, lors de l' «autoscopie différée» qui offre, en fait, un visionnement à chaud des vidéos avec délivrance de commentaires enregistrés également. L'expérimentation représente un total de deux heures d'enregistrement par sujet, soit autour de 120 heures en tout. L'analyse statistique permettant d'identifier s'il y a des différences est effectuée à l'aide de tests d'hypothèses Khideux (x²). Les résultats de la recherche mettent en évidence le fait que très peu de sujets, autant chinois que québécois, fournissent des indices et qu'ils sont capables d'élaborer une théorie de l'esprit, sans préjugés et empreinte d'empathie. Mais sept stratégies différentes ont été observées pour sept variables où des différences significatives ont été identifiées entre hommes et femmes et Chinois et Québécois. Les hommes québécois se distinguent significativement des femmes pour la stratégie «centration sur soi» face à la joie (p < 0,03), pour la stratégie «jugements» face à la joie (p < 0,03), à la tristesse (p < 0,02) et à la peur (p < 0,03). Ce sont les femmes, en majorité les Québécoises, qui se sont abstenues de juger à partir des mimiques de joie (p < 0,03), de tristesse (p < 0,002) et de peur (p < 0,03). Les résultats montrent également que les hommes québécois se distinguent des Chinois pour la stratégie «centration sur soi» face à la joie (p < 0,04), face au dégoût (p < 0,05) et face à la colère (p < 0,01); pour la stratégie «jugement» face à la peur (p< 0,0006) et face à la honte (p < 0,0002). Ces résultats mettent en évidence le fait que si les Chinois ont très peu utilisé la stratégie du «je, me, moi». Cela peut peut-être s'interpréter comme étant le produit d'une norme implicite dans une société dite «collectiviste». En outre, les Chinois, hommes et femmes, ont peu utilisé la stratégie «questionnement» dans le cas de la honte (p < 0,04), ce qui fournit un indice de censure de cette émotion pour les membres de la culture chinoise. Par rapport aux deux hypothèses portant sur l'intensité émotionnelle, les données témoignent d'une plus grande expressivité émotionnelle des femmes, toutes cultures confondues, pour la tristesse (p < 0,02). À noter que l'émotion de tristesse est celle qui a provoqué les plus hauts niveaux d'intensité chez les hommes et les femmes des deux origines. Enfin, cette étude comparative a montré que même si l'expression des émotions est universelle, les règles implicites d'affichage des émotions colorent la théorie de l'esprit construite par chacun et font que l'expressivité émotionnelle varie, pour certaines émotions (la colère, la peur et la honte) en fonction des normes sociales, ce qui peut potentiellement affecter aussi bien les rapports sociaux de sexe que les relations interethniques. Le premier chapitre expose la problématique qui débouche sur les objectifs de recherche. Le second chapitre présente la recension des concepts et des recherches antérieures ainsi que des hypothèses qui en découlent. Le chapitre III est celui de la méthodologie. Comme il s'agit de comparer les contenus de la théorie de l'esprit en fonction du genre et de l'origine culturelle, de même que de qualifier la puissance expressive dont ils se réclament, le traitement des données a été fait en respectant le cadre de l'approche comparative. Au chapitre IV, l'analyse statistique des résultats est présentée et intègre le calcul de tests d'hypothèses Khi-deux pour les concepts de théorie de l'esprit et d'intensité émotionnelle. La discussion des résultats fait l'objet du chapitre V. La conclusion permet de préciser les limites, la portée et les recherches futures qui pourraient être entreprises. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Théorie de l'esprit, Expressions faciales, Expressivité émotionnelle, Règles d'affichage des émotions, Culture chinoise, Différences entre sexes, Intensité émotionnelle.
135

Le récit érotique, ou, L'écriture de la différence sexuelle : une étude de L'homme assis dans le couloir et de La maladie de la mort de Marguerite Duras

Lebreux, Stéphanie January 2006 (has links) (PDF)
Le présent mémoire porte sur deux courts récits écrits par Marguerite Duras: L'Homme assis dans le couloir paru en 1980 et La Maladie de la mort, en 1982. Il prend son origine dans le contenu de la réception critique ainsi que dans les critiques récentes qui posent la question de l'érotisme par rapport à ces deux textes sans jamais la résoudre. Nous avons tenté de comprendre de quelle façon Duras utilise l'érotisme dans ces deux récits et à quelles fins. A la lumière des textes à l'étude, nous avons cru nécessaire d'aborder l'érotisme à partir de son rapport étroit avec la question de la différence sexuelle puisqu'il nous semble que si Duras reprend le récit érotique dans ces deux textes, elle le fait afin d'ouvrir la question du rapport à l'autre sexe en déconstruisant les concepts traditionnels et phallocentriques de la différence sexuelle. Nous avons d'abord revu les principaux textes qui constituent la réception critique de L'Homme assis dans le couloir et de La Maladie de la mort dans le but de comprendre comment avait été traitée la question de l'érotisme et de la différence sexuelle. Avant même de nous consacrer à l'étude plus approfondie de nos récits, nous avons également tenté de donner des définitions de l'érotisme et de la différence sexuelle. À propos de L'Homme assis dans le couloir, il s'est avéré que l'auteure raconte une histoire empruntée à la tradition érotique. Cependant, par des techniques narratives diverses dont la plus importante est l'usage d'un tiers narrateur et observateur au statut ambivalent, Duras met en échec le fonctionnement du récit érotique. Surtout, elle raconte l'histoire d'un amour passionné qui, passant par l'érotisme, est inévitablement voué au désastre. Dans La Maladie de la mort, l'érotisme est amené dans le récit sous la forme d'un contrat qui confirme le désir érotique du personnage masculin et qui garantit en même temps que la rencontre érotique n'aura pas lieu. Duras oppose l'homme qui tente d'envahir l'espace corporel de la femme et cette dernière qui ne supporte qu'un rapprochement des êtres et des corps. Elle déconstruit l'idée traditionnelle de la différence sexuelle qui oppose l'homme à la femme en montrant que cette femme-objet n'est qu'imaginaire. Son personnage féminin est un sujet impossible à posséder. Ces deux textes ne sont donc pas des récits érotiques traditionnels parce qu'ils ne visent pas à reproduire l'effet érotique chez le lecteur. Surtout, il semble que, pour Duras, l'érotisme ne soit qu'un moyen d'explorer le rapport à l'autre sexe, rapport voué à l'échec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Marguerite Duras, Récit érotique, Différence sexuelle, Écriture du féminin.
136

Interaction entre le sexe d'apprenants adultes de l'anglais langue seconde et la réflexion métallinguistique

Hamel, Frédérique January 2010 (has links) (PDF)
La réflexion métalinguistique est considérée comme étant un processus cognitif qui « favorise et facilite le développement d'une L2 » (Simard, 2004b:267). Certains chercheurs dans le domaine de l'acquisition des langues secondes (ALS) se sont, entre autres, intéressés aux différentes façons d'observer la réflexion métalinguistique. Ils ont élaboré et examiné des instruments qui peuvent être classés selon Simard, French et Fortier (2007) comme étant traditionnels (p. ex., la tâche de jugement de grammaticalité), ou encore ouverts (p. ex., le journal de bord). Cain (2007), elle, laisse entendre que la tâche utilisée afin de mesurer la réflexion métalinguistique est en interaction avec des variables individuelles telles l'empan de la mémoire et l'âge. Parmi ces variables individuelles se trouve également le sexe de l'apprenant. Selon Hartshorne et Ullman (2006), le sexe est un facteur important en ALS, mais toujours très peu étudié en relation avec la réflexion métalinguistique (Simard, 2004b). Dans son étude, Simard (2004b) a examiné le lien entre la réflexion métalinguistique et le sexe des apprenants à l'aide d'un instrument dit ouvert. Dans le cadre de cette étude, nous avons utilisé un instrument permettant de mesurer la réflexion métalinguistique d'adultes apprenants de l'anglais langue seconde dit traditionnel, soit la tâche de réplication des erreurs. La question de recherche à laquelle nous avons tenté de répondre est: y a-t-il une interaction entre le sexe des apprenants de langue seconde et les résultats obtenus à une tâche métalinguistique dite traditionnelle telle la réplication de l'erreur? Et l'hypothèse de recherche que nous avons tenté de vérifier est: à compétence langagière égale, les femmes obtiendront de meilleurs résultats à la tâche de réplication des erreurs que les hommes. Les participants (n=26), inscrits à un cours d'anglais langue seconde dans une université du Québec, ont réalisé la tâche de réplication des erreurs ainsi qu'un test de compétence langagière une seule fois. Les résultats indiquent qu'il n'existe aucune relation entre la tâche utilisée afin de mesurer la réflexion métalinguistique et le sexe des apprenants. Toutefois, selon l'analyse des données brutes, une tendance favorable envers les femmes de l'étude se manifeste. La taille de l'échantillon de participants pourrait expliquer les résultats obtenus. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition de l'anglais langue seconde, Réflexion métalinguistique, Sexe des apprenants, Différences individuelles.
137

Les relations de pouvoir dans les groupes de travail composés majoritairement de femmes

Jaran-Duquette, Justine January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire présente une exploration des relations de pouvoir dans les groupes de travail composés majoritairement de femmes. La problématique met d'abord en lumière un écart entre les études sur les perceptions que l'on a de l'exercice du pouvoir par les femmes et les études sur les comportements observés des femmes en position de pouvoir. Cet écart constitue la trame de fond de cette étude qui aborde l'ambiguïté entourant le rôle de la femme en position de pouvoir. On explore ensuite l'idée de genre, considérée ici comme une construction de l'environnement social, qui modèle les comportements et l'identité des individus tout en générant des attentes stéréotypées envers les différents sexes. Plusieurs études montrent que les attentes entretenues quant au rôle des femmes ne sont pas congruentes avec les attentes à l'égard des rôles associés au pouvoir. Cette section aborde également l'émergence des rôles et du leadership dans un groupe de travail ainsi que les obstacles à l'émergence des femmes -au prise avec les images contradictoires de la femme douce et du leader dur -à des postes ou des rôles de pouvoir. Les objectifs de la recherche sont de comprendre comment s'articulent les relations de pouvoir dans les groupes composés majoritairement de femmes, compte tenu de cette incongruité de rôle. C'est par l'observation des rencontres de deux groupes universitaires, composés chacun de six femmes et d'un homme, ainsi que par l'analyse de leurs journaux de bord, que sont étudiés les phénomènes de pouvoir. Les résultats de cette étude vont dans le sens de l'écart présenté dans la problématique entre les perceptions et les comportements observés des femmes qui occupent une position de pouvoir. Ils mettent en lumière le style de leadership peu démocratique de certaines femmes, alors que ces denières nient souvent la simple existence des relations de pouvoir dans leur groupe. Les résultats révèlent également un paradoxe entre le désir et la peur du pouvoir qui ouvre la voie à un phénomène de construction sociale d'une réalité autour des groupes qui serait davantage congruente avec les perceptions que l'on entretient sur la « nature des femmes ». Ces résultats amènent une réflexion plus large sur les conséquences de l'attitude des femmes face au pouvoir qui nuit à la démocratisation de l'environnement groupal et contribue à justifier la sous-représentation des femmes aux postes de pouvoir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femme, Pouvoir, Groupe, Leadership, Attentes de rôle, Construction sociale.
138

Trajectoires de vie de femmes travaillant dans l'industrie du sexe

Neff, Kesnamelly 06 1900 (has links) (PDF)
La présente recherche vise à décrire les trajectoires de vie d'une quinzaine de travailleuses du sexe. Pour ce faire, nous nous intéressons de façon plus particulière à la façon dont ces jeunes femmes ont été initiées aux diverses dimensions de la sexualité dans leur milieu familial, aux contextes d'entrée dans l'industrie du sexe et aux scénarios sexuels et de prévention qu'elles ont développés face aux ITS/VIH/sida dans l'exercice de leur métier, de même que dans la sphère privée. Une douzaine d'entrevues individuelles ont été réalisées et analysées selon deux concepts : le féminisme et l'empowerment. Des pistes d'intervention sont finalement suggérées en lien avec ces analyses dans le but de favoriser le travail des intervenants qui œuvrent de près ou de loin avec cette clientèle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : travailleuses du sexe, travail du sexe, trajectoires de vie, empowerment, féminisme.
139

Représentations sociales et rôles des femmes dans les églises baptistes évangéliques franco-québécoises

Bertrand, Chantal 05 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire traite des rôles et des représentations sociales des femmes à l'intérieur des Églises Baptistes Évangéliques franco-québécoises. La visée principale est de dégager et d'analyser les représentations sociales liées à la féminité ainsi que l'impact de ces rôles et représentations sur la vie de ces croyantes. Notre hypothèse est la suivante : de ces représentations découlent des rapports sociaux de sexe, considérés comme complémentaires, mais qui sont en fait basés sur une hiérarchie entre les hommes et les femmes au détriment de ces dernières. Pour en faire la démonstration, nous analyserons la littérature interne ainsi que les données colligées lors d'entretiens individuels et de groupe à l'aide de théories féministes matérialistes. Dans un premier temps, nous présenterons les données recueillies définissant ce que sont la féminité et la masculinité, l'épouse et l'époux ainsi que la maternité et la paternité. Nous verrons ensuite que de ces représentations sociales découlent une répartition des tâches tant au sein du foyer que dans l'Église. Différents concepts seront mis à profit pour analyser ces données. D'abord la représentation sociale telle que théorisée par la psychosociologue Denise Jodelet, puis le sexage, le genre et celui des rapports sociaux de sexe définis respectivement par les trois sociologues suivantes : Colette Guillaumin, Christine Delphy et Danièle Kergoat. Nous exposerons différentes formes d'appropriation observables à l'intérieur de notre objet d'étude et ferons ensuite la démonstration que des mécanismes sont mis en place afin de les préserver. En somme, nous verrons que cette complémentarité dite naturelle et à l'image de Dieu constitue en fait une construction humaine. Nous allons démontrer pourquoi on ne peut pas parler d'égalité dans la complémentarité. Finalement, nous allons conclure en émettant l'hypothèse que l'évolution du rôle des femmes à l'intérieur de la communauté franco-évangélique québécoise ira en augmentant en termes de possibilités, et ce malgré les résistances rencontrées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : christianisme, évangélisme, protestantisme, baptisme, femme, féminisme, rapports sociaux de sexe, appropriation.
140

Analyse comparative des caractéristiques de l'agression sexuelle et des symptômes chez l'enfant victime selon le sexe

Villeneuve Cyr, Mylène 03 1900 (has links) (PDF)
Ce projet de mémoire explore les caractéristiques de l'agression sexuelle en enfance et les conséquences associées en fonction du sexe des victimes. Les enfants âgés de 6 à 12 ans ainsi que leur parent non-agresseur ont été rencontrés au début du traitement afin d'évaluer leurs symptômes. Un groupe de comparaison d'enfants non-victimes aura permis d'évaluer les différences entre les deux groupes. Les résultats des analyses révèlent que les victimes présentent plus de symptômes que les enfants sans histoire d'agression sexuelle, et ce, sur l'ensemble des variables considérées. Bien que les caractéristiques relatives aux événements se soient révélées distinctes selon le sexe des enfants victimes d'agression sexuelle, il n'en demeure pas moins que les profils symptomatologiques des filles et des garçons apparaissent très similaires. La principale différence se situe au niveau des symptômes d'anxiété et de stress post-traumatique qui apparaissent respectivement plus fréquents chez les filles qui ont dévoilé une agression sexuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : agression sexuelle, enfance, conséquences, caractéristiques de l'agression

Page generated in 0.0541 seconds