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Discours postcolonial et traduction de la littérature africaine subsaharienne après les années soixante : rémanences colonialistesKamgang, Emmanuel 29 November 2012 (has links)
La traduction postcoloniale de la littérature africaine europhone ne saurait s’inscrire dans le contexte colonial à proprement parler, où la traduction pouvait directement servir les intérêts de la colonisation. Les années 60 marquent la transition entre le discours du roman colonial, dimension essentielle du discours hégémonique occidental sur l’espace colonial africain, et celui du roman africain moderne. Si ce changement de perspective se reflète sur la traduction, celle de la littérature africaine reste le fait d’instances énonciatrices majoritairement occidentales. Or, le discours occidental sur l’altérité africaine s’étant constitué en un savoir qui subsiste à ce jour sous une forme ou une autre (rémanences), on peut s’interroger sur le positionnement d’une traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale par rapport à ce savoir dont la crise a présidé à l’éclosion de cette littérature anticoloniale qu’elle se propose de promouvoir. Autrement dit, la traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale est-elle à l’abri des représentations coloniales qui ont au fils des années voire des siècles façonné le regard de l’Occident sur l’Afrique?
Pour aborder cette question, la traduction est posée ici, au-delà des considérations d’ordre linguistique et culturel – notamment l’hybridation de la langue d’écriture par les valeurs culturelles africaines – en termes de rapport à l’altérité. Dans une approche descriptive, les traductions française, anglaises et allemandes d’œuvres africaines représentatives de la postcolonialité ont été respectivement examinées dans une perspective comparative.
Plus que de juger un acte de promotion de la littérature africaine au sein du canon universel, il faut d’abord voir ici l’occasion de revisiter le cadre théorique d’une traduction de soi, par opposition à une traduction de l’autre, la littérature africaine postcoloniale se définissant elle-même comme une écriture de soi, non pas en termes d’opposition binaire, mais bien dans une perspective hybride. Car, au-delà de sa dimension politique, la littérature africaine europhone assume la double identité propre à la postcolonialité.
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Discours postcolonial et traduction de la littérature africaine subsaharienne après les années soixante : rémanences colonialistesKamgang, Emmanuel January 2012 (has links)
La traduction postcoloniale de la littérature africaine europhone ne saurait s’inscrire dans le contexte colonial à proprement parler, où la traduction pouvait directement servir les intérêts de la colonisation. Les années 60 marquent la transition entre le discours du roman colonial, dimension essentielle du discours hégémonique occidental sur l’espace colonial africain, et celui du roman africain moderne. Si ce changement de perspective se reflète sur la traduction, celle de la littérature africaine reste le fait d’instances énonciatrices majoritairement occidentales. Or, le discours occidental sur l’altérité africaine s’étant constitué en un savoir qui subsiste à ce jour sous une forme ou une autre (rémanences), on peut s’interroger sur le positionnement d’une traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale par rapport à ce savoir dont la crise a présidé à l’éclosion de cette littérature anticoloniale qu’elle se propose de promouvoir. Autrement dit, la traduction occidentale de la littérature africaine postcoloniale est-elle à l’abri des représentations coloniales qui ont au fils des années voire des siècles façonné le regard de l’Occident sur l’Afrique?
Pour aborder cette question, la traduction est posée ici, au-delà des considérations d’ordre linguistique et culturel – notamment l’hybridation de la langue d’écriture par les valeurs culturelles africaines – en termes de rapport à l’altérité. Dans une approche descriptive, les traductions française, anglaises et allemandes d’œuvres africaines représentatives de la postcolonialité ont été respectivement examinées dans une perspective comparative.
Plus que de juger un acte de promotion de la littérature africaine au sein du canon universel, il faut d’abord voir ici l’occasion de revisiter le cadre théorique d’une traduction de soi, par opposition à une traduction de l’autre, la littérature africaine postcoloniale se définissant elle-même comme une écriture de soi, non pas en termes d’opposition binaire, mais bien dans une perspective hybride. Car, au-delà de sa dimension politique, la littérature africaine europhone assume la double identité propre à la postcolonialité.
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La tournée africaine du général De Gaulle, du 20 au 27 août 1958, considérée comme une relance de la politique coloniale française en Afrique noire, vue à travers le Monde, le Figaro, l'Aurore, l'HumanitéNdjoyi, Lucien Blaise 25 April 2018 (has links)
La tournée africaine du général de Gaulle, effectuée du 20 au 27 août 1958, la veille du référendum constitutionnel de septembre qui était tenu dans la Métropole et dans les colonies, n'avait jusqu'ici fait l'objet d’aucune étude systématique. Plusieurs historiens, politiciens ou administrateurs des colonies et autres, ont évoqué ce voyage, mais toujours dans le cadre d'une étude générale qui porte le grand titre ambigu" de "décolonisation de l'Afrique noire". Mais aucun n'a fait ressortir le but réel de cette tournée, qui, loin de revêtir un aspect émancipateur comme on l'a toujours pensé, va plutôt permettre à de Gaulle et aux gouvernants français, grâce â une domestication en apparence librement consentie, de perpétuer le pacte colonial aux seules colonies qui restaient a la France en 1958: celles de l'Afrique noire. Cette année (1958) est une période très troublée en France à cause de la crise franco-algérienne qui est à son paroxysme et d'une manière indirecte va influencer la "nouvelle" politique française en Afrique noire. Cette crise algérienne marque aussi le grand tournant de la f i n de la IVe république et donne naissance à la Ve avec le retour de de Gaulle. La suite logique des crises coloniales étant devenue un tourment aux yeux des gouvernants français, la probabilité de voir l'Afrique noire, dernière chance de la survie du colonialisme français, prendre la relève de l'Algérie dans ces conflits coloniaux, était déjà perçue dès 1957. L'utilisation de la presse, constituée ici par le Monde, le Figaro, l'Aurore et l'Humanité, comme source de base était primordiale. En effet les quotidiens sont les documents les plus adéquats pour étudier la perception d'un événement par l’opinion publique, surtout que cette presse sélectionnée présente l'opinion des diverses couches socio-politiques impliquées ou qui subissent ces événements. Plus encore ces mêmes quotidiens ont permis à de Gaulle et son groupe de manipuler l'opinion publique française, africaine et même internationale, ceci pour atteindre leur but qui est en fait la relance du colonialisme français, synonyme de grandeur de la France. Une grandeur qui, pour les gouvernants français, est inéluctablement liée à l'existence de colonies françaises. Ainsi soula couverture d'une mission "civilisatrice" non périmée, les gouvernants français s'adressant aux Africains, vont p~6ner une politique dite de renouveau, dont la toile de fond reste cependant la même: la conservation des colonies africaines dans le giron français. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Education et croissance en Afrique subsaharienne, une analyse comparative des trajectoires socioéconomiques de trois groupes de pays anglophones, francophones et maghrébins.Doudjidingao, Antoine 24 April 2009 (has links) (PDF)
Basée sur la relation éducation et croissance en Afrique subsaharienne, cette thèse étudie les trajectoires socioéconomiques de 33 pays d'Afrique anglophone, francophone et maghrébin. L'objectif est de rechercher les raisons du retard socioéconomiques des pays de cet échantillon en vue de contribuer au débat sur les politiques de promotion de la croissance sur le continent. En particulier, il s'agit de montrer, d'une part, que l'éducation n'est pas le seul facteur explicatif des faibles trajectoires de revenus des pays d'Afrique subsaharienne (ASS) et, d'autre part, que les modèles d'analyses économétriques ainsi que les variables d'intérêts ont un impact déterminant sur les résultats obtenus. Il s'agit, enfin, de mettre en évidence le sens de causalité le plus fort qui existe entre l'éducation et la croissance économique. Dans l'état actuel des connaissances, les théories de la croissance (néoclassique et endogènes), ainsi que les récentes tentatives visant à prendre en compte les données des pays africains, en particulier grâce à l'analyse des effets de seuil et la trappe à pauvreté, ont tous connu des difficultés à expliquer le retard socio-économique en Afrique subsaharienne (ASS). Par conséquent, notre thèse propose une extension qui vise à intégrer les spécificités individuelles et temporelles, tout en contrôlant les biais d'endogénéité et simultanéité relatifs aux données de cette sous-région. De ces analyses, trois enseignements fondamentaux se dégagent. Premièrement, l'impact de l'éducation est positif et significatif pour l'ensemble de pays concernés. Cependant, cet impact varie d'une méthode à l'autre et d'une variable dépendante - PNB et PIB - à l'autre. Deuxièmement, il semble que l'éducation n'est pas le facteur explicatif de la faible performance des pays de l'échantillon : les conflits armés et civils répétitifs, le manque d'opportunités économiques, l'importance des inégalités socioéconomiques, et les disparités régionales ainsi que les polarisations sociales constituent les principaux freins au développement de la sous-région. Enfin, l'éducation apparait plutôt comme le résultat qu'une conséquence de la croissance des pays de l'échantillon. On en conclut que l'impact de l'éducation est conditionné par la stabilité politique, économique et sociale. De même, l'amélioration de la transparence et de la bonne gouvernance demeurent des conditions nécessaires pour stimuler les investissements publics et privés en vue de relancer la croissance sur le continent.
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La multithérapie antirétrovirale comme bien systeme : implications pour l'accès aux soins du VIH/SIDA dans les pays du sud / Antiretroviral therapy as a system good : impact on access to HIV/AIDS care in southern countriesChauveau, Julien 01 December 2010 (has links)
Bien que l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ne puisse être éradiquée, elle peut être contenue, et les traitements antirétroviraux (ARV) constituent la meilleure option existante pour empêcher de façon durable la réplication virale chez les personnes infectées. Chaque molécule ARV, seule est insuffisante pour juguler l'action du virus. Pour devenir "hautement actives", les thérapies ARV (highly Active Antiretroviral Therapies, HAART) doivent combiner l'action complémentaire de plusieurs molécules qui doivent être consommées ensembles. Si les avancées de la littérature économique existante sur les marchés pharmaceutiques restent pertinentes, de nouvelles considérations doivent venir s'ajouter à l'étude de marché des traitements utilisés pour la prise en charge du VIH. Cette caractéristique composite inhérente aux multithérapies, peut être appréhendée par le concept économique de bien "système". En s'appuyant sur deux projets de recherche menés au Brésil et dans sept pays d'Afrique subsaharienne, cette thèse s'attache à analyser les implications des évolutions du marché pharmaceutique inetrnational non plus au seul niveau de chaque molécule mais également au niveau de la multithérapie dans son ensemble. En participant à la meilleure compréhension des mécanismes qui sous-tendent aux marchés des médicaments ARV à destination des pays du Sud, les leçons issues de ces études empiriques, à la croisée entre droits de propriété intellectuelle, structure de marché, coût et disponibilité des traitements, apportent une contribution aux débats économiques et de santé publique engendrés par l'objectif d'un accès universel aux traitements du VIH. / Although human immunodeficiency virus (HIV) cannot be cured, infection with HIV can be restrained by antiretroviral (ARV) therapy, the best existing option to suppress replication of the virus on a long term basis among treated patients. Action of each individual ARV molecule, by itself, is inadequate to suppress viral replication. To become "highly active", antiretroviral therapies (HAART) have to combine several complementary drugs which have to be consume together. Even if existing economic literature on pharmaceutical markets offers several valuable insights, the analysis of markets in drugs used against HIV infection must take into account the composite structure of treatment. Such specificity, inherent ARV therapy, can be analyzed through the economic concept of "system " goods. The thesis is based on two empirical researches which have been conducted in Brazil and in seven sub-saharan Africa countries with aim to study recent evolutions that occured on the international pharmaceutical market considering both individual molecule and ARV therapy as a whole. Standing at the crossroads between intellectual property rights, market structures, treatment cost and availability, lessons emerging from our researcg contribute to provide a better understanding of mechanisms impacting on ARV markets in Southern Countries as well as economic and public health debates raised by the issue of universal access to HIV treatment.
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Déterminants des comportements sexuels à risque pour le VIH/SIDA chez les jeunes femmes et hommes de Bamako (Mali)Boileau, Catherine January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Image de l'Afrique à travers les dessins d'actualité dans Jeune Afrique (2000-2010) : approche sémio-rhétorique / The image of Africa through caricatures in Jeune Afrique (2000-2010) : A semio-rhetorical approachKyalo, Nuru Koki 17 December 2015 (has links)
Le dessin d’actualité est un dessin qui appartient au genre journalistique fonctionnant comme un éditorial visuel. Cependant, en tant qu’objet sémiotique, il n’a presque jamais reçu l’attention analytique qu’il mérite. Nous soutenons la thèse que le dessin d’actualité emploie un langage visuel particulier afin de partager son savoir. Pour illustrer notre thèse, nous avons utilisé les dessins d’actualité du magazine Jeune Afrique parus entre l’année 2000 et 2010. Notre hypothèse est que ces dessins « disent » quelque chose d’une manière particulière à propos de l’Afrique subsaharienne (AfSS). Selon les questions et objectifs de notre recherche, nous avons voulu faire connaitre la structure du langage du dessin d’actualité, les stratégies énonciatives qu’il emploie pour véhiculer son savoir, les sujets thématiques qu’il aborde et l’image de l’Afrique qu’il projette. Le dessin d’actualité dispose d’une structure syntaxique tabulaire composée de cinq unités, à savoir, la figure iconique, la figure plastique, l’unité temporelle, le paratexte et la parole. L’informateur dépose le savoir dans une ou plusieurs unités tout en employant des stratégies énonciatives appropriées et efficaces pour manipuler l’observateur cognitif à voir, à savoir et à croire à ce qu’il observe. L’étude du langage du dessin d’actualité a été inspirée des propositions théoriques du Groupe μ, (1992), Töpffer (cf. Gombrich, 1996), Genette (1987) entre autres. Les thèmes portant sur la pratique électorale, l’aide humanitaire, la guerre civile, la corruption financière et le portrait moral des dirigeants africains ont alimenté notre corpus. Quelle est donc l’image que les dessins d’actualité dans J.A. donnent de l’AfSS – de son territoire, ses peuples, leur situation, et leurs dirigeants ? Différentes propositions découlent des analyses du quatrième au neuvième chapitre. Il est ressorti que les dessins d’actualité dans J.A. racontent de petits récits fictifs qui ne reprennent pas les histoires de l’actualité mais s’en inspirent, les transposent et s’y réfèrent pour composer les leurs. Nous avons constaté que chaque dessin d’un sujet thématique donné s’enchaine chronologiquement au prochain qui pourrait être ou pas la production du même dessinateur. Si les dessins racontent de petits récits, nous pouvons imaginer chaque dessin comme une scène d’une pièce de théâtre et pour cela, chaque dessin caractérise ses personnages. L’informateur donne des rôles figuratifs et thématiques aux acteurs. Les acteurs sont des africains. Nous, les observateurs, sont assignés le rôle de spectateurs. Dans chaque scène, le dessinateur amène nos esprits dans les pays de l’AfSS pour « témoigner » avec lui de ce qui « se passe ». Cependant, les problèmes socio-économiques de l’AfSS sont présentés comme des géants par rapport aux « Africains ». En effet, l’opposition topologique des figures visuelles met en évidence une opposition des valeurs différentielles mettant ainsi l’AfSS dans une opposition qui la minimise et la dévalorise. Les dessins pointent les enjeux socio-économiques qui accablent la population civile. Et comme les problèmes nécessitent une intervention, il se fait que cette intervention provienne de l’étranger. Pendant ce temps de souffrance pour les civils, les hauts fonctionnaires s’engageant dans des pratiques de l’impunité financière, racontent les dessins. Les présidents africains, quant à eux, ne pensent qu’à s’éterniser au pouvoir. Ainsi, selon les dessins, ils vont chercher tous les moyens pour mener à bien leur objectif. Les dessinateurs emploient des stratégies énonciatives pour se moquer de la situation africaine peinte par les dessins. Enfin, il n’y a pas une seule image mais des images sombres de l’AfSS issues d’histoires fictives qui s’inspirent de l’actualité. Images sombres parce que le dessin d’actualité est un outil de critique plutôt que d’éloge. / A caricature is a drawing which belongs to the journalistic genre of comments functioning as a visual editorial. However, as a semiotic object, it has never received the analytical attention it deserves. The thesis that we are defending supports the idea that caricatures use a particular visual language distinct from other images to relay their message. To illustrate our thesis, we used caricatures published between 2000 and 2010 in the news magazine Jeune Afrique. We started from the hypothesis that these caricatures "say" something about sub-Saharan Africa (SSA) in a certain way. According to the questions and objectives of our research, we sought to know the structure of the language of the caricature, the discourse strategies the caricatures employed to convey their message, the thematic issues they addressed and the image of SSA they portrayed. As a semiotic object, the caricature has a tabular syntactic structure composed of five components, namely the iconic figure, the plastic figure, the temporal component, paratexts and speech. The informant (cartoonist) chooses to deposit messages in one or more of these syntactic units while using appropriate and effective discourse strategies to manipulate the cognitive observer to see, know and believe in what he observes. To find the structure of the language of caricatures, we were inspired by several theoretical proposals of Group μ (1992), Töpffer (quoted by Gombrich, 1996), Genette (1987), among others. Several themes emerged, but those on electoral practices, humanitarian aid, civil war, financial corruption and moral portrait of African leaders were used as a sample. So what is the image that the caricatures in J.A. give about SSA - its territory, its people, their situation, and their leaders? Various proposals came forth from the analysis in chapters four to nine. First, it emerged that the caricatures in J.A. tell small tales that are distinct from media stories though they get inspired by them, transpose them and refer to them in order to compose their own stories. We found that each caricature from a given thematic subject chronologically fits into the next even if they are productions of different cartoonists. If the caricatures form small stories in form of plays, we can imagine each caricature as a scene and for that, each caricature characterizes its actors. The cartoonist invents a story and gives figurative and thematic roles to the actors. These actors are Africans and we, the observers, are assigned the role of spectators. In each scene, the cartoonist “takes” our minds in African countries in order to "witness" together with him what "happens" there. However, the socio-economic problems of SSA are presented as “giants” compared to "Africans". Indeed, the visual topological oppositions of visual figures reveal an opposition of differential values thus putting SSA in a position which minimizes and devalues it. The caricatures point out the problems of famine, drought, disease, corruption, war etc. that plague the civilian population. And as the problems require intervention, it happens that this intervention comes from elsewhere rather than from Africa. During this time of suffering for civilians, high civil servants are shown as engaging in financial impunity practices, seems to say the caricatures. African presidents, meanwhile, are portrayed as those that only think of staying in power. Thus, according to the cartoons, they are always focusing on looking for any means by which to remain in power. Cartoonists employ all kinds of discourse strategies to make fun of the african situation. Finally, not just one, but several bleak images of SSA emerge from the caricatures of J.A. Bleak images because a caricature is a tool for critic rather than praise. Yet, these little stories are fictional even if they are inspired by current events as told by the media.
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Essays on education and stages of growth / Essais sur l'éducation et les étapes de la croissanceRizzo, Elisa 27 November 2018 (has links)
Cet ouvrage est composé de trois chapitres, dont deux traitent des politiques d’éducation et d’éducation publique liées à la criminalité, l’un porte sur la relation entre l’éducation et l’espacement des naissances et la fécondité. Dans le premier chapitre, j’étudie les mécanismes en jeu entre l’éducation et la criminalité lorsque le gouvernement met en place une politique visant à accroître l’accès à l’éducation, pour vérifier si, grâce à une conception de la politique optimale, nous pouvons réduire la criminalité malgré la croissance de la richesse globale produite par la croissance du capital. Dans le deuxième chapitre, j’analyse la relation dynamique entre l’accès à l’éducation, la qualité de l’éducation et la prévention de la criminalité, pour caractériser les conditions dans lesquelles la criminalité diminue et le rôle implicite de l’éducation. Le troisième chapitre est une étude empirique de la relation entre éducation et fécondité en Afrique subsaharienne, entre économie et démographie. Même si le sujet et les méthodes des deux premiers articles diffèrent beaucoup du troisième, ils sont tous liés par l’intérêt de mieux comprendre le rôle de l’éducation dans la croissance économique.Tant la criminalité et la violence que les taux élevés de fécondité et de croissance démographique, pour diverses raisons et grâce à des dynamiques particulières, compromettent les investissements économiques et le potentiel de croissance. L’objectif de cette thèse est donc de contribuer à la compréhension de ces raisons et de ces dynamiques, avec une attention particulière pour les pays en développement où l’accès libre à l’éducation est un acquis récent et où il y a encore du travail à faire pour améliorer la qualité du système éducatif et de l’enseignement. / This work is composed by three chapters, two of them deal with education and public education policies related to crime, one focuses on the relationship between education and birth spacing and fertility. In the first chapter I study the mechanisms at play between education and crime when the government introduces a policy to increase the access to education and whether choosing the right policy design we are able to reduce crime despite the raise in the aggregate wealth generated by human capital growth. In the second chapter I analyse the dynamic relation between education access, education quality and crime deterrence technology, to characterize the conditions under which crime drops and the implied role of education. The third chapter is an empirical study of the relationship between education and fertility in Sub-Saharan Africa, between economics and demography. Even if the topic and the methods of the first two papers differ a lot from the third one, they are all related by the interest to understand better the role of education in economic growth. Both crime and violence and high fertility rates and population growth, for diverse reasons and through peculiar dynamics, undermine economic investment and growth potential. The goal of this thesis is therefore to give a contribution to understand these reasons and these dynamics, with special attention to developing countries where free access to education is a recent achievement and where there is still work to do to improve the quality of the education system and teaching.
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Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap en France et au Cameroun : analyse de la politique nationale et points de vue des enseignants / Inclusive education for pupils with disabilities in France and Cameroon : an analysis of national policy and teachers viewpointNgo Melha, Ernestine Antoinette 13 October 2017 (has links)
Le discours des experts et des organisations internationales, de même que les initiatives des politiques et mouvements en faveur de l’émancipation et la place des personnes handicapées sont orientés vers la construction d’une école pour tous (Ainscow, 1991 ; Sen, 1992 ; UNESCO, 1990 ; UNESCO, 1994 ; UNESCO, 2000 ; ONU, 2000 ; ONU, 2006). Les politiques éducatives intègrent plus ou moins clairement la prise en compte des besoins éducatifs des enfants en situation de handicap. L’inclusion scolaire implique des modifications et des bouleversements tant dans les pratiques enseignantes que sur le plan de l’organisation scolaire dans son ensemble. Dès lors, il importe de s’intéresser aux perceptions des enseignants envers la politique nationale favorisant l’inclusion à l’école ordinaire des élèves handicapés en France et au Cameroun et de s’interroger sur les facteurs susceptibles d’influencer ou de déterminer, l’efficacité et la pérennité de cette politique qui peut être considérée comme leur étant imposée. Le modèle d’évaluation multidimensionnelle de la qualité des dispositifs scolaires empruntés à Tremblay (2012) et le modèle du comportement planifié d’Ajzen (1991), sont utilisés dans le cadre de cette recherche pour répondre aux deux objectifs principaux qui y sont visés. Un questionnaire à deux volets avec des propositions de réponses a été adressé à des enseignants du primaire. Notre recherche porte sur une population de 133 enseignants dont 65 camerounais et 68 français. Les dimensions étudiées pour le premier volet du questionnaire sont les suivantes : La pertinence des objectifs, les caractéristiques de la population du dispositif, l’adéquation des ressources, la fiabilité des actions, l’efficacité du dispositif et la flexibilité du dispositif. Les croyances normatives, les perceptions des difficultés et les croyances comportementales sont étudiées à travers le deuxième volet. L’analyse de la variance simple (ANOVA) est utilisée pour comparer les moyennes entre les pays et les corrélations étudiées pour évaluer les composantes principales du modèle d’Ajzen. Nos résultats montrent que malgré une grande adhésion à la politique visant l’inclusion des élèves en situation de handicap par les enseignants interrogés dans les deux pays, celle-ci ne semblerait pas être efficace. Pour les enseignants, ceci serait expliqué pour le cas de la France par les objectifs qui ne seraient pas atteints et au Cameroun par les ressources qui seraient insuffisantes. Des points de divergence observés portent sur certains aspects des dimensions étudiées telles que la taille de la classe, l’approche pédagogique, les ressources et les caractéristiques individuelles des élèves. En ce qui concerne notre modèle dérivé de la théorie d'Ajzen, l'analyse des corrélations montre des liaisons linéaires entre trois composantes : les difficultés perçues par les enseignants, leurs croyances normatives et leurs croyances comportementales. Les difficultés perçues se montrent négativement corrélées avec autant les croyances normatives (-.33) que les croyances comportementales (-.65). Il s'avère ainsi, conformément au modèle théorique élaboré, que l'intensité des difficultés ressenties engendre des croyances négatives chez les enseignants. Les croyances normatives (dans les principaux référents de l'Education nationale) sont positivement liées aux croyances comportementales (.50), qu'elles semblent favoriser. Il importe d'indiquer que les trois composantes ne détermineraient pas l'attitude des enseignants envers l'inclusion, puisque les corrélations ne sont pas significatives. Nos résultats suggèrent, au regard des corrélations faibles observées entre l’attitude des enseignants et les autres composantes du modèle, à rechercher d’autres facteurs exogènes au modèle que nous avions étudié, qui expliqueraient l’attitude des enseignants envers la politique de l’inclusion. / The discourse of experts and international organizations, as well as the initiatives of policies and movements in favor of emancipation and the place of people with disabilities, are oriented towards the construction of a school for all (Ainscow, 1991; Sen, 1992; UNESCO, 1990; UNESCO, 1994; UNESCO, 2000; UN, 2000; UN, 2006)). Educational policies integrate, more or less clearly, the educational needs of children with disabilities. Inclusive education implies changes and upheavals in both the teaching practices and the school organization as a whole. It is therefore important to take an interest in teachers' perceptions of the national policy favoring the inclusion of disabled pupils in mainstream schools in France and Cameroon and to consider the factors likely to influence or determine effectiveness and sustainability of this policy which can be considered as being imposed on them. The model of multidimensional evaluation of the quality of the educational devices borrowed from Tremblay (2012) and the model of planned behavior of Ajzen (1991) are used in this research to meet the two main objectives. A two-part questionnaire with proposals for answers was sent to primary school teachers. Our research concerns a population of 133 teachers including 65 Cameroonians and 68 French. The dimensions studied for the first part of the questionnaire are as follows: The relevance of the objectives, the characteristics of the population of the scheme, the adequacy of resources, the reliability of actions, the effectiveness and the flexibility of the system. Normative beliefs, perceptions of difficulties and behavioral beliefs are studied through the second component. Analysis of the simple variance (ANOVA) is used to compare the averages between countries and the correlations studied to evaluate the main components of the Ajzen model. Our results show that despite a strong adherence to the policy for the inclusion of students with disabilities by teachers interviewed in both countries, it would not seem to be effective. This would be explained in the case of France by the objectives which would not be achieved and in Cameroon by the resources which would be insufficient. Points of divergence are observed on certain aspects of the dimensions studied, such as the size of the class, the pedagogical approach, the resources and the individual characteristics of the students. As for our model derived from the Ajzen theory, correlation analysis shows linear links between three components: the perceived difficulties of teachers, their normative beliefs and behavioral beliefs. The perceived difficulties are negatively correlated with both normative beliefs (-.33) and behavioral beliefs (-.65). Thus, according to the theoretical model developed, the intensity of the difficulties experienced creates negative beliefs among teachers. Normative beliefs (in the main references of the National Education) are positively related to behavioral beliefs (.50), which they seem to favor. It is important to note that the three components do not determine teachers' attitude towards inclusion, since the correlations are not significant. Our analysis suggests, considering the weak correlations between the attitude of the teachers and the other components of the model, to look for other factors exogenous to the model we studied, which would explain the attitude of teachers towards the policy of inclusion.
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Analyse du travail et développement en Afrique subsaharienne / Work analysis and development in sub-Saharan AfricaManvoutouka Roth, Tine 26 February 2015 (has links)
L’hétérogénéité des formes de travail en Afrique subsaharienne conduit à repenser ce que l’on entend ordinairement par « travail » dans la relation entre travail et développement. À la diversité des activités industrieuses répond effectivement une pluralité de cadres normatifs plus ou moins formalisés qu’on ne saurait légitimement passer sous silence. En effet, ces différents systèmes de normes façonnent dans une très large mesure la manière dont se déroule le travail réel. C’est pourquoi nous avons voulu interroger leurs articulations, leurs interférences, voire leurs contradictions que les acteurs doivent surmonter dans l’activité.Pour ce faire, nous avons examiné un projet de transfert de normes organisationnelles au sein du Ministère congolais de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Contrairement à l’idée reçue, nous défendons la thèse que le rapport au travail dans les pays d’Afrique subsaharienne n’est pas marqué de spécificités culturelles et d’exotisme ; il est le résultat d’une expérience anthropologique tissée de choix plus ou moins conscients entre des normes vitales, sociales, juridiques, politiques ou techniques, au niveau individuel ou collectif. En tant que lieu de vives tensions normatives, le travail se révèle être une entrée féconde dans l’analyse et la compréhension des changements sociaux, et interroge ainsi les espaces politiques et scientifiques dans lesquels se construisent les savoirs sur et pour le développement. / The diversity of working situations in sub-Saharan Africa requires a re-examination of the common conception of “work” within the relation of work and development. These industrious activities respond to more or less formalized normative systems, which cannot legitimately be ignored. These different systems of norms largely shape the practice of real work. The aim of this research is to question the interferences or the contradictions between these different systems of norms, which the actors are required to cope with in their activity. To this end I examined a capacity building development project inside the Ministry of Environment, Conservation and Tourism in Kinshasa, Democratic Republic of Congo. I defend the thesis that the relation to work in Africa is not characterized by cultural specificities or exoticism. Instead, it is the result of an anthropological experience made of more or less conscious choices among vital, social, legal, political or technical norms, on an individual or collective level. As a locus of intense normative tensions, work appears then as an appropriate point of entry into a broader analysis of social change, and therefore questions the political and scientific institutions where knowledge for and on development is produced.
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