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La transgresión en Milagros de Nuestra Señora de Gonzalo de BerceoCorriols, Maritza January 1996 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Interface syntaxe-topologie et amas verbal en coréen et en françaisChun, Jihye 01 February 2013 (has links) (PDF)
Le but de cette thèse est d'analyser la question de l'ordre des mots en coréen et en français, et d'éclairer en quoi ces deux langues génétiquement et typologiquement très éloignées mettent en évidence une même notion d'amas verbal. Nous développons une modélisation simple de l'ordre des mots du coréen dans le cadre de la grammaire de dépendance topologique - première modélisation topologique pour cette langue - un système de règles d'ordre formelles décrivant la correspondance entre l'arbre de dépendance d'une phrase et une structure de constituants ordonnée. C'est à ce niveau qu'apparaît l'amas verbal, un constituant topologique cohésif, qui favorise la non-projectivité de constructions comme la relativisation, le clivage et la topicalisation. Il apparaît tant en coréen qu'en français, tout en ayant des propriétés différentes d'une langue à l'autre. Nous montrons ainsi qu'un petit nombre de règles d'ordre peut rendre compte de l'ordre des mots du coréen, considéré comme une langue à ordre relativement libre. Ce résultat se fonde sur notre tentative préalable d'analyser, d'une manière simple et cohérente, la structure de la phrase coréenne en nous basant sur la théorie de la translation.
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Description syntaxique des usages de la forme alors que en français contemporain / Syntactical description of alors que in contemporary FrenchLafontaine, Fanny 07 December 2015 (has links)
La parution d’un certain nombre de travaux menés sur les « conjonctions de subordination », Deulofeu (1999a) sur que, Benzitoun (2006a) à propos de quand, Corminboeuf (2009) pour si, Debaisieux (2006) concernant parce que, quoique, puisque et bien que, etc., a permis de rendre justice à la pluralité des fonctionnements syntaxiques des structures ainsi introduites en faisant valoir le fait qu’elles ne peuvent être constamment ramenées à une relation de dépendance grammaticale. C’est dans cette même lignée que s’inscrit ce travail qui a pour objectif de recenser, sur la base de corpus de français parlé et écrit, les différents fonctionnements syntaxiques de la conjonction alors que en français contemporain. Il apparait que les séquences ainsi introduites relèvent de cinq principaux emplois, dont un seul est à considérer comme véritablement « subordonné ». Nous associerons par ailleurs un ou plusieurs effets de sens à chacun de ces emplois. / A number of recent studies dealing about the syntactic properties of French subordinating conjunctions such as que (which, who, that) (Deulofeu, 1999a), quand (when) (Benzitoun, 2006a), si (if) (Corminboeuf, 2009) or parce que, quoique, puisque and bien que (because, since, although) (Debaisieux, 2006) have brought an increased awareness of the various grammatical behaviors of such forms, which definitely cannot be reduced to a simple relation of syntactic dependency. Using this approach, the present dissertation will attempt to offer a precise account of the conjunction alors que (whereas) as it is used in spoken and written contemporary French. It will be demonstrated that the constructions introduced by alors que can be classified into five main syntactic types, only one of them presenting a truly “subordinating” effect. In addition to analyzing their specific syntactic structure, our different types will be described according to their particular semantic value.
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Pusiau pagalbinių veiksmažodžių vaidmuo šiuolaikinėje prancūzų kalboje semantikos ir sintaksės požiūriu / The role of semi-auxiliary verbs in modern French: semantic and syntactic perspective / Rôle sémantico – syntaxique des verbes semi-auxiliaires dans le français contemporainJuodytė, Lina 07 July 2010 (has links)
Pusiau pagalbinio veiksmažodžio vaidmuo šiuolaikinėje prancūzų kalboje semantikos ir sintaksės požiūriu yra labai ženklus, nes pusiau pagalbiniai veiksmažodžiai yra dažni ir grožinėje literatūroje, ir dokumentiniame žanre, ir buityje. Kalbininkų požiūris į pusiau pagalbinius veiksmažodžius skiriasi tik dėl paties pavadinimo: pusiau pagalbiniai, veikslo, pagalbiniai veikslo veiksmažodžiai, modaliniai veiksmažodžiai, veiksmažodžių junginiai, tačiau visi kalbininkai sutaria, kad pagalbiniai veiksmažodžiai prancūzų kalboje skiriasi nuo pagalbinių veiksmažodžių tuo, kad jie išsaugo didesnę ar mažesnę semantinės reikšmės dalį ir padeda išreikšti tuos niuansus, kurių neįmanoma išreikšti morfologinėmis formomis. Tai ir yra pusiau pagalbinių veiksmažodžių vaidmuo semantikos požiūriu. Sintaksės požiūriu pusiau pagalbiniai veiksmažodžiai sudaro nedalomą junginį su tariniu, todėl yra sudėtinė tarinio dalis, kuri paklūsta visoms tradicinės gramatikos taisyklėms: yra asmenuojama, kaitoma laikais, asmenimis, derinama su skaičiumi, gimine ir tt. / Semi-auxiliary verb's role in modern French syntax and semantics is very significant because the semi-auxiliary verbs are quite frequent in literature as well as periodicals. All the linguists agree on the fact, that auxiliary verbs or pure modals do not contain any semantic meaning and serve just for grammatical purposes to express future or past times and semi-auxiliary verbs in French do contain some part of its semantic meaning and have some serious impact on the main verb. Linguists’ approaches differ only in the denomination as a semi-auxiliary or auxiliary of aspect, auxiliary aspect verbs, modal verbs, verbs compounds and so on. The semi-auxiliary verbs role consists of its semantic sens as well as its syntactic functions, as semi-auxiliary verbs tend to express the shadings of a verb, that can’t be translated by morphological means and morphological forms. On the syntactic point of view, semi-auxiliary verbs form with the infinitive an integrated combination of the predicate. It is an integral part of the predicate, where the semi-auxiliary acts as a regular verb under all rules of grammar: changes in accordance with person, singular or plural, gender, mode, time etc. / Le rôle du verbe semi-auxiliaire dans le français contemporain du point de vue sémantico- syntaxique est très important, puisque les verbes semi auxiliaires sont fréquents en belles lettres ainsi que les périodiques et le quotidien. Les approches des linguistes envers le verbe semi-auxiliaire ne diffèrent qu’en dénomination : semi-auxiliaire, auxiliaire d’aspect, les aspectuels, les modaux, causatifs, perceptifs, périphrases verbales etc. Tous les linguistes soulignent que le verbe auxiliaire est dépourvu de tout sens, et le verbe semi-auxiliaire en garde une partie sémantique plus ou moins grande. Les semi-auxiliaires aident à exprimer les nuances quand les formes morphologiques ne peuvent pas les couvrir. Le verbe semi-auxiliaire est étroitement lié à l’expression de l’aspect. Le rôle sémantique des verbes semi-auxiliaires consiste à apporter des nuances au verbe principal ou même détourner son sens, tandis que le rôle syntaxique est plus concret et consiste à précéder et faire partie intégrante du prédicat et .
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L'injonction dans le Français parlé d'une approche en langue à une analyse de corpus / The imperative in spoken french From a linguistic aproach to an analysis of corpusNguyễn Minh, Chính 22 February 2013 (has links)
Les grammairiens considèrent que l’impératif est le moyen normal pour formuler une injonction. Cependant d’autres moyens tels que l’assertion, l’interrogation, les expressions averbales sont possibles. Notre thèse se propose d’étudier les caractéristiques syntaxiques, sémantiques et pragmatiques ainsi que la répartition de ces moyens en fonction des activités linguistiques pratiquées par les locuteurs. Nous avons retenu cinq situations (entretien, petit commerce, didactique – institutionnelle et didactique – amicale).Après avoir défini sur une base pragmatique, nous avons essayé de dégager les configurations très fréquentes et celles qui restent exceptionnelles, de voir comment les compétences linguistiques sont mobilisées par les locuteurs pour satisfaire les attentes normatives dans les différentes situations sociales qui constituent notre corpus. / The grammar considers that the imperative form is the normal means to formulate imperative utterances. However, other means like assertives, interrogatives and non-verbal expressions are possible. Our thesis studies the syntactical, semantic and pragmatic caracteristics of these structures and their distributions according to the linguistic activities. We have taken five situations (interview, small commerce, didactical – institutionnal, didactical – friendly).Adopting a pragmatic definition of the imperative, we tryed to figure out the frequent and exeptionnel configurations, to see how linguistic skills are mobilized by speakers to satisfy the normative expectations in these different social situations.
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Etude de langages interprétables par une machine langage de haut niveauPark, Seung Kyu 26 March 1982 (has links) (PDF)
Cette étude présente : 1) une définition "isomorphique des langages" afin d'établir un langage machine (LM) de la machine langage de haut niveau (LHN); 2) un traducteur isomorphe de cette machine LHN. Le langage I-Pascal est analysé dans le cadre de ce formalisme et le traducteur isomorphe de Pascal est construit sur la syntaxe modifiée en cherchant une possibilité de réalisation par des modules matériels, éventuellement par des systèmes VLSI
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La syntaxe comparée du bretonJouitteau, Mélanie 12 February 2005 (has links) (PDF)
Cette thèse fournit une analyse détaillée d'une langue généralement peu étudiée, le breton (celtique continental contemporain). Son but est double: (i) - proposer une référence solide pour l'étude de la langue bretonne, ainsi que des langues celtiques et sémitiques. Je résume et évalue les différentes propositions qui ont été faites, et propose de nouvelles solutions, originales, efficaces et argumentées. (ii) - rendre accessible pour la communauté linguistique les réponses et nouvelles questions que le breton offre a certains enjeux théoriques cruciaux pour la grammaire générative et la typologie des langues. Je montre, en particulier, que la langue bretonne est un cas précieux pour enquêter sur le Principe de Projection Etendue (EPP), ou pour le débat sur la caractérisation des propriétés verbo-nominales. En accord avec mes résultats, je propose une nouvelle classification typologique des langues qui transcende l'ancienne opposition langue a verbe second vs. langue a verbe premier (V2/V1). Le Chapitre 1 présente les caractéristiques majeures des langues X(P)-VSO, illustrées par les langues celtiques et sémitiques anciennes et modernes, ainsi que par le Chacaltongo Mixtec. Le Chapitre 2 examine avec minutie l'architecture de la phrase bretonne, de la structure vP a la périphérie gauche étendue, résumant et discutant les principaux enjeux de la dérivation des phrases bretonnes. Je propose que la négation préverbale est une tête C, et que les particules préverbales (rannigs) sont des têtes FinP réalisant un accord catégoriel avec l'élément préverbal. Je montre que le sujet préverbal peut montrer des propriétés A. Dans le chapitre 3, je fournis une analyse compréhensible et détaillée de l'EPP, et montre comment les faits du breton écartent différentes versions de ce Principe. Ma formulation de l'EPP étend l'inventaire des explétifs a tout élément préverbal, qu'il soit une tête ou un XP. L'inventaire des explétifs peut donc crucialement comprendre des têtes C. Cette hypothèse prédit qu'il n'existe pas de langue strictement VSO. Les langues dites a verbe initial sont dérivées soit par mouvement du VP évacué, soit par mouvement de la tête verbale accompagné d'une stratégie explétive, qui obtient le type X(P)-VSO. Cette proposition est consistente avec la généralisation que les langues a verbe initial ont des particules préverbales. Je reconnais les explétifs nuls lorsqu'ils sont apprenables et interprétables. Je montre par example comment des particules explétives C en irlandais et en arabe sont apprenables car interprétables pour l'accord verbal. Le marquage [3.sg] qui apparait sur le verbe fléchi quand les sujets ne cliticisent pas est la réalisation d'une relation d'accord avec la tête C préverballe, un cas d'accord gelé provoqué par la localité. Dans le chaptre 4, je me concentre sur les Paramètres spécifiques au breton. Contrairement a l'irlandais ou l'arabe, le breton n'a pas d'explétifs nuls (ni pro, ni Tête C de matrice). La caractéristique V2 du breton découle donc de l'EPP. Cependant, le breton est caractérisé, comme l'irlandais ou l'arabe, par des effets de complémentarité dans le système d'accord. Je montre comment l'accord gelé est déclenché par un autre type d'internenant pour l'accord: la structure verbale vP elle-même (Jouitteau & Rezac 2006, Jouitteau 2005). Les traits du sujet sont la cible la plus proche pour l'accord uniquement dans les cas ou le sujet dépasse l'intervenant vP [3.sg] vP intervener (cliticisation). Je montre ensuite comment ce simple Pramètre, l'interprétabilité des traits phi de la structure vP, dérive des propriétés majeures caractéristiques de la langue. Comme des DPs, les structures verbales du breton montrent des effets de filtre sur le Cas et déclenchent la réalisation 'a' du rannig. Comme des DPs, les structures verbales peuvent déclencher l'état construit. Il en résulte que la langue n'a pas de Cas accusatif et marque les arguments internes du Cas génitif. L'interprétabilité des traits phi du vP prédisent correctement des faits autrement inexpliqués. En particulier, une analyse prépositionnelle de 'avoir' prédit sa singularité en termes d'accord car la préposition qui acceuille le sujet est toujours plus haute que le vP. Le sujet devient donc la cible la plus proche pour l'accord, indépendemment de ses propriétés clitiques. Le Chapitre 5 démontre avec minutie comment l'EPP prédit exactement quels ordres de mots sont possibles en breton, et quels ordres de mots sont impossibles. Les élément préverbaux motivés sémantiquement satisfont automatiquement l'EPP et les stratégies explétique de dernier ressort apparaissent dans les phrases a focus large. Je développe la proposition de Holmberg (2000) que les explétifs peuvent être créés par séparation des traits et mouvement subséquent. Comme stratégie de dernier ressort pour satisfaire l'EPP, le plus proche élément postverbal dans la dérivation monte en position préverbale en laissant in situ ses traits sémantiques. Ceci dérive élégamment trois propriétés majeures du breton: les propriétés A disponibles pour un sujet préverbal, l'existence de phrases SVO a focus large, et les paradigmes dits du 'long mouvement de tête' (Long Head Movement) qui antéposent une tête evrbale non-fléchie par dessus un auxiliaire, en dépit de la contrainte sur le mouvement des têtes. Le Chapitre 6 continue l'extension de l'inventaire des explétifs et présente un paradigme entièrement nouveau du français dialectal. Dans le français Atlantique (SVO), l'effacement du sujet est autorisé si et seulement si une tête C préverballe est insérée. La morphologie de cette tête C préverballe n'est pas réalisée par le canal segmental, mais par un son ou geste ostencible quelconque. J'analyse ce paradigme comme le résultat d'une stratégie explétive multicanale et j'ouvre sur les implications que cela a, de la typologie des explétifs a la méthodologie de récolte des données.
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Phénomènes d'interface, stades d'acquisition et variabilité : explications en termes de degrés de complexité computationnelleMercier, Steeve 17 April 2018 (has links)
Cette étude suggère que ce n'est pas les interfaces en général qui causent des difficultés en acquisition d'une L2, mais la complexité computationnelle qui leur est inhérente et qui provoque un important fardeau sur la mémoire de travail. Lorsque les apprenants ne peuvent gérer cette complexité, les comportements non cibles (ex. omission, transfert, surgénéralisation, variabilité) découlent de considérations computationnelles forçant naturellement des options structurelles plus économiques (O'Grady et al., 2009). L'acquisition des clitiques accusatifs du français le et me par des apprenants japonophones adultes a été examinée. Ces clitiques impliquent deux interfaces qui peuvent être étudiées en parallèle - syntaxe/phonologie, syntaxe/pragmatique - et leurs propriétés multimodulaires sont absentes en japonais : la catégorie SCAcc (en syntaxe); le segment IV, plus deux propriétés phonotactiques (en phonologie); le statut [+ argumentai] de la catégorie Temps, qui ne permet pas l'omission de l'objet même si le contexte identifie les referents (en pragmatique). Notre hypothèse principale est que les apprenants vont acquérir la syntaxe des clitiques avant qu'ils ne puissent en maîtriser les propriétés aux interfaces. La raison est que le traitement des interfaces, avec leurs propriétés multimodulaires, implique un travail computationnel accru par rapport au traitement de la syntaxe seule (Sorace, 2006). Les résultats, provenant de cinq tâches administrées à 15 apprenants débutants, 15 intermédiaires, 15 avancés et à 15 locuteurs natifs, confirment notre hypothèse : les intermédiaires, qui ont acquis la syntaxe des clitiques en raison de leurs jugements grammaticaux cibles (comme ceux des natifs), ne peuvent toujours pas intégrer en parallèle les propriétés des clitiques lors de tâches de production induite écrite (ciblant l'interface syntaxe/pragmatique) et orale (ciblant en particulier l'interface syntaxe/phonologie). Leurs résultats moyens à ces tâches, soit 46,8% et 45,6%, sont significativement inférieurs à ceux des locuteurs natifs, lesquels atteignent 87,4% et 88,9%. En fait, ce n'est qu'à partir du niveau avancé que les apprenants sont en mesure de gérer les coûts de traitement des interfaces syntaxe/phonologie et syntaxe/pragmatique. Une analyse plus fine à partir de tâches de perception et de répétition révèle cependant que, contrairement aux natifs, les avancés (tout comme pour les débutants et les intermédiaires) ont d'importantes difficultés avec la phonologie cible, particulièrement avec le phonème /1/ du clitique le.
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Les Res gestae Alexandri Macedonis de Julius Valerius. Études lexicales, syntaxiques et stylistiquesFoubert, Frédéric 18 December 2007 (has links)
Les conquêtes et les hauts faits d’Alexandre le Grand ont fait l’objet d’une tradition romanesque à laquelle est donné le titre générique de Roman d’Alexandre ; elle est connue par le biais de nombreuses versions, traductions et adaptations. L’objectif de la thèse est d’évaluer les prétentions littéraires des Res gestae Alexandri Macedonis de Julius Valerius, première version latine connue de ce Roman. Le texte – envisagé comme objet littéraire autonome, en raison, notamment, de la perte de l’original grec dont il constitue la traduction – a été analysé au travers de trois séries d’études, portant sur le lexique, la syntaxe verbale et les figures de style. Effectués sur la base de la dernière édition de référence (ROSELLINI 2004²), ces dépouillements offrent la première vision approfondie des ambitions qui caractérisent la démarche de l’auteur ; ils ont permis en outre d’envisager, à titre d’hypothèse, l’objectif de ce dernier : dans un monde en voie de christianisation, donner à l’élite politique et culturelle un nouvel accès à texte consacré à l’une des figures les plus célèbres de la culture païenne.
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Description de la variation : Études transformationnelles des phrases du français de Côte d'IvoireBoutin, Béatrice Akissi 11 June 2002 (has links) (PDF)
Ce travail articule ensemble une étude sociolinguistique et un travail d'analyse syntaxique s'inscrivant dans la ligne du modèle des lexiques-grammaires élaboré par M. Gross. La première partie montre que le français de Côte d'Ivoire est fruit d'une situation complexe dans laquelle sont entrées en contact diverses variétés de français (tirailleur, colonial, populaire urbain, standard de France contemporain, etc.) et les langues ivoiriennes (notamment le dioula et le baoulé, à la fois vernaculaires et véhiculaires, largement répandus), supports de représentations et de comportements cognitifs que ne véhicule pas le français standard de France. Actuellement, le français de Côte d'ivoire est en cours de "nativisation" (R. Chaudenson) et les représentations des Ivoiriens confirment sa vernacularisation : le français ivoirien ne suscite pas de jugement de valeur de la part de l'interlocuteur ivoirien francophone. Il fait ainsi l'objet d'une appropriation (G. Manessy) par la communauté ivoirienne. La représentation homogène du français de Côte d'Ivoire, malgré la pluralité de ses formes, tout comme la confusion fréquente du nouchi avec le français populaire ivoirien, montrent le degré de cette appropriation identitaire du français. La première partie permet de resituer nombre de restructurations mises en évidence dans la seconde partie qui porte sur la description syntaxique de faits relevant de plusieurs variétés, orales comme écrites. L'étude, menée dans le cadre de la grammaire transformationnelle harrissienne, en contraste avec le français de France, et avec le dioula et le baoulé examine la syntaxe du verbe et de la phrase simple, puis la syntaxe du nom. La plupart des spécificités syntaxiques du français de Côte d'Ivoire s'analysent comme des omissions ou des variations de mots grammaticaux, essentiels en français de France : complémenteurs, déterminants, pronoms, complémenteurs, prépositions. D'autres faits se présentent comme une extension à d'autres éléments de propriétés existant en français de France dans certaines constructions (locatives, moyennes ou neutres, adjectivales). Certains phénomènes, enfin, atteignent des zones invariantes dans les variétés occidentales de français. C'est le cas de la création du complémenteur pour introducteur de verbe à l'infinitif, de la préposition locative avec, de la forme pro-nominale pour suivi d'un nom. La comparaison avec la syntaxe des langues ivoiriennes montre qu'il est souvent difficile d'expliquer l'élaboration de la variation du français de Côte d'Ivoire : des facteurs intra- inter- et extrasystémiques sont mêlés. Ces analyses linguistiques confirment l'existence de règles syntaxiques propres et rendent ainsi visible une norme endogène systémique qui ne jouit d'aucune portée prescriptive officielle, mais est largement utilisée par des journalistes, enseignants, politiciens, et est souvent la seule référence pour les autres locuteurs. Cette approche vise à objectiver la norme ivoirienne du français, préparant ainsi sa possible standardisation.
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