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La poésie et la « révolution de l’existence quotidienne » / The poetry and the "revolution of the everyday life"Billon-Grand, Pascal 22 September 2010 (has links)
Du premier cercle romantique allemand, à la fin du XVIIIème siècle, jusqu’à l’Internationale Situationniste, dans les années 1960, en passant notamment par les groupes futuristes, dadaïstes et surréalistes, la poésie s’est identifiée au projet d’une révolution globale et permanente de l’existence quotidienne. Pendant près de deux siècles, tous ces poètes ont tenté de concilier les mots d’ordre marxiste et rimbaldien « transformer le monde » et « changer la vie ». Ce faisant, ils redéfinirent les formes et les pratiques de la poésie de même que les termes et les enjeux du programme socialiste révolutionnaire du XIXème siècle, définissant ainsi ce que nous appelons un « socialisme du XXème siècle ». Au-delà du domaine classique de l’écriture littéraire, la poésie doit désormais se réaliser en états superbes, en gestes et en comportements inédits, transposant dans le réel et dans les actes tout le potentiel de créativité jusque-là contenu dans le domaine des lettres et de la fiction. Ses principales caractéristiques (autonomie, culture des désirs, créativité et capacité à redynamiser et à repassionner le réel en excédant sans cesse les données sensibles et intellectuelles présentes) définissent un nouvel exercice de la vie, à la fois individuel et social, tandis que sa perception de l’univers, en tant que système dynamique, permet d’envisager un nouveau modèle politique fondé sur les mêmes principes d’autonomie, de créativité et de dynamisme social.Ce présent travail tente de cerner et d’analyser les enjeux et les pratiques liés à un tel projet, jusque dans ses prolongements les plus récents. Nous avons exploité l’histoire des idées en vue d’un seul véritable objectif : appréhender au plus près les enjeux de pratiques à la fois diverses et convergentes, mettre en évidence les apports, la pertinence et les éventuelles limites de leur démarche pour les réinscrire dans ce que nous appelons une « théorie des pratiques » et produire ainsi, au-delà de ces réalisations du passé, les fondements d’une nouvelle théorie pratique. / From the first german romantism, at the end of the XVIIIth century, to the International Situationnist, in the 1960’s, through the futurist, the dadaïst and the surrealist avant-gardes, poetry became one with the project of a global and permanent revolution of the everyday life. During almost two centuries, all these poets have tried to reconcile the marxist and the rimbaldian key-words « transform the world » and « change the life ». In doing so, they redetermined the forms and the practices of the poetry, as well as the terms and the stakes of the revolutionnary socialist program, determining what we call a « Twentieth century socialism ». Beyond the classical range of the litterary writing, poetry has now to be realized into new acts and behaviours, transposing all the potential of creativity contained in the letters and the fictions until now. Its main characteristics (autonomy, developement of the desires, creativity and ability to redynamize and to impassion reality) define a new way of life and its perception of the universe as a dynamic system defines a new political model based on the same principles of self-government, creativity and social dynamism.All along this work, we have tried to define and to analyze the stakes and the practices linked to such a project, up to now. We have processed the history of ideas with one purpose : to define the stakes of varied and convergent practices, their contributions and their limitations, in order to incorporate them into what we called a « theory of practices » and to create the basis of a new practical theory for the present times.
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Alain jouffroy, mouvements surréalistes et ostinato lyrique : un demi-siècle de poésie vécue (1958-2007) / Alain Jouffroy, Surrealist Movements and Lyrical Ostinato : Half a Century of Real-life Poetry (1958-2007)Drouet, Dominique 27 May 2016 (has links)
Alain Jouffroy (1928-2015) vient à l’écriture poétique en 1948, encouragé par sa rencontre avec André Breton et sa brève appartenance au mouvement surréaliste. Rapidement exclu, il conserve de cette expérience une méfiance à l’égard de tout esprit de chapelle et une confiance inébranlable en la langue et en sa capacité à exprimer les innombrables modalités d’être-au-monde de l’individu libre. Il diversifie rapidement ses pratiques d’écriture et publie recueils de poèmes, romans, essais et de nombreux articles sur les artistes avant-gardistes. Touche-à-touche, Jouffroy traverse les périodes esthétique et politique du milieu intellectuel parisien des années cinquante aux années quatre-vingt-dix. Fondateur de la revue Opus international, directeur de la revue XXe siècle, il est un observateur insatiable des remous de la société française : restructuration à la Libération, espoirs révolutionnaires déçus de Mai 68, marchandisation galopante de la création. Témoin de l’irrésistible ascension de la société du spectacle, il défend des artistes qui peinent à trouver leur place – du moins au début de leur carrière : les Affichistes, les Objecteurs, les Nouveaux réalistes... – et les poètes restés dans l’ombre – Stanislas Rodanski, Jean-Pierre Duprey. Il s’intéresse à tous ceux qui, comme lui, ont fait de la marge leur territoire. Dans le même temps, il échange avec les grandes figures d’Aragon, Michaux et Sollers. Son regard s’aiguise de sa curiosité pour l’ailleurs et de ses nombreux voyages. Il promeut les peintres surréalistes d’Amérique du Sud et d’Europe de l’Est, les poètes de la Beat generation, ceux du Moyen-Orient. Parallèlement, au gré de ses ruptures et réconciliations avec André Breton, il se veut l’héritier de ce dernier et le promoteur d’un surréalisme toujours vivace parce que conçu comme une éthique de la réceptivité. Conseiller culturel de l’ambassade de France à Tokyo entre 1982 et 1985, il parfait sa connaissance du bouddhisme zen et fait l’expérience d’un douloureux déracinement langagier. De retour en France, dans une période de morosité ambiante où les médias clament la mort de la poésie, il réalise de petites sculptures d’objets trouvés qu’il nomme assemblages, collages ou posages – réponse possible au silence qui entoure son œuvre, mal diffusée jusqu’à la parution des anthologies C’est aujourd’hui toujours, C’est partout ici et du recueil Vies, chez Gallimard, à la fin de années quatre-vingt-dix.Son œuvre poétique, loin d’être un lieu de retrait par rapport à une vie culturelle, amicale et sentimentale particulièrement riche et mouvementée, condense son parcours : la vingtaine de recueils publiés entre 1958 et 2007 offre une chambre d’écho à cette traversée du demi-siècle, tout en déclinant les différentes postures et poétiques nées au grés des circonstances et des confrontations renouvelées entre deux complexités, celle de l’individu Alain Jouffroy, et celle du monde. Aussi son écriture poétique chatoie-t-elle des différents courants qui naissent de la question toujours en suspens du rapport entre la conscience écrivante et le texte écrit. L’ensemble de l’œuvre donne à lire une poésie polymorphe : prégnance première de l’image héritée du surréalisme, retour au lyrisme amoureux sous l’influence du matériau biographique, vocifération à la manière des écorchés Beat, détour par l’image cinématographique durant la Nouvelle Vague, évaporation temporaire du sujet sommé de disparaître sous l’ère structuraliste, retour de ce même sujet qui reste, constamment, l’objet du poème. Malgré les variations formelles, les contradictions tonitruantes, le « je » demeure le mobile de l’écriture. ... / Alain Jouffroy (1928-2015) started writing poetry in 1948 when encouraged by his encounter with André Breton and his short-termed adherence to the surrealist movement. As he soon found himself excluded from the latter, he experienced and developed mistrust in cliquishness whatsoever and absolute trust in language and its ability to express the innumerable ways a free man can be in the world. It did not take him long to diversify his writing practice, and so he published collections of poems, essays and many critical articles on avant-gardist artists. Like a Jack-of-all-trades, Jouffroy wrote his way through the aesthetic and political movements of the Parisian intellectual sphere, from the fifties to the nineties. As the founder member of the Opus international journal and the director of the XXe siècle one, he was well positioned to insatiably observe the stir of the French society, that is, the restructuration following the Liberation, the disappointed revolutionary hopes of May 68 and the galloping commodification of artistic creation. Bearing witness to the unstoppable rise of the spectacle society, he supported artists who had difficulties in finding their own places – at least at the beginning of their careers: Poster Artists, Objectors, New Realists… – as well as overshadowed poets such as Stanislas Rodanski and Jean-Pierre Duprey. He was interested in all those who, like himself, had appropriated the margins. At the same time, he would converse with major figures like Aragon, Michaux and Sollers. His curiosity for the elsewhere and his numerous travels made his viewpoint more accurate. He promoted the Surrealist painters from both South America and Eastern Europe, and the Beat poets as well as those from the Middle East. At the same time, depending on either his breaking or being reconciled with André Breton, he claimed to be the heir of the latter or the champion of a Surrealism that was still alive and kicking thanks to its been thought of as an ethics of receptivity. When he was the cultural counsellor for the French Embassy in Tokyo, from 1982 to 1985, he perfected his knowledge of Zen Buddhism and experienced a painful linguistic estrangement. Back to France in a grim climate when the media claimed the death of poetry, he made small-sized sculptures from objects he had come across with, which he termed ‘assemblages,’ ‘collages’ or ‘posages’ – a way to possibly answer the silence that surrounded his own artistic creation, badly circulated until the publication of the anthologies entitled C’est aujourd’hui toujours and C’est partout ici, and his collection of poems Vies in the late nineties. His poetic work, far from being a place of withdrawal from his cultural, social and sentimental life, particularly rich and eventful, condenses his trajectory: the twenty or so collections published between 1958 and 2007 offer an echo chamber to his crossing of the half-century, while presenting the variegated positions and poetics born from circumstances and renewed confrontations between two complex entities, that of Alain Jouffroy the man and that of the world around him. This is why his poetic writing reflects all the different currents and trends emerging from the still-unresolved question of the relation between the writing consciousness and the written text. All his work presents us with polymorphous poetry, that is, at the same time including the original pervasiveness of pictures inherited from Surrealism, the return to love lyricism under the influence of biographical material, the angry voices inspired from the tormented Beat souls, the detour via the screen picture in the New Wave period, the temporary vanishing of the subject required to disappear in the Structuralist era and the return of this same subject continuously remaining the object of poems. In spite of formal variations and thundering contradictions, the “I” does remain the motive of writing. . ...
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Une étude et une traduction de L'Homme au complet gris clair, nouvelle de Marcel Lecomte, écrivain surréaliste belge francophoneAzevedo, Érika Pinto de January 2007 (has links)
Ce mémoire étudie L’Homme au complet gris clair (1931), nouvelle de Marcel Lecomte, écrivain surréaliste belge francophone. Il comprend une étude et une traduction de ce récit. En ce qui concerne la première étude, je l’ai divisée en cinq parties selon l’ordre suivant. Le premier chapitre porte sur le surréalisme qui se développe en France autour d’André Breton et va de la naissance de celui-ci à 1931, l’année de la parution de la nouvelle de L’Homme au complet gris clair. Le deuxième chapitre porte sur l’étude historiographique du surréalisme en Belgique, depuis les premières manifestations du dadaïsme (à peu près en 1916) à 1931. Le troisième chapitre est une présentation brève de Marcel Lecomte et le quatrième chapitre réunit l’analyse narratologique du récit. Le cinquième chapitre porte sur les questions interprétatives et présente deux lectures différentes mais complémentaires de l’ouvrage étudié. En guise de conclusion du mémoire, je fais quelques commentaires concernant le rapport entre l’interprétation du sens de la nouvelle et son dialogue avec la pensée surréalisteIl y a aussi deux annexes : l’une est une étude de deux essais critiques, sur le dadaïsme et sur le surréalisme belge, écrits par Lecomte ; l’autre est une étude du Manifeste du surréalisme d’André Breton. Quant au deuxième travail, la traduction en portugais de L’Homme au complet gris clair, il se trouve à la fin du mémoire, avant la bibliographie thématique. / Esta dissertação de mestrado analisa L’Homme au complet gris clair (1931), novela de Marcel Lecomte, escritor surrealista belga francófono. Ela se organiza em duas grandes partes que são um estudo e uma tradução da narrativa. A análise da narrativa está dividida em cinco partes que estão dispostas na ordem a seguir. O primeiro capítulo estuda o movimento surrealista francês articulado em torno de André Breton e compreende o período que vai do seu nascimento até 1931, ano de publicação da L’Homme au complet gris clair. O segundo capítulo é um estudo, também de cunho historiográfico, do surrealismo belga, desde as primeiras manifestações do dadaísmo (aproximadamente em 1916) a 1931. O terceiro capítulo é uma breve apresentação de Marcel Lecomte e o quarto capítulo reúne elementos de análise narratológica da narrativa. O quinto capítulo analisa questões interpretativas e apresenta o resumo de duas leituras diferentes, mas complementares, da obra estudada. À guisa de conclusão da dissertação, faço alguns comentários nos quais relaciono a interpretação do sentido da novela e seu diálogo com o pensamento surrealista.O trabalho compreende também dois anexos: o primeiro deles é uma resenha de dois ensaios críticos sobre o dadaísmo e o surrealismo belga, escritos por Lecomte; o segundo anexo é um estudo do Manifesto do surrealismo, de André Breton. A segunda parte do trabalho, a tradução para o português de L’Homme au complet gris clair, encerra a dissertação; uma bibliografia temática se segue à essa tradução.
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Les mythes et leurs métamorphoses dans l’œuvre d’Agustín Espinosa (1897-1939) / Myths and their Metamorphoses in the Work of Agustín Espinosa (1897-1939)Gómez Gutiérrez, Beatriz 13 December 2008 (has links)
Agustín Espinosa (1897-1939) fut un auteur célèbre à son époque puis oublié sous le franquisme. Son oeuvre s’adapte à tous les courants culturels de son temps : du modernisme de ses poèmes de jeunesse, aux avant-gardes espagnoles –inspirées par La déshumanisation de l’art d’Ortega y Gasset-, en passant par le surréalisme français et, enfin, par le style d’inspiration fasciste –durant la guerre civile-. Cette Thèse a récupéré toutes les collaborations d’Espinosa aux journaux phalangistes, qui n’avaient jamais été rééditées après sa mort, afin de les analyser au même titre que l’ensemble de ses articles d’avant-guerre, dans le but de démontrer que l’écriture d’Espinosa garde une véritable unicité. Certes, malgré un parcours éclectique, Espinosa fait preuve dans tous ces textes d’une grande inventivité stylistique et d’une érudition sans bornes. L’homogénéité de sa prose découle aussi des mythes qui inspirent Espinosa et des métamorphoses qu’il leur impose, créant ainsi un système littéraire qui véhicule sa vision du monde. L’on a donc étudié les mythes d’Espinosa et leurs métamorphoses par rapport à l’espace –contextes littéraire et géographique-, aux idéologies –« casticisme » et extrémismes politiques- et à la représentation des mythes littéraires –des animaux, des hommes et des femmes-. Ce schéma d’analyse se veut le plus exhaustif possible, tenant compte de la complexité d’Espinosa, un auteur radical et obscur, même si l’on a bien conscience de ne pas avoir pu résoudre toutes les énigmes que son oeuvre continue de poser. / Agustin Espinosa (1897-1939) was a famous author in his lifetime but forgotten under Franco. His work adapts all the main cultural movements of the era: he passes from the modernism of his youthful poems, to Spanish avant-garde movements (inspired by Ortega y Gasset’s Dehumanisation of art), to French surrealism, and, finally, to a style inspired by the Fascism of the Spanish Civil War. This Thesis has brought together all Espinosa’s collaborations with Fascist journals, which were never reedited after his death, and analyses them within the same framework as articles written before the war. The objective is to show how Espinosa’s writing is marked by a real consistency and continuity throughout his career. In spite of what is, to be sure, an eclectic development as a writer, Espinosa reveals a great inventiveness of style and a seemingly limitless erudition in all his texts. The homogeneity of his prose also originates from the myths that inspire him, and the way he transforms them, thus creating a literary system that drives his vision of the world. Espinosa’s myths and their metamorphoses have thus been studied in relation to space (geographical and literary contexts); ideologies (‘caste-systems’ and political extremisms); and the representation of literary myths (animals, men and women). Thus structured, this analysis aims to be the most exhaustive possible; it accounts for Espinosa’s complexity as a radical and obscure author, while recognising fully that not all the enigmas in his work have yet been fully resolved.
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Paul Éluard et Murilo Mendes : pour l’esquisse d’une vraisemblance surréaliste / Paul Éluard and Murilo Mendes : for a surrealism likelihood prologueCunha carnier, Carolina 25 November 2016 (has links)
À travers la mise en perspective des études actuelles sur la mimésis, ce travail se propose de démontrer qu'il y a dans le surréalisme l'effort d'établir de nouveaux paradigmes esthétiques qui, grâce à leur cohérence et pertinences formelles, systématiques et structurales, sont capables de produire un renouvèlement de la notion de vraisemblance. Pour mieux comprendre le processus entraînant le surgissement de cette autre vraisemblance, trois parties structurent mon argumentation. Dans un premier moment il s’agit de scruter la notion de mimésis en remontant à Platon et Aristote de façon à dégager les principes de la conception de représentation, en mettant en évidence les changements du concept au fur et à mesure des siècles. Dans un deuxième temps, certains aspects issus de la philosophie de l’art fournissent des éléments théoriques et analytiques concernant la notion de mimésis et soutenant l’hypothèse d’une vraisemblance organisée autour des poétique du surréalisme. L’importance de ce point repose dans ce qu’il permet de mettre en relief les préjudices causés à la compréhension du concept de mimésis et vraisemblance, préjudices influençant directement la réception de modes de représentation tels que le surréalisme. Ces deux premières parties préparent le chemins vers le point central à partir duquel s’organise la vraisemblance que je propose. Dans un troisième et dernier volet la théorie de la métaphore de Paul Ricœur permet de relier les premières conceptions de la mimésis à l’epiphora. La vraisemblance propre à certaines poétiques surréalistes repose dans ce rapprochement. Il devient possible alors d’intégrer la métaphore dans la conception même de la mimésis. La vraisemblance découle ainsi de la compréhension des imbrications des deux concepts. Un corpus poétique a été choisi dans une démarche comparatiste. Une sélection de Paul Éluard et Murilo Mendes permet d’analyser les fonctions des métaphores à partir d’une perspective analytique des fonctions occupées par les métaphores et les images produites. Ces analyses permettent de comprendre le fonctionnement de cette vraisemblance particulière, liée à l'indépendance discursive dont fait appel la poésie surréaliste d'Éluard et Murilo Mendes. Plus que démontrer les influences de la poétique du surréalisme parisien dans la relecture produite par le poète brésilien, le rapprochement de ces deux poétiques par la métaphore affirment un rapprochement discursif opérant dans le terrain formelle. C’est dans cet espace que la vraisemblance surréaliste se structure. / Through the perspective bring by the current studies on mimesis, this work aims to demonstrate that there is the surrealist movement an effort to establish new aesthetic paradigms. With their formal, systematic and structural coherence the poetics of surrealism are capable of producing a renewal of the concept of vraisemblance. To better understand the processes leading to the emergence of an other likelihood, three-part structure my argument. In a first moment it comes to scrutinizing the concept of mimesis going back to Plato and Aristotle in order to identify the principles of representation that lies in the concept of mimesis, highlighting the changes in the comprehension of this concept trough the ages. Secondly, some aspects from the philosophy of art provide theoretical and analytical elements concerning the concept of mimesis and supporting the hypothesis of a likelihood organized around the poetic surrealism. The importance of this lies in what it allows to highlight the damage done to the understanding of the concept of mimesis and likelihood, damages directly influencing the reception modes of representation such as surrealism. These first two frames prepare the path to the central point from which organizes the likelihood that I propose. In a third and final part Paul Ricœur’s theory of metaphor makes possible the connection between the first conceptions of mimesis to epiphora. The particular likelihood structurally organized in some surrealist poetry lies in this link. It then becomes possible to integrate the metaphor in the very concept of mimesis. The likelihood is thus derived from understanding the concepts of the two nests. A poetic corpus was chosen in a comparative approach. A selection of Paul Éluard and Murilo Mendes poems demonstrate the importance of the analyze of metaphors functions from an analytical. These analyzes allow to understand the operation of this particular likelihood, related to the discursive independence. More than demonstrate the influences of the Parisian poetic surrealism in the replay produced by the Brazilian poet, the analytical approach of metaphors demonstrate a discursive pertinence of this surrealistic likelihood thesis. It is in this space that the surrealistic likelihood structure itself.
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Les groupes d'avant-garde et le mouvement poétique 1912-1925Somville, Léon January 1965 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Georges Henein : écritures polémiques / Georges Henein : polemical writingsRoux, Pascale 04 December 2009 (has links)
Ecrivain francophone égyptien, chef de file du mouvement surréaliste au Caire, Georges Henein [1914-1974] fut l’un des esprits les plus subversifs de l’Egypte pré-nassérienne. L’ensemble de sa trajectoire littéraire est traversée par l’idée que l’artiste, pour être moderne, doit se jeter à corps perdu dans la grande « mêlée sociale » : la littérature est une arme du combat politique et l’auteur pratiqua, assidûment et sous toutes ses formes, la polémique. Abordées la plupart du temps sous l’angle de l’histoire des idées ou sous celui de la linguistique et de la rhétorique, les écritures polémiques occupent, dans le champ des études littéraires, une place très réduite. Cette étude, qui s’appuie sur un large corpus emprunté à l’auteur égyptien et qui se fonde sur une approche transversale des textes, voudrait contribuer à forger des outils d’analyse pertinents au-delà d’une œuvre singulière. Par ailleurs, si le principal point de vue adopté est littéraire, l’étude voudrait également jeter les fondements d’une approche interdisciplinaire des écritures polémiques, prenant en compte, en particulier, les apports de la linguistique et de la sociocritique. L’analyse se distingue aussi bien des approches purement internes, qui considèrent le texte comme structure close, que des approches purement externes, qui l’abordent comme simple reflet d’une réalité extérieure. La principale interrogation à laquelle l’étude s’efforce de répondre porte ainsi sur la manière dont le texte polémique organise son articulation avec l’extratextuel, par l’intermédiaire des notions centrales de scène et de représentation polémiques. / The Egyptian, French-speaking writer and leader of the surrealist movement in Cairo, Georges Henein [1914-1974] was one of the most subversive spirits of pre-Nasser Egypt. The whole of his literary trajectory is crossed by the idea that the artist, in order to be modern, must plunge entirely and unconditionally into the great “social fray”: literature is a political weapon with which to carry out social battles and the author must seek assiduously and in all his forms, polemic debates. Approached most of the time from the angle of the history of ideas, or under that of linguistics and rhetoric, polemical writings occupy, in the field of the literary studies, largely a secondary place. This study, which is based on an extremely diversified corpus and which is grounded on a transversal approach to the texts, would like to contribute to forge relevant tools for analysis beyond any singular work herein. In addition, if the adopted point of view is principally literary, the study would like to also propose the bases for an interdisciplinary model useful in the study of the polemical writings, taking approach into account, primarily, the contributions of linguistics and the socio-criticism. Our analysis distinguishes itself from a purely internal approach, which regards the text as a closed structure, as well as from purely external approaches, which approach it like a simple reflection of an external reality. The principal question that the study endeavors to answer deals thus with the way in which the polemical text organizes its articulation with regards to the extra-textual via the central concepts of polemical scene and representation.
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Raymond Queneau et les mythologies / Raymond Queneau and MythologiesKato, Mikiko 03 February 2012 (has links)
Raymond Queneau s’intéresse au mythe, comme bien d’autres écrivains. Mais quel est le rapport qu’il entretient avec cet imaginaire collectif ? Notre propos est d’examiner la particularité des idées de Queneau sur le mythe, dans tous les sens du terme. Il est question d’abord d’observer ce que signifie le « mythe » pour Queneau, en considérant comment ses relations avec les surréalistes et Georges Bataille l’ont sensibilisé aux sciences humaines et sociales en vogue au début du XXe siècle, et en étudiant sa lecture de Nietzsche et Joyce qui réfléchissent sur le mythe et la littérature. La réécriture des mythologies anciennes, gréco-romaine et biblique en particulier, dans l’œuvre de Queneau est également analysée, sans oublier celle de la mythologie gnostique, inextricablement liée chez lui à la philosophie hégélienne, et surtout à l’idée de « la fin de l’histoire ». La notion de «mythologie moderne », discutable pour certains, est tout de même envisagée pour tenter de savoir pourquoi le personnage de Zazie et le Paris décrit par Queneau ont acquis une telle popularité dans le grand public. À la lumière de ces examens, Queneau apparaît comme un écrivain toujours fasciné par cette forme de récit, saturée de symboles, structurée par une tension oppositionnelle, organisée par une construction circulaire, contenant une logique sous-jacente, qui nourrit, tout en gardant l’anonymat, l’imaginaire collectif. / Like many other writers, Raymond Queneau was interested in myth. But what was his relationship to this entryway into the collective imagination? I propose here to examine the particularity of Queneau's ideas on myth, in all senses of the term. I begin by looking atwhat "myth" signified for Queneau, and considering how his relations with the surrealists and Georges Bataille kindled his interest in the social sciences and humanities in fashion at the start of the 20th century, and by studying his reading of the reflections of Nietzsche andJoyce on myth and literature. I also analyze Queneau's rewriting of ancient mythologies, Greek and biblical in particular, but also gnostic mythology, which for him was inextricably tied to Hegelian philosophy, and most of all to the idea of the "end of history." The notion of "modern mythology," which some view as debatable, is nevertheless examined in an attempt to illuminate the reasons why Queneau's character Zazie and Paris he described became so popular with the general public. These analyses reveal Queneau as a writer who was always fascinated by this type of story: saturated with symbols, structured by an oppositional tension, organized by a circular construction, and containing an underlying logic that, while maintaining anonymity, nourishes the collective imagination.
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Une admiration inconfortable : Maurice Barrès et ses lecteurs entre autorité et modernité (1890-1950) / An uncomfortable admiration : Maurice Barrès and his readers between authority and modernity (1890-1950)Dubosson, Fabien 10 November 2014 (has links)
Cette thèse se propose de comprendre la réception de Maurice Barrès (1862-1923) des premières années de sa carrière au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en insistant sur différents « moments » de cette réception. Il s’agit d’abord de comprendre comment se constitue son autorité d’écrivain, dans le contexte des milieux symbolistes des années 1890. Nous étudions notamment les rapports de Barrès avec les rédacteurs de La Revue blanche – des rapports qui définissent l’identité même de la revue – jusqu’à la rupture de l’affaire Dreyfus. Nous nous intéressons ensuite à sa réception au sein de La NRF, à travers les lectures – à la fois critiques et fascinées – qu’en font trois figures majeures de la revue : André Gide, Albert Thibaudet et Jacques Rivière. De même, nous tentons de comprendre comment les surréalistes ont gardé un lien ambigu avec cet écrivain au cours des années 1920, en étudiant de plus près le procès Barrès (mai 1921) et la réception particulière que fait Louis Aragon de cette figure, dans sa phase surréaliste, mais aussi dans la suite de sa carrière. Enfin, nous terminons par étudier le cas particulier de Joseph Delteil, écrivain proche du surréalisme, mais dont la position est tiraillée entre ancrage régionaliste et avant-garde, et qui trouve dans l’exemple barrésien un modèle (provisoire) de résolution de ces contradictions. L’étude de cette réception, à travers les exemples cités, se donne ainsi pour but de comprendre comment une posture d’auteur a pu essaimer dans des milieux idéologiques et esthétiques opposés au traditionalisme, et à travers des manifestations ambiguës de fidélité littéraire. / The purpose of this Dissertation is to understand the reception of Maurice Barrès (1862-1923), going from the first years of his career to the aftermath of the Second World War, while insisting on specific “moments” of this reception. This will firstly be done by comprehending how a writer’s authority is shaped, in the context of 1890’s Symbolist milieu. Consequently, we will analyse the relationships between Barrès and the copywriters of the La Revue blanche going till the clash caused by the Dreyfus affair. We will then take interest in his reception within the La NRF, through the interpretation that made three major figures of the review: André Gide, Albert Thibaudet and Jacques Rivière – readers that were both critic to the nationalist writer as fascinated by his auctorial posture. At the same time, we will try to understand how the Surrealists have kept an ambiguous tie with this writer during the 1920’s, by closely studying Barrès’s trial (May 1921) and the particular welcome that Louis Aragon gave to this figure, during his surrealist phase, but also during the rest of his career. Finally, we will finish by analysing the particular case of Joseph Delteil, a writer close to Surrealism but whose position was torn between his regionalist grounding and an avant-garde one, and who finds through Barrès a model of resolution of these contradictions. The study of Barrès’s reception, by means of the quoted cases, is thus made in the purpose of understanding how an author’s posture was able to dispense, in the ideologist and esthetical milieu opposed to traditionalism, as well as among the ambiguous manifestations of the literary loyalty.
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Le séjour de l'essaim : métaphore et multiplicité ontologique chez Philippe JaccottetBourgeault, Jean-François January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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