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Étude de l’association entre les traits de la personnalité limite et la suicidalité chez les adolescents de 12 à 15 ans

Zavaglia, Elissa 08 1900 (has links)
La suicidalité (idéations suicidaires avec ou sans plan, tentatives de suicide) est une problématique très importante à l’adolescence. Les adolescents ayant des traits liés au trouble de la personnalité limite (TPL) constituent un sous-groupe à risque suicidaire. Il est aussi largement reconnu que le désespoir, les symptômes dépressifs, anxieux et extériorisés augmentent la vulnérabilité aux idéations et aux comportements suicidaires. Cependant, le rôle médiateur de ces problèmes de santé mentale, dans la relation entre les traits du TPL et la suicidalité n’a pas été vérifié dans les études antérieures. En s’inspirant des modèles théoriques sur l’émergence de la suicidalité, cette thèse propose un nouveau paradigme conceptuel concernant le rôle médiateur des problèmes intériorisés et extériorisés dans cette relation, chez les adolescents de 12 à 15 ans. L’objectif du premier article de la thèse était d’examiner le rôle de quatre médiateurs (désespoir, symptômes dépressifs, anxieux et extériorisés) dans l’association entre les traits du TPL et la suicidalité. Le deuxième article avait pour but d’approfondir cette question en explorant le rôle médiateur de sept problèmes spécifiques, chez les filles et les garçons : désespoir, symptômes dépressifs, de phobie sociale, d’anxiété généralisée, du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité, symptômes oppositionnels et des conduites. L’intégration de certaines hypothèses provenant des modèles théoriques a permis de suggérer des trajectoires hypothétiques de médiation. Concernant la méthodologie, les problèmes de santé mentale ont été évalués par le Dominique Interactif pour Adolescents-Révisé (DIA-R) et l’Échelle de désespoir de Beck. La base de données utilisée pour effectuer l’analyse de cheminement incluait un échantillon de 446 adolescents francophones et anglophones âgés de 12 à 15 ans recrutés dans les écoles et les établissements cliniques de Montréal. Les modèles obtenus à partir des analyses de cheminement ont mis en évidence un bon ajustement des données suggérant la plausibilité des trajectoires hypothétiques proposées. Une association directe a été observée entre les traits du TPL et l’échelle de suicidalité du DIA-R. Tel que prévu, plusieurs problèmes de santé mentale interviennent comme variables médiatrices dans cette relation. Les symptômes dépressifs expliquent l’effet médiateur du désespoir, des symptômes anxieux et extériorisés. Cet effet était observé chez les filles et les garçons. De plus, les résultats mettent en évidence que le lien indirect entre les traits du TPL, le désespoir et la suicidalité était plus important chez les filles. Le lien indirect entre les traits du TPL, les symptômes de phobie sociale, le désespoir et la suicidalité était aussi plus important chez les filles. En conclusion, cette recherche doctorale contribue à enrichir les connaissances au sujet de l’association entre les traits du TPL et la suicidalité, chez les filles et les garçons de 12 à 15 ans. Le cadre conceptuel intégratif suggéré, dans chacun des articles de la thèse, pourrait aider les cliniciens à identifier précocement les problèmes de santé mentale afin de diminuer le risque suicidaire. / Suicidality (suicidal ideations with or without a plan, suicide attempts) is a very important issue in adolescence. Adolescents with borderline traits (BT) represent a high-risk group for suicidality. It is also widely recognized that hopelessness, depressive, anxiety and externalizing symptoms increase the risk of suicidal ideations and suicide attempts. Theoretical models suggested a mediating effect of mental disorders/symptoms between personality characteristics similar to BT and suicidality in adolescence. However, previous studies did not examine this research question. In this present thesis, the integration of theoretical considerations provides a new conceptual framework regarding the mediating role of internalizing and externalizing problems in the relation between BT and suicidality in adolescents aged 12 to 15 years. The objective of the first article of the thesis was to examine the role of four mediators (hopelessness, depressive, anxiety and externalizing symptoms) in the association between BT and suicidality. The aim of the second article was to extend this question by analyzing the role of seven specific problems in boys and girls: hopelessness, depression, social phobia, generalized anxiety, attention deficit/hyperactivity, opposition and conduct symptoms. The integration of certain hypotheses from theoretical models allowed to suggest hypothetical mediational pathways. With regard to the methodology, mental health problems were assessed by the Dominic Interactive for Adolescents-Revised and the Beck Hopelessness Scale. A path analysis was conducted using a sample of 446 adolescents aged 12 to 15 years recruited from school and clinical settings from Montreal. The model obtained from path analysis showed a good fit to the data suggesting the plausibility of pathways. A direct association was observed between BT and the DIA-R Sucidality Scale. As hypothesized, several mental health problems intervened as mediating variables in this relation. Depressive symptoms explained the mediating effect of hopelessness, anxiety and externalizing symptoms. This effect was observed in girls and boys. In addition, the results highlighted that the indirect association between BT, hopelessness and suicidality was more important in girls. The indirect relation between BT, social phobia symptoms, hopelessness and suicidality was also more important in girls. In conclusion, this doctoral thesis contributed to extend our knowledge about the association between BT and suicidality, in girls and boys aged 12 to 15 years. The suggested integrative conceptual framework could help clinicians to early identify mental health problems to prevent the suicidal risk.
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Presence, severity, and course of psychological distress in men and women with and without coronary artery disease : psychological status in patients differs as a function of time, sex, and/or coronary artery disease status

Vaillancourt, Monica 04 1900 (has links)
La détresse psychologique est plus fréquente et sévère chez les patients atteints de maladies coronariennes (MC) que chez les individus sains. Nous en savons peu sur l’évolution dans le temps de ces différences et si ces différences s'étendent aux personnes atteintes de maladies non cardiovasculaires (CV). Objectifs: Examiner la présence, la sévérité et l'évolution de la détresse psychologique chez les hommes et les femmes atteintes de MC et celles du même âge souffrant de maladies non CV. Méthodes: 1294 personnes (61% d'hommes; moyenne = 60,4 ± 7,0 ans) atteintes de MC ou de maladies non CV ont été questionnées sur leur support social, leur degré d'hostilité, de stress, d'anxiété et de dépression au départ de l’étude (T1) ainsi que 4,8 ± 0,8 ans plus tard (T2). Des analyses à mesures répétées mixtes (sexe*statut MC*temps), de Chi carré et de McNemar ont été effectuées. Résultats: Les femmes atteintes de MC ont rapporté davantage de symptômes dépressifs que les autres participants aux deux évaluations (p’s<0,01), et davantage de symptômes d’anxiété et de stress que les autres participants au T1 (p’s <0,05). Au T2, le stress perçu demeurait significativement plus élevé chez les femmes atteintes de MC que chez les hommes (p’s<0,01), bien que les différences d’anxiété n’étaient plus significatives. Les hommes ont rapporté plus d'hostilité que les femmes (p=0,001). Les femmes souffrant de MC se situaient davantage dans la plage clinique de dépression (p<0,001), d'anxiété (p=0,001) et de stress (p=0,030) au T1, et de dépression (p=0,009) et de stress (p=0,002) au T2. Conclusion: L'intensité, la prévalence, et l’évolution de la détresse des patients diffère en fonction de la mesure examinée, de leur sexe et/ou de leur statut CV. Alors que la détresse psychologique était prédominante chez ces patients atteints de diverses maladies, les femmes atteintes de MC étaient particulièrement et chroniquement vulnérables. / Psychological distress is more prevalent and severe among patients with coronary artery disease (CAD) compared to healthy individuals. Little is known regarding its time course, and whether these differences extend to individuals with non-cardiovascular (CV) illnesses. Objective: This study examined the presence, severity, and time course of psychological distress in men and women with CAD and those of similarly aged individuals suffering from non-CV conditions. Methods: 1294 individuals (61% men; meanage = 60.4 ± 7.0 years) with stable CAD or non-CV illnesses reported on social support, hostility, stress, anxiety and depression at baseline as well as 4.8 ± 0.8 years later. Analyses involved mixed (Sex*CAD status*Time) repeated measures analyses (controlling for relevant covariates), as well as Chisquare and McNemar analyses. Results: Women with CAD reported more symptoms of depression compared to other participants at both evaluations (p’s<0.01), and reported more symptoms of anxiety and stress compared to others at T1 (p’s <0.05). At T2, perceived stress remained significantly greater among women with CAD compared to men (p’s<0.01), though differences in anxiety were no longer significant. Men reported more hostility than women (p=0.001). CAD women fell within the clinical range for depression (p<0.001), anxiety (p=0.001), and stress (p=0.030) more frequently compared to others at T1, and for depression (p=0.009) and stress (p=0.002) at T2. Conclusions: The evolution of patient distress differed as a function of the measure examined, their sex, and/or CV status. While psychological distress was prevalent among these patients with diverse health conditions, women with CAD were particularly and chronically vulnerable.
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A time-use compositional analysis of the association between movement behaviours and depressive symptoms in young adults

Michael, Fady 12 1900 (has links)
Contexte: La dépression chez les jeunes est un problème de la santé publique croissant. L’activité physique (AP), les comportements sédentaires (CS) et le sommeil représentent des facteurs de risque modifiables des symptômes dépressifs. La compréhension de comment le temps passé quotidiennement dans l'ensemble de l'AP, des CS et du sommeil est associée aux symptômes dépressifs peut éclairer les interventions qui aident à prévenir les symptômes dépressifs chez les jeunes adultes. Objectifs: Ce mémoire vise à estimer l'association entre la proportion de temps sur une période de 24 heures alloué à l’AP d’intensité modérée à vigoureuse (APMV), la marche, les CS et le sommeil, et les symptômes dépressifs chez les jeunes adultes. Il vise à estimer le changement des symptômes dépressifs avec la réaffectation du temps entre les comportements. Méthodes: Les données de l'étude Nicotine Dependence in Teens (NDIT), une étude longitudinale en cours qui a recruté 1294 élèves de 7e année dans 10 écoles secondaires à Montréal, au Canada, ont été utilisées. Les données pour ce projet ont été collectées à 20 et 24 ans à l'aide de questionnaires auto-rapportés. Une analyse compositionnelle a été effectuée. La taille de l'effet de l'association a été estimée par un modèle de réaffectation du temps. Résultats: Aucune association statistiquement significative a été observée entre les proportions de temps passé en APMV (p = 0,273), la marche (p = 0,861), le CS (p = 0,723) et le sommeil (p = 0,948) et les symptômes dépressifs chez les jeunes adultes. La réaffectation de 15 minutes d’APMV aux CS est associée à une augmentation de 3% des symptômes dépressifs. La réaffectation de 15 minutes de CS à l’APMV est associée à une réduction de 1% des symptômes dépressifs. Cependant, ces changements étaient également non significatifs. Conclusion: Le temps alloué à l'APMV, la marche, les CS et le sommeil n’étaient pas associés aux symptômes dépressifs chez les jeunes adultes. La réaffectation du temps entre les comportements de mouvement a entraîné des changements non significatifs des symptômes dépressifs. Ces résultats devront être vérifier avant de formuler des recommandations. / Background: Depression among youth is a growing public health burden. Physical activity (PA), sedentary behaviours (SB) and sleep are modifiable risk factors for depressive symptoms. Understanding how the interplay between the mix of time spent in daily in all of PA, SB and sleep is associated with depressive symptoms may inform interventions that help prevent depressive symptoms in young adults Objectives: This thesis aims to estimate the association between the proportion of time spent during a 24-hour period in each of moderate-to-vigorous intensity PA (MVPA), walking, SB and sleep, and depressive symptoms in young adults. It also aims to estimate change in depressive symptoms with the reallocation of time across movement behaviours. Methods: Data were drawn from the Nicotine Dependence in Teens (NDIT) study, an ongoing longitudinal study that recruited 1294 7th grade students in 10 secondary schools in Montreal, Canada. Data were collected using self-report questionnaires at ages 20 and 24. PA, SB and sleep were analyzed using time-use compositional analysis. Effect size of the association was estimated using a compositional time reallocation model. Results: There was no statistically significant association between the proportion of time spent in MVPA (p=0.273),walking (p=0.861), SB (p=0.723) or sleep (p=0.948) and depressive symptoms in young adults. There was 3% increase in depressive symptoms with reallocation of 15 minutes from MVPA to SB and 1% reduction in depressive symptoms with reallocation of 15 minutes from SB to MVPA. However, these changes were similarly non-significant Conclusion: Time-use in MVPA, walking, SB and sleep overall was not associated with depressive symptoms in young adults in our study. Reallocating time between movement behaviours resulted in minimal non-significant changes in depressive symptoms. Replication is needed before our findings can be translated to recommendations.
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Validité convergente entre l’Entrevue de l’attachement adulte et le Projectif de l’attachement adulte auprès de mères de familles d’accueil

Lafond-de Courval, Raphaëlle 08 1900 (has links)
Il est bien documenté que les représentations d’attachement des parents ont une influence sur différents aspects du développement de leurs enfants notamment le développement du lien d’attachement. Ceci est également observé chez les parents d’accueil et les enfants qu’ils hébergent, pourtant les représentations d’attachement de ces parents ne sont pas prises en compte lors de leur évaluation pour devenir famille d’accueil. Les représentations d’attachement des adultes peuvent être évaluées à l’aide de l’Entrevue de l’attachement adulte (AAI) et du Projectif de l’attachement adulte (AAP) qui utilisent les mêmes catégories d’attachement pour classifier les individus, mais à partir de systèmes de codification distincts. Plusieurs études ont étudié la validité convergente entre les catégories de ces deux outils, mais aucune ne l’a fait avec un échantillon de mères de familles d’accueil. Par ailleurs, des études ont démontré que les caractéristiques individuelles de l’attachement seraient mieux représentées de façon continue plutôt que catégorielle. Ainsi, il semble pertinent d’évaluer la convergence entre les dimensions du AAI et du AAP. Ce mémoire visait donc à évaluer la convergence entre les catégories et les échelles dimensionnelles de ces deux outils ainsi que leur association à l’Inventaire de dépression de Beck (BDI). L’échantillon est composé de 54 mères d’accueil québécoises d’un âge moyen de 39 ans. Les résultats révèlent une convergence acceptable lorsque les participantes sont divisées en catégories autonomes et non-autonomes alors que les résultats ne sont pas concluants pour les quatre catégories d’attachement et la division résolue et non-résolue. Certaines échelles dimensionnelles du AAI et du AAP ont été associées et une échelle du AAP a été corrélée significativement avec le score de dépression obtenu au BDI. En somme, les deux outils catégorisent les participantes selon des systèmes de classification semblables, mais des disparités sont observées particulièrement en ce qui concerne les états d’esprit insécures. / Parents’ attachment state of mind is known to influence their child’s development in various domains as well as the attachment relationship. Indeed, the attachment type that children develop is significantly associated to their parent’s attachment state of mind, including among foster families. Adults’ attachment representations can be assessed using the Adult Attachment Interview (AAI) and the Adult Attachment Projective (AAP) that categorize adults in corresponding attachment categories with very different classification systems. Studies have examined convergent validity between the both measures among different populations, but none among foster mothers. Moreover, studies revealed significant convergence between attachment categories, but none has examined the convergence between dimensional scales of both measures. Some authors have proposed that differences according to attachment may be better explained continuously rather than with categories. Thus, this study aims to investigate the convergent validity between the overall classifications as well as dimensional scales of the AAI and the AAP and their association to the global score of depression obtained at Beck’s Depression Inventory (BDI). The sample consists of 54 foster mothers (mean age: 39) from Quebec (Canada). Results show acceptable convergence when participants a separated in autonomous and non-autonomous categories but not for the four-way classification and the resolved and unresolved division. Some dimensional scales of the AAI and the AAP were significantly associated and one scale of the AAP was associated to the global score of depression as assessed by the BDI. In sum, the two measures categorized adults in similar manners, but some discrepancies are observed in the insecure states of mind.
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Perfectionnisme et symptômes intériorisés chez des étudiants universitaires en relation d'aide : rôle médiateur du soutien social perçu

Bélanger-Ranger, Jade 08 1900 (has links)
Les étudiants universitaires doivent faire face à de nombreux défis développementaux et ils sont exposés à de multiples stresseurs susceptibles d’affecter leur bien-être psychologique. Pendant leur parcours universitaire, les étudiants en relation d’aide sont plus à risque d’être soumis à des niveaux de stress spécifiques élevés, ce qui peut mener à des problèmes d’anxiété et de dépression. Certaines caractéristiques psychologiques propres à l’étudiant, comme le perfectionnisme, sont considérées comme ayant un impact sur leur bien-être. Bien que ce trait de personnalité puisse être avantageux pour répondre aux exigences universitaires, il peut constituer un facteur de vulnérabilité au stress lorsque les attentes et les aspirations désirées dépassent leurs propres ressources. La littérature soutient que les composantes cognitives du perfectionnisme (p. ex. perception du stress, autocritique et souci excessif lié aux évaluations) peuvent affecter le fonctionnement scolaire et social de l’étudiant. D’une part, la présente étude vise à vérifier la relation entre le perfectionnisme orienté vers soi et le perfectionnisme prescrit socialement et les symptômes intériorisés (anxiété et dépression) auprès d’étudiants en relation d’aide. D’autre part, cette recherche évalue de façon prospective l’effet médiateur du soutien social perçu sur la relation entre le perfectionnisme et les symptômes anxieux et dépressifs. Les données ont été recueillies auprès de 97 étudiants au baccalauréat en psychoéducation de l’Université de Montréal au courant de la session d’hiver et d’automne 2019. Contrairement à ce qui était attendu, les résultats indiquent que le perfectionnisme (orienté vers soi et prescrit socialement) ne prédit pas une augmentation des symptômes intériorisés à travers le temps. Toutefois, le perfectionnisme prescrit socialement est relié positivement à des affects anxieux et dépressifs. Les résultats montrent également que la perception d’un plus faible réseau de soutien social influence de façon positive l’association avec les symptômes anxieux et dépressifs. Par ailleurs, la perception des ressources financières joue un rôle significatif dans l’élévation des symptômes dépressifs au cours des sessions. Finalement, la perception d’un bon réseau de soutien social ne médiatise pas l’association entre le perfectionnisme et les symptômes intériorisés des étudiants. Des implications pour la recherche et la pratique sont discutées. / University students face many developmental challenges and are exposed to multiple stressors that can affect their psychological well-being. During their academic career, students in helping relationships are more at risk of being subjected to high levels of specific stressors, which can lead to problems of anxiety and depression. Certain psychological characteristics specific to the student, such as perfectionism, are considered to have an impact on their well-being. While this personality trait may be advantageous in meeting academic requirements, it can be a vulnerability to stress when expectations and desired aspirations exceed their own resources. The literature support that the cognitive components of perfectionism (e.g., perception of stress, self-criticism and excessive worry about evaluations) can affect a student's academic and social functioning. On the one hand, the present study aims to test the relationship between self-oriented and socially prescribed perfectionism and internalized symptoms (anxiety and depression) of students in helping relationships. On the other hand, this research prospectively evaluates the mediating effect of perceived social support on the relationship between perfectionism and anxiety and depressive symptoms. Data was collected from 97 undergraduate students enrolled in University of Montreal’s psycho-education program during the winter and fall 2019 semester. Contrary to expectations, results indicate that perfectionism (self-oriented and socially prescribed) does not predict an increase in internalized symptoms across time. However, socially prescribed perfectionism was positively related to anxious and depressive affect. The results also show that the perception of a weaker social support network positively influences the association with anxious and depressive symptoms. Furthermore, the perception of financial resources plays a significant role in the elevation of depressive symptoms during the sessions. Finally, the perception of a good social support network did not mediate the association between perfectionism and students' internalizing symptoms. Implications for research and practice are discussed.
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Profil des fonctions exécutives avec le BRIEF-A dans le Syndrome de Gilles de la Tourette avec ou sans comorbidité de dépression

Leal-Ferman, Paola Alexandra 09 1900 (has links)
Contexte : Les fonctions exécutives (FE) du syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) demeurent à ce jour un sujet complexe. Les études tentent d’élucider l’implication des tics sur le fonctionnement cognitif, mais notent des résultats contradictoires. Ceux-ci seraient occasionnés par plusieurs facteurs, mais principalement par les comorbidités, incluant la dépression. Les risques de développer des symptômes dépressifs sont de 76 % dans la population du SGT. Toutefois, les études qui mettent en évidence un profil des fonctions exécutives à l’aide d’un questionnaire auto administré, tout en considérant les effets de la dépression, demeurent pratiquement absentes pour cette population. Ainsi, il est pertinent d’étudier ce sujet à l’aide d’un outil sensible aux atteintes exécutives afin de considérer ce besoin et d’édifier un portrait global du trouble. Objectifs : Le premier objectif sera de valider les relations entre les symptômes SGT, les symptômes dépressifs sous-cliniques (SDSC) et les sous-facteurs du BRIEF. Le deuxième objectif consiste à confirmer la nature des liens entre les évaluations du BRIEF-A et les différences entre les groupes atteints du SGT ou de tics chroniques (TC) avec ou sans SDSC et un groupe contrôle. Le troisième objectif vise à extraire un profil typique pour discriminer les groupes avec le BRIEF-A. Participants : Un groupe de 28 contrôles, 15 SGT ou TC et 16 SGT ou TC avec SDSC ont été recrutés. Ceux-ci ont été appariés selon l’âge et le sexe. Procédure : Le questionnaire auto-évalué et rapporté par les proches du BRIEF-A, l’inventaire de dépression de Beck (BDI), l’inventaire d’anxiété de Beck (BAI) et le YGTSS (Yale Global Tic Severity Score) ont été administrés. Résultats : Les résultats de l’ANOVA et des tests Welch, ainsi que les analyses de la fonction discriminante effectuées, révèlent un domaine caractérisant le SGT ou TC-SDSC soit l’inhibition. Conclusion : Le BRIEF-A permet de distinguer un profil exécutif propre aux personnes SGT ou TC avec SDSC. Les atteintes associées à l’inhibition seraient, en majeure partie, reliées aux SDSC et refléteraient une catégorie d’individu parmi la population SGT ayant développé une prédisposition à une dépression présentant une agitation psychomotrice. / Background: The executive functions (EF) of Gilles de la Tourette’s syndrome (TS) remain a complex subject to this day. Indeed, studies attempt to elucidate the implication of tics on cognitive functioning note mixed results. Several factors could influence these results, including significant comorbidities like depression. The chances of developing depressive symptoms in the TS population is as high as 76%. However, studies that highlight a profile of executive functions with a self-administered questionnaire and consider the effects of depression remain practically absent for this population. Thus, it is relevant to study this question using a tool sensitive to executive impairment to address this need and build a global portrait of the disorder. Objectives: The first objective will validate the relationships between TS symptoms, subclinical depressive symptoms (SCDS) and BRIEF sub-factors. The second objective is to confirm the nature of the BRIEF-A assessments and the differences between groups with TS or chronic tic (CT), TS or TC with SCDS and a control group based on BRIEF subfactors, TS symptoms and SCDS. The third objective is to extract a general profile to discriminate groups with the BRIEF-A. Participants: A group of 28 controls, 15 SGT or TC and 16 SGT or TC- SCDS, were recruited. They were matched by age and sex. Procedure: The BRIEF-A, a self-report version as well as the informant version, Beck’s Depression Inventory (BDI), Beck’s Anxiety Inventory (BAI) and the YGTSS (Yale Global Tic Severity Score) were administered. Results: The results of the ANOVA and the Welch, as well as the discriminant function analysis performed in the two versions of the BRIEF-A, reveal a domain that may characterize SGT or TC- SCDS: inhibition. Conclusion: The BRIEF-A makes it possible to distinguish a specific executive profile highlighting SGT or TC people with SCDS. The impairments measured in the executive function related to inhibition are mainly due to SCDS and could reflect a category of individuals among the SGT population with a predisposition to depression and psychomotor agitation.
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Contraintes psychosociales au travail et symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes

Fall, Aïssatou 03 1900 (has links)
Notre thèse de doctorat a pour but d’évaluer les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes. Plus spécifiquement, il est question d’identifier les facteurs associés aux symptômes dépressifs majeurs, à une tension psychologique au travail ou travail "tendu" ("high-strain" job), à un travail "tendu" avec un faible soutien social au travail ("Iso-strain"), et enfin d’évaluer l’association entre ces contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail. Les données analysées sont issues de l’Étude Montréalaise sur la Prématurité, une étude de cohorte prospective menée entre mai 1999 et avril 2004, auprès de 5 337 femmes enceintes interviewées à 24-26 semaines de grossesse dans quatre hôpitaux de l’île de Montréal (Québec, Canada). L’échelle CES-D (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) a été utilisée pour mesurer les symptômes dépressifs majeurs (score CES-D ≥23). L’échelle abrégée de Karasek a été utilisée pour mesurer les contraintes psychosociales au travail. La présente étude a conduit à la rédaction de quatre articles scientifiques qui seront soumis à des revues avec comité de pairs. Le premier article a permis de comparer la prévalence des symptômes dépressifs majeurs dans différents sous-groupes de femmes enceintes : femmes au foyer, femmes au travail, femmes en arrêt de travail, femmes aux études et de rechercher les facteurs de risque associés aux symptômes dépressifs majeurs pendant la grossesse. À 24-26 semaines de grossesse, la prévalence des symptômes dépressifs majeurs était de 11,9% (11,0-12,8%) pour l’ensemble des femmes enceintes à l’étude (N=5 337). Les femmes enceintes au travail avaient une proportion de symptômes dépressifs moins élevée [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] par rapport aux femmes enceintes au foyer qui avaient les prévalences les plus élevées [19,1% (16,5-21,8%); n=893], suivi des femmes enceintes en arrêt de travail [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] et des femmes enceintes aux études [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Les caractéristiques personnelles (non professionnelles) associées aux symptômes dépressifs majeurs étaient, après ajustement pour toutes les variables, le statut d’emploi, un faible niveau d’éducation, un faible soutien social en dehors du travail, le fait d’avoir vécu des événements stressants aigus, d’avoir manqué d’argent pour les besoins essentiels, les difficultés relationnelles avec son partenaire, les problèmes de santé chronique, le pays de naissance et le tabagisme. Le deuxième article avait pour objectif de décrire l’exposition aux contraintes psychosociales au travail et d’identifier les facteurs qui y sont associés chez les femmes enceintes de la région de Montréal, au Québec (N=3 765). Au total, 24,4% des travailleuses enceintes se trouvaient dans la catégorie travail "tendu" ("high-strain" job) et 69,1% d’entre elles avaient eu un faible soutien social au travail ("Iso-strain"). Les facteurs de risque associés à un travail "tendu" étaient : un faible soutien social au travail, certains secteurs d’activité et niveaux de compétences, le fait de travailler plus de 35 heures par semaine, les horaires irréguliers, la posture de travail, le port de charges lourdes, le jeune âge des mères, une immigration ≥ 5 ans, un bas niveau d’éducation, la monoparentalité et un revenu annuel du ménage <50 000$. Le troisième article a évalué l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail (N=3 765). Dans les analyses bivariées et multivariées, les femmes enceintes qui avaient un "high-strain job" ou un "Iso-strain" présentaient davantage de symptômes dépressifs majeurs que les autres sous-groupes. Les contraintes psychosociales au travail étaient associées aux symptômes dépressifs majeurs lorsqu’on prenait en compte les autres facteurs organisationnels et les facteurs personnels auxquels elles étaient confrontées à l’extérieur de leur milieu de travail. Notre étude confirme les évidences accumulées en référence aux modèles théoriques "demande-contrôle" et "demande-contrôle-soutien" de Karasek et Theorell. L’impact de ce dernier et le rôle crucial du soutien social au travail ont été mis en évidence chez les femmes enceintes au travail. Cependant, l’effet "buffer" du modèle "demande-contrôle-soutien" n’a pas été mis en évidence. Le quatrième article a permis d’évaluer l’exposition aux contraintes psychosociales au travail chez les femmes enceintes au travail et en arrêt de travail pour retrait préventif et de mesurer l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs en fonction du moment du retrait préventif (N=3 043). À 24-26 semaines de grossesse, les femmes enceintes en retrait préventif du travail (31,4%) avaient été plus exposées à un "high-strain job" (31,0% vs 21,1%) et à un "Iso-strain" (21,0% vs 14,2%) que celles qui continuaient de travailler (p<0,0001); et elles avaient des proportions plus élevées de symptômes dépressifs majeurs. Après ajustement pour les facteurs de risque personnels et professionnels, "l’Iso-strain" restait significativement associé aux symptômes dépressifs majeurs chez les femmes qui continuaient de travailler tout comme chez celles qui ont cessé de travailler, et cela quel que soit leur durée d’activité avant le retrait préventif du travail (4 à 12 semaines/ 13 à 20 semaines/ ≥ 21 semaines). Les contraintes psychosociales au travail représentent un important facteur de risque pour la santé mentale des travailleuses enceintes. Malgré l’application du programme "pour une maternité sans danger" il s’avère nécessaire de mettre en place dans les milieux de travail, des mesures de prévention, de dépistage et d’intervention afin de réduire la prévalence des symptômes dépressifs prénataux et l’exposition aux contraintes psychosociales au travail pour prévenir les complications maternelles et néonatales. D’autant plus que, la dépression prénatale est le principal facteur de risque de dépression postpartum, de même que les enfants nés de mères souffrant de dépression sont plus à risque de prématurité et de petit poids de naissance. / The goal of our thesis was to evaluate psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant women. More specifically, we evaluated factors associated with major depressive symptoms, "high-strain" or "Iso-strain" jobs, and measure the association between those psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant workers. Data analyzed are from the Montreal Prematurity Study, a prospective cohort study conducted in Montréal from May 1999 to April 2004. The study looked at prematurity among 5337 pregnant women recruited at 24-26 weeks of pregnancy in four hospitals in Montréal (Québec, Canada). The CES-D scale (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) was used to measure major depressive symptoms (CES-D score ≥23). Karasek's abbreviated scale was used to measure psychosocial work demands. Four scientific articles have been written about the current study and will be submitted to peer-reviewed journals. The objectives of the first article were to compare the prevalence of major depressive symptoms between subgroups of pregnant women: working women, women who had stopped working, housewives and students; and to identify risk factors for major depressive symptoms during pregnancy. At 24-26 weeks of pregnancy, prevalence of major depressive symptoms was 11.9% (11.0–12.8%) for all pregnant women (N=5 337). Working women had lower rates of major depressive symptoms [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] than housewives, for whom prevalence was highest [19,1% (16,5-21,8%); n=893], followed by women who had stopped working [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] and students [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Personal characteristics (non-occupational) associated with major depressive symptoms were, after adjusting for all variables, employment status, low level of education, low social support outside of work, having experienced acute stressful events, lack of money for basic needs, experiencing marital strain, chronic health problem, country of birth, and smoking. The objective of the second article was to describe the exposure to psychosocial work demands and to identify factors that are associated among pregnant women in Montréal, Québec (N=3 765). In total, 24.4% of pregnant women were exposed to "high-strain" jobs and the proportion of workers exposed to "Iso-strain" was 69.1%. Risk factors associated with "high-strain" jobs were as follows: low social support at work, some sector of activity and skill level, working over 35 hours a week, irregular schedules, posture at work, lifting loads, young age of mothers, immigration ≥ 5 years, low level of education, single parenthood, and annual household income <$50,000. The third article evaluated the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms among working pregnant women (N=3 765). In bivariate and multivariate analyses, pregnant women who had "high-strain" or "Iso-strain" jobs were more likely to have major depressive symptoms. Psychosocial work demands were associated with the mental health of pregnant women, when other organizational and personal factors which they encountered outside the work settings were taken into account. Our study confirms accumulated findings related to Karasek and Theorell's "demand-control" and "demand-control-support" theoretical models. The impact of the "demand-control-support" model and the critical role of social support at work have been demonstrated among working pregnant women. The "buffer" hypothesis of "demand-control-support" model was refuted. The objectives of the fourth article were as follows: assess exposure to psychosocial work demands among working pregnant women and women on preventive withdrawal from work; and measure the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms, according to time of withdrawal from work (N=3 043). At 24-26 weeks of pregnancy, women on preventive withdrawal from work (31.4%) had been more exposed to "high-strain" jobs (31.1% vs. 21.1%) and "Iso-strain" (21.0% vs. 14.2%) than those who continued to work (p<0.0001), and had higher proportions of major depressive symptoms. After adjustment for personal and professional risk factors, "Iso-strain" remained significantly associated with major depressive symptoms in working women and women on preventive withdrawal from work, regardless of duration of activity before withdrawal (4 to 12 weeks/ 13 to 20 weeks/ ≥21 weeks). Psychosocial work demands are an important risk factor for the mental health of pregnant workers. Despite the application of preventive measures during pregnancy, screening and intervention measures should be implemented in workplaces to reduce the prevalence of prenatal mental health problems and exposure to psychosocial work demands so as to prevent maternal and neonatal complications. In addition, prenatal depression is the main risk factor for postpartum depression, and infants born of mothers who suffer from depression are at higher risk of prematurity and low birth weight.
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Symptômes dépressifs et consommation problématique de substances psychoactives : effets modérateurs du contexte social

Rochon, Audrey 08 1900 (has links)
Seulement une minorité d’adolescents qui consomment des substances psychoactives développe des problèmes significatifs reliés à cette consommation. Il importe donc de connaître et de comprendre les processus par lesquels se développe la consommation problématique afin de pouvoir la prévenir. Cette étude examine le rôle des symptômes dépressifs et des relations sociales dans le développement de la consommation problématique à l’adolescence. Plus précisément, elle vise à déterminer, à l’aide d’un devis longitudinal corrélationnel prospectif, si le soutien des pairs, le soutien des parents et la qualité de la relation maître-élève ont des effets modérateurs protecteurs sur la relation entre les symptômes dépressifs et la consommation problématique. L’échantillon utilisé pour cette étude est tiré de la Stratégie d’Intervention Agir Autrement et comprend 4473 adolescents. Des régressions linéaires multiples ont été effectuées et ont démontré que les symptômes dépressifs et le soutien des parents augmentent le risque d’une consommation problématique, alors que le soutien des pairs le diminue. De plus, les résultats confirment le rôle protecteur du soutien des pairs, mais indiquent que le soutien des parents exacerbe le lien entre les symptômes dépressifs et la consommation problématique. Par ailleurs, la qualité de la relation maître-élève est associée à une consommation moins problématique uniquement chez les jeunes qui n’ont pas beaucoup de symptômes dépressifs. Les implications de ces résultats sont discutées. / Of adolescents who use drugs, only a minority develops significant problems related to this drug use. It is then relevant to know and understand the processes by which this problematic consumption develops itself in order to be able to prevent it. This study examines the roles of depression symptoms and social relationships in the development of problematic drug use at the adolescence. More precisely, it aims at determining, with the help of a prospective correlational longitudinal design, if peers support, parental support and the quality of the teacher-student relationship have moderator effects on the relationship between depressive symptoms and problematic drug use. The sample used for this study is taken from the Stratégie d’Intervention Agir Autrement and is comprised of 4473 teenagers. Multiple linear regressions were completed and showed that depressive symptoms enhance the risk of a problematic drug use to be developed, whereas peers support impairs it. Contrary to what was expected, results show that parental support enhances the risk of developing a problematic drug use and that the teacher-student relationship has no significant impact. Moreover, peers support has a protective role, parental support intensifies the relationship between depressive symptoms and problematic drug use, whereas the quality of the teacher-student relationship attenuates it.
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Contraintes psychosociales au travail et symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes

Fall, Aïssatou 03 1900 (has links)
Notre thèse de doctorat a pour but d’évaluer les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes. Plus spécifiquement, il est question d’identifier les facteurs associés aux symptômes dépressifs majeurs, à une tension psychologique au travail ou travail "tendu" ("high-strain" job), à un travail "tendu" avec un faible soutien social au travail ("Iso-strain"), et enfin d’évaluer l’association entre ces contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail. Les données analysées sont issues de l’Étude Montréalaise sur la Prématurité, une étude de cohorte prospective menée entre mai 1999 et avril 2004, auprès de 5 337 femmes enceintes interviewées à 24-26 semaines de grossesse dans quatre hôpitaux de l’île de Montréal (Québec, Canada). L’échelle CES-D (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) a été utilisée pour mesurer les symptômes dépressifs majeurs (score CES-D ≥23). L’échelle abrégée de Karasek a été utilisée pour mesurer les contraintes psychosociales au travail. La présente étude a conduit à la rédaction de quatre articles scientifiques qui seront soumis à des revues avec comité de pairs. Le premier article a permis de comparer la prévalence des symptômes dépressifs majeurs dans différents sous-groupes de femmes enceintes : femmes au foyer, femmes au travail, femmes en arrêt de travail, femmes aux études et de rechercher les facteurs de risque associés aux symptômes dépressifs majeurs pendant la grossesse. À 24-26 semaines de grossesse, la prévalence des symptômes dépressifs majeurs était de 11,9% (11,0-12,8%) pour l’ensemble des femmes enceintes à l’étude (N=5 337). Les femmes enceintes au travail avaient une proportion de symptômes dépressifs moins élevée [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] par rapport aux femmes enceintes au foyer qui avaient les prévalences les plus élevées [19,1% (16,5-21,8%); n=893], suivi des femmes enceintes en arrêt de travail [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] et des femmes enceintes aux études [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Les caractéristiques personnelles (non professionnelles) associées aux symptômes dépressifs majeurs étaient, après ajustement pour toutes les variables, le statut d’emploi, un faible niveau d’éducation, un faible soutien social en dehors du travail, le fait d’avoir vécu des événements stressants aigus, d’avoir manqué d’argent pour les besoins essentiels, les difficultés relationnelles avec son partenaire, les problèmes de santé chronique, le pays de naissance et le tabagisme. Le deuxième article avait pour objectif de décrire l’exposition aux contraintes psychosociales au travail et d’identifier les facteurs qui y sont associés chez les femmes enceintes de la région de Montréal, au Québec (N=3 765). Au total, 24,4% des travailleuses enceintes se trouvaient dans la catégorie travail "tendu" ("high-strain" job) et 69,1% d’entre elles avaient eu un faible soutien social au travail ("Iso-strain"). Les facteurs de risque associés à un travail "tendu" étaient : un faible soutien social au travail, certains secteurs d’activité et niveaux de compétences, le fait de travailler plus de 35 heures par semaine, les horaires irréguliers, la posture de travail, le port de charges lourdes, le jeune âge des mères, une immigration ≥ 5 ans, un bas niveau d’éducation, la monoparentalité et un revenu annuel du ménage <50 000$. Le troisième article a évalué l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail (N=3 765). Dans les analyses bivariées et multivariées, les femmes enceintes qui avaient un "high-strain job" ou un "Iso-strain" présentaient davantage de symptômes dépressifs majeurs que les autres sous-groupes. Les contraintes psychosociales au travail étaient associées aux symptômes dépressifs majeurs lorsqu’on prenait en compte les autres facteurs organisationnels et les facteurs personnels auxquels elles étaient confrontées à l’extérieur de leur milieu de travail. Notre étude confirme les évidences accumulées en référence aux modèles théoriques "demande-contrôle" et "demande-contrôle-soutien" de Karasek et Theorell. L’impact de ce dernier et le rôle crucial du soutien social au travail ont été mis en évidence chez les femmes enceintes au travail. Cependant, l’effet "buffer" du modèle "demande-contrôle-soutien" n’a pas été mis en évidence. Le quatrième article a permis d’évaluer l’exposition aux contraintes psychosociales au travail chez les femmes enceintes au travail et en arrêt de travail pour retrait préventif et de mesurer l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs en fonction du moment du retrait préventif (N=3 043). À 24-26 semaines de grossesse, les femmes enceintes en retrait préventif du travail (31,4%) avaient été plus exposées à un "high-strain job" (31,0% vs 21,1%) et à un "Iso-strain" (21,0% vs 14,2%) que celles qui continuaient de travailler (p<0,0001); et elles avaient des proportions plus élevées de symptômes dépressifs majeurs. Après ajustement pour les facteurs de risque personnels et professionnels, "l’Iso-strain" restait significativement associé aux symptômes dépressifs majeurs chez les femmes qui continuaient de travailler tout comme chez celles qui ont cessé de travailler, et cela quel que soit leur durée d’activité avant le retrait préventif du travail (4 à 12 semaines/ 13 à 20 semaines/ ≥ 21 semaines). Les contraintes psychosociales au travail représentent un important facteur de risque pour la santé mentale des travailleuses enceintes. Malgré l’application du programme "pour une maternité sans danger" il s’avère nécessaire de mettre en place dans les milieux de travail, des mesures de prévention, de dépistage et d’intervention afin de réduire la prévalence des symptômes dépressifs prénataux et l’exposition aux contraintes psychosociales au travail pour prévenir les complications maternelles et néonatales. D’autant plus que, la dépression prénatale est le principal facteur de risque de dépression postpartum, de même que les enfants nés de mères souffrant de dépression sont plus à risque de prématurité et de petit poids de naissance. / The goal of our thesis was to evaluate psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant women. More specifically, we evaluated factors associated with major depressive symptoms, "high-strain" or "Iso-strain" jobs, and measure the association between those psychosocial work demands and major depressive symptoms among pregnant workers. Data analyzed are from the Montreal Prematurity Study, a prospective cohort study conducted in Montréal from May 1999 to April 2004. The study looked at prematurity among 5337 pregnant women recruited at 24-26 weeks of pregnancy in four hospitals in Montréal (Québec, Canada). The CES-D scale (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) was used to measure major depressive symptoms (CES-D score ≥23). Karasek's abbreviated scale was used to measure psychosocial work demands. Four scientific articles have been written about the current study and will be submitted to peer-reviewed journals. The objectives of the first article were to compare the prevalence of major depressive symptoms between subgroups of pregnant women: working women, women who had stopped working, housewives and students; and to identify risk factors for major depressive symptoms during pregnancy. At 24-26 weeks of pregnancy, prevalence of major depressive symptoms was 11.9% (11.0–12.8%) for all pregnant women (N=5 337). Working women had lower rates of major depressive symptoms [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] than housewives, for whom prevalence was highest [19,1% (16,5-21,8%); n=893], followed by women who had stopped working [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] and students [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Personal characteristics (non-occupational) associated with major depressive symptoms were, after adjusting for all variables, employment status, low level of education, low social support outside of work, having experienced acute stressful events, lack of money for basic needs, experiencing marital strain, chronic health problem, country of birth, and smoking. The objective of the second article was to describe the exposure to psychosocial work demands and to identify factors that are associated among pregnant women in Montréal, Québec (N=3 765). In total, 24.4% of pregnant women were exposed to "high-strain" jobs and the proportion of workers exposed to "Iso-strain" was 69.1%. Risk factors associated with "high-strain" jobs were as follows: low social support at work, some sector of activity and skill level, working over 35 hours a week, irregular schedules, posture at work, lifting loads, young age of mothers, immigration ≥ 5 years, low level of education, single parenthood, and annual household income <$50,000. The third article evaluated the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms among working pregnant women (N=3 765). In bivariate and multivariate analyses, pregnant women who had "high-strain" or "Iso-strain" jobs were more likely to have major depressive symptoms. Psychosocial work demands were associated with the mental health of pregnant women, when other organizational and personal factors which they encountered outside the work settings were taken into account. Our study confirms accumulated findings related to Karasek and Theorell's "demand-control" and "demand-control-support" theoretical models. The impact of the "demand-control-support" model and the critical role of social support at work have been demonstrated among working pregnant women. The "buffer" hypothesis of "demand-control-support" model was refuted. The objectives of the fourth article were as follows: assess exposure to psychosocial work demands among working pregnant women and women on preventive withdrawal from work; and measure the association between psychosocial work demands and major depressive symptoms, according to time of withdrawal from work (N=3 043). At 24-26 weeks of pregnancy, women on preventive withdrawal from work (31.4%) had been more exposed to "high-strain" jobs (31.1% vs. 21.1%) and "Iso-strain" (21.0% vs. 14.2%) than those who continued to work (p<0.0001), and had higher proportions of major depressive symptoms. After adjustment for personal and professional risk factors, "Iso-strain" remained significantly associated with major depressive symptoms in working women and women on preventive withdrawal from work, regardless of duration of activity before withdrawal (4 to 12 weeks/ 13 to 20 weeks/ ≥21 weeks). Psychosocial work demands are an important risk factor for the mental health of pregnant workers. Despite the application of preventive measures during pregnancy, screening and intervention measures should be implemented in workplaces to reduce the prevalence of prenatal mental health problems and exposure to psychosocial work demands so as to prevent maternal and neonatal complications. In addition, prenatal depression is the main risk factor for postpartum depression, and infants born of mothers who suffer from depression are at higher risk of prematurity and low birth weight.
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Pratiques parentales, fréquentation d'amis déviants et consommation problématique de substances psychoactives à l'adolescence : effets modérateurs des symptômes dépressifs et du sexe

Gagnon, Valérie 12 1900 (has links)
La consommation et la consommation problématique de substances psychoactives sont des phénomènes répandus à l’adolescence qui ont suscité beaucoup d’intérêt dans les pays occidentaux au cours des dernières décennies. La recherche a souligné la nécessité d’établir un modèle examinant les effets conjoints du groupe de pairs et de la famille sur ces phénomènes. Deux grandes lignées théoriques émergent de la littérature, soit les courants de la socialisation et de la sélection. De plus, de nombreuses études ont tenté d’expliquer la fréquente cooccurrence de ces phénomènes avec la symptomatologie dépressive, généralement associée à un pronostic plus lourd. Toutefois, la nature et le sens de cette association demeurent peu clairs. Une clarification des mécanismes en jeu est nécessaire afin de pouvoir mieux orienter les efforts de prévention et d’intervention. Le premier objectif de cette thèse est de contribuer à clarifier l’étiologie de la consommation problématique à l’adolescence, en examinant comment elle s’articule avec certains facteurs familiaux, comportementaux et affectifs, et avec l’association à des amis déviants et consommateurs, en testant conjointement deux modèles de médiation compétitifs. Le deuxième objectif est de clarifier l’association entre ces différentes dimensions et la symptomatologie dépressive, en testant l’effet modérateur des symptômes dépressifs dans la chaîne médiatrice proposée. Le troisième objectif est de spécifier les particularités pouvant exister entre les garçons et les filles en testant l’effet modérateur du sexe sur cette même chaîne médiatrice. Les données utilisées proviennent d’une cohorte de l’échantillon longitudinal de la Stratégie d’Intervention Agir Autrement (SIAA) comprenant plus de 3000 jeunes fréquentant des écoles de milieux majoritairement défavorisés du Québec, qui ont été suivis pendant leur secondaire (2003-2007). Lorsque testés séparément, le modèle de socialisation (Patterson) se reproduit dans notre échantillon, mais pas le modèle de sélection (Brown). Lorsque testés simultanément, les modèles structurels de régressions croisées suggèrent toutefois qu’aucun des liens postulés par les modèles ne semble se reproduire, au profit de liens médiateurs de stabilité, à l’exception d’un lien de médiation proposé par le modèle de Patterson chez les garçons. Les analyses de modération (multi-groupes) suggèrent que le sexe a bien un effet modérateur, le contrôle comportemental parental semblant particulièrement important dans l’étiologie des comportements problématiques des garçons, alors que les conflits familiaux semblent plus centraux pour les filles. Les analyses de modération suggèrent également un effet modérateur par les symptômes dépressifs, mais alors qu’il était attendu que ces symptômes exacerberaient les liens à l’étude, il apparaît qu’au contraire, aucun des liens ne se révèle significatif dans le groupe des dépressifs. Cette étude suggère donc que la symptomatologie dépressive et la consommation problématique se présentent conjointement dans un profil plus global de risque. À notre connaissance, cette thèse est la première à s’intéresser spécifiquement au rôle modérateur des symptômes dépressifs sur les liens existant entre les différentes dimensions à l’étude. Les résultats soulignent l’importance d’une intervention psychosociale précoce auprès des jeunes à risque et aux prises avec des symptômes dépressifs, en ciblant des aspects spécifiques pour les garçons et pour les filles. / Psychoactive substance use and problem substance use are common phenomena in adolescence. They have generated a sustained interest in Western countries in the past few decades. Research has highlighted the necessity of a model examining the joint effects of peer group and family on these phenomena. Two major theoretical trends have emerged from the literature, namely socialization and selection processes. Moreover, many studies have attempted to explain the observed comorbidity of these phenomena with depressive symptomatology, which is generally associated with a heavier prognostic. However, the nature and direction of this association remain unclear. Clarifying the underlying mechanisms is necessary to guiding prevention and intervention efforts. The first objective of this thesis is to contribute to clarify the nature of the etiology of problem substance use in adolescence. It examines how problem substance use revolves around familial, behavioral and affective factors and with substance using and deviant friend affiliations. To do so, it tests two competitive mediation models. The second objective of this thesis is to clarify the association between these different dimensions and depressive symptomatology by testing the moderator effect of depressive symptoms on the proposed mediation sequence. The third and last objective is to identify the particularities that may exist between boys and girls by testing the moderator effect of gender on the same mediation sequence. This work was carried out using a cohort from the New Approaches, New Solutions (NANS) longitudinal dataset, which comprises more than 3000 students attending school in mostly disadvantaged areas of Quebec who were followed throughout high school (2003-2007). The analyses carried out in this thesis provide empirical support to the socialization model but not to the selection model when both models are tested separately. However, when tested simultaneously, the structural crosslagged models provide no empirical support to the mediation associations predicted by both models, in favor of stability mediation associations, except for one association suggested by Patterson’s model for boys. Moderation analyses (multigroups) suggest indeed that gender has a moderator effect. Parental behavioral control appears particularly important in the etiology of problematic behaviors in boys, while familial conflicts seem more central for girls. Moderation analyses also suggest a moderator effect of depressive symptoms, but while it was expected that these symptoms would exacerbate the studied associations, none of the associations actually remained significant in the depressive group. This study therefore suggests that depressive symptomatology and problem substance use appear together in a more global profile of risk. To our knowledge, this thesis is the first to take a specific interest in the moderation effect of depressive symptoms on the associations between the different dimensions under study. The results underscore the importance of an early psychosocial intervention with adolescents at risk and with adolescents struggling with depressive symptoms, while targeting specific aspects for boys and girls.

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