• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • No language data
  • Tagged with
  • 64
  • 64
  • 17
  • 10
  • 8
  • 8
  • 7
  • 7
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
61

Œil d'Horus et calame de Thot : mesure et représentation de l'Égypte pharaonique dans la littérature francaise du XIXe siècle

Foley, François January 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse vise à étudier la mesure et la représentation de l'Égypte pharaonique dans la littérature française du XIXe siècle (récit de voyage, roman et nouvelle). II s'agit de voir comment l'Égypte pharaonique, à la fois berceau de la civilisation occidentale et fantasme exotique par excellence, a marqué la littérature française au siècle de Bonaparte et de Champollion. En effet, bien que l'Égypte soit une destination pour les voyageurs en quête d'exotisme depuis l'Antiquité, c'est surtout à la suite de l'expédition d'Égypte de Bonaparte (1798-1801) qu'elle a donné lieu à une manifestation artistique et culturelle sans précédent en France, ce qui a produit un phénomène appelé égyptomanie. Grâce à Jean-François Champollion, c'est aussi le siècle qui a vu naître l'étude scientifique de cette civilisation, appelée égyptologie. Cette thèse montre, d'une part, que la littérature représente l'imaginaire produit par l'Égypte pharaonique avec une richesse égale aux disciplines qui ont été privilégiées jusqu'à présent par les études sur l'égyptomanie; d'autre part, qu'il y a une nécessité d'ouvrir un dialogue entre la littérature et le savoir égyptologique. La première partie de la thèse, intitulée « La mesure de l'Égypte pharaonique », met en place les instruments de mesure de cet imaginaire. Un premier parcours dans les liens qui peuvent se tisser entre littérature et égyptomanie, puis entre littérature et égyptologie, sert de cadre général à deux des principales orientations théoriques de la thèse: les rapports entre littérature et image d'une part, ceux entre littérature et savoir d'autre part. Par la suite, un parcours du champ de l'orientalisme, qui repose sur une relation entre savoir et pouvoir, révèle l'importance accordée à l'objet pharaonique, que la maîtrise du regard et celle de l'espace permettent de circonscrire. Le récit de voyage s'avère alors le genre par excellence où se jouent ces rapports, grâce aux deux métaphores essentielles de la bibliothèque et du musée, lesquelles servent de ligne directrice tout au long de la thèse. Enfin, cette portion se termine sur un état présent des études portant sur les rapports entre l'image et l'écrit en littérature, en insistant particulièrement sur le concept novateur de l'iconotexte, essentiel dans cette thèse. Cette première partie montre donc l'importance accordée à l'objet pharaonique, à la fois du point de vue esthétique, politique et scientifique, dans la littérature française du XIXe siècle. La seconde partie, intitulée « La représentation de l'Égypte pharaonique », insiste davantage sur l'étude d'un corpus de textes représentatifs de la problématique. Après un parcours historique, qui montre l'évolution de l'imaginaire de l'Égypte pharaonique de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle, c'est avec le récit de voyage que nous ouvrons la réflexion. Trois textes servent principalement d'exemple: Voyage dans la Basse et la Haute Égypte de Dominique Vivant Denon (1802); Le Nil (Égypte et Nubie) de Maxime Du Camp (1854); enfin La Mort de Philae de Pierre Loti (1909). Ce parcours met au jour le difficile problème de la médiation dans la représentation d'un réel étranger, a fortiori celui de l'Égypte: du dessin à la fantasmagorie, en passant par la photographie, la littérature du XIXe siècle cherche à dire l'objet par le biais d'un moyen d'expression qui a partie liée au visuel. Cet aspect est encore plus probant lorsqu'on regarde l'oeuvre de Théophile Gautier: ses deux nouvelles, « Une nuit de Cléopâtre » et « Le Pied de momie », de même que son Roman de la momie, montrent le lien indissociable que tisse l'auteur entre l'objet et le texte littéraire, révélant du même coup la place centrale de l'iconotexte dans la formation de l'imaginaire de l'Égypte. Le jeu iconotextuel que nous présentons en forme de clausule à cette thèse constitue une démonstration de ce rapport et montre, par l'exemple d'une édition de poche, que l'imaginaire de l'Égypte pharaonique, tel que représenté dans la littérature, est inséparable du rapport ténu entre l'image et l'écrit. Cette thèse montre, en somme, que l'oeuvre égyptienne de Théophile Gautier constitue l'exemple emblématique de l'égyptomanie littéraire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature française du XIXe siècle, Égyptomanie, Égyptologie, Orientalisme, Iconotexte, Récit de voyage, Théophile Gautier, Vivant Denon, Maxime du Camp, Pierre Loti.
62

L'évolution du style de Voyage au bout de la nuit à D'un château l'autre : stigmatisation du corps et parcours d'une conscience nouvelle

Morin, Mathieu January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire décrit l'évolution des principaux vecteurs de l'imaginaire célinien de Voyage au bout de la nuit à D'un château l'autre -dont chacun correspond à l'une des deux grandes Guerres du siècle dernier -en restant fidèle à la poétique élaborée par l'auteur dans les textes entourant sa production romanesque, qui placent au coeur de l'invention stylistique la question de l'émotion. L'exploration de cette dimension de l'écriture permet de mettre en évidence le double mouvement de plongée et de fuite mis en scène à l'intérieur des romans. En raison d'une culpabilité reçue en héritage et d'une certaine curiosité en regard des phénomènes de mort, Céline n'a pas cessé, tout au long de sa vie, de courir au devant des malheurs; l'écriture est porteuse de cette culpabilité qui préfigure le destin de l'homme et de l'oeuvre. Si la plongée au coeur du désastre est alimentée par la réponse favorable du sujet à toute une part de la demande mortifère de l'Autre, l'écart résulte d'une sagesse corporelle, qui est introduite dans les romans et dont on peut suivre l'évolution au fil de l'oeuvre. Au contact du désastre, le corps met en place différents moyens de défense, dont plusieurs sont de l'ordre de la pulsion de mort, pour échapper aux sommes d'excitation excessives. Ces moyens de défense sont mis en scène dans la répétition de l'écriture, qui permet d'échapper après coup à la mort. Les enjeux de l'écriture célinienne peuvent être interrogés avec profit en fonction des structures dans lesquelles s'insère le parcours du sujet, mais aussi dans la signification que l'on peut attribuer à la mise en scène de ce parcours, qui correspond à un cheminement réel dans la pensée. L'observation du travail de l'écrivain sur le matériau verbal permet d'éclairer la fonction de l'oeuvre, qui est de guider le lecteur sur les sentiers d'une vérité qu'il porte déjà en lui comme quelque chose de propre à l'humain et dont la voie d'accès est déjà rendue possible par l'expérience du temps, du corps et du monde dans ses variations en intensité. Le travail régulier, minutieux et raffiné qu'a été celui de Céline sur la langue est à l'origine d'un monde en soi, où s'impose une présence particulière, dont les effets confirment l'engagement réel de l'écrivain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, D'un château l'autre, Style, Pulsion de mort, Culpabilité.
63

Figures, traces, énonciation dans La bête faramineuse, Le premier mot et Le chevron de Pierre Bergounioux

Fortin, Mylène January 2009 (has links) (PDF)
La démarche de Pierre Bergounioux, écrivain français contemporain (1949-), témoigne d'une obsession: dire d'où vient ce « je » qui parle, sent et voit; retrouver d'où lui vient cette manière de dire, de sentir, de voir; comme s'il s'agissait chaque fois d'inventer la mémoire du commencement. Cette écriture parait se structurer à partir de failles qui correspondent manifestement à l'origine, zones d'« ombre », angles morts, points aveugles où un réel échappe, demeure en reste de la symbolisation, du langage. Ces rouages de l'écriture construiraient et constitueraient le sujet de l'énonciation tout en témoignant de son surgissement. Afin de porter au jour ce sujet, ce mémoire s'intéresse aux dispositifs de la représentation: Il s'agit de se mettre à l'écoute non pas de ce que les textes disent, mais de ce qu'ils font. Dans la première partie intitulée Mémoire de l'origine, les phénomènes particuliers, les figures ainsi que les motifs récurrents ont été repérés en suivant l'ordre de leur surgissement dans chacun des trois textes à l'étude: La Bête faramineuse (1986), Le Chevron (1996) et Le Premier mot (2001). L'analyse des modes d'articulation des deux deuils présentés dans La Bête... -deuils d'un aïeul et de l'innocence -, a contribué à la mise en évidence du travail de l'imaginaire. Par la suite, la structure particulière du Chevron a permis de voir que l'écriture de Bergounioux est aux prises avec un désir de dire l'origine dont la satisfaction est à la fois nécessaire et impossible, créant une dynamique inépuisable à l'image de celle relative au paysage décrit dans le récit. Enfin, dans Le Premier mot, nous nous sommes intéressés aux effets suscités par la volonté de s'arracher aux déterminismes inhérents à la condition du sujet d'emblée soumis à l'image et au désir d'un autre qui le précède. Les trois ouvrages mettent donc de l'avant un sujet principalement travaillé, voire déterminé par l'imaginaire (La Bête... ), l'espace géographique (Le Chevron) et les ancêtres, les parents (Le Premier mot). L'analyse de ce sujet toujours déjà étranger à lui-même, subordonné aux lois d'un curieux désir qui l'inscrit dans une lignée et l'arrime à l'espèce a permis de dégager des similitudes avec certains phénomènes observés par Freud puis Lacan et qui régissent la vie psychique de l'être parlant. Ces caractéristiques témoignent dirait-on d'un corps particulier qui se trouve construit par et dans l'écriture. Dans la deuxième partie intitulée La trace, ce mémoire cherche à révéler les rouages de ce corps d'écriture, corps invisible, étranger et soumis aux lois du langage, du désir et du temps. Chacun des ouvrages étudiés présente une énonciation qui joue à sa façon de l'inscription temporelle du sujet. Puisqu'il se trouve stratifié, le temps qui s'inscrit dans la conscience donne lieu à des effets particuliers. Par exemple, le travail de mémoire de cette écriture s'accompagne de motifs récurrents, ainsi que de métaphores redondantes qui créent une espèce d'orbite autour de ce qui cherche à se dire. Il nous a semblé que cette dynamique de répétition s'inscrit à la place d'une trace suscitée par l'absence radicale correspondant à l'origine qui, à la fois irréductible et immémoriale, instaure une béance au coeur du sujet. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pierre Bergounioux, Mémoire, Origine, Langage, Désir, Psychanalyse, Énonciation, Temps, Trace mnésique.
64

L'esclavage, les Amérindiens et les femmes dans les récits de voyage et les romans de Bernardin de Saint-Pierre et de Chateaubriand, 1768-1827

Montocchio, Clémence 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite de la formation des catégories de race et de sexe dans la littérature de voyage el les nouvelles françaises de la fin du dix-huitième siècle et du début du dix-neuvième siècle. À travers l'analyse textuelle et la remise en contexte de la pensée de deux auteurs français, soit Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814) et Chateaubriand (1768-1848), les liens et les intersections entre la race et le sexe tels gue définis en cette période charnière seront mis en lumière. Concernant Bernardin de Saint-Pierre, c'est son voyage à l'Isle de France effectué à la fin des années 1760 et dont le récit fut publié en 1773, ainsi gue sa célèbre nouvelle Paul et Virginie (première parution en 1784) que l'auteur a située dans la même île, qui seront étudiés. Quant à Chateaubriand, il sera ici question du voyage qu'il a effectué dans les années 1791-1792 aux États-Unis et dont le récit ne fut publié pour la première fois qu'en 1826, et une des nouvelles que lui inspira ce voyage, Atala, publiée pour la toute première fois en 180 l. Le fait de se pencher sur ces deux auteurs, tous deux rattachés au courant romantique français et qui ont voyagé dans des contrées situées aux antipodes l'une de l'autre permet d'appréhender la construction des catégories dont il est question ici dans une perspective transatlantique et étendue. Plusieurs thèmes se dégagent donc dans cette étude. En premier lieu, l'étude de la vision et la critique de l'esclavage de Bernardin de Saint-Pierre fait ressortir les contradictions qui y sont inhérentes, à savoir la mise de l'avant d'une vision racialisée des rapports sociaux entre individus et la légitimation d'une entreprise coloniale à visées civilisatrices. Dans un second temps, l'analyse de la prise de parole de Chateaubriand pour défendre les populations amérindiennes qui font face à leur destruction montre comment, sous cette défense et sous une admiration apparente, se cache une conception hiérarchisée des rapports entre populations européennes et amérindiennes. Dans les deux cas, les auteurs prennent la parole pour défendre des populations qu'ils réduisent à des victimes passives et que seuls des Européens vertueux pourraient faire progresser. De même, les différences entre les peuples sont essentialisées, c'est-à-dire ancrées dans une nature supposée, figée et immuable ; le mélange qui pourrait se produire entre eux est par le fait même abhorré et décrié. La race et le sexe se rencontrent alors dans un troisième temps : si le métissage est vivement critiqué, les auteurs attribuent aux femmes le rôle de perpétuer la nation, la race et des valeurs sociales en adéquation avec les lois naturelles. Ce sont donc des femmes en tant que mères et correspondant au nouvel idéal bourgeois de la domesticité qui sont mises en valeur dans les récits et nouvelles de Bernardin de Saint-Pierre ct de Chateaubriand. De plus, que ce soit dans Paul el Virginie ou dans Atala, non seulement la vertu et la chasteté des deux héroïnes sont exaltées, mais les relations familiales et amoureuses ne sont légitimes que par la proximité familiale et raciale entre les protagonistes. L'endogamie sociale et raciale idéelle présentée par les auteurs est alors poussée à tel point qu'elle se rapproche symboliquement de l'inceste. Les liens entre famille, nation, race et sexe apparaissent alors clairement, et le fait que ces catégories se définissent et se nourrissent mutuellement n'en devient que plus évident. ______________________________________________________________________________

Page generated in 0.0522 seconds