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Joindre le passé et le présent par les études paléoécologiques dans un contexte d’aménagement écosystémique de la forêt boréale du Québec

Hennebelle, Andy 04 1900 (has links)
Les enjeux actuels de protection et d’aménagement des écosystèmes, notamment en forêt boréale, se heurtent à des incertitudes liées aux changements climatiques. En effet, les changements climatiques ont et vont avoir des conséquences appréciables sur la composition, la structure et le fonctionnement dynamique des écosystèmes boréaux. La dynamique de ces écosystèmes dépend aussi de perturbations telles que les feux, les épidémies d’insectes ou encore les chablis dont les régimes naturels (occurrence, surface, sévérité...) sont modifiés par les changements climatiques. À cela s’ajoutent les impacts directs et indirects des activités humaines qui ne cesseront d’augmenter et d’interférer avec le fonctionnement des écosystèmes. Dans ce contexte, il est donc difficile de savoir jusqu’à quel point les capacités de résistance et de résilience des écosystèmes seront altérées. De cette problématique émerge des préoccupations relatives à la préservation de l’intégrité des écosystèmes et à la pérennisation des usages que nous en avons. De nombreux efforts ont déjà été menés en réponse à ces interrogations par, entre autres, la création d’un aménagement écosystémique des forêts au Québec dont l’objectif est de réduire l’écart entre les forêts naturelles et les forêts aménagées. Il ne faut cependant pas négliger le fait que les écosystèmes sont des entités dynamiques qui possèdent des capacités de résistance et de résilience (adaptation) en réponse à des contraintes environnementales (climat, perturbations...). Ces interactions se manifestent depuis le retrait du dernier glacier qui recouvrait le Québec pendant la dernière ère glaciaire. Très rapidement les écosystèmes se sont différenciés et ont suivi leur propre dynamique jusqu’aux forêts que nous pouvons observer aujourd’hui. Pour préserver durablement ces écosystèmes il faut donc en comprendre l’état actuel et le fonctionnement écologique à long-terme posant ainsi la question des méthodes qui permettent de reconstruire cette histoire écologique. Ces méthodes peuvent être déployées suivant deux échelles : l’échelle spatiale et l’échelle temporelle, souvent considérées comme antagonistes. En effet, il est de coutume de remplacer l’échelle temporelle par l’échelle spatiale comme par exemple avec des inventaires extensifs de végétation qui donnent une image des écosystèmes contemporains. Au contraire, vouloir décrire la dynamique d’un écosystème sur le long terme s’effectue au détriment de l’échelle spatiale comme en paléoécologie. Plus la profondeur temporelle étudiée est importante, moins les données sont abondantes et plus les reconstructions doivent se baser sur des témoins indirects des variables d’intérêt (e.g. végétation, feux, etc..) dont la présence et l’abondance doivent être interprétées via des bio-indicateurs, notamment le pollen et les charbons. L’objectif de ce doctorat est de réconcilier les échelles, temporelle et spatiale, dans les études paléoécologiques et écologiques récentes avec pour territoire d’étude les écosystèmes forestiers boréaux du sous domaine de la pessière à mousses de l’Ouest du Québec (PMO). Dans un premier temps une étude de la diversité écosystémique actuellement présente et de son histoire pluri-millénaire permet d’appuyer la mise en place de cibles d’aménagement écosystémique à plus petite échelle. Les reconstructions holocènes de la végétation et des feux utilisées dans ce premier chapitre ont mis en évidence des difficultés dans l’analyse conjointe de plusieurs bio-indicateurs. Ces difficultés sont principalement liées au manque de connaissances du rôle des processus taphonomiques dans les enregistrements de bio-indicateurs retrouvés dans les archives sédimentaires. Les deux autres chapitres de ce doctorat ont permis de mieux comprendre ces liens qui existent entre les écosystèmes et certains des bio-indicateurs qu’ils génèrent. Il a ainsi été possible de développer des outils méthodologiques pour faciliter l’interprétation des bio-indicateurs. À terme, ces outils permettront de mieux comprendre les dynamiques à long-terme des écosystèmes forestiers boréaux de la PMO. / In the boreal forests, current objectives in terms of protection and management of ecosystems are facing uncertainties due to climate change. Indeed, ongoing and future climate change have and will have noticeable consequences on boreal ecosystems composition, structure and dynamic (Figure I.1). Ecosystem dynamic is also influenced by natural disturbances such as fire, insect outbreaks and windthrows for which regimes (occurrence, surface, severity...) will be modified by climate change. Moreover, direct and indirect impacts of human activities will keep on increasing and interfering with ecosystems functioning. Thus, knowing how the resistance and resilience of ecosystems will be affected is challenging. By the same token, protecting ecosystems integrity and sustaining the usages we have of them raise concerns. Many efforts have been put in place as an answer to these questions such as in Québec with the establishment of an ecosystem based management of forest which aims at reducing the gap between natural and managed forests. Nevertheless, one should not neglect that ecosystems are dynamic entities with resistance and resilience capacities (adaptation) in response to environmental constraints (climate, disturbances...). These interactions are occurring since the retreat of the glacier that was covering Québec during the last Ice Age. Quickly, ecosystems differentiated and followed their own path until reaching their current state. In order to protect the ecosystems we need to understand their current state and their long-term dynamic thus asking the question of the methods available to access ecological history of the ecosystems. Methods can be applied following spatial and temporal scales often considered as antagonistics (Figure I.2). Indeed, temporal scale is often replaced by spatial scale such as for extensive inventories. On the contrary, the description of long-term ecosystem dynamic can be done at the expense of spatial scale such as in paleoecology. The longer the temporal scale is, the less the data are abundant and the more reconstructions rely on indirect indicators of (e.g: fire, vegetation, ...) which presence and abundance must be described via proxies as pollen or charcoal (Figure I.2). The objective of this thesis is to reconcile the two scales, temporal scale and spatial scale, in paleoecological studies and contemporary ecological studies with the Quebec western spruce-feathermoss subdomain (PMO) as study area. First, the current ecosystem diversity and its pluri-millennial history have been studied and support the establishment of low scale ecosystemic management targets. The Holocene reconstructions of vegetation and fire from the first chapter highlighted the challenges of multi-proxy analyses. These difficulties are mostly due to the lack 13 of knowledge concerning the influence of taphonomic processes in the recording of bio-proxies in a sedimentary archive. The two other chapters composing this thesis helped to understand the links existing between the ecosystems and the bio-proxy signals they generate in order to develop methodological tools to facilitate their interpretation. Overall, these tools will allow us to better understand long-term dynamics of boreal forest ecosystems in the PMO.
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Influence du climat provincial sur l’identification de restes humains en décomposition exposés en milieu naturel dans le sud du Québec : optimisation des méthodes de restauration et prélèvement des empreintes digitales

Séguin, Karelle 03 1900 (has links)
Les empreintes papillaires sont principalement utilisées à des fins d'identification par les forces policières, chez les individus vivants et décédés. Dans les contextes forensiques, l'étendue de la conservation/décomposition de restes peut avoir un impact sur la capacité de restaurer et prélever les empreintes papillaires, et par conséquent, sur les méthodes utilisées. L’application de ces méthodes sur le terrain (p. ex. en cas de catastrophes de masse ou fosses communes) ne peut pas compter sur les mêmes installations/ressources de laboratoire, et nécessite des adaptations pratiques. Ce travail de recherche représente la première application et comparaison dans un cadre expérimental des méthodes de restauration et prélèvement des empreintes papillaires à partir de restes humains en décomposition dans des conditions contrôlées au Québec. Deux essais ont été menés sur quatre donneurs au site de Recherche en Sciences Thanatologiques Expérimentales et Sociales (REST[ES]); un à l’été 2021 et un à l’automne/hiver 2021-2022. Au total, cinq méthodes existantes de restauration et trois méthodes de prélèvement, développées sous d'autres climats, ont été expérimentées. Les résultats ont montré que les méthodes pouvaient être adaptées pour une application sur le terrain, de manière simple, rapide et économique. Les restaurations et prélèvements après l'hiver ont été réalisées de façon moins invasive et destructrice qu'en été, où des variables incontrôlables ont limité leur application. Basé sur ces résultats, deux outils ont été développés pour soutenir la prise de décision des praticiens du Québec (Canada) lors du choix des méthodes à prioriser dans les cas réels forensiques. / Fingerprints are primarily used for identification purposes by law enforcement, for both living and deceased individuals. In forensic contexts, the extent of preservation or decomposition of remains can impact the ability to restore and collect fingerprints, and subsequently the methods used. Additionally, implementation of these methods in the field in cases of mass disasters or mass graves cannot rely on laboratory facilities and resources, and therefore require practical adaptations. This research work represents the first application and comparison in an experimental setting of fingerprints restoration and collection methods from decomposing remains under controlled conditions in Quebec. Two trials were conducted on four donors at the site for Research in Experimental and Social Thanatology (REST[ES]); one in summer 2021 and one in fall/winter 2021-2022. In total, five existing restoration methods and three collection methods, developed in other climates, were tested. Results showed that fingerprint restoration and collection methods could be adapted for practical applications in real forensic contexts, in a simple, rapid, and cost-effective way. Fingerprints restorations and collections after winter were achieved in less invasive and destructive manners than in summer, where uncontrollable variables limited their application. Based on these results, two tools have been developed to support the decision-making of forensic practitioners in Quebec (Canada) when choosing which methods to prioritize in real forensic cases.
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Impact du transport sédimentaire éolien sur les tissus calcifiés : taphonomie expérimentale en conditions arides

Marois, Félix 08 1900 (has links)
Les effets taphonomiques spécifiques de l'abrasion éolienne à long terme sur les os sont encore mal compris. Afin de mieux comprendre ce processus et sa capacité à créer des pseudo-outils, nous avons abrasé expérimentalement des fragments d'os longs d'ongulés dans des conditions de laboratoire. La reconnaissance croissante, au cours des dernières années, que les outils en os non modifiés sont une partie intégrale de la culture matérielle des êtres humains du passé, et constituent un objet d'étude valable, a conduit à un besoin accru de comprendre si des phénomènes naturels peuvent produire des objets similaires. Une soufflerie ayant la capacité de transporter du sédiment a été utilisée pour étudier l'impact de l'abrasion éolienne sur les surfaces des os. Différentes tailles de sédiments et vitesses de vent ont été testées. L'évolution qualitative de l'os a été documentée pendant un maximum de 250 heures d'abrasion éolienne. Une nouvelle méthode de quantification des polis et autres modifications de surface a été développée en utilisant les paramètres de rugosité de surface tels que définis par la norme ISO 25178. Ils sont appliqués ici pour mesurer et distinguer le polissage éolien et anthropique. Un polissage mat uniforme ainsi qu'un arrondissement important des rebords sont les deux modifications les plus fréquemment observées. Les stries ou fissures visibles sur les os non modifiés sont devenues moins apparentes avec le temps. La masse des spécimens a été suivie pendant les expériences afin de calculer le taux d'abrasion et d'établir une base quantitative pour étudier comment différentes conditions sédimentologiques et atmosphériques peuvent modifier les os. Nos résultats suggèrent que la vitesse du vent est un facteur plus important que la taille des sédiments pour déterminer l'intensité des modifications et le taux d'abrasion. Les résultats ont été comparés à des outils en os créés expérimentalement, fabriqués et utilisés pour une étude précédente. Les traces d’usures sur les outils se distinguaient, qualitativement et quantitativement, des modifications éoliennes. Cette recherche a de nombreuses implications pour l'étude des traces d’usure sur des os non modifiés provenant de contextes archéologiques et l’abrasion éolienne en tant qu'agent taphonomique primaire ou secondaire, ainsi que pour la formation de sites en contexte arides et venteux. / The specific taphonomic effects on bones of long-term aeolian abrasion are still poorly understood. In order to gain a better understanding of this process and its capacity to create pseudo-tools, we have experimentally abraded large ungulate long-bone fragments in laboratory conditions. The growing recognition, over the last few years, that unmodified bone tools are an integral part of past human material culture, and a valid object of study has led to an increased need for understanding if natural phenomena can produce similar objects. A wind tunnel with the capacity to transport sediment was used to study the impact of wind abrasion on bone surfaces. Different sediments sizes and wind speeds were tested. The qualitative evolution of the bone was documented during a maximum of 250 heures of aeolian abrasion. A novel method of quantifying polishes and other surface modifications was developed using surface roughness parameters as defined by ISO 25178. They are applied here to measure and distinguish aeolian and anthropogenic polishing. A uniform matte polish as well as significant edge rounding were the two most common modifications observed. Any striations or fissures visible on the unmodified bones became less apparent over time. The mass of the specimens was tracked during the experiments to calculate the abrasion rate and establish a quantitative base line for studying how different sedimentological and atmospheric conditions can modify bones. Our results suggest that wind speed is a more important factor than sediment size in determining the intensity of modifications and abrasion rate. The results were compared to experimentally created bones tools fabricated and used for a previous study. Tool manufacture and use-wear were distinguishable, both qualitatively and quantitatively, from aeolian modifications. This research has numerous implications for the study of use-wear on unmodified bone from archaeological contexts, aeolian abrasion as a primary or secondary taphonomic agent as well as on site formation in arid windy environments.
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Insectes, espaces sépulcraux et crises de mortalité au Québec du XIXᵉ siècle : analyse archéoentomologique de sépultures des cimetières Saint Roch (CeEt-755) à Québec, Saint-Antoine et du Poste des Irlandais (BiFj-37 ; BiFj-139) à Montréal

Roger, Clotilde 20 February 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 16 février 2024) / Les cimetières de Saint-Roch (CeEt-755), Saint-Antoine (BiFj-37) et du Poste des Irlandais (BiFj-139) ont été analysés sous la loupe de l'archéoentomologie funéraire. Cette approche consiste à étudier les insectes issus de sépultures afin de mieux saisir les circonstances entourant la mort d'un individu. Étant donné que l'archéoentomologie funéraire n'a jamais été explorée sur des sites sépulcraux du Québec du XIXᵉ siècle, l'ambition de ce mémoire était d'évaluer dans quelle mesure les insectes peuvent se retrouver dans de tels contextes et, dans l'affirmative, quelles sont les informations que l'on peut en tirer. La portée de ce mémoire était donc essentiellement méthodologique et tâchait d'évaluer la validité de l'approche pour des contextes funéraires propres au Québec. Les résultats ont ainsi ouvert de nouvelles possibilités heuristiques grâce aux assemblages archéoentomologiques puisque les questions de saisonnalité du décès, d'exposition du corps avant l'inhumation, d'inhumation expéditive ou encore les conditions d'hygiène ont pu être abordées. La faible représentativité taxonomique et numérique d'ensemble a pu être remise en perspective après une discussion sur les facteurs taphonomiques pouvant être responsables de ces résultats. Enfin, cette étude a permis de contextualiser des gestes funéraires du XIXᵉ siècle et d'outiller, sur la collecte *in situ*, les archéologues qui souhaiteraient poursuivre cette « aventure » archéoentomologique. / The Saint-Roch (CeEt-755), Saint-Antoine (BiFj-37) and the Irish Post (BiFj-139) cemeteries were analyzed through the lens of funerary archaeoentomology. This approach consists of the study of insects from burials with the goal of providing a better understanding of the circumstances surrounding an individual's death. Since funerary archaeoentomology has never been applied to 19ᵗʰ century burial sites in the province of Québec, the goal of this master's thesis was to first evaluate to what extent insects could be found in such contexts and then so see what information could be derived from them. The scope of this research was primarily methodological, assessing the validity of this approach for funerary contexts specific to the province of Québec. The results suggest new interpretative possibilities via the analysis of archaeoentomological assemblages, informing the seasonality of death, exposure of the body prior to burial, the rapidity of inhumations, and associated hygienic conditions. The overall modest fauna and numbers of specimens in the assemblages were contextualized after discussing different taphonomic factors that may have impacted the results. Finally, this study contextualizes 19ᵗʰ century burial practices and provides a tool kit for archaeologists interested in continuing this archaeoentomological « adventure » through on-site collection.
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Recherches sur les tombes à fosse dans la Syrie antique entre le Ier et le VIlle siècle après J.-C. : espace, architecture et pratiques funéraires / Researches on pit graves in antique Syria between the 1st and the 8th century AD : space, architecture and funeral practices

Baraze, Muhmmad 11 December 2013 (has links)
Cette thèse vise à apporter des connaissances sur le monde des morts dans les tombes à fosse dans la Syrie antique entre le Ier et le VIIIe siècle après J.-C. La cadre géographique concerné englobe la région de l’Orient comprise entre l’Anatolie, la Mésopotamie, l’Arabie, l’Égypte et la Méditerranée. Ce travail cherche à caractériser les lieux d’implantation des espaces funéraires des tombes à fosse, à établir un classement typologique et chronologique de l’architecture funéraire de ce type de tombes et à déterminer les gestes funéraires pratiqués : inhumation ou incinération, dépôt individuel ou pluriel, collectif ou multiple, primaire ou secondaire. Il s’agit aussi d’illustrer l’orientation et la position originelle des corps placés dans les sépultures : disposition du tronc, de la tête, des membres supérieurs et inférieurs. Ce travail vise à observer la localisation des objets déposés dans les sépultures par rapport aux défunts et d’analyser l’ordre dans lequel ils ont été déposés. Au-delà de ces analyses archéologiques et taphonomiques, l’objectif est de savoir s’il existe une évolution ou une variation des pratiques funéraires, selon les zones géographiques ou une période particulière. Il s’agit aussi de vérifier si l’ensemble de la Syrie appartenait à la culture gréco-romaine dans le domaine des pratiques funéraires ou au contraire si la région ou certaines zones géographiques de Syrie, étaient à l’écart de cette culture. / This thesis aims to provide knowledge of the world of the dead in pit graves in antique Syria between the 1st and the 8th century AD. The area under consideration includes the region of the Orient located between Anatolia, Mesopotamia, Arabia, Egypt and the Mediterranean Sea. This work tries to characterize the location of pit graves, to establish a typological and chronological classification of the funeral architecture of this type of grave and to determine the funeral rites practiced: inhumation or cremation, individual or group, collective or multiple, primary or secondary burial. It is also a question of illustrating the alignment and the positioning of the bodies placed in the graves: the position of the trunk, the head, the lower and upper limbs. This work furthermore attempts to analyze the location of grave objects and the order in which they were deposited. Beyond these archaeological and taphonomic analyses, the objective is to determine whether there is an evolution or a variation in the funeral practices between different geographical zones or during a particular period. It is also a question of verifying whether the whole of Syria belonged to the Greco-Roman culture in the field of the funeral practices or if, on the contrary, the entire region or only certain geographical zones of Syria, remained apart from this culture.
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Fracturation sur os frais ou sur os sec de la voûte crânienne : approche méthodologique et application archéologique / Skull vault fracturing on fresh bone or dry bone : methodological approach and archaeological application

Jordana, Fabienne 13 January 2010 (has links)
Etablir le diagnostic différentiel entre des fractures réalisées sur os frais de celles produites sur os sec permet, quelle que soit la période chronologique considérée, une approche interprétative relative à l’attitude comportementale humaine qu’ils s’agissent des relations au sein d’un groupe ou face à une autre population, ainsi que les gestes réservés aux morts. Ainsi peuvent être envisagés le cannibalisme, des comportements de violence, ou des pratiques funéraires originales. Si certaines méthodes analytiques existaient pour le squelette infracrânien, aucun référentiel permettant de différentier les fractures sur os frais (intentionnelles ou non) des cassures sur os secs n’est actuellement disponible pour le squelette crânien. Notre objectif de recherche s’est donc concentré sur un essai de détermination des critères statistiquement valides de distinction du moment de fracturation sur os fossiles. Une partie importante de ce travail est consacrée aux études expérimentales menées pour tenter de distinguer une différence de comportement mécanique entre une fracture réalisée sur os frais de celle réalisée sur os sec (essais mécaniques, rugosimétrie confocale, microtomographie ou numérisation des pièces osseuses). Puis, les critères de la médecine légale sont discutés à partir d’échantillons osseux provenant de séries archéologiques différentes d’un point de vue chronologique et géographique et relevant de problématiques différentes. Il ressort de ce travail que très peu de critères pris individuellement sont suffisamment pertinents pour différencier fracturation sur os frais et fracturation sur os sec (décollement de la lame corticale). Ils doivent toujours être discutés à l’échelle d’une série archéologique et non sur un échantillon isolé, seul ou sorti de son contexte. Dans le meilleur des cas, ils nous permettent de proposer des hypothèses (cannibalisme, pression des sédiments…) qui devront être corroborées en fonction du contexte archéologique et anthropologique par une analyse interdisciplinaire. / Establishing a differential diagnosis between fresh bone fractures and dry bone fractures allows, whatever the chronological period considered, an interpretative approach relating to the human behaviours within a group or another population, as well as the deaths gestures. Thus, cannibalism, violent behaviours, or original funerary practices can be considered. If some analytical methods existed for the infracranial skeleton, no references allowing for the differentiation between fresh bone fractures (intentional or not) and dry bone breaks were available for the cranial skeleton. Thus, our research objective concentrated on a determination trial of statistically valid criteria that distinguished the fracturing moment on fossil bones. An important part of our work concerned experimental studies undertaken to distinguish a mechanical behavioural difference between fresh bone fractures and dry bone fractures (mechanical tests, rugosimetry, microtomography, or bone pieces digitalization). Forensic medicine criteria was also discussed with osseous samples coming from different archeological series that were taken from chronological and geographical points of view and used to represent each different problem. It appears that there exist very few criteria taken individually that are sufficiently relevant to differentiate fracturing on fresh bone and fracturing on dry bone (delamination). They must always be discussed on an archeological series scale and not on an isolated sample, either alone or taken out of context. In the best of the cases, they enable us to propose assumptions (cannibalism, pressure of the sediments…) that will have to be corroborated according to the archaeological and anthropological context by an interdisciplinary analysis.
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Morphogenèse, fonctions et évolution de la centuriation B d'Orange et essai de restitution diachronique des paléopaysages du Tricastin (Drôme-Vaucluse)

Jung, Cécile 04 May 1999 (has links) (PDF)
Ce travail présente la morphogenèse, les fonctions et l'évolution de la centuriation B d'Orange et un essai de restitution des paléopaysages durant les périodes historiques du Tricastin (Drôme-Vaucluse), région située en moyenne vallée du Rhône. Cette centuriation a fait l'objet depuis de nombreuses années de travaux archéomorphologiques qui se sont intéressés à définir sa zone d'extension et le mode agencement de son découpage. En revanche, avant cette étude, peu de travaux archéologiques n'avaient été réalisés. Ainsi, sa matérialisation et son fonctionnement et son évolution demeuraient encore à définir précisément. Les opérations archéologiques que nous avons pu mener dans le cadre d'une opération d'archéologie préventive, nous ont permis d'analyser ce réseau cadastral en de multiples secteurs et de reconnaître de manière précise sa fonction, sa matérialisation et son évolution. Les résultats issus des analyses morphologiques, de la lecture des images satellitales, des calculs métrologiques sur les parcellaires et des études pédosédimentaires et archéologiques sur le terrain, nous ont permis de définir l'importance du milieu et des dynamiques sédimentaires dans la constitution, la morphologie et la pérennité des limites parcellaires. Ainsi, nous avons pu démontrer la variation de la matérialisation des axes centuriés et des limites parcellaires en fonction de leur localisation au sein du géosystème et des unités morphopédologiques que nous avons pu mettre en évidence. Nous avons remarqué en effet une grande hétérogénéité de la matérialisation et de l'agencement de l'ensemble de ces éléments centuriés. Ce constat permet d'assouplir et même remettre en partie en cause l'idée d'une organisation très rigide et stéréotypée de ces réseaux, qui est encore largement répandue dans la communauté scientifique. Les processus taphonomiques entrant en jeu dans la conservation différenciée des limites parcellaires ont également été abordés et définis. Nous avons pu, par cette même approche pluridisciplinaire déterminer précisément la fonction des fossés cadastraux, qui sont les éléments constitutifs de la centuriation les plus répandus. Ainsi, nous avons pu démontrer leur importance dans la gestion des eaux de la plaine du Tricastin. La multiplicité des approches et des points d'observations nous ont également permis de proposer un schéma de fonctionnement de l'écoulement des eaux de cette plaine durant l'Antiquité. Par ailleurs, les résultats des analyses paléoenvironnementales, effectuées sur les phases de remplissage des structures fossoyées du réseau cadastral, permettent de saisir les variations du paysage cultivé de cette région et de raisonner sur les modes agro-pastoraux et leurs mutations. La comparaison entre les données paléoenvironnementales, les données de l'archéologie spatiale et celles montrant les phases de fonctionnement du réseau cadastral, nous permet de percevoir combien ces différentes dynamiques ont un fonctionnement synchrone. Ainsi, les phases où une forte emprise du paysage agricole est reconnue, d'après les analyses paléobotaniques, correspondent à celles où les réseaux fossoyés sont les plus actifs et le réseau de peuplement très développé. A contrario, les phases de déprise agraire sont concomitantes avec celles d'abandon des réseaux fossoyés et correspondent à une mutation dans l'occupation de l'espace.
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Histoire des premiers peuplements béringiens : étude archéozoologique et taphonomique de la faune des Grottes du Poisson-Bleu (Territoire du Yukon, Canada)

Bourgeon, Lauriane 03 1900 (has links)
La Béringie, un vaste territoire qui s’étend de la Sibérie orientale au Territoire du Yukon, est perçue comme le point d’entrée des populations humaines en Amérique. A la fin du Pléistocène, ce territoire déglacé aurait constitué un refuge aux premières populations préhistoriques se dispersant hors d’Asie. Selon les données génétiques et paléo-génétiques, la Béringie fut occupée au cours du Dernier Maximum Glaciaire (19 000-23 000 cal BP, années calibrées Before Present) par une population humaine qui demeura génétiquement isolée durant près de 8000 à 9000 ans, donnant ainsi naissance à la lignée des Natifs Américains qui allaient se disperser, plus tard, au sud des masses glaciaires nordaméricaines et jusqu’en Amérique du Sud. Cette « Beringian standstill hypothesis », toutefois, ne trouva aucun soutien dans le registre archéologique : en Sibérie orientale, le plus ancien site est daté à 32 000 cal BP, tandis qu’en Alaska et au Yukon, la présence humaine ne remonte pas au-delà de 14 000 cal BP. Dans les années 70-80’s, le site des Grottes du Poisson-Bleu (Yukon) livra des outils en pierre et des ossements supposés modifiés par les humains, enfouis dans un dépôt loessique pléistocène ; les découvertes encouragèrent les archéologues J. Cinq-Mars et R. Morlan à évoquer l’hypothèse d’une occupation humaine sporadique dans le nord du Yukon entre 11 000 et 30 000 cal BP environ. La nature anthropogénique des échantillons osseux soumis aux datations radiocarbones ainsi que l’intégrité de la stratigraphie furent toutefois remises en question par une majorité d’archéologues. La présente dissertation propose une analyse archéozoologique et taphonomique rigoureuse et systématique des assemblages fauniques de mammifères des Grottes I et II dans le but d’appréhender les facteurs responsables de l’accumulation et de la modification du matériel osseux. De nouvelles datations radiocarbones effectuées par le laboratoire Oxford Radiocarbon Accelerator Unit sur des ossements portant des traces indéniablement culturelles permettent une datation précise de l’occupation humaine du site. Les résultats illustrent plusieurs traces de découpe sur des os de cheval, caribou, wapiti et possiblement bison et mouflon, tandis que des ossements de mammouth pourraient avoir été collectés pour l’industrie osseuse. Les nouvelles datations AMS suggèrent que les Grottes du Poisson-Bleu étaient occupées de façon sporadique entre 12 000 et 24 000 cal BP, soit pendant et après le Dernier Maximum Glaciaire. Le site offre ainsi un soutien archéologique à l’hypothèse de l’isolation génétique des populations béringiennes à l’origine des premières dispersions en Amérique. L’histoire taphonomique des Grottes du Poisson-Bleu rejoint celle des sites karstiques béringiens qui illustrent des occupations interspécifiques alternées entre carnivores et des fréquentations humaines de courte durée pour des activités de chasse. En outre, les altérations anthropiques sur des os de cheval des Grottes I et II ravivent le débat sur les extinctions de la mégafaune à la fin du Pléistocène (ca. 14 000 cal BP). Le site souligne l’incomplétude du registre archéologique et invite à multiplier les efforts de recherche en Béringie si l’on veut être à même de comprendre la préhistoire du peuplement des Amériques. / Beringia, a vast landscape stretching from eastern Siberia to the Yukon Territory, is thought to be the initial entry point of humans into North and South America. At the end of the Pleistocene, this unglaciated region constituted a refugium for the first prehistoric populations dispersing out of Asia. According to genetic and palaeogenetic data, Beringia was occupied during the Last Glacial Maximum (19 000-23 000 cal BP, calibrated years before present) by a human population that remained genetically isolated for about 8000 to 9000 years, leading to the divergence of the Native American lineage that would eventually disperse south of the ice-sheets into North and South America. The « Beringian standstill hypothesis » is not well supported in the archaeological record, however: in eastern Siberia, the oldest archaeological site is dated to 32 000 cal BP while in Alaska and the Yukon, evidence for a human presence doesn’t exceed 14 000 cal BP. Excavated in the 70s-80s, the Bluefish Caves site (Yukon) yielded stone tools and bone remains thought to have been culturally modified, buried in a Pleistocene loess deposit; the discovery encouraged archaeologists J. Cinq-Mars and R. Morlan to propose that humans occupied the caves sporadically between about 11 000 and 30 000 cal BP. The anthropogenic nature of the bone samples submitted for radiocarbon analysis and the stratigraphic integrity of the site didn’t convince the scientific community, however. The current dissertation proposes a rigorous archaeozoological and taphonomic analysis of the mammal bone assemblages of Caves I and II in order to identify the agents responsible for the accumulation and modification of the bone material. The results show several cut marks on bone specimens belonging to horse, caribou, wapiti and possibly bison and Dall sheep, while mammoth skeletal remains may have been collected for bone industry. New radiocarbon dates obtained by an Oxford laboratory (Oxford Radiocarbon Accelerator Unit) on bone bearing indisputable evidence of cultural modification allow the precise dating of the human occupation at the site. The AMS dates suggest that the Bluefish Caves were occupied sporadically between 12 000 to 24 000 cal BP, i.e., during and after the Last Glacial Maximum. The site, therefore, offers archaeological support for the Beringian standstill hypothesis. The taphonomic history of the Bluefish Caves, as well as other Beringian karstic sites, shows use of the caves by various carnivores and short-term human occupations for hunting activities. Moreover, cultural modifications on horse bone from Caves I and II enhance the debate surrounding the megafaunal extinctions at the end of the Pleistocene (ca. 14 000 cal BP). The site underlines the incompleteness of the archaeological record and invites us to expand research efforts in Beringia if we are to understand the prehistory of the first people of the Americas.
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A ZooMS-informed archaeozoological and taphonomic analysis comparing Neanderthal and Homo sapiens subsistence behaviours in Northwest Italy

Pothier Bouchard, Geneviève 11 1900 (has links)
Ce projet contribue aux discussions en cours sur la transition du Paléolithique moyen au Paléolithique supérieur en Europe occidentale marquée par un tournant dans l’évolution de notre espèce, l’Homo sapiens. Alors que les Néandertaliens, nos plus proches cousins évolutionnaires disparaissent du registre fossile, les humains modernes qui ont migré hors d’Afrique, se dispersent rapidement à travers l’Eurasie. Les deux populations étaient exposées aux mêmes changements climatiques dramatiques caractéristiques de la transition, et pourtant, les Néandertaliens sont rapidement remplacés par les humains modernes. Par conséquent, ce phénomène suggère que les populations humaines modernes auraient pu être mieux adaptées face aux changements environnementaux. Puisque le régime alimentaire est un bon moniteur de l’adaptation, cette recherche compare les stratégies de subsistance des deux espèces humaines ayant tour à tour occupé le site de Riparo Bombrini (Balzi Rossi, Ligurie, Italie). Une analyse archéozoologique et taphonomique a été effectuée sur les collections fauniques du Moustérien tardif et du Proto-Aurignacien afin d’obtenir la première comparaison détaillée du régime alimentaire et des comportements de chasse des Néandertaliens et des humains modernes sur l’un des seuls sites du nord-ouest de l’Italie entièrement documenté avec des méthodes archéologiques modernes. Étant donné que la nature très fragmentée des ossements animaux sur le site a été un obstacle aux analyses fauniques dans le passé, les méthodes d’analyse archéozoologique ont été complétées par le « collagen fingerprinting » (c.-à-d. zooarchéologie par spectrométrie de masse, ou ZooMS) afin d’assurer l’identification d’un maximum de spécimens pour atteindre une précision accrue de l’identification taxonomique. La préservation différentielle du collagène dans les restes squelettiques a également justifié le développement d’une méthode novatrice de dépistage du collagène utilisant la spectroscopie FTIR-ATR pour la présélection d’échantillons ZooMS. Les résultats montrent que, tandis que Néandertal et Homo sapiens ont continuellement chassé les taxons ongulés disponibles à proximité de Riparo Bombrini, les niveaux de Moustérien tardif indiquent un rétrécissement du tableau de chasse associé à un mode de subsistance hyperlocal. En revanche, les spectres fauniques se sont considérablement élargis dans le plus ancien Proto-Aurignacien, lorsque Riparo Bombrini était occupé comme camp de base logistique à long terme associé à un vaste territoire de subsistance. Les résultats fournissent également les premières données détaillées sur la subsistance des populations humaines durant la transition dans la région de l’arc liguro-provençal, établissant ainsi de nouvelles hypothèses à tester dans de futurs travaux concernant la nature changeante de leurs écologies. / This project contributes to the ongoing debates over the Middle-Upper Paleolithic transition in Western Europe, which marks a turning point in the evolution of our species, Homo sapiens. While Neanderthals, our closest evolutionary relatives, went extinct at that time, modern humans who had migrated out of Africa dispersed very rapidly across Eurasia. While both populations were exposed to the same dramatic climatic shifts at the time, it is only the Neanderthals that quickly disappeared from the archeological record, suggesting that modern human populations may have been better adapted to react to environmental changes than Neanderthals. Since diet is a good monitor of adaptation, this research compares the subsistence strategies of both human groups as they occupied, in quick succession, the site of Riparo Bombrini (Balzi Rossi, Liguria, Italy). An archeozoological and taphonomic analysis was conducted on Late Mousterian and Proto-Aurignacian faunal collections to produce the first direct comparison between Neanderthal and modern human diets and hunting strategies at one of the only sites in Northwest Italy entirely excavated using modern documentation methods. Because the highly fragmented nature of the animal bones at the site has hindered faunal analysis in the past, these approaches were complemented by collagen fingerprinting (i.e., Zooarcheology by Mass Spectrometry, or ZooMS) to identify as many specimens as possible as to species, thus yielding unprecedented accuracy in taxonomic identification. The challenging collagen preservation state also required developing a screening method using FTIR-ATR spectroscopy prior to ZooMS. The results show that, while Neanderthals and modern humans continuously hunted prime-aged ungulate taxa available in a close range of Riparo Bombrini, the Late Mousterian levels indicate a narrower diet associated with a hyper-local subsistence range. In contrast, the faunal spectra broadened noticeably in the earliest Proto-Aurignacian, when Riparo Bombrini was occupied as a long-term logistical base camp within an extensive land-use strategy. The results also provide the first high-resolution view of human subsistence during the transition in the Liguro-Provençal arc region and set up test hypotheses about the changing nature of hominin behavioural ecology that can be further tested in future work.
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Géoarchéologie et processus de formation d'un site paléoesquimau en contexte périglaciaire : l'exemple de Tayara (KBFK-7), île Qikirtaq, Nunavik (Québec nordique)

Todisco, Dominique 13 April 2018 (has links)
La présente étude documente, à travers l'exemple du site paléoesquimau de Tayara (KbFK- 7), sur l'île Qikirtaq, Nunavik (Canada), la géoarchéologie nordique paléoesquimaude, champ d'étude encore peu développé. Afin de caractériser et de comprendre la genèse ainsi que les processus de formation du site de Tayara, les données de terrain ont été couplées aux données de laboratoire, issues aussi bien des Sciences de la Terre que de la taphonomie et de l'archéologie. Les données géomorphologiques intra- et extra-site révèlent que la solifluxion et l'alluvionnement ont participé à l'enfouissement et à la préservation des niveaux archéologiques de Tayara. Les propriétés physico-chimiques et minéralogiques expliqueraient la susceptibilité des sédiments glaciomarins locaux à la solifluxion, processus qui était probablement actif durant les phases de l'Holocène supérieur ayant une saison de dégel plus longue ou des étés plus chauds et/ou humides. Les résultats micromorphologiques illustrent l'importance des traits bio-pédologiques (accumulation organique, pédofaune, microflore) et cryogéniques dans la formation des sédiments intrasite. Les traits anthropiques du niveau II se rapportent principalement à la subsistance (présence d'os), à la crémation (charbon de bois, os chauffé), et possiblement au piétinement (déplacement de minéraux). Par ailleurs, les données montrent que les processus naturels dépositionnels, comme la solifluxion et l'alluvionnement, ou postdépositionnels, notamment ceux liés au gel/dégel, n'ont pas affecté significativement les vestiges et les niveaux archéologiques, et plus spécifiquement le niveau II, le mieux connu jusqu'à présent. En effet, les analyses taphonomiques révèlent que les vestiges fauniques et lithiques de ce niveau sont généralement bien conservés et qu'ils n'ont pas subi d'importantes altérations physiques ni de perturbations spatiales significatives. L'assemblage archéologique du niveau II de Tayara peut ainsi être interprété en terme culturel, comportemental et palethnologique.

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