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L’énoncé étymologique latin : formes et sens / Latin Etymological Speech : Forms and Meaning

Alizon, Aude 28 November 2011 (has links)
Dans la conception antique du langage, le signe linguistique doit rendre compte de la réalité qu’il dénote, au contraire de la conception moderne qui repose sur l’arbitraire du signe. L’étymologie consiste alors à donner l’origine des mots en mettant au jour leur motivation (unde et cur uerba rebus imposita sint « d’où et pourquoi les mots ont été appliqués aux choses »). La théorie étymologique des grammairiens latins ne nous est malheureusement parvenue que de manière très lacunaire ; les énoncés étymologiques, en revanche, lieu privilégié de l’expression linguistique du sujet parlant, sont pléthore. Afin d’étudier le sens de l’étymologie antique, longtemps considérée comme « fantaisiste », « fausse » ou « populaire », ce travail s’appuie sur un corpus de 1800 énoncés étymologiques, puisés chez Varron, Cicéron, Aulu-Gelle et Isidore de Séville. La première partie étudie les différentes structures formelles susceptibles d’accueillir les énoncés étymologiques. On y voit ainsi que, malgré la présence de balises métalinguistiques, l’amalgame constant entre l’usage et la mention révèle la fusion qu’opère le sujet parlant entre le signifiant, le signifié et le référent. La seconde partie étudie les facteurs expliquant que le rapprochement entre un lexème explicandum et son étymon semble souvent se faire d’après une ressemblance formelle assez vague : cette hyperlaxité phonétique résulte de l’extension abusive de certains phénomènes observés par le locuteur et théorisés dans un schéma selon lequel les phonèmes peuvent être ajoutés, supprimés, transformés ou déplacés dans le mot. Le mot est ainsi une entité susceptible de variations formelles sans changement du signifié véhiculé. La troisième partie, après avoir rappelé les définitions et les caractéristiques de l’étymologie antique, montre, en en étudiant les processus de dérivation, que cette dernière est avant tout une quête du sens, ce que confirme ensuite l’étude des lexèmes (ré)analysés comme étant constitués de plusieurs éléments sémantiques qui doivent décrire le référent extralinguistique qu’ils dénotent. L’étude se conclut sur l’idée que les énoncés étymologiques latins visent à retrouver l’éponymie d’un nom, une autre manière de « dire le vrai ». / In the ancient idea of language, the linguistic sign has something to do with the object denoted, whereas the modern idea is based on the arbitrariness of the sign. Then, etymology consists in giving the origin of words mainly as the reason why things are called that way (unde et cur uerba rebus imposita sint “whence and why words have been applied to things”). Unfortunately, etymological theory of Latin grammarians came to us with many blanks, but etymological utterances, which are the very place for the linguistic expression of the speaker, are overabundant. In order to study the meaning of ancient etymology, which has long been considered as “fanciful”, “false” or “folk”, this work is based on a corpus of 1,800 etymological utterances taken from Varro, Cicero, Aulus Gellius and Isidore of Seville. The first part looks into the different formal structures which can contain etymological utterances, and we find that in spite of metalinguistic marks, the constant amalgam between usage and mention reveals the confusion of the speaker between signifier, signified and object. The second part explains why the relation between an explicandum and its explicans seems most of the time established from a rather faint formal similarity. This phonetical hyperlaxity comes from the overextension of certain phenomena observed by the speaker and theorized in a pattern according to which phonemes can be added, suppressed, transformed or moved in a word: the word is an entity likely to present variations in its form with no change of the signified. The third part mentions definitions and specificities of ancient etymology, then, shows by the study of derivation processes that etymology is above all a search for signification, which is confirmed by the study of the words (re-)analyzed as formed with several semantical elements. This work comes to the conclusion that Latin etymological speech has a lot to do with eponymy, which is another way to “tell the truth”.
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O aspecto fônico da língua : uma reflexão sobre o lugar do ouvinte na proposta Saussuriana

Stawinski, Aline Vargas January 2016 (has links)
Il y a cent ans, Ferdinand de Saussure avait été pour toujours inscrit dans l’histoire des sciences. Considéré comme le fondateur de la linguistique que nous connaissons aujourd’hui, l’érudit a acquis une renommée grâce à la publication du Cours de linguistique générale, en 1916, ouvrage qui continue à provoquer l’intérêt des spécialistes du langage, au-delà de sa valeur historique. Parmi de différentes lectures, recherches et découvertes de textes manuscrits, les réflexions du genevois ont donné lieu à la discussion sur la définition de l’objet de la linguistique. Saussure a également été responsable de tracer le chemin pour les futures générations de linguistes, dont la tâche serait, enfin, d’établir des théories et des méthodes qui pensassent la langue comme un objet construit à partir d’un certain point de vue, compte tenu de son fonctionnement sémiologique via la notion de système. Ce travail propose de relire Saussure partant de la matérialité sonore, afin de regarder celle-ci en tant que signifiant linguistique, et ce, en raison de l’historique suppression du fait concret, par le fait abstrait dans des interprétations sur la pensée du genevois. Étant donné le rôle crucial de l’auditeur dans la délimitation des unités linguistiques et son rapport avec la notion de signifiant, on a pour but, ainsi, de réfléchir à la place de l’auditeur dans les propositions de Saussure. Nous nous demandons donc quelle est l’importance de la notion d’auditeur pour la définition de signe linguistique, et dans quelle mesure cette position est insérée dans la réflexion générale de la théorie conçue par Saussure. Pour notre recherche, on utilise principalement le Cours de linguistique générale (2006), les Écrits de linguistique générale (2004) et les manuscrits de Harvard, présents dans Phonétique (1995), une fois que nous sommes aperçus, en lisant ces matériaux, un nombre pertinent de considérations qui renvoient à la position d’auditeur dans la langue. Nos lectures seront guidées par des concepts-clés de la théorie de Saussure, en particulier les notions qui dialoguent directement avec le thème de notre travail, les questions liées au signe, signifiant, sujet parlant, auditeur, valeur et découpage de l’unité. La lecture du corpus de recherche, dans la quête de la place de l’auditeur, nous a permis d’entrevoir l’importance de la forme sonore de la langue dans la réflexion théorique, à partir d’un point de vue qui paraît étroitement lié aux principes généraux de la proposition saussurienne. Nous avons été en mesure de discerner la place cruciale occupée par l’auditeur dans la définition de ce qui peut être pris comme unité linguistique tout en envisageant l’inséparabilité fondamentale entre l’aspect phonique de la langue et la possibilité de la signification. / Há cem anos, Ferdinand de Saussure fora gravado para sempre na história das ciências. Considerado fundador da linguística como hoje a conhecemos, o estudioso ganhou fama graças à publicação do Cours de Linguistique Générale em 1916, obra que continua provocando o interesse de estudiosos da linguagem para muito além do seu valor histórico. Em meio às mais variadas leituras, pesquisas e descobertas de textos manuscritos, as reflexões do genebrino deram lugar à discussão sobre a definição do objeto da linguística e fora responsável por projetar caminhos para as futuras gerações de linguistas, cuja responsabilidade seria a de, enfim, estabelecer teorias e métodos que pensassem a língua como objeto construído a partir de um determinado ponto de vista, considerando seu funcionamento semiológico via noção de sistema. O presente trabalho propõe-se a reler Saussure partindo da materialidade sonora a fim de olhar para seu valor como significante linguístico, em decorrência do constante apagamento do fato concreto em detrimento do fato abstrato realizado por interpretações dos ensinamentos do genebrino. Tem-se como objetivo, assim, pensarmos o lugar do ouvinte na proposta saussuriana, em razão do papel crucial operado por este na delimitação das unidades linguísticas. Nos questionamos, portanto, qual a importância da noção de ouvinte para a definição do signo linguístico, e em que medida esta posição está inserida na reflexão geral da teoria projetada por Saussure. Para nossa investigação, lançaremos mão prioritariamente do Curso de Linguística Geral (2006), dos Escritos de Linguística Geral (2004) e dos manuscritos de Harvard presentes em Phonétique (1995), visto que percebemos, na leitura destes materiais, uma presença significativa de considerações que levam em conta a posição de ouvinte na língua. As leituras serão guiadas por conceitos-chave da teoria saussuriana, em especial às noções que dialogam diretamente com a temática do trabalho, como as questões relacionadas ao signo, significante, falante, ouvinte, valor e recorte da unidade. A leitura do corpus de pesquisa à procura do lugar do ouvinte permitiu-nos vislumbrar a importância da forma sonora da língua na reflexão teórica a partir de um ponto de vista que mostra-se estritamente vinculado aos princípios gerais da proposta saussuriana. Foi-nos possível divisar o lugar crucial ocupado pelo ouvinte para a definição do que pode ser tomado como unidade linguística, vislumbrando a indissociabilidade fundamental entre o aspecto fônico da língua e a possibilidade da significação.
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O aspecto fônico da língua : uma reflexão sobre o lugar do ouvinte na proposta Saussuriana

Stawinski, Aline Vargas January 2016 (has links)
Il y a cent ans, Ferdinand de Saussure avait été pour toujours inscrit dans l’histoire des sciences. Considéré comme le fondateur de la linguistique que nous connaissons aujourd’hui, l’érudit a acquis une renommée grâce à la publication du Cours de linguistique générale, en 1916, ouvrage qui continue à provoquer l’intérêt des spécialistes du langage, au-delà de sa valeur historique. Parmi de différentes lectures, recherches et découvertes de textes manuscrits, les réflexions du genevois ont donné lieu à la discussion sur la définition de l’objet de la linguistique. Saussure a également été responsable de tracer le chemin pour les futures générations de linguistes, dont la tâche serait, enfin, d’établir des théories et des méthodes qui pensassent la langue comme un objet construit à partir d’un certain point de vue, compte tenu de son fonctionnement sémiologique via la notion de système. Ce travail propose de relire Saussure partant de la matérialité sonore, afin de regarder celle-ci en tant que signifiant linguistique, et ce, en raison de l’historique suppression du fait concret, par le fait abstrait dans des interprétations sur la pensée du genevois. Étant donné le rôle crucial de l’auditeur dans la délimitation des unités linguistiques et son rapport avec la notion de signifiant, on a pour but, ainsi, de réfléchir à la place de l’auditeur dans les propositions de Saussure. Nous nous demandons donc quelle est l’importance de la notion d’auditeur pour la définition de signe linguistique, et dans quelle mesure cette position est insérée dans la réflexion générale de la théorie conçue par Saussure. Pour notre recherche, on utilise principalement le Cours de linguistique générale (2006), les Écrits de linguistique générale (2004) et les manuscrits de Harvard, présents dans Phonétique (1995), une fois que nous sommes aperçus, en lisant ces matériaux, un nombre pertinent de considérations qui renvoient à la position d’auditeur dans la langue. Nos lectures seront guidées par des concepts-clés de la théorie de Saussure, en particulier les notions qui dialoguent directement avec le thème de notre travail, les questions liées au signe, signifiant, sujet parlant, auditeur, valeur et découpage de l’unité. La lecture du corpus de recherche, dans la quête de la place de l’auditeur, nous a permis d’entrevoir l’importance de la forme sonore de la langue dans la réflexion théorique, à partir d’un point de vue qui paraît étroitement lié aux principes généraux de la proposition saussurienne. Nous avons été en mesure de discerner la place cruciale occupée par l’auditeur dans la définition de ce qui peut être pris comme unité linguistique tout en envisageant l’inséparabilité fondamentale entre l’aspect phonique de la langue et la possibilité de la signification. / Há cem anos, Ferdinand de Saussure fora gravado para sempre na história das ciências. Considerado fundador da linguística como hoje a conhecemos, o estudioso ganhou fama graças à publicação do Cours de Linguistique Générale em 1916, obra que continua provocando o interesse de estudiosos da linguagem para muito além do seu valor histórico. Em meio às mais variadas leituras, pesquisas e descobertas de textos manuscritos, as reflexões do genebrino deram lugar à discussão sobre a definição do objeto da linguística e fora responsável por projetar caminhos para as futuras gerações de linguistas, cuja responsabilidade seria a de, enfim, estabelecer teorias e métodos que pensassem a língua como objeto construído a partir de um determinado ponto de vista, considerando seu funcionamento semiológico via noção de sistema. O presente trabalho propõe-se a reler Saussure partindo da materialidade sonora a fim de olhar para seu valor como significante linguístico, em decorrência do constante apagamento do fato concreto em detrimento do fato abstrato realizado por interpretações dos ensinamentos do genebrino. Tem-se como objetivo, assim, pensarmos o lugar do ouvinte na proposta saussuriana, em razão do papel crucial operado por este na delimitação das unidades linguísticas. Nos questionamos, portanto, qual a importância da noção de ouvinte para a definição do signo linguístico, e em que medida esta posição está inserida na reflexão geral da teoria projetada por Saussure. Para nossa investigação, lançaremos mão prioritariamente do Curso de Linguística Geral (2006), dos Escritos de Linguística Geral (2004) e dos manuscritos de Harvard presentes em Phonétique (1995), visto que percebemos, na leitura destes materiais, uma presença significativa de considerações que levam em conta a posição de ouvinte na língua. As leituras serão guiadas por conceitos-chave da teoria saussuriana, em especial às noções que dialogam diretamente com a temática do trabalho, como as questões relacionadas ao signo, significante, falante, ouvinte, valor e recorte da unidade. A leitura do corpus de pesquisa à procura do lugar do ouvinte permitiu-nos vislumbrar a importância da forma sonora da língua na reflexão teórica a partir de um ponto de vista que mostra-se estritamente vinculado aos princípios gerais da proposta saussuriana. Foi-nos possível divisar o lugar crucial ocupado pelo ouvinte para a definição do que pode ser tomado como unidade linguística, vislumbrando a indissociabilidade fundamental entre o aspecto fônico da língua e a possibilidade da significação.
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O aspecto fônico da língua : uma reflexão sobre o lugar do ouvinte na proposta Saussuriana

Stawinski, Aline Vargas January 2016 (has links)
Il y a cent ans, Ferdinand de Saussure avait été pour toujours inscrit dans l’histoire des sciences. Considéré comme le fondateur de la linguistique que nous connaissons aujourd’hui, l’érudit a acquis une renommée grâce à la publication du Cours de linguistique générale, en 1916, ouvrage qui continue à provoquer l’intérêt des spécialistes du langage, au-delà de sa valeur historique. Parmi de différentes lectures, recherches et découvertes de textes manuscrits, les réflexions du genevois ont donné lieu à la discussion sur la définition de l’objet de la linguistique. Saussure a également été responsable de tracer le chemin pour les futures générations de linguistes, dont la tâche serait, enfin, d’établir des théories et des méthodes qui pensassent la langue comme un objet construit à partir d’un certain point de vue, compte tenu de son fonctionnement sémiologique via la notion de système. Ce travail propose de relire Saussure partant de la matérialité sonore, afin de regarder celle-ci en tant que signifiant linguistique, et ce, en raison de l’historique suppression du fait concret, par le fait abstrait dans des interprétations sur la pensée du genevois. Étant donné le rôle crucial de l’auditeur dans la délimitation des unités linguistiques et son rapport avec la notion de signifiant, on a pour but, ainsi, de réfléchir à la place de l’auditeur dans les propositions de Saussure. Nous nous demandons donc quelle est l’importance de la notion d’auditeur pour la définition de signe linguistique, et dans quelle mesure cette position est insérée dans la réflexion générale de la théorie conçue par Saussure. Pour notre recherche, on utilise principalement le Cours de linguistique générale (2006), les Écrits de linguistique générale (2004) et les manuscrits de Harvard, présents dans Phonétique (1995), une fois que nous sommes aperçus, en lisant ces matériaux, un nombre pertinent de considérations qui renvoient à la position d’auditeur dans la langue. Nos lectures seront guidées par des concepts-clés de la théorie de Saussure, en particulier les notions qui dialoguent directement avec le thème de notre travail, les questions liées au signe, signifiant, sujet parlant, auditeur, valeur et découpage de l’unité. La lecture du corpus de recherche, dans la quête de la place de l’auditeur, nous a permis d’entrevoir l’importance de la forme sonore de la langue dans la réflexion théorique, à partir d’un point de vue qui paraît étroitement lié aux principes généraux de la proposition saussurienne. Nous avons été en mesure de discerner la place cruciale occupée par l’auditeur dans la définition de ce qui peut être pris comme unité linguistique tout en envisageant l’inséparabilité fondamentale entre l’aspect phonique de la langue et la possibilité de la signification. / Há cem anos, Ferdinand de Saussure fora gravado para sempre na história das ciências. Considerado fundador da linguística como hoje a conhecemos, o estudioso ganhou fama graças à publicação do Cours de Linguistique Générale em 1916, obra que continua provocando o interesse de estudiosos da linguagem para muito além do seu valor histórico. Em meio às mais variadas leituras, pesquisas e descobertas de textos manuscritos, as reflexões do genebrino deram lugar à discussão sobre a definição do objeto da linguística e fora responsável por projetar caminhos para as futuras gerações de linguistas, cuja responsabilidade seria a de, enfim, estabelecer teorias e métodos que pensassem a língua como objeto construído a partir de um determinado ponto de vista, considerando seu funcionamento semiológico via noção de sistema. O presente trabalho propõe-se a reler Saussure partindo da materialidade sonora a fim de olhar para seu valor como significante linguístico, em decorrência do constante apagamento do fato concreto em detrimento do fato abstrato realizado por interpretações dos ensinamentos do genebrino. Tem-se como objetivo, assim, pensarmos o lugar do ouvinte na proposta saussuriana, em razão do papel crucial operado por este na delimitação das unidades linguísticas. Nos questionamos, portanto, qual a importância da noção de ouvinte para a definição do signo linguístico, e em que medida esta posição está inserida na reflexão geral da teoria projetada por Saussure. Para nossa investigação, lançaremos mão prioritariamente do Curso de Linguística Geral (2006), dos Escritos de Linguística Geral (2004) e dos manuscritos de Harvard presentes em Phonétique (1995), visto que percebemos, na leitura destes materiais, uma presença significativa de considerações que levam em conta a posição de ouvinte na língua. As leituras serão guiadas por conceitos-chave da teoria saussuriana, em especial às noções que dialogam diretamente com a temática do trabalho, como as questões relacionadas ao signo, significante, falante, ouvinte, valor e recorte da unidade. A leitura do corpus de pesquisa à procura do lugar do ouvinte permitiu-nos vislumbrar a importância da forma sonora da língua na reflexão teórica a partir de um ponto de vista que mostra-se estritamente vinculado aos princípios gerais da proposta saussuriana. Foi-nos possível divisar o lugar crucial ocupado pelo ouvinte para a definição do que pode ser tomado como unidade linguística, vislumbrando a indissociabilidade fundamental entre o aspecto fônico da língua e a possibilidade da significação.
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La construction des identités carcérales dans le discours des prisonniers : approche comparée français et roumain / Construction of prison-related identities in detainees' speech : a comparative vision of the french and romanian fields

Hohotă, Valentina Gabriela 06 March 2015 (has links)
Notre thèse, La construction des identités carcérales dans le discours des prisonniers. Approche comparée français et roumain, propose une analyse des milieux carcéraux français et roumain dans une perspective sociolinguistique. Nous proposons une vision pluridisciplinaire de l’analyse du milieu de réclusion, ainsi que du discours carcéral en vue de comprendre les manifestations langagières des sujets-parlants constituant notre échantillon. Pour ce qui est de la mise en pratique du discours de la prison, notre thèse la discute en termes de prémisse pour l’expression de l’identité multiple du sujet-parlant détenu et comme moyen d’intégration sociale de celui-ci dans le nouveau groupe social. Le principe qui est à la base de cette recherche est celui de valorisation. Pour avoir une vision complexe du monde carcéral, nous puisons à la fois dans des sciences linguistiques et non linguistiques qui permettent, d’une part, la compréhension du milieu de réclusion en tant que milieu dichotomique et clos, et, d’autre part, l’ouverture de pistes de recherche sociolinguistique. Cette thèse à été construite suite à un travail de terrain auprès de 100 personnes privées de liberté et grâce à la connaissance in situ de ce que nous appelons intimité carcérale. Nous partons de la définition de ce concept pour mieux mettre en évidence l’écart qui s’établit entre l’individuel déviant et la collectivité normative, plus précisément pour souligner l’essence de la psychologie sociale, c’est-à-dire « le conflit entre l’individu et la société. » Notre recherche analyse deux hypostases du sujet-parlant détenu : dans son milieu quotidien, lors du processus de socialisation et de construction de l’identité carcérale multiple à l’aide des relations non officielles et dans des situations de communication officielle. Cette thèse est composée de 3 parties, avec un total de 6 chapitres. Tout d’abord, nous nous penchons sur le contexte social caractérisant les deux milieux de réclusion, ce dernier devenant progressivement le point d’appui pour la mise en discussion des identités carcérales. / Our thesis, Construction of prison-related identities in detainees’ speech. A comparative vision on the French and Romanian fields, of Romanian and French prison-related environments proposes an analysis from a sociolinguistic perspective. We put forth a multidisciplinary analysis of the prison-related environment and of the prison speech with the purpose of understanding the linguistic manifestations and behaviours of the subject-speakers making up our sample group. As concerns the putting into practice of detainees’ speech, our thesis considers it as a premise for the expression of the multiple identity of the detainee subject-speaker and as a means for his social reintegration into the new social group. The principle underlying the current research is that of exploitation of results. In order to have a complex vision of the prison-related world, we put together linguistic and non-linguistic sciences which could allow us, on the one hand, to understand the prison-related environment as a closed and dichotomic environment and, on the other hand, to open up new sociolinguistic researches. The current thesis was built as a result of a field work which meant getting into contact with 100 persons in custody and getting to know in situ what we call prison-related intimacy. We start out in our scientific approach by defining this concept to underline the distance between the deviant individual and the regulatory collectivity, more exactly to point out the essence of the social psychology, which is "the conflict between the individual and the society". Our research analyses two aspects of the detainee subject-speaker: in its daily environment, during the process of socializing and building the multiple prison-related identity by means of the unofficial relationships and in official communication situations. The thesis is structured in three parts, having a total of 6 chapters. In the first part, we concentrate on the social context characterizing the two prison-related environments, the latter progressively becoming a support point in discussing the prison-related identities. / Teza noastră, Construirea identităţilor carcerale în discursul deţinuţilor. O viziune comparată asupra domeniilor francez şi român, a mediilor carcerale francez şi român propune o analiză din perspectivă sociolingvistiă. Propunem o analiză pluridisciplinară a mediului carceral şi a discursului închisorii cu scopul de a înţelege manifestările şi comportamentele lingvistice ale subiecţilor-vorbitori care constitue eşantionul nostru. In ceea ce priveşte punerea în practică a discursului deţinuţilor, teza noastră îl discută ca premisă a exprimării identităţii multiple a subiectului-vorbitor deţinut şi ca mijloc de integrare socială a acestuia în cadrul noului grup social. Principiul care stă la baza acestei cercetări este cel al valorizării. Pentru a avea o viziune complexă asupra lumii carcerale, reunim ştiinţe lingvistice si nelingvistice care să ne permită, pe de o parte, înţelegerea mediului carceral ca mediu dihotomic şi închis şi, pe de alta parte, deschiderea de piste de cercetare sociolingvistică. Această teză a fost construită ca urmare a unei munci de teren care a însemnat contactarea a 100 de persoane private de libertate şi cunoasterea la faţa locului a ceea ce noi numim intimitate carcerală. Plecăm în demersul nostru ştiinţific de la definirea acestui concept pentru a pune în evidenţa distanţa care se stabileşte între individualul deviant şi colectivitatea normativă, mai exact pentru a sublinia esenţa psihologiei sociale, adică « conflictul intre individ si societate. » Cercetarea noastră analizează doua ipostaze ale subiectului-vorbitor deţinut : în mediul său cotidian, în timpul procesului de socializare şi de construire a identităţii carcerale multiple cu ajutorul relaţiilor neoficiale şi în situaţii de comunicare oficiale. Această teză este structurată în 3 părţi, cu un total de 6 capitole. In prima sa parte, ne concentrăm pe contextul social ce caracterizează cele două medii carcerale, acesta din urmă devenind progresiv punctul de sprjin în discutarea identităţilor carcerale.
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Éléments de l’énonciation discursive / Elements of discursive enunciation

Kao, Chiou-Fen 07 March 2018 (has links)
En quoi peut consister l’énonciation dans le sens d’un énoncé ? Telle est l’interrogation à laquelle nous tentons de répondre dans cette thèse. Défendant une approche discursive du sens (Carel 2011, Ducrot 1984), nous nous fixons l’objectif de mettre en lumière une conception de l’énonciation dans cette perspective. Notre défi majeur est ainsi de démontrer, de manière concrète, une énonciation qui n’est pas conçue comme une sorte d’événement du monde relatif à la production d’un énoncé. Il s’agit en effet de cette conception de l’énonciation, d’ailleurs prise pour aller de soi, lorsque la plupart des auteurs (Kleiber 2008, Recanati 2008) interprètent un énoncé contenant une expression déictique tel que « Je suis Français » ou « Il fait chaud ici ». Défendant une approche référentielle du sens, ces auteurs sont amenés à repérer le référent correspondant à l’occurrence du mot « je » ou celle du mot « ici », avec la signification de l’un et l’autre mot prise respectivement comme « celui qui produit l’occurrence de je » et « le lieu où l’occurrence d’ici est produite ». Étant donné qu’un tel repérage du référent implique, de manière inévitable, de chercher dans la production de l’énoncé concerné, l’énonciation se présente ainsi comme extralinguistique et comme l’événement constitué par la production de l’énoncé. En nous appuyant, non sans une certaine liberté, sur les travaux respectifs de Benveniste (1966) et de Ducrot (1984), nous nous proposons de dresser le portrait d’une autre conception de l’énonciation qui relève plutôt du système linguistique lui-même, à la différence de celle dépendant ainsi de l’univers extralinguistique. À partir d’un fondement sémantique dégagé des travaux de ces deux auteurs, ainsi que des éléments que nous développons sur cette base, nous faisons des analyses portant essentiellement sur les marques de pronoms, afin d’illustrer la conception de l’énonciation que nous défendons. Qu’il s’agisse de l’analyse comparative entre « Je sais que p » « Tu sais que p » « Elle sait que p », ou celle entre « Je suis beau » « Tu es beau » « Il est beau », nos analyses impliquent donc certaines conséquences. D’une part, elles démontrent que les marques de pronoms peuvent comporter une valeur sémantique qui n’est pas relative à la référence ni à l’énonciation entendue comme un événement extralinguistique. D’autre part, elles permettent de voir que l’on peut rendre compte de ces éléments de sens non référentiels avec le cadre, inspiré de ces deux auteurs, que nous nous efforçons d’établir. / How to understand “enunciation” in the meaning of an utterance? This is the question we are trying to answer in this thesis. Defending a discursive approach to meaning (Carel 2011, Ducrot 1984), we set ourselves the objective of bringing light to a conception of enunciation in this perspective. Our major challenge, as a result, is to demonstrate with tangible illustrations an enunciation that is not conceived as a kind of “world event” relating to the production of an utterance. As we know, it’s about this conception of enunciation, taken for granted, when most authors (Kleiber 2008, Recanati 2008) interpret an utterance containing a deictic expression such as "I am French" or "It's hot here". Mostly defenders of the referential approach to meaning, these authors pick up the referent corresponding to the occurrence of the word "I" and that of the word "here", with the meaning of these two words taken respectively as "the one that produces the occurrence of I" and "the place where the occurrence of here is produced". Given that such an identification of the referent involves, inevitably, a look at the production of the utterance concerned, the enunciation thus appears extralinguistic and as the event constituted by the production of the utterance. Based on Benveniste (1966) and Ducrot (1984) respectively, though not without certain inspiration of our own, we try to sketch the outline of another conception of enunciation, which is the one that comes rather from the linguistic system itself, unlike the one that is dependent on the extralinguistic context. In order to illustrate this conception of enunciation, we conduct analyses mostly on pronouns, and the semantic foundation is drawn from the works of these two authors, as well as from the elements that we develop on this basis. In fact, whether it’s the comparative analysis between "I know that p" "You know that p" "She knows that p" or the one between "I'm beautiful" "You're beautiful" "He's (It’s) beautiful", our descriptions do entail consequences. On the one hand, they show that pronouns can have a semantic value that is neither relative to the reference nor to the enunciation taken as an extralinguistic event. On the other hand, our analyses show that we can account for the non-referential elements of meaning with the frame, inspired by these two authors, that we strive to develop.

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