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La lutte contre le gaspillage alimentaire en France et aux Etats-Unis : mise en cause, mise en politique et mise en marché des excédents alimentaires / The fight against food waste in France and the United States : from the critique of excess food to public policies and market transformation

Mourad, Marie 02 October 2018 (has links)
À travers le cas de la « lutte contre le gaspillage alimentaire » en France et aux États-Unis, cette thèse met en évidence les rouages de la transformation d’organisations capitalistes par l’incorporation de critiques sociales et écologiques, selon le processus théorisé par Boltanski et Chiapello dans Le nouvel esprit du capitalisme (1999). Reposant sur l’analyse qualitative de 213 entretiens et de plus de 125 observations menées de 2013 à 2017 au sein d’associations environnementales et caritatives, d’administrations publiques et de firmes des deux pays, ce travail de recherche retrace la construction de la cause du gaspillage, son inscription dans l’action publique, puis ses effets sur le fonctionnement de la production et des marchés alimentaires. L’argument proposé est que des militants, des chargés de la responsabilité sociale d’entreprises comme des acteurs politiques ont assuré non seulement la remise en cause mais aussi la remise en marché de produits alimentaires jusqu’alors jetés, par des mécanismes de reconstruction de valeur(s), de réallocation et de recatégorisation. Dans une démarche de changement consensuelle et réformiste, ils n’interrogent que rarement les relations de pouvoir sous-jacentes à l’origine de ces excédents. Ils contribuent ainsi à une recomposition des systèmes alimentaires qui bénéficie aux firmes dominantes autant qu’à des fondateurs d’entreprises et d’associations saisissant de nouvelles opportunités. Par ce retour réflexif sur leurs initiatives, cette thèse invite les entrepreneurs de la lutte contre le gaspillage, en France comme aux États-Unis, à s’interroger sur leur propre rôle dans l’adaptation d’organisations capitalistes. / Through the case of the “fight against food waste” in France and the United States, this thesis aims to reveal how, concretely, capitalist organizations evolve as they incorporate social and ecological critiques, following what Boltanski and Chiapello theorized in The New Spirit of Capitalism (2007). Based on the qualitative analysis of 213 interviews and more than 125 observations within environmental and charity organizations, public administrations, and private firms in the two countries, carried out from 2013 to 2017, this research shows how food waste was constructed as a public issue, became the object of public policies, and how it impacted the functioning of food production and markets. I argue that activists, policy makers, and corporate social responsibility managers have ensured not only the politicization but also the (re)marketization of food that used to be thrown away, through mechanisms of revaluation, reallocation, and recategorization. These food waste entrepreneurs adopted a consensual and reformist approach, which rarely tackled the underlying power relationships generating excess food. Thus, they contributed to reshaping food systems in a way that favored powerful firms—as well as non-profit or start-up founders who benefited from new opportunities. Offering this reflexive insight, this thesis encourages actors in the fight against food waste in both France and the United States to question their own role in promoting the adaptation of capitalist organizations.
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Aux marges de l'État social : la prise en charge localisée des étrangers précaires en France : le cas de Marseille / At the margins : challenging the welfare state boundaries : immigrant policies in the city of Marseilles

Rannoux, Julie 19 January 2017 (has links)
Cette thèse vise à rendre compte du traitement public localisé des étrangers à Marseille. Il s’agit de montrer en quoi la présence locale d’individus en situation administrative et/ou sociale précaire constitue un enjeu pratique pour différents acteurs publics et privés, dans leur activité professionnelle quotidienne, et fait ou non l’objet de régulations spécifiques dans l’espace local. La thèse examine ainsi comment se façonnent des configurations d’action publique territorialisées autour de la condition sociale des étrangers. L’enquête a été menée entre mai 2011 et avril 2014 et repose sur un matériau composé d’entretiens, d’observations et d’archives publiques et privées. Le traitement public des étrangers est appréhendé à différents niveaux. La thèse étudie tout d’abord si et comment, le sort des étrangers précaires émerge comme enjeu dans l’action publique locale. Elle se consacre ensuite au décryptage de dispositifs associatifs de prise en charge de publics migrants, en mettant l’accent sur le travail de dirigeants associatifs de consolidation et de légitimation de leur activité dans différents espaces. La thèse interroge notamment les effets de catégorisation de l’action publique, en montrant en quoi ils débouchent sur un traitement public partiel et à la marge des étrangers précaires, faisant peser sur les acteurs qui s’y impliquent des contraintes contradictoires. A partir de l’étude du traitement public des étrangers précaires, cette thèse propose une réflexion sur les formes d’incertitude, en miroir, des professionnels chargés de compenser certains des effets liés à la mise en oeuvre de politiques migratoires restrictives / This dissertation aims to analyse how local public institutions manage immigrants in Marseilles. It sheds how the presence of individuals in situation of administrative and/or social precariousness represent a practical issue for different public and private actors, in their daily professional activity. It also looks at whether immigrants face (or not) specific regulations at a local scale. The dissertation discusses the role of foreigners' social condition in shaping public action patterns. Field research was conducted from May 2011 to April 2014. It includes interviews, direct observations, as well as public and private archives work. This dissertation looks at local public management of immigrants at different levels. First, it explores whether and how the question of precarious foreigners emerges as an issue for local public action. Then, it focuses on associations devoted to immigrants’ legal and administrative assistance. It emphasises on the work of associative leaders to consolidate and legitimise their activities in different social and professional spaces. The dissertation particularly questions the effect of public action in constructing categories that contribute to shape social perceptions, define situations and control access to resources. It shows how institutional categories result in a partial public management of the precarious immigrants, causing contradictory constraints to the actors involved. This dissertation suggests a reflection about the forms of uncertainty experienced by the professionals who are responsible for compensating some of the effects related to the implementation of restrictive migration policies
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La circulation des réformes universitaires en Afrique de l'est, les politiques de l'enseignement supérieur au regard de la sociologie de l'action publique et de l'Etat / Transfer of Higher Education Policies in East Africa. Analysing the Policy Process Through the Lens of State-Building

Provini, Olivier 09 December 2015 (has links)
Les réformes des systèmes d’enseignement supérieur semblent, au Nord comme au Sud, présenter des trajectoires similaires. Alors que la littérature appréhende généralement ces transformations sous l’angle de l’imposition des prescriptions des organisations internationales et des transferts performants de politiques publiques, a fortiori dans des Etats sous régime d’aide, cette thèse en propose une lecture originale. A partir d’une étude de cas de quatre universités publiques d’Afrique de l’Est, les observations empiriques démontrent que, malgré l’existence d’une matrice commune de bonnes pratiques à adopter, les réformes dans les établissements disposent de configurations singulières, ne serait-ce que dans le processus de prise de décision ou dans la mise en œuvre de la politique dite de partage des coûts. Ce travail défend la thèse que ces résultats s’expliquent par l’indissociabilité des politiques publiques et de la trajectoire historique de la formation de l’Etat. Que ce soit la transnationalisation des politiques publiques, leurs configurations ou les mutations sociologiques dans les transferts, l’ensemble ne peut se lire qu’au regard d’une articulation entre la sociologie de l’action publique et la sociologie historique de l’Etat. / Higher education reforms in northern and southern countries seem to be characterised by similar policy processes. The transformations of higher education institutions are usually presented as an outcome of the increasing pressure of international organisations and the success of global policy transfers, especially in countries depending on foreign aid. However this dissertation aims to critically analyse these reform processes through an original and comparative framework. Basing on the case study of four public universities in East Africa, our empirical evidence demonstrates that these higher education institutions are constantly shaped by singular policy configurations, for instance in the decision-making process or during the implementation of the cost-sharing policy. We argue that this original result can be explained by a two-way relationship between public policy analysis and the state-building framework. Therefore we argue that policy processes like the success and failure of global policy transfers or the network of involved stakeholders can only be studied through the theoretical articulation of public policy analysis and the historical sociology of state formation.
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Action publique sans problème public reconnu : la lutte contre les discriminations ethno-raciales en France dans les années 2000

Cerrato Debenedetti, Marie-Christine 03 June 2013 (has links)
Cette thèse porte sur la lutte contre les discriminations ethno-raciales en France de 1998 à fin 2011. L'analyse s'inscrit dans une approche constructiviste et culturelle des problèmes publics. Elle s'appuie sur des documents, des enquêtes et des observations à différentes échelles d'intervention : européenne, nationale et locale. La prise en charge politique et institutionnelle des discriminations ethno-raciales en France est d'abord étudiée. Impulsée par l'agenda européen, celle-ci se caractérise par la faiblesse du portage politique, une euphémisation de la question raciale et en parallèle une territorialisation de l'action publique. La lutte contre les discriminations, menée sous le sceau de l'expérimentation, essentiellement dans le domaine de l'emploi, se traduit par un outillage conséquent et un évitement du débat politique. Dans un second temps, la thèse analyse la carrière du problème des discriminations dans une commune. Elle met en évidence les fortes dénégations des discriminations et montre que l'action publique locale est avant tout une lutte pour la reconnaissance du problème. L'analyse porte ensuite sur les stratégies mises en place par les acteurs locaux pour asseoir la légitimité des discriminations : une politique du témoignage pour aider les minoritaires à construire leurs expériences discriminatoires et tenter d'en faire des partenaires de l'action publique et une stratégie légaliste qui pénètre le discours politique. Mais le droit de la non-discrimination, fortement concurrencé, ne parvient pas à fonder un « ordre symbolique » s'imposant à tous. Les stratégies pour construire une « culture de la non-discrimination » s'avèrent fragiles / This thesis focuses on the fight against ethno-racial discrimination in France between 1998 and 2011. The analysis uses a constructivist and cultural approach to public problems. It is based on documents, enquiries and observations from various sources of European, national and local level. We first study the political and institutional approaches to the problem of ethno-racial discrimination in France. Driven by the European agenda these approaches are characterized by a lack of political support, a playing-down and understatement of racial issues, along with a territorialisation of public action. The fight against discrimination, led on a basis of experimentation essentially in the field of employment, results in an abundance of tools and an avoidance of public debate. The thesis goes on to monitor the “career” of the discrimination problem as experienced in one municipality. It highlights the strong disownment of the problem and demonstrates that local public action is above all a struggle for the recognition of the problem of ethno-racial discrimination. The analysis then focuses on the strategies put in place to legitimize the existence of such acts of discrimination: a witnessing policy to help minorities formulate their discriminatory experiences, and a legalistic strategy aimed at piercing political discourse and encouraging the sharing of responsibilities. But the right to non-discrimination, faced with strong competition, is unable to found a « symbolic order » recognized by all. In the end, the weaknesses of strategies aimed at building a « culture of non-discrimination » are brought to light.
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Coupables d'être vulnérables, les motocyclistes face aux politiques de sécurité routière en France et en Europe / Motorcyclists facing road safety policies in France and Europe : guilty of being vulnerable

Berger, Denis 08 April 2015 (has links)
Dans le cadre d'une politique publique presque universelle, la sécurité routière, cette thèse se consacre à une catégorie précise de conducteurs, les motocyclistes. Ceux-ci forment à la fois un groupe distinct d'usagers de la route, objet à ce titre de réglementations spécifiques, et, du moins quand ils sont et se considèrent comme motards, un groupe social. Dans les années 1970, au moment de son institutionnalisation, la politique de sécurité routière rencontre avec ces motards un problème inédit. La moto, disparue durant les années 1960, revient en effet massivement dans les rues avec de nouveaux, et jeunes, utilisateurs. Il lui faut alors inventer une façon de gérer le risque inédit qu'ils représentent, ce qu'elle fera en choisissant, parmi plusieurs options, une politique répressive dont on montrera comment elle a évolué jusqu'à nos jours, en la justifiant à l'aide de considérations morales et d'un appareillage statistique dont on montrera ce qu'il a d'inapproprié, de lacunaire et, parfois, de fictif.S'attaquant à un groupe social décidé à se défendre, cette politique va susciter une opposition organisée qui, au gré des alternances politiques, parviendra à en infléchir plus ou moins le cours, et formera toujours un adversaire avec lequel elle devra composer. Pour traiter un sujet de cet ordre il semble donc pertinent de s'appuyer sur la sociologie interactionniste, d'analyser de façon diachronique cette politique à partir de 1972, de l'étudier à divers échelons, de procéder enfin à des comparaisons diverses, entre États, entre capitales, mais aussi avec une politique publique qui traite de façon fort différente les utilisateurs d'un autre deux-roues, la bicyclette. / This thesis is devoted to an aspect of road safety policy, an almost universal public policy, and to a particular category of drivers, namely motorcyclists. They represent both a distinct road users' group, subject as such to specific regulations, and, at least when there are and do consider themselves as motorcycle riders, a social group. When the French road safety policy was designed, in the early 70's, motorcyclists turned out to be an unexpected problem. After vanishing during the 60's, the motorcycle was back in large numbers with new and young users. The state therefore invented a way of dealing with the unprecedented risk they represented. Among several options, it chose a repressive policy whose evolution we will trace from the 1970s to today. This policy was grounded on moral justifications and strengthened by an inadequate, incomplete and sometimes fictitious statistical body.This policy endangered a social group ready to defend itself, thus creating an organized opposition able to reorientate it partially. To this day, motorcycles remain an opponent the state has to cope with. To deal with this subject, it seems relevant to use the findings of interactionist sociology and to analyse this policy from a diachronic point of view, starting in 1972. We will study this subject at different scales and proceed to various comparisons between countries or capitals. Furthermore, we'll see how it compares to public policy that deals, in a very different manner, with users of another two-wheel vehicle, the bicycle.
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Genèse d’un problème public : les « addictions ». : D’un concept médical à une catégorie d’action publique ou la transformation des drug policies contemporaines. / Genesis of a public problem : the “addictions”. : From a medical concept to a public policy category or the shift of contemporary drug policies.

Fortane, Nicolas 23 June 2011 (has links)
Voilà une vingtaine d’années que le concept d’addiction a été élaboré par quelques psychiatres et chercheurs en neurosciences afin de rendre compte, à travers un nouveau regard, des phénomènes de dépendance (en associant drogues illicites, alcool et tabac). Il a ensuite été utilisé pour la première fois en 1999 dans une politique publique en France, à savoir le plan triennal de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT).Le processus de construction du problème public des addictions constitue ainsi l’objet de cette thèse. Dans quelles mesures la reconfiguration de certains espaces des champs médical et politico-administratif a partie liée à l’institutionnalisation du paradigme addictologique et comment celui-ci a contribué à transformer les drug policies contemporaines ? Le problème public des addictions doit son émergence au succès politique d’un petit groupe d’acteurs qui a su transposer un concept médical dans le langage de l’action publique. Dans le prolongement des politiques de réduction des risques, les addictions bousculent le mode de régulation des usages de drogues, en favorisant leur sanitarisation plutôt que leur pénalisation. Par le biais d’une sociologie historique et politique de l’action publique, cette thèse retrace ainsi la genèse de l’addictologie et des drug policies françaises jusqu’au plan triennal de la MILDT de 1999. / It has been about twenty years that the addiction concept has been elaborated by some psychiatrists and neuroscientists in order to define dependence phenomena in a new way (by associating illicit drugs with alcohol and tobacco). Then it has been used for the first time in 1999 in a public policy in France, i.e. the three-year plan of the Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT).The construction process of the “addiction” public problem constitutes this thesis subject. In which way the reconfiguration of some spaces of the medical and political fields is connected to the institutionalization of the addictological paradigm and how this one has led to transform contemporary drug policies? The “addiction” public problem emerged thanks to the political success of a small group of actors who transposed a medical concept into the language of public policy. In the continuation of harm reduction policies, addictions reshape the regulation model of drug use by promoting their sanitarization rather than their criminalization. Through a political and historical sociology of public policy, this thesis thus traces the genesis of French addictology and drug policies until the MILDT’s three-year plan of 1999.
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Politique d'asile et sophistication du droit : pratiques administratives et défense juridique des migrants en Suisse (1981-2015) / Asylum policy and sophistication of law : bureaucratic practices and legal mobilizations for the migrants in Switzerland (1981-2015)

Miaz, Jonathan 02 June 2017 (has links)
Cette recherche porte sur la politique d’asile en Suisse, appréhendée sous l’angle de la force du droit et de sa production sociale. Elle part du constat d’une inflation normative et d’une sophistication du droit, consécutives à de nombreuses révisions législatives et à une importante judiciarisation depuis l’entrée en vigueur de la loi sur l’asile en 1981. Cette thèse s’appuie sur une enquête ethnographique menée sur plusieurs terrains auprès du Secrétariat d’Etat aux Migrations et de services d’aide juridique aux migrants. Elle analyse, d’une part, les effets de la sophistication du droit sur les pratiques des acteurs de terrain et, d’autre part, les effets de ces pratiques sur le droit. In fine, elle montre que le droit et la politique d’asile sont produits par les pratiques de l’administration en interaction avec celles de la défense juridique des migrants qui les conteste et du Tribunal administratif fédéral qui juge les recours en matière d’asile. / This research analyzes the Swiss asylum policy, focusing on the force of the law and on its social production. The study starts from the observation of an increase of the rules regulating asylum and of the sophistication of law. These latter are related to the numerous legislative revisions and to an important judicialization since the enforcement of the Swiss Asylum Act in 1981. This thesis is based on an ethnographic research combining fieldwork in the State Secretariat for Migrations and in legal defense organizations in different Swiss cantons. The author analyzes, on the one hand, the effects of the sophistication of law on the practices of the street-level actors (administration, lawyers and organizations of the legal defense of the asylum seekers) and, on the other hand, the effects of theses practices on law. Finally, the thesis shows that asylum law and policy are produced by the practices of the administration in interaction with those of the legal defense of asylum seekers opposing administrative decisions, and of the Federal Administrative Court judging asylum appeals.
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L’appropriation du changement de politiques universitaires par les acteurs en Afrique subsaharienne, entre le local et le global : le cas de la réforme Licence-Master-Doctorat au Burkina Faso

Ramdé, Pascal 03 1900 (has links)
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MERCOSUR - Union européenne : une comparaison des politiques publiques de reconnaissance académique professionnelle dans les cadres de l'Argentine et de la France / MERCOSUR - European Union : a Public Policy Comparison of Academic-Professional Recognition in Argentina and France Frameworks

Solanas, Facundo 08 March 2016 (has links)
Tant l’Union européenne (UE) que le Marché Commun du Sud (MERCOSUR) ont construit différentes politiques publiques pour la reconnaissance des diplômes à des fins académiques ou à des fins professionnelles. Ces politiques ont pour but principal de faciliter la mobilité des diplômés respectifs dans les pays membres qui composent chaque région.En dépit du fait qu’il s’agit de processus d’intégration régionale très différents, la construction des politiques de reconnaissance académique-professionnelle présente plusieurs similitudes. Les deux politiques se sont dédoublées dans un axe académique et un autre axe professionnel, comme s’il s’agissait de secteurs complétement éloignés l’un de l’autre. Conséquemment, nous avons analysé quatre enjeux dans ce travail : d’abord, le processus que lance la Commission européenne (CE) au début des années 1970 avec les directives sectorielles pour les « professions réglementées » et, qui après différents changements, culmine dans les Directives 2005/36/CE et 2013/55/UE. Deuxièmement, le processus qui se développe principalement à partir de la mise en œuvre du Programme Erasmus en 1986, et qui techniquement pose les bases pour que soit lancé de façon intergouvernementale en 1999 le « processus de Bologne ». Troisièmement, en 1998, le MERCOSUR décide de construire un premier instrument expérimental d’accréditation des cursus universitaires au niveau régional (le MEXA), qui suite à différents changements, est devenu un dispositif permanent : l’ARCUSUR. Finalement, les Ministères des affaires étrangères des pays membres du MERCOSUR ont avancé avec un protocole concernant le secteur des services de la région et, suite à différentes négociations, le Conseil du Marché Commun a permis la pratique professionnelle temporaire à partir d’un autre dispositif : la Décision 25/2003.Ce divorce entre reconnaissance académique et professionnelle nous a invité, d’un côté, à questionner les rapports contemporains entre l’État ou la CE et les différentes associations professionnelles, l’université et la construction des diverses politiques européennes ou du MERCOSUR. Et, d’un autre côté, à analyser la place de l’État et de la CE dans cette construction et les rapports avec les normes ou « recommandations » provenant des organisations internationales. / Both the European Union (EU) and the Southern Common Market (MERCOSUR) have constructed different public policies for the recognition of diplomas for either academic or professional purposes. The aim of these policies is to facilitate the mobility of its respective graduates within the countries members of each region.Despite the fact that they are two different regional integration processes, the construction of academic and professional recognition policies have several similarities. The two policies were spread out in two axis, an academic one and a professional one, as if they were fully separated areas from each other. Hence, we analyzed four issues in this work. First, the process that launches the European Commission (EC) in the early 1970s with the sectorial directives for the “regulated professions” and which, after various changes, culminating in Directives 2005/36/EC and 2013/55/EU. Second, the process initiated with the Erasmus Program’s implementation in 1986. This program provides the technical support for the intergovernmental launch the “Bologna process” in 1999. Third, in 1998 MERCOSUR decided to build a first experimental accreditation instrument of academic programs at the regional level (MEXA). After several changes, it has become a permanent device: the ARCUSUR. Finally, the Ministries of Foreign Affairs of MERCOSUR members have made some progress in implementing a protocol for the regional services sector and followed by different negotiations, the Council of the Common Market allowed the temporary professional practice from another device: Decision 25/2003. This dissociation between academic and professional recognition invited us to analyze two distinctive phenomenons. On the one hand, is to question the contemporary relations among the State or the EC and the different professional associations, the university and the construction of the divers European or MERCOSUR policies. And on the other hand, is to analyze the role of the State and the EC in the construction and the relation with normative or “recommendations” from international organizations.

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