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Evolution et facteurs pronostiques de la Neurofibromatose 1

Sbidian, Emilie 23 October 2012 (has links) (PDF)
La Neurofibromatose 1 (NF1) est une maladie autosomique dominante dont l'évolutivité est inconnue. En effet, ni le type de mutation du gène, la gravité d'éventuels cas familiaux, ni une première complication ne permettent de prédire le pronostic de la maladie. L'objectif général de ce travail de thèse était de cibler les malades les plus à risque de morbi-mortalité au cours de la NF1. Méthode. Les différents travaux se sont appuyés sur les données phénotypiques de patients NF1 suivis dans le Réseau NF-France labellisé par le ministère de la Santé. Il s'agit d'une filière nationale monothématique ayant pour mission la prise en charge des malades atteints de NF1. Une cohorte d'environ 2500 malades est actuellement suivie dans ce réseau. Résultats. La mortalité des patients NF1 a tout d'abord été comparée à celle de la population générale française par l'estimation du rapport de mortalité standardisée (SMR). Entre 1980 et 2006, 1 895 patients NF1 ont été rétrospectivement inclus dans la cohorte. Un excès de mortalité était observé chez les [10-20[ ans (SMR=5.2, IC95% : 2.6 - 9.3, p<10-4) et les [20-40[ ans (SMR=4.1, IC95% : 2.8 - 5.8, p<10-4). Les principales causes de décès étaient la transformation de neurofibromes internes en tumeurs malignes des gaines nerveuses (TMGN). Une étude cas témoins portant sur 208 patients NF1 a permis d'expliquer le risque de mortalité accru chez les patients présentant des neurofibromes sous cutanés (SC-NF) en confirmant en IRM la présence chez ces patients de neurofibromes internes à fort risque de transformation en TMGN (OR=4.3, IC95% : 2.2 - 8.2). Cet effet était d'autant plus marqué que le nombre de SC-NF était important et notamment au-delà d'un seuil de 10 (OR=82, IC95% : 10.4 - 647.9) et que les neurofibromes internes étaient diffus (OR=14.7, IC95% : 3.8 - 57.3) et de taille ≥ 3 cm (OR=6.3, IC95% : 2.3 - 17.4). Les patients présentant des SC-NF représentent 20 à 30% de la population NF1. Afin d'identifier les patients à risque de développer une TMGN, nous avons élaboré un score prédictif de la présence des neurofibromes internes à partir des caractéristiques phénotypiques des patients. La présence de SC-NF (OR=4.7, IC95% : 2.1 - 10.5), l'absence de neurofibromes cutanés (OR=2.6, IC95% : 0.9 - 7.5), un âge inférieur ou égal à 30 ans (OR=3.1, IC95% : 1.4 - 6.8) et moins de 6 tâches café au lait (OR=2, IC95% : 0.9 - 4.6) étaient les variables qui constituaient le NF1Score. Le NF1Score = 10*(âge ≤ 30 ans) + 10*(absence de neurofibromes cutanés) + 5*(moins de 6 tâches café-au-lait) + 15*(plus de 2 neurofibrome sous cutanés) avait une excellente adéquation (test C de Hosmer-Lemeshow=4,53 avec 7ddl, p>0,50) et une capacité discriminante satisfaisante (aire sous la courbe ROC non paramétrique = 0,75 [0,68-0,82]). Enfin, l'expression phénotypique variant au cours du temps chez un même patient nous avons réalisé une étude spécifique chez l'enfant. Ainsi, l'âge (OR=1.1, IC95% : 1.0 - 1.2), la présence de xanthogranulomes (OR=4.5, IC95% : 0.9 - 21.7), celle de neurofibromes sous cutanés et plexiformes (OR=5.0, IC95% : 1.8 - 13.6) étaient indépendamment associés à celle des neurofibromes internes chez l'enfant NF1 de moins de 17 ans. Dans cette dernière étude, les neurofibromes internes se développaient de façon exponentielle pendant l'adolescence et plus précocement chez les femmes en accord avec les données de la littérature. Conclusion. La période à risque de développer des neurofibromes internes semblent donc sesituer entre l'adolescence et l'âge de 30 ans. Les recommandations de suivi pourraient prendre en compte le phénotype à risque, mais également la période de survenue de ces complications en réévaluant l'intérêt dans ce contexte d'investigations complémentaires
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Risque de cancer du poumon associé aux expositions environnementales de fumées de soudage : 2 études cas-témoins basées sur la population montréalaise

Vallières, Eric 08 1900 (has links)
No description available.
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Étiologies et facteurs de risque des pneumopathies chez les enfants de moins de 5 ans dans les pays en développement : une étude cas-témoins multicentrique / Etiology of pneumonia and risk factors in children under-five years of age in developing countries : a multicenter case-control study

Bénet, Thomas 17 October 2016 (has links)
Les pneumonies sont la première cause de mortalité par maladie infectieuse dans le monde chez les enfants. Les objectifs étaient d'identifier les causes microbiologiques des pneumonies communautaires chez les enfants de moins de 5 ans dans les pays émergents et en développement et les déterminants associés à leur sévérité en termes d'hypoxémie à l'admission et de mortalité. Une étude cas-témoins multicentrique hospitalière a été menée par le réseau GABRIEL dans 9 sites des pays suivants : Cambodge, Chine, Haïti, Inde (2 sites), Madagascar, Mali, Mongolie et Paraguay. Les cas étaient des enfants hospitalisés, âgés de 2 à 60 mois et atteints de pneumonie radiologiquement confirmée ; un témoin par cas du même centre, sans signe évocateur de pneumonie était recherché. Un appariement fréquentiste sur la période et la classe d'âge était effectué. Des prélèvements respiratoires ont été réalisés chez tous les sujets pour identifier 19 virus, 5 bactéries et les sérotypes de Streptococcus pneumoniae par biologie moléculaire. Pour les cas, des prélèvements supplémentaires de sang et de liquide pleural étaient effectués. Les étiologies des pneumonies ont été estimées par le calcul de la fraction attribuable populationnelle après régression logistique multivariée. Les facteurs associés à l'hypoxémie à l'admission - déterminés chez les patients atteints de pneumonie - ont été identifiés par régression logistique multivariée ; les facteurs associés à la mortalité hospitalière à 14 jours ont été quantifiés par modèle de Cox bivarié. Parmi les 888 cas et 870 témoins analysés, les agents causaux des pneumonies après analyse multivariée étaient par ordre décroissant de fréquence : S. pneumoniae, respiratory syncytial virus (RSV), rhinovirus, human metapneumovirus (hMPV), parainfluenza virus 1, 3 et 4, influenzavirus A et B et Mycoplasma pneumoniae. La fraction attribuable ajustée était de 42,2% (intervalle de confiance [IC] à 95% : 35,5-48,2%) pour S. pneumoniae, de 18,2% (IC à 95% : 17,4-19,0%) pour RSV et de 11,2% (IC à 95% : 7,5-14,7%) pour rhinovirus. Une importante hétérogénéité des étiologies entre pays a été identifiée. Parmi les 405 cas de pneumonie analysés pour l'étude de la gravité, 17,3% étaient hypoxémiques. La détection d'hMPV ou de RSV au niveau respiratoire était indépendamment associée à un risque accru d'hypoxémie (odds ratio ajusté [ORa]=2,4 ; IC à 95% : 1,0-5,8 et ORa=2,5 ; IC à 95% : 1,1-5,3, respectivement). La détection de S. pneumoniae dans le sang (hazard ratio brut [HRb]=4,6 ; IC95% : 1,5-14,0), un dosage de procalcitonine ≥50 ng/ml (HRb=22,4 ; IC à 95% : 7,3-68,5) et l'hypoxémie à l'admission (HRb=4,8, IC à 95% : 1.6-14.4) étaient prédictifs de surmortalité hospitalière ; ces associations subsistaient après ajustement sur l'âge, la période, le centre, la séropositivité HIV ou le statut nutritionnel. La majorité des pneumonies chez les enfants de moins de 5 ans dans les pays en développement peut être attribuée à S. pneumoniae, RSV, rhinovirus et hMPV. Les pneumonies hypoxémiantes chez les enfants sont liées à hMPV et RSV alors que les pneumonies liées à S. pneumoniae sont associées à un risque accru de décès. Ces résultats permettent d'identifier des priorités de prévention vaccinales et non-vaccinales / Pneumonia is the leading cause of death from infectious diseases in children worldwide. The objectives were to identify the etiologies of community-acquired pneumonia in children under 5 years in emerging and developing countries and the determinants associated with severity in terms of hypoxemia at admission and mortality. A hospital-based multicenter casecontrol study was conducted at 9 sites in the following countries: Cambodia, China, Haiti, India (2 sites), Madagascar, Mali, Mongolia and Paraguay. Cases were hospitalized children aged between 2 and 60 months, with radiologically confirmed pneumonia; a control was a patient from the same center, without any sign suggesting pneumonia. A frequentist matching by period and age category was made. Respiratory samples were taken from all subjects to identify 19 viruses, 5 bacteria and Streptococcus pneumoniae serotypes by molecular biology. For cases only, additional blood samples and pleural fluid were performed. The etiologies of pneumonia were estimated by calculating the population-attributable fraction after multivariate logistic regression. The factors associated with hypoxemia at admission were identified in patients with pneumonia by multivariate logistic regression; factors associated with 14-day in-hospital mortality were quantified by bivariate Cox model. Among the 888 cases and 870 controls analyzed, the causative agents of pneumonia after multivariate analysis migth be: Streptococcus pneumoniae, respiratory syncytial virus (RSV), rhinovirus, human metapneumovirus (hMPV), parainfluenza virus 1, 3 and 4, influenzavirus A and B, and Mycoplasma pneumoniae. The adjusted attributable fraction was 42.2% (95% confidence interval [CI]: 35.5-48.2%) for S. pneumoniae, 18.2% (95% CI: 17.4-19.0%) for RSV and 11.2% (95% CI: 7.5-14.7%) for rhinovirus. A significant heterogeneity in etiologies between countries was identified. Among the 405 pneumonia cases analyzed for the study of gravity, 17.3% were hypoxemic. Detection of hMPV or RSV from respiratory samples were independently associated with an increased risk of hypoxemia (adjusted odds ratio [aOR]=2.4, 95% CI: 1.0-5.8; aOR=2.5, 95% CI: 1.1-5.3, respectively). Detection of S. pneumoniae from blood (crude hazard ratio [cHR]=4.6, 95% CI: 1.5- 14.0), procalcitonin ≥50 ng/ml (cHR=22.4, 95 %: 7.3-68.5) and hypoxemia (cHR=4.8, 95% CI: 1.6- 14.4) were predictive of higher hospital mortality; these associations were consistent after adjusting for age, period, center, HIV or nutritional status. The majority of pneumonia in children under 5 years of age in developing countries might be attributable to S. pneumoniae, RSV, rhinovirus and hMPV. Hypoxemic pneumonia in children were related to RSV and hMPV infection while S. pneumoniae-related pneumonia was associated with an increased risk of death. These findings might guide future vaccinal or non vaccinal policies
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Comment les juges détectent-ils les mensonges lors de procès? Étude des mécanismes communicationnels sous-jacents aux déclarations de culpabilité pour parjure

Denault, Vincent 04 1900 (has links)
Tant lors de procès en droit criminel que lors de procès en droit administratif, civil ou familial, le mensonge peut contribuer à la mise en place de trames narratives qui embrouillent les faits que les juges devraient connaitre afin d’appliquer adéquatement le droit. De plus, si les juges ne sont pas capables de distinguer le vrai du faux lors des témoignages, la confiance du public indispensable au bon fonctionnement du système de justice pourrait être compromise. Par ailleurs, même si des chercheurs s’intéressent, depuis les années 1960, à la détection du mensonge, en particulier lors d’interrogatoires policiers reproduits en laboratoires, ces expérimentations ignorent plusieurs attributs des systèmes de justice accusatoires (p. ex., les procédures judiciaires, les éléments de preuve incriminante, les déclarations assermentées, les interrogatoires, les contre-interrogatoires et les plaidoiries). Par conséquent, puisque la détection des témoignages mensongers par les juges lors de procès est rarement explorée, les juges des tribunaux municipaux, provinciaux et fédéraux sont pratiquement laissés à eux-mêmes. Dans le cadre de ma thèse, je présente un travail de type descriptif, analytique et explicatif pour observer et mieux comprendre le raisonnement ou, du moins, une partie du raisonnement par lequel des juges, en contexte naturel, en sont venus à déterminer, selon leur point de vue, que des témoins ont menti alors qu’ils témoignaient. Cette recherche vise, entre autres, à bonifier la validité écologique des expérimentations en laboratoire et à s’attaquer plus adéquatement à la problématique des mensonges lors de procès. D’une part, afin d’étudier la détection du mensonge dans le contexte concret où elle a lieu plutôt que dans le cadre d’une représentation expérimentale de cette activité, j’ai fait le choix de me tourner vers des jugements écrits de tribunaux canadiens comme données de recherche, plus spécifiquement, quatre jugements canadiens portant sur une accusation criminelle de parjure résultant d’une déclaration incriminante où les accusés ont été déclarés coupables. D’autre part, afin de décrire, analyser et expliquer de façon minutieuse et approfondie les mécanismes communicationnels sous-jacents aux déclarations de culpabilité pour parjure, j’ai fait le choix de mobiliser une approche contemporaine d’analyse du discours s’inscrivant dans les travaux de l’École de Montréal—l’approche ventriloque de la communication (Cooren, 2013)—dans la mesure où celle-ci permet d’identifier les éléments qui apparaissent comme faisant la différence dans la constitution d’un jugement. Hormis la rareté alarmante des jugements rendus à la suite de procès sur une accusation criminelle de parjure résultant d’un témoignage, les résultats de mes analyses permettent d’observer le rôle substantiel des idées reçues et l’apport considérable des précédents dans le processus décisionnel des juges lors de procès. Comme je le montre dans ma thèse, ces idées reçues peuvent exposer des croyances sur le comportement humain véhiculées ou exprimées, explicitement ou non, par les juges dans leur jugement. Quant aux précédents, ils peuvent avoir l’effet de voiler le rôle substantiel de ces mêmes idées reçues dans le processus décisionnel des juges. De plus, les résultats de mes analyses suggèrent que la détection des témoignages mensongers par les juges lors de procès dépend, entre autres, de nombreux éléments du contexte tels que mis en scène dans le raisonnement des juges et n’a pas grand-chose à voir avec le scénario expérimental typique mis en place pour étudier la détection du mensonge. Finalement, bien qu’ils n’offrent pas de « nouvelle technique » pour distinguer l’honnête justiciable du menteur, les résultats de mes analyses s’inscrivent en continuité avec d’autres travaux de recherche qui démontrent l’utilité a priori limitée des indicateurs comportementaux de mensonge et qui suggèrent que les praticiens du droit, en particulier les juges, devraient être systématiquement formés sur la nature faillible du processus décisionnel lors de procès. / Both in criminal law trials and in administrative, civil or family law trials, deception can lead to the development of narrative patterns that obscure facts that judges should know in order to properly apply the law. In addition, if judges are unable to distinguish truth from falsehood in testimonies, the public trust essential to the proper functioning of the justice system may be compromised. Furthermore, even if researchers have, since the 1960s, been interested in detecting deception, especially during police interrogations conducted in laboratories, these experiments ignore several attributes of adversarial justice systems (e.g., court proceedings, incriminating evidences, sworn statements, examinations, cross-examinations and pleadings). As a result, since the detection of deceptive testimony by judges during trials is hardly ever addressed, judges in municipal, provincial and federal courts are practically left on their own. In my thesis, I present a descriptive, analytical and explanatory work to observe and better understand the reasoning, or at least part of the reasoning, by which judges, in a natural setting, have come to determine, from their perspective, that witnesses have lied while testifying. This research aims, among other things, to improve the ecological validity of laboratory experiments and to address more adequately the problem of deception during trials. On the one hand, in order to study the detection of deception in the actual context in which it takes place rather than in the context of an experimental representation of this activity, I have chosen to turn to written judgments of Canadian courts as research data, more specifically, four Canadian judgments pertaining to a criminal charge of perjury resulting from an incriminating statement in which the accused was found guilty. On the other hand, in order to describe, analyze and explain in a thorough and in-depth manner the underlying communicative mechanisms of perjury convictions, I have chosen to use a contemporary approach to discourse analysis that is part of the work of the Montreal School—the ventriloquist approach to communication (Cooren, 2013)—to the extent that this approach allows to identify the elements that appear to make a difference in the constitution of a judgment. Aside from the alarming scarcity of judgments rendered following trials on a criminal charge of perjury resulting from a testimony, the results of my analyses make it possible to observe the substantial role of popular beliefs and the considerable contribution of precedents in the judges’ decision-making process during trials. As demonstrated in my thesis, these popular beliefs may expose assumptions about human behaviour conveyed or expressed, explicitly or not, by judges in their judgments. As for precedents, they may have the effect of veiling the substantial role of these very beliefs in the judges’ decision-making process. Furthermore, the results of my analyses suggest that the detection of deceptive testimony by judges during trials depends, among other things, on several contextual elements as staged in the judges’ reasoning and has little to do with the typical experimental design set up for studying deception detection. Finally, although they do not offer a “new technique” for distinguishing the honest litigant from the liar, the results of my analyses are consistent with other research that demonstrates the a priori limited usefulness of behavioural indicators of deception and suggests that legal practitioners, particularly judges, should be systematically trained on the fallible nature of the decision-making process during trials.
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Témoins de Jéhovah : résistance et compromis : étude comparative : États-Unis, Barbade, Guadeloupe / Jehovah's Witnesses : resistance and Compromise, : comparative study : United States, Barbados, Guadeloupe / Temwen Jewova yo : Rezistans ak Konpwesyon : Etid konparatif : Etazini, Barbad, Gwadloup

Zamord, Christophe 25 November 2019 (has links)
Depuis leur fondation en 1870, les Témoins de Jéhovah ont connu une croissance spectaculaire jusqu’en 1995, dans les pays dont la religion dominante est le christianisme. Puis, un ralentissement progressif de leur croissance a été constaté au milieu des années 1990, en particulier dans les pays industrialisés. Par ailleurs, leur croissance a connu un succès inégal d’un pays à l’autre. Ainsi, en 2017, il y avait un Témoin de Jéhovah pour 50 habitants en Guadeloupe, un Témoin pour 112 habitants à la Barbade et un Témoin pour 263 habitants aux Etats-Unis. La présente recherche doctorale a étudié plusieurs facteurs de croissance, en empruntant les concepts des sociologues états-uniens Ryan Cragun et Ronald Lawson ainsi Rodney Stark et Lawrence Iannacone liant la croissance d’un groupe religieux à l’interaction entre l’offre religieuse qui est la sienne et la demande religieuse du pays où il s’est implanté. Une recherche documentaire a été effectuée passant en revue l’histoire et l’évolution de ce mouvement religieux. Puis, une méthode qualitative a été adoptée, à travers des entretiens menés auprès de dizaines de Témoins au cours de plusieurs années ainsi qu’une observation participante, afin de mieux connaître le mouvement, ses doctrines mais aussi la motivation des fidèles. Ensuite, une méthode quantitative a été appliquée à travers une enquête menée auprès de centaines de Témoins de Jéhovah à la Barbade en Guadeloupe et aux États-Unis d’Amérique. Les spécificités de ces trois pays expliquent en partie la différence de croissance constatées au sein du groupe religieux étudié. / Since their founding in 1870, Jehovah's Witnesses have experienced spectacular growth until 1995, in the country where Christianity predominates. A gradual slowdown in growth was then observed, particularly in the industrialized countries in the mid-1990s. Moreover, their growth has been successfully imbalanced from one country to another. Thus, in 2017, there was a Jehovah's Witness for 50 people in Guadeloupe, one for 112 people in Barbados and one for 263 in the United States.This PhD thesis examines several growth factors, borrowing from the concepts of American sociologists Ryan Cragun and Ronald Lawson as well as Rodney Stark and Lawrence Iannacone, linking the growth of a religious group to the interaction between religious offerings and religious demand. in the country where the religious group settled. A literature search was conducted to examine the history and evolution of this religious movement. In addition to that, a qualitative method was adopted in interviews with dozens of Witnesses over several years and with participant observation, in order to better understand the movement, its doctrines, but also the motivations of the members. Then, a quantitative method was applied to a survey of hundreds of Jehovah's Witnesses in Barbados, in Guadeloupe and the United States of America. The specificities of these three countries partly explain the differences in growth observed in the religious group studied. / Depi fondasyon yo nan lane 1870, Temwen Jewova yo te gen yon kwasans espektakilè jiska 1995, nan peyi kote dominasyon relijyon se krisyanis la. Lè sa a, yon ralentissement gradyèl nan kwasans yo te obsève patikilyèman nan peyi yo endistriyalize nan mitan ane 1990 yo. Anplis, li te kwasans yo te dezekilibre siksè soti nan yon peyi a yon lòt. Kidonk, nan 2017, te gen yon Temwen Jewova pou 50 moun nan Gwadloup, yon Temwen pou 112 moun nan Barbad ak yon Temwen pou 263 moun nan Etazini yo.Rechèch doktora prezan an etidye plizyè faktè kwasans, prete konsèp sosyolojis ameriken Ryan Cragun ak Ronald Lawson ak Rodney Stark ak Lawrence Iannacone ki lye kwasans yon gwoup relijye nan entèraksyon ant òf relijye ki se li ak demann relijye nan peyi kote li te etabli tèt li. Yon rechèch literati te fèt revize istwa a ak evolisyon sa a mouvman relijye yo. Answit, yo te adopte yon metòd kalitatif, nan entèvyou ak plizyè douzèn Temwen sou plizyè ane ak yon obsèvasyon patisipan, pou pi byen konprann mouvman an, doktrin li yo, men tou motivasyon fidèl yo. Lè sa a, yon metòd quantitative te aplike nan yon sondaj sou dè santèn de Temwen Jewova nan Barbad nan Gwadloup ak nan Etazini. Espesifikite yo nan twa peyi sa yo eksplike an pati diferans nan kwasans obsève nan gwoup relijye etidye.
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La victime d'acte criminel : l'injustice d'une partie évincée du procès

Pilon, Joliane 02 1900 (has links)
Les victimes d’actes criminels, dans notre système de justice pénale, vivent un sentiment d’injustice face à la façon dont elles sont traitées dans le cadre du procès. Nous sommes passés d’un système de droit pénal, où la victime était à la fois l’instigatrice et le point central, à un système où la victime s’est vue reléguer au seul plan de témoin. Notre système l’a évincé en devenant un système bi-partie ou le litige se situe entre l’État et l’accusé. Plusieurs raisons ont mené à ce changement, entre autre la présomption d’innocence et il n’est pas question de revenir en arrière à un système barbare. Toutefois, il est impossible de ne pas voir les conséquences néfastes que la situation actuelle engendre. Ce sentiment d’injustice mène assurément à une perte de confiance des victimes et par conséquent de la population en notre système. Il faut donc rééquilibrer la situation et redonner un certain sentiment de justice aux victimes. Certaines tentatives ont été faites par le gouvernement, mais ce n’est pas suffisant. Un simple énoncé de principes ne peut pas remédier à tout, il doit s’agir d’actions plus concrètes. Nous proposons que ces actions doivent être d’inclure la victime dans les protections constitutionnelles à l’instar de l’accusé et de lui octroyer un statut de participant lors du procès. / Victims in today’s criminal justice system are living with feelings of injustice because of the way they are treated during their trials. We have gone from a system where the victim was the instigator of the proceedings, to one where he is relegated to simply being the victim. Our system has ousted them by involving only two parties: the State and the accused. This change happened for many reasons, the main one being the presumption of innocence and, therefore, returning to a barbaric system is out of the question. However, it is impossible not to see the negative consequences of the current system. The injustice felt by the victims leads to a loss of confidence in our criminal justice system, not only by the victims themselves, but by the general population as well. Consequently, there is an important need to rebalance the system and help victims recover the sense of justice that they have lost. There have been attempts by the Government, however they have revealed themselves to be insufficient. A government policy statement cannot be the only solution, concrete action is required. We propose that these actions should be to constitutionally protect victims’ rights, similarly to those of the accused and make the victim an active participant during criminal trials.
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Titre de la thèse : Perturbation du rythme circadien et risque de cancer de la prostate : rôle du travail de nuit, des gènes circadiens et de leurs interactions / Disruption of Circadian Rhythm and Risk of Prostate Cancer : the Role of Night Work, Circadian Genes and Their Interactions

Wendeu-Foyet, Meyomo 19 December 2018 (has links)
En 2007, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le “travail de nuit entrainant une perturbation du rythme circadien” comme probablement cancérogène pour l'homme (groupe 2A) sur la base de preuves suffisantes chez l’animal mais limitées chez l'Homme. A ce jour, peu d’études se sont intéressées au rôle du travail de nuit et des gènes de l’horloge dans la survenue du cancer de la prostate. Dans ce contexte, nous avons étudié le rôle du travail de nuit, des gènes circadiens ainsi que leurs interactions dans le risque de cancer de la prostate, à partir des données d’EPICAP, étude cas-témoins réalisée en population générale), incluant 819 cas et 879 témoins. Un questionnaire standardisé a permis de recueillir des informations détaillées sur le travail de nuit, qu’il soit fixe ou rotatif. La réalisation d’un prélèvement biologique a permis un génotypage de l’ADN pour l’étude des gènes de l’horloge. Globalement, nous n’avons pas mis en évidence d’association entre le travail de nuit et le cancer de la prostate quelle que soit l'agressivité du cancer de la prostate, alors que nous avons observé une augmentation du risque chez les hommes ayant un chronotype du soir. Une durée d’exposition d’au moins 20 ans au travail de nuit fixe associée au cancer de la prostate agressif et de manière plus prononcée en combinaison avec des nuits de longue durée (en moyenne de plus de 10 heures par nuit) ou avec un nombre maximal de nuits consécutives supérieur à 6. Nous avons observé une association significative avec le cancer de la prostate pour les gènes NPAS2 et PER1, alors que seul le gène RORA était significatif pour les cancers agressifs. L’analyse de l’interaction entre les gènes de l’horloge et le travail de nuit dans le risque de survenue de cancer de la prostate a révélé des interactions significatives avec les gènes RBX1, CRY1, NPAS2 et PRKAG2. Les résultats de notre étude renforcent l'hypothèse d'un lien entre le travail de nuit en tant que facteur de perturbation du rythme circadien et le risque de cancer de la prostate et fournissent également de nouvelles preuves d'un lien potentiel avec les variants des gènes de l’horloge. Ces résultats, pourraient contribuer à l’identification de nouveaux facteurs de risque modifiables pour le cancer de la prostate pouvant être accessibles à la prévention. Des recherches plus approfondies aideront à mieux cerner les mécanismes biologiques impliquant les gènes circadiens dans le développement du cancer de la prostate ainsi que leurs interactions avec le travail de nuit. / In 2007, the International Agency for Research on Cancer (IARC) classified "shift work leading to a disruption of circadian rhythm» as probably carcinogenic to humans (Group 2A) on the basis of sufficient evidence in animals but limited evidence in humans. To date, few studies have focused on the role of night work and clock genes in prostate cancer occurrence. In this context, we studied the role of night work, circadian genes and their interactions in prostate cancer risk, using data from EPICAP, a population-based case-control study, including 819 cases and 879 controls. A standardized questionnaire was used to collect detailed information on both fixed and rotating night work. Biological samples were also collected for DNA genotyping and for prostate cancer-clock genes association study. Overall, we did not find an association between night work and prostate cancer whatever the disease aggressiveness, while we observed an increased risk in men with an evening chronotype. At least 20 years of exposure to fixed night work was associated with aggressive prostate cancer and this was more stricken in combination with long nights (on average more than 10 hours per night shift) or more than 6 consecutive night shifts. We observed a significant association with prostate cancer for the clock genes NPAS2 and PER1, while only RORA was significant for aggressive cancers. We found significant interaction between clock genes and night work in the risk of prostate cancer for RBX1, CRY1, NPAS2 and PRKAG2. Our results provide support for the hypothesis that night work disrupting circadian rhythm could be associated with prostate cancer and they also provide new evidence of a potential link between clock genes variants and prostate cancer. These results may particularly contribute to the identification of new prostate cancer risk factors that could be modifiable and available for prevention. Further studies are warranted to better understand the biological mechanisms involving circadian genes in the development of prostate cancer and their interactions with night work.
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«Parce que pour nous c’est pas une religion; c’est une façon de vivre» : les Témoins de Jéhovah chez les Kitigan Zibi Anishinabeg : une histoire de familles

Simard-Émond, Arnaud 12 1900 (has links)
Bien que présent dans les communautés autochtones au Canada depuis le début des années 1930, le jéhovisme chez les Autochtones au Canada n’a pourtant fait l’objet d’aucune étude ethnographique, sociologique ou historique. Ce mémoire a pour but de remédier à ce vacuum en proposant la première étude ethnographique des Témoins de Jéhovah chez les Autochtones au Canada. Plus précisément, cette recherche traite de la présence historique et actuelle des Témoins de Jéhovah dans la communauté anishinabe (algonquine) de Kitigan Zibi (Québec). À partir d’un terrain de recherche ‒ en ligne ‒ s’étant étalé sur une période de 10 mois, je retrace le développement du jéhovisme à Kitigan Zibi en plus de m’intéresser aux raisons pour une personne autochtone de devenir ‒ ou de rester ‒ Témoins de Jéhovah aujourd’hui, ou, à l’inverse, de ne pas devenir Témoins de Jéhovah. Mon analyse démontre que : 1) La conversion des premiers Anishinabeg au jéhovisme à Kitigan Zibi s’inscrit dans un contexte historique particulier (conflits avec les missionnaires oblats, rupture avec le territoire et début de travail salarié comme principale source de revenus des Anishinabeg); 2) De nos jours, la transmission intergénérationnelle de la religion joue un rôle prépondérant dans la reproduction des Témoins de Jéhovah à Kitigan Zibi; 3) La décision de devenir ou de rester Témoins de Jéhovah s’inscrit pleinement dans l’épistémologie algonquine; 4) Dans un contexte de concurrence avec d’autres mouvements religieux, le jéhovisme ne semble plus aujourd’hui répondre aux motivations que les Algonquins sont susceptibles d’avoir. / Although present in Aboriginal communities in Canada since the early 1930s, Jehovism among Aboriginal people in Canada has not yet been the subject of any ethnographic, sociological, or historical study. The purpose of this thesis is to remedy this vacuum by proposing the first ethnographic study of Jehovah's Witnesses among Aboriginal people in Canada. More specifically, this research deals with the historical and current presence of Jehovah's Witnesses in the Anishinabe (Algonquin) community of Kitigan Zibi (Quebec). From an online field of research spanning a period of 10 months, I trace the development of Jehovism in Kitigan Zibi in addition to exposing the reasons for an Indigenous person to become ‒ or to stay ‒ Jehovah's Witnesses today, or, conversely, not to become Jehovah's Witnesses. My analysis shows that: 1) the conversion of the early Anishinabeg to Jehovism at Kitigan Zibi takes place in a particular historical context (conflicts with oblate missionaries, rupture with the territory and the beginning of wage work as the main source of income for the Anishinabeg); 2) Nowadays, the intergenerational transmission of religion plays a major role in the reproduction of Jehovah's Witnesses in Kitigan Zibi; 3) The decision to become or remain Jehovah's Witnesses fits fully into Algonquin epistemology; 4) In a context of competition with other religious movements, Jehovism no longer seems to respond to the motivations that the Algonquins are likely to have.
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Occupational exposures and cancers in women

Leung, Lisa 05 1900 (has links)
Thèse en cotutelle internationale (Université Paris-Saclay) / Thesis completed under international cotutelle (Université Paris-Saclay) / CONTEXTE : Des résultats issus d'études sur les migrants suggèrent que les facteurs de risque environnementaux peuvent jouer un rôle dans la pathogenèse du cancer du sein, de l'ovaire et du poumon. Néanmoins, le rôle de ces facteurs dans l’étiologie de ces cancers reste mal connu. Les facteurs de risque professionnels chez les femmes ont été relativement peu étudiés malgré la proportion importante de la main-d'œuvre féminine à travers le monde. Peu d'études ont en effet examiné les professions fréquentes chez les femmes et les risques professionnels liés aux cancers féminins. OBJECTIFS : Etudier les associations entre 1) la profession, les expositions professionnelles et le cancer de l'ovaire, 2) les expositions professionnelles et le cancer du sein, et 3) la profession, les expositions professionnelles et le cancer du poumon. METHODES : Les données de trois études cas-témoins réalisées en population générale chez des femmes au Canada et en France qui disposaient d’informations sur l'historique professionnel ont été utilisées : l'étude PROVAQ sur le cancer de l'ovaire (491 cas, 897 témoins), l'étude CECILE sur le cancer du sein (1 206 cas, 1 294 témoins) et l'étude WELCA sur le cancer du poumon (731 cas, 751 témoins). Dans ces trois études, un hygiéniste industriel a codé la profession de chaque emploi de chaque participante. Les codes de profession ont été croisés avec une matrice emplois-expositions canadienne afin d’estimer les expositions professionnelles aux agents les plus répandus. La relation entre l'exposition à chacun des agents et le risque de cancer a été évaluée : 29 agents pour le cancer de l'ovaire, 49 agents pour le cancer du sein et 41 agents pour le cancer du poumon. Pour les cancers de l'ovaire et du poumon, les risques associés aux professions les plus fréquemment rencontrées ont également été étudiés. Les associations avec le risque de cancer pour les professions et les expositions professionnelles ont été estimées par régression logistique et en ajustant pour des facteurs de confusion, identifiés à l'aide de graphes acycliques dirigés. RESULTATS : Des risques accrus de cancer de l'ovaire ont été suggérés pour les professions dans le domaine de la comptabilité, de la vente, de la coiffure et de la couture, ainsi que pour les expositions aux agents chimiques utilisés dans les métiers de la coiffure. Pour le cancer du sein, les expositions professionnelles aux poussières de fibres textiles, aux solvants organiques, aux hydrocarbures aromatiques polycycliques, aux poussières de plastique et aux fumées de pyrolyse, étaient associées à des augmentations du risque. Les odds ratios différaient selon les sous-types de cancer du sein et en fonction du statut ménopausique pour certains agents. Pour le cancer du poumon, des odds ratios élevés ont été observés dans les métiers de l'enseignement, les professions libérales, chez les cols-blancs, la vente et les services. Des associations étaient également observées avec de nombreuses expositions professionnelles, en cohérence avec des études antérieures chez les femmes, telles que les fumées de cuisson, le formaldéhyde, les solvants organiques, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les métaux et les peintures/vernis. Les risques de cancer du poumon pour certains agents semblaient différer selon le statut tabagique. CONCLUSIONS : Certaines professions et expositions professionnelles peuvent être associées à des risques accrus de cancer de l'ovaire, du sein et du poumon chez les femmes. Du fait de la nature exploratoire du travail, d'autres recherches chez des femmes en population générale doivent être menées afin de confirmer ces résultats. Des études portant sur des échantillons plus importants et l’évaluation des expositions par experts, permettant d’utiliser des méthodes statiques avancées, pourraient être utiles pour identifier le rôle spécifique de certaines expositions professionnelles dans le risque de cancer. / BACKGROUND: Evidence from migrant studies suggests that environmental risk factors may play a role in the pathogenesis of breast, ovarian, and lung cancers, yet the etiology of these cancers remains poorly understood. Women account for a significant proportion of the labour force worldwide, yet research on occupational hazards of female workers is limited. Few studies have examined occupations common to women and occupational risks in relation to female cancers. OBJECTIVES: The specific objectives of the thesis were: 1) to study the association between occupation, occupational exposures and ovarian cancer, 2) to study the association between occupational exposures and breast cancer, and 3) to study the association between occupation, occupational exposures and lung cancer in women. METHODS: Data from three population-based case-control studies on women in Canada and France that collected occupational history information was used to achieve the objectives: the PROVAQ study on ovarian cancer (491 cases, 897 controls), the CECILE study on breast cancer (1,206 cases, 1,294 controls), and the WELCA study on lung cancer (731 cases, 751 controls). In all three studies, an industrial hygienist coded the occupation of each participant’s job. Job codes were linked to the Canadian job-exposure matrix, thereby generating exposure estimates for many agents. The relationship between exposure to each of the most prevalent agents and cancer risk was assessed, specifically 29 agents for ovarian cancer, 49 agents for breast cancer, and 41 agents for lung cancer. For ovarian and lung cancers, prevalent occupations were additionally examined by comparing participants employed in an occupation for <10 years and ≥10 years vs. never employed in the occupation. Associations with cancer risk for occupations and occupational exposures were estimated using logistic regression and adjusting for minimally sufficient confounder sets, identified using directed acyclic graphs. RESULTS: Excess ovarian cancer risks were suggested for accountancy, sales, hairdressing, and sewing occupations, and for occupational exposure to agents linked to hairdressing-related occupations. Interpretations of results for single agents were limited due to multiple correlated exposures. For breast cancer, occupational exposure to agents, particularly textile fibre dusts, organic solvents, polycyclic aromatic hydrocarbons, plastic dusts and pyrolysis fumes, were potentially associated with increased risks. Relative risks were suggested to differ among breast cancer subtypes and according to menopausal status for some agents. For lung cancer, elevated odds ratios were observed for teaching, professional, white-collar, sales, and service occupations, and for numerous occupational exposures, some of which were consistent with previous studies in women, such as cooking fumes, formaldehyde, organic solvents, polycyclic aromatic hydrocarbons, metals, and paints/varnishes. Lung cancer risks for some agents were suggested to differ by smoking status. CONCLUSIONS: Certain occupations and occupational exposures may be associated with excess ovarian, breast, and lung cancer risks in women. As many odds ratios observed were imprecise, further population-based research on women is warranted to replicate findings. Studies with larger sample sizes and expert assessment information that can perform more advanced statistical methods accounting for multiple exposures may be useful in disentangling the effects of correlated agents in the estimation of cancer risk.
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Mode de vie, habitudes alimentaires et cancer du sein: Étude cas-témoins chez les Canadiennes-françaises non porteuses de mutations des gènes BRCA

Bissonauth, Vishnee 10 1900 (has links)
Le cancer du sein (CS) est la deuxième cause de décès liés au cancer parmi les femmes dans la plupart des pays industrialisés. Les personnes qui ont le CS peuvent ne pas hériter des mutations causant le cancer de leurs parents. Ainsi, certaines cellules subissent des mutations qui mènent au cancer. Dans le cas de cancer héréditaire, les cellules tumorales contiennent généralement des mutations qui ne sont pas trouvées ailleurs dans l'organisme, mais peuvent maintenir des mutations qui vont répartir dans toutes les cellules. La genèse du CS est le résultat des mutations de gènes qui assurent la régulation de la prolifération cellulaire et la réparation de l’ADN. Deux gènes semblent particulièrement concernés par les mutations. Les gènes ‘Breast Cancer 1’ (BRCA1) et ‘Breast Cancer 2’ (BRCA2), sont impliqués dans la prédisposition génétique de CS. On estime que 5-10% des cas de cancer du sein sont attribuables à une prédisposition génétique. La plupart de ces cancers sont liés à une anomalie du gène BRCA1 ou BRCA2. Plusieurs études ont été menées chez les femmes atteintes de CS sporadique et quelques études se sont concentrées sur celles qui sont porteuses de mutations de BRCA. Alors, notre recherche a été entreprise afin de vérifier l’hypothèse d’une association entre le CS, le mode vie et les habitudes alimentaires chez les Canadiennes-françaises non porteuses des 6 mutations de BRCA les plus fréquentes parmi cette population. Nous avons mené une étude cas-témoins dans cette population. Quelque 280 femmes atteintes du cancer du sein et non-porteuses de mutations de BRCA, ont été recrutées en tant que cas. Les témoins étaient recrutés parmi les membres de la famille des cas (n=15) ou à partir d'autres familles atteintes de CS (n=265). Les participantes étaient de tous âges, recrutées à partir d’une étude de cohorte qui est actuellement en cours, menée par une équipe de chercheurs au Centre Hospitalier Universitaire de Montréal (CHUM) Hôtel-Dieu à Montréal. Les apports alimentaires ont été recueillis par un questionnaire de fréquence semi-quantitatif validé et administré par une nutritionniste, qui portait sur la période avant les deux ans précédant le premier diagnostic de CS pour les cas et la période avant les deux ans précédant l’entrevue téléphonique pour les témoins. Un questionnaire de base était administré par l’infirmière de recherche aux participantes afin de colliger des renseignements sociodémographiques et sur les facteurs de risque du CS. Une association positive et significative a été détectée entre l’âge (plus de 50 ans) auquel les sujets avaient atteint leur Indice de Masse Corporel (IMC) le plus élevé et le CS rapport de cotes (OR) =2,83; intervalle de confiance à 95% (IC95%) (2,34-2,91). De plus, une association positive a été détectée entre un gain de poids de >34 lbs comparativement à un gain de poids de ≤15 lbs, dès l’âge de 20 ans OR=1,68; IC95% (1,10-2,58). Un gain de poids de >24 lbs comparativement à un gain de poids de ≤9 lbs, dès l’âge de 30 ans a aussi montré une augmentation de risque de CS OR=1,96; IC95% (1,46-3,06). Une association positive a aussi été détecté entre, un gain de poids de >12 lbs comparativement à un gain de poids de ≤1 lb, dès l’âge de 40 ans OR=1,91; IC95% (1,53-2,66). Concernant le tabagisme, nous avons observé une association positive et significative reliée à la consommation de plus de 9 paquets-années OR = 1,59; IC95% (1,57-2,87). Il fut suggéré que l’activité physique modéré confère une protection contre le CS: une pratique de > 24,8 (‘metabolic equivalent’) MET-hrs par semaine par rapport à ≤10,7 MET-hrs par semaine, diminue le risque du CS de 52% OR = 0,48 ; IC95% (0,31-0,74). L’activité physique totale (entre 16,2 et 33,2 MET-hrs par semaine), a aussi montré une réduction de risque de CS de 43% OR = 0,57 ; IC95% (0,37-0,87). Toutefois, il n'y avait aucune association entre une activité physique vigoureuse et le risque de CS. L’analyse portant sur les macro- et micro-nutriments et les groupes alimentaires a montré qu’un apport en énergie totale de plus de 2057 Kcal par jour augmentait le risque de CS de 2,5 fois OR = 2,54; IC95% (1,67-3,84). En ce qui concerne la consommation de café, les participantes qui buvaient plus de 8 tasses de café par jour avaient un risque de CS augmenté de 40% OR = 1,40; IC95% (1,09-2,24). Les sujets ayant une consommation dépassant 9 g d’alcool (éthanol) par jour avaient également un risque élevé de 55% OR = 1,55; IC95% (1,02-2,37). De plus, une association positive et significative a été détectée entre le CS et la consommation de plus de deux bouteilles de bière par semaine OR = 1,34; IC95% (1,28-2,11), 10 onces de vin par semaine OR = 1,16; IC95% (1,08-2,58) ou 6 onces de spiritueux par semaine OR = 1,09; IC95% (1,02-2,08), respectivement. En résumé, les résultats de cette recherche supportent l’hypothèse selon laquelle le mode de vie et les habitudes alimentaires jouent un rôle important dans l’étiologie de CS chez les Canadiennes-françaises non porteuses de mutations de BRCA. Les résultats nous permettent de constater que le gain de poids et le tabagisme sont liés à des risques élevés de CS, tandis que l'activité physique modérée aide à réduire ce risque. De plus, nos résultats suggèrent qu’un apport énergétique total relativement élevé et une consommation élevée de café et d'alcool peuvent accroître le risque de ce cancer. Ce travail a permis de mettre l’accent sur une nouvelle direction de recherche, jusqu'à présent non investiguée. Les résultats de ce travail de recherche pourraient contribuer à recueillir de nouvelles informations et des conseils pouvant influencer et aider la population à modifier son mode de vie et ses habitudes alimentaires afin de diminuer le risque de cancer du sein. / Breast cancer (BC) is the second leading cause of cancer-related deaths among women in most industrialised countries. Individuals who have breast cancer may not inherit cancer-causing mutations from their parents. Instead, certain cells undergo mutations that lead to cancer. In the case of hereditary cancer, tumor cells usually contain mutations not found elsewhere in the body, but also harbor a critical mutation shared by all cells. Autosomal dominant alterations in 2 genes, ‘Breast cancer 1’ (BRCA1) and ‘Breast cancer 2’ (BRCA2), are likely to account for familial cases of early-onset BC. It is estimated that 5-10% of breast cancers are due to a genetic predisposition. Most of these cancers are linked to an abnormality in the gene BRCA1 or BRCA2. Several studies have been conducted in women with sporadic BC but few studies have focused on those who carry BRCA mutations. Our research was undertaken to test the hypothesis of an association between the BC, lifestyle and eating habits among French-Canadian women who were non carriers of 6 frequently-occurring BRCA mutations. We conducted a case-control study in a French-Canadian population. Some 280 women with breast cancer and who were non-gene carriers of mutated BRCA gene were recruited as cases. Control subjects were women from families with breast cancer (n=265), except for 15 (5.4%) who came from the same families as cases. Participants of all ages were recruited from an on-going cohort studied by researchers at Centre Hospitalier Universitaire de Montreal (CHUM) Hôtel-Dieu in Montreal. A validated semi-quantitative food frequency questionnaire was administered by a nutritionist on telephone to ascertain dietary intake covering the period prior to 2 years before the initial diagnosis of BC among cases and the period prior to 2 years before the telephone interview for the controls. A core questionnaire was administered by the research team’s nurse to gather information on socio-demographic and lifestyle risk factors. BC risk was increased among subjects who reached their maximum body mass index (BMI) at an older age (more than 50 years) (OR=2.83; 95% CI: 2.34-2.91). In addition, a direct and significant association was noted between weight gain of >34 lbs compared to weight gain of ≤15 lbs, since age 20 (OR=1.68; 95% CI: 1.10-2.58). Moreover, a weight gain of >24 lbs compared to ≤9 lbs, showed an increased risk of BC since age 30 (OR=1.96; 95% CI: 1.46-3.06) and an increased BC risk was also observed with a weight gain of >12 lbs compared to ≤1 lb, since age 40 (OR=1.91; 95% CI: 1.53-2.66). Women who smoked more than 9 pack-years of cigarettes had a higher risk (59%) of BC (OR=1.59; 95% CI: 1.57-2.87). Subjects who engaged in >24.8 metabolic equivalent (MET)-hours per week compared to ≤10.7 MET-hours per week, of moderate physical activity had a 52% decreased risk of BC (OR=0.48; 95% CI: 0.31-0.74). Moreover, total physical activity between 16.2 and 33.2 MET-hours per week showed a 43% lower risk of BC (OR=0.57 95% CI: 0.37-0.87). However, there was no association between vigorous physical activity and BC risk. Energy intakes greater than 2,057 Kcal per day were significantly and positively related to BC risk (OR=2.54; 95%CI: 1.67-3.84). Women who consumed more than 8 cups of coffee per day had a 40% increased risk of BC: OR=1.40 (95%CI: 1.09-2.24). Subjects who consumed more than 9 g of alcohol (ethanol) per day had a heightened risk (55%) of BC: OR=1.55 (95%CI: 1.02-2.37). In addition, a positive and significant association was noted between the consumption of beer, wine and spirits and BC risk. The ORs were 1.34 (95%CI: 1.28-2.11) for >2 bottles of beer per week, OR=1.16 (95%CI: 1.08-2.58) for >10 oz of wine per week and OR=1.09 (95%CI: 1.02-2.08) for >6 oz of spirits per week, respectively. In summary, we found that weight history did affect breast cancer risk. Moreover, smoking appeared to raise the risk, whereas moderate physical activity had a protective effect. Our findings also indicate that relatively high total energy intake and high coffee and alcohol consumption may increase the risk of breast cancer. This work has highlighted an as-yet-untested research focus addressing relationships between lifestyle and dietary habits and BC among non-carriers of BRCA mutations. The report provides advice and guidance on what can be done to influence and change the lifestyle choices as well as dietary habits to help people to reduce their risk of breast cancer.

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