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Démystification et réhabilitation des héroïnes de music-hall chez Colette

Matte, Virginie January 2006 (has links) (PDF)
S'appuyant sur les théories féministes, cette recherche vise à se questionner sur la démystification des héroïnes de music-hall ainsi que sur la fabrication des traits sémantiques qui participent à leur réhabilitation dans cinq textes de Colette: Music-Halls (dans le recueil Les Vrilles de la vigne, 1908), La Vagabonde (1910), L'Envers du music-hall (1913), Mitsou ou Comment l'esprit vient aux filles (1919) et Gribiche (dans le recueil Bella-Vista, 1937). Après avoir effectué une présentation des textes à l'étude ainsi qu'une synthèse du music-hall parisien de la Belle Époque, nous montrerons comment Colette crée une corporéisation de ses héroïnes qui révèle le malheur et la souffrance (sous-alimentation, exposition aux températures excessives, surmenage, maladie, pleurs, etc.) remettant en cause la représentation de certains idéaux corporels de la féminité exacerbés dans l'univers du spectacle (minceur, activité, santé, sourire, etc.). Ensuite, nous allons démontrer comment les états sociaux des héroïnes sont novateurs et transgressifs en ce qu'ils s'opposent à la conception traditionnelle qui cantonne la féminité aux situations de mère et d'épouse. Colette défie la fixité de l'ordre patriarcal en négociant pour ses héroïnes un espace fictionnel pour les identités féminines plurielles: travailleuses à l'extérieur du foyer au music-hall, mères hors du mariage, divorcées et célibataires. À partir de ce mouvement subversif qui anticipe sur l'Histoire, nous verrons comment les préjugés sociaux marginalisent les personnages. Après avoir étudié la démystification des héroïnes de music-hall sur les plans corporel et social, nous verrons, au troisième chapitre, comment l'écriture de Colette témoigne de sa filiation avec les héroïnes dans le plaidoyer qu'elle formule en leur faveur: en fabriquant pour ses anciennes compagnes de métier des traits sémantiques positifs (résistance, fierté, vaillance, etc.) dont l'effet est de les valoriser, Colette renouvelle leur image et détermine leur réhabilitation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Colette, Music-hall, Féminisme, Démystification, Réhabilitation.
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La représentation et le discours des vieillards dans les écrits autobiographiques de Gabrielle Roy

Ménard, Nathal 06 1900 (has links) (PDF)
Les vieillards occupent une place importante dans les écrits autobiographiques de Gabrielle Roy. À travers le regard de la narratrice et à la lumière des théories narratologiques, cette étude cherche à définir la représentation de ces aînés fictifs et réels par l'analyse des caractéristiques physiques et des indices des caractères. L'étude porte sur les romans autobiographiques La Route d'Altamont et Rue Deschambault et l'autobiographie La Détresse et l'Enchantement. Au terme de la recherche sur les personnages, inspirée des théories narratologiques ainsi que des théories de la réception en ce qui a trait au rôle du lecteur, nous constaterons quels sont les caractéristiques et les indices récurrents qui participent à la construction de la représentation des vieillards. L'étape ultime de cette analyse devrait permettre d'établir une distinction entre la représentation des vieillards issus de la famille de la narratrice et ceux de l'extérieur, selon le point de vue de la narratrice. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Vieillards, représentation, caractérisation, indices, effet-personnage
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Violence et identité dans Les mouflettes d'Atropos et Le cri du sablier de Chloé Delaume

Gaudreau, Michèle 08 1900 (has links) (PDF)
Les mouflettes d'Atropos et Le cri du sablier de Chloé Delaume, sur lesquels porte le présent mémoire, donnent lieu à la fois au récit de la violence qui a été subie par l'écrivaine et au déploiement d'une violence dont elle-même est l'auteure. Dans cette étude, nous cherchons à démontrer que la violence racontée, qui est perpétrée par les hommes et par les institutions patriarcales, est responsable de la désubjectivation de Chloé Delaume (qui est à la fois l'auteure, la narratrice et le personnage principal des deux textes analysés), et que la violence dont celle-ci fait preuve est le moteur de la reconstruction de son identité et de sa subjectivité. Plus largement, à l'aide de théories féministes sur la violence, sur le langage et sur les rapports entre les sexes, nous explorons quelques facettes de la domination masculine qui est encore bien présente aujourd'hui et certains des mécanismes développés par les femmes afin de répondre à l'état de soumission dans lequel les place le patriarcat. Ce mémoire est divisé en trois chapitres. Le premier se veut surtout une présentation théorique de la violence patriarcale et de quatre des institutions qui la perpétuent et qui préoccupent Delaume, soit la famille, la religion, la psychanalyse et le langage. Le second chapitre s'articule autour de la désubjectivation de l'auteure-narratrice, et le dernier, autour de la violence employée par Delaume afin d'attaquer les responsables de sa désubjectivation et de se reconstruire une identité qui s'éloigne des modèles imposés par la société patriarcale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Chloé Delaume, Les mouflettes d'Atropos, Le cri du sablier, violence, sujet, subjectivité, identité, langage, langue, féminisme
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De la musique nue au chant obscur des mots : la manifestation musicale dans les romans de conversion de Huysmans

Chamberland, Rafaël 08 1900 (has links) (PDF)
L'objet de notre travail est la manifestation de l'art musical dans la dernière période de l'œuvre de Huysmans, ainsi que son influence sur le texte romanesque. C'est à travers quatre romans du cycle de Durtal (Là-bas (1891), En route (1895), La Cathédrale (1898) et L'Oblat (1903)) que se joue le destin d'un personnage, alter-ego de l'auteur. Il s'agit d'accéder aux spécificités de l'objet musical qui nous intéresse chez Huysmans à savoir: le plain-chant. Mais, dans un premier chapitre, nous privilégions une approche chronologique en tentant de cerner les transformations qu'opère le lent envahissement des textes par la musique. Nous ajoutons à notre corpus le roman de la rupture (A rebours (1884)) qui précède le cycle et annonce, en entamant la route vers un dépouillement du récit, l'importance qui sera accordée aux chants liturgiques. Notre étude pose donc les questions suivantes: quels sont les cadres où apparaît la musique chez Huysmans? Comment est-elle représentée? Comment la forme musicale grégorienne influence-t-elle la littérarité? Et enfin, quels effets l'évolution de cette représentation apporte-t-elle au texte romanesque et au personnage de Durtal? Nous étudions dans ce mémoire comment les descriptions de la musique procèdent d'une ouverture sur la nature, nouvelle pour le personnage huysmansien, et comment le discours sur la musique contribue à l'évolution morale de Durtal. Enfin, au croisement du corps, de la nature et de la musique, nous tentons de voir comment s'articule une certaine approche de la transcendance, plus particulièrement, par l'action de la marche que nous traitons en tant qu'exemple type. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Huysmans, musique, plain-chant grégorien, conversion, décadence, Durtal
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Des catastrophes naturelles ; suivi de, Le corps accidenté de l'Amérique : une poétique des lieux clos

Parent, Marie 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire en création littéraire se compose de deux parties : la partie création présente un recueil de nouvelles : Des catastrophes naturelles. Les huit textes mettent en scène des énonciatrices de différents âges et de différents milieux, ayant en commun la solitude et une certaine apathie. Cette apathie, proche de l'engourdissement, est ébranlée par un « accident », un événement mineur qui tient lieu de rupture dans le texte, de blessure (réelle ou symbolique) ouvrant sur l'angoisse et l'agressivité des protagonistes. Selon la logique de l'accident, ce sont les corps des personnages qui sont d'abord atteints. À la suite du choc, ils expérimentent un rapport hors norme à la quotidienneté, ressentent son étrangeté de façon accrue. Intensifiant cette impression de décalage, les nouvelles prennent majoritairement place dans des intérieurs urbains (balcons, chambres, cours, voitures, bureaux), où les personnages sont confrontés à leur vertige. Le dossier d'accompagnement s'intitule Le corps accidenté de l'Amérique: une poétique des lieux clos. L'enjeu principal de cet essai est d'interroger ma pratique d'écriture à travers l'exploration des lieux clos de l'intimité, paradigme négligé de l'imaginaire nord-américain. Le premier chapitre tente de déterminer s'il est possible d'appréhender l'Amérique « par dedans », c'est-à-dire par l'entremise d'un parcours intériorisé, en étudiant notamment notre rapport à la quotidienneté et au corps. Le deuxième chapitre s'intéresse à un réseau de lieux clos (corps, maison, ville) dont l'interaction dans les textes littéraires révèle la tentative d'habiter le continent et ses résultats ambivalents. Tout en établissant un dialogue avec des textes d'écrivaines québécoises et étasuniennes du 20e siècle, je m'emploie à définir la poétique sous-jacente à la figure du corps accidenté, placée au centre de cette réflexion. En cernant les principes et les procédés qui ont présidé à la composition de mon recueil, je cherche à montrer que l'américanité d'une écriture ne se reconnaît pas aux décors qu'elle plante ou aux clichés qu'elle disperse ici et là, tel que l'a formulé René Lapierre, mais bien à une sensibilité particulière aux catastrophes les plus infimes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : nouvelle, américanité, corps, quotidienneté, lieu, ville, imaginaire de la fin.
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Lecture bakhtinienne du choléra dans La passe dangereuse et L'amour aux temps du choléra

Poulin, Madeleine 02 1900 (has links) (PDF)
Dans un contexte où les épidémies font encore rage, l'homme ressent la nécessité de renouveler sa vision du monde. Le futur n'étant désormais plus envisageable, le présent se dote d'un nouveau réalisme: il se transforme selon les désirs et prend un nouveau sens. Dans son essai sur l'œuvre de François Rabelais, Mikhaïl Bakhtine insinue que les réjouissances succèdent toujours à des périodes de grandes tensions ou de grands bouleversements dans l'histoire de l'homme ou de la nature. Ses observations portent sur la société du Moyen Âge et de la Renaissance, mais s'appliquent aussi aux différentes époques qui composent l'histoire de l'humanité. Si l'on associe le carnaval au Moyen Âge, les images et les symboles qui en découlent se retrouvent dans divers créations et événements artistiques et culturels. Par exemple, le grotesque est souvent utilisé à des fins caricaturales pour tourner à la dérision une situation; le carnaval de Rio, moment de libération des tensions, se pratique encore chaque année; et l'on retrouve son système de codes et de symboles dans la littérature. Le carnaval se développe alors comme un langage ou un moyen d'expression, que Bakhtine nomme « carnavalesque », qui pallie le quotidien insupportable. Comment s'organise alors ce nouvel état d'existence? Quelle en est sa portée? Et comment se manifeste-t-il? Dans ce mémoire, les romans de deux auteurs qui appartiennent à deux continents différents sont analysés sous l'angle du carnavalesque. Il s'agit de La passe dangereuse de William Somerset Maugham et de L'amour aux temps du choléra de Gabriel Garda Marquez. Les deux livres portent sur une épidémie de choléra et les personnages principaux remanient leur univers en fonction de leurs désirs. Un bref détour sur l'histoire du choléra et ses effets sur l'imaginaire est essentiel. Par la suite, trois approches théoriques sur le carnavalesque sont considérées, celles de Mikhaïl Bakhtine, d'André Belleau et de David K. Danow. Les principes du masque, en tant que symbole du carnaval, de seconde vie et du rabaissement propre au grotesque sont observés dans les livres. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : William Somerset Maugham, Gabriel Garcia Marquez, Réalisme grotesque, Rabaissement, Carnavalesque, Choléra, Épidémie, Mikhaïl Bakhtine, Masque.
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La confusion chez Arrabal : exploration des labyrinthes dans Fêtes et rites de la confusion

Gauvin, Francis 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour but d'observer le rapport labyrinthique qui se déploie entre le sujet et l'imaginaire dans le roman Fêtes et rites de la confusion, de Fernando Arrabal. Figure de proue du mouvement panique, Arrabal intègre le hasard au sein de sa démarche artistique afin d'exprimer la totalité de son être. Ce faisant, ses œuvres proposent un reflet de l'homme qui est tout à fait fascinant, parfois même terrifiant. Le roman à l'étude met en scène une confusion propre à l'imaginaire. Étrangement, cette confusion ne mine en rien le sens de l'œuvre; au contraire, elle lui donne chair. Et c'est parce qu'elle en organise le sens qu'elle est problématique. Pour comprendre comment la confusion peut servir de ligne directrice, nous éclaircirons d'abord les logiques illogiques de la philosophie esthétique du panique. Nous remarquerons que l'invocation du hasard ne sert pas qu'à des fins esthétiques, mais également à une connaissance de soi. À cet égard, le parcours labyrinthique sert de métaphore à l'exploration de son imaginaire. En convoquant la théorie du sujet d'Agamben, nous comprendrons que ce parcours, étant imaginaire, est toujours déjà dans le langage. Conséquemment, il ne recouvre pas la totalité de ce que le narrateur est en tant qu'homme, puisque lorsque ce dernier se constitue comme sujet, une part de son expérience tombe dans le silence. À l'aide de la psychologie des profondeurs de Jung, nous examinerons la relation que l'inconscient entretient avec l'imaginaire et, par la suite, nous comprendrons dans quelle mesure la représentation de soi est déterminée par elle. Nous montrerons alors comment le texte d'Arrabal suggère que son héros accède à une connaissance approfondie de lui-même suite à une expérience qui relève de l'indicible, ce qui lui permet de se reconnaître dans sa totalité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arrabal, Panique, Confusion, Rite, Hasard, Imaginaire, Labyrinthe.
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L'imaginaire de la marche dans les Illuminations d'Arthur Rimbaud

Gauthier, Audrey 11 1900 (has links) (PDF)
Les poèmes des Illuminations d'Arthur Rimbaud sont traversés par l'imaginaire de la marche qui se forme à partir des réseaux d'images qui insufflent le rythme de la prose. La figure du marcheur est à la fois locuteur passif devant un monde en marche et personnage en acte dans les territoires mouvants et les paysages poétiques des Illuminations. La marche est toujours sous-entendue dans les thèmes abordés par le poète, elle est un mouvement qui s'incarne dans un corps. Le recueil est mis en marche par le mouvement des corps, par le rythme scandé de la prose et par les nombreuses figures de promeneurs qui sillonnent l'espace. Le périple des Illuminations est à la fois vécu et rêvé, il donne lieu à des départs et à des fuites hors de tout lieu, complètement situé dans l'espace et dans la durée. Marche du monde, marche des corps, marche à l'écriture, le présent mémoire propose une lecture interprétative des Illuminations qui s'organise en trois chapitres, le premier mettant en perspective les diverses figures du marcheur présentes dans le recueil, le second retraçant les références au corps en marche dans les textes et le troisième explorant les nombreux départs et impulsions qui précèdent toute marche dans les Illuminations. Le but étant de retrouver la relation entre la marche et l'écriture à travers les textes des Illuminations. ______________________________________________________________________________
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L'ennui : autopsie d'une affliction moderne : autour de l'oeuvre de Walter Benjamin

Lussier, Étienne 01 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire propose d'analyser la thématique de l'ennui dans l'œuvre de Walter Benjamin. Les bouleversements et le choc (Simmel), liés au double processus d'industrialisation et d'urbanisation du XIXe siècle, provoquèrent nombre de malaises qui trouvèrent un fort écho dans les champs littéraire et philosophique. Dans un premier temps, l'objectif poursuivi par notre mémoire est de capter cet écho et de le systématiser pour la pensée sociologique. Il s'agit de démontrer que l'expérience de l'ennui se doit d'être saisie comme symptôme d'une conception du monde (Weltanschauung) particulière, c'est-à-dire d'une structure mentale collective, qui prend comme trame de fond la modernité. Le second objectif établi vise à appréhender l'ennui comme une humeur, c'est-à-dire non-pas comme un mal strictement subjectif ou objectif, mais bien comme un hybride qui demeure toujours dépendant de son contexte social, spatial et temporel. Cet effort de contextualisation de l'ennui, nous avons décidé de l'expliciter et de l'illustrer en nous servant de l'œuvre du philosophe et critique littéraire allemand Walter Benjamin (1892-1940). L'éclectisme et la multidisciplinarité de la pensée benjaminienne, située au carrefour de la littérature, de la philosophie de l'histoire, des études urbaines et de l'architecture, nous offre un terrain idéal pour débusquer l'ennui dans sa plénitude. Pour ce faire, il s'agira de procéder dans un premier temps à une « archéologie » conceptuelle de l'ennui comme une humeur caractéristique de la modernité, porteuse d'un sens - ou de l'absence de sens - qui différerait de toutes les autres afflictions « existentielles » l'ayant précédée. Par la suite, la thématique de l'ennui sera abordée dans son « horizon » dit temporel. Par l'entremise des écrits de Benjamin (entre autres ses écrits sur le drame baroque allemand, sur Baudelaire et sur le Paris du Second Empire), il sera possible de fournir une appréhension spécifiquement moderne du temps historique à laquelle nous pouvons lier l'ennui. Les troisième et quatrième chapitres seront, quant à eux, consacrés respectivement à un horizon spatial, mettant en scène ces lieux typiquement modernes susceptibles de laisser l'ennui se développer, et à un horizon dialectique, visant à donner un corps et une personnalité à l'ennui. Tant le Paris du Second Empire et son architecture « de fer et de verre » que la figure du flâneur seront alors portés à l'examen. Le regard de l'ennuyé, de celui qui fait l'expérience du choc de la modernité, suggérons-nous, serait en mesure d'offrir un regard ambivalent sur le temps historique ainsi que sur l'appréhension de la réalité urbaine en proie à la fragmentation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : ennui, expérience, flânerie, histoire, image dialectique, mélancolie, modernité, oisiveté, répétition, ville, Walter Benjamin.
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Lectures labyrinthiques : House of leaves de Mark Z. Danielewski

Rouleau, Nicolas 08 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous tenterons de démontrer comment le roman House of Leaves de Mark Z. Danielewski se présente littéralement comme un labyrinthe dans lequel se perdent ses lecteurs et qui s'étend constamment à travers les lectures qu'on peut en faire. House of Leaves met en scène plusieurs narrateurs qui se superposent, les uns commentant les autres. Ces différents niveaux de narration s'interpénètrent, transgressant ainsi leur hiérarchie ontologique. Nous montrerons, en nous appuyant sur les théories de la lecture de Bertrand Gervais, comment cette transgression se fait par le biais d'une forme d'interprétation partageant les caractéristiques de la lecture littéraire. La figure du labyrinthe représente le mieux cette forme d'interprétation et elle est inscrite à même le texte dans les traces de ce qui fonde le travail de lecture d'un des personnages. Pour chaque palier d'interprétation, cette figure représente à la fois, en suivant la métaphore de la lecture littéraire, le texte lu, la lecture elle-même et le discours qui en résulte. Les traits de la figure sont reconnaissables dans chacun des principaux actes d'interprétation et les personnages-interprètes se comportent en accord avec la mise en récit du mythe du labyrinthe. Le texte, par la complexité propre à sa nature labyrinthique, suscite constamment une interprétation chez ses lecteurs. De cette façon, il happe ceux-ci qui, dans une logique d'invagination, viennent à le contenir en eux pour ensuite lui donner une matérialité sous la forme d'un discours pouvant être supporté par toutes sortes de médias. Le labyrinthe se répand sous la forme de ce texte contenu dans le roman de Danielewski, mais menaçant constamment de sortir de ses limites. House of Leaves se veut une œuvre totale utilisant le plus possible toutes les pratiques signifiantes que l'on trouve dans un livre pour perdre le lecteur tout en s'étendant dans d'autres discours, dans d'autres médias. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : House of Leaves, Mark Danielewski, labyrinthe, lecture, interprétation, figure.

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