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Les institutions de la reconnaissance. Entre théorie critique de la reconnaissance et philosophie hégélienne du droit. / The Institutions of Recognition. Critical Theory of Recognition and Hegel's Philosophy of Right

Carré, Louis 15 February 2011 (has links)
Ce travail consiste en une confrontation systématique entre la théorie de la reconnaissance développée par Axel Honneth depuis une vingtaine d'années dans ses travaux et la Philosophie du droit (1820) de Hegel. Il propose de réfléchir aux problèmes que pose le statut, à la fois socio-ontologique, normatif et historique, des institutions. Trois questions en forment la trame : 1) Comment penser l'articulation entre reconnaissance interpersonnelle et institutions ? 2) Quels sont les critères normatifs définissant ce que sont de « bonnes » institutions ? 3) Quel est le diagnostic qu'il serait possible de poser sur l'évolution des sociétés modernes et de leurs principales institutions (la famille, le marché économique, l'ordre juridique, l'Etat) ? Dans une première partie, nous exposons les grandes lignes de la théorie de la reconnaissance de Honneth. Nous y développons successivement sa « morale de la reconnaissance », la conception normative de la justice sociale qui en découle, ainsi que la manière dont Honneth appréhende l'articulation entre reconnaissance et institutions. Nous nous intéressons ensuite, dans une deuxième partie, à l'institutionnalisme éthique de Hegel dans sa Philosophie du droit. Partant d'une lecture non-métaphysique de l'œuvre berlinoise, nous défendons la thèse interprétative d'un « institutionnalisme faible » chez Hegel par opposition à un « institutionnalisme fort ». Cet « institutionnalisme faible » stipule que les principales institutions du monde éthique moderne doivent pouvoir permettre à l'ensemble des agents individuels qui les composent d'atteindre, à travers leur participation à une série de relations intersubjectives fondées sur la réciprocité de leurs droits et de leurs obligations, des formes croissantes d'autonomie rationnelle (autonomie affective dans la famille, autonomie socioprofessionnelle et juridique dans la société civile, autonomie civile et politique au sein de l'Etat constitutionnel). Au final, il ressort de la confrontation entre théorie de la reconnaissance et institutionnalisme hégélien dans sa version « faible » que, contrairement au reproche de « surinstitutionnalisation » adressé par Honneth, la philosophie hégélienne du droit se montre toujours d'actualité s'agissant 1) de penser conjointement les deux dimensions éthiques du système objectif des institutions et des relations intersubjectives de reconnaissance, 2) de définir une série de critères normatifs concernant une « bonne » forme de vie dans les institutions, voire même 3), malgré le caractère parfois historiquement daté de son analyse institutionnelle, de poser à terme un diagnostic critique sur l'évolution « pathologique » des sociétés modernes.
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Carl Schmitt, l'Europe et la démocratie universelle. La question d'une Europe schmittienne et son impact sur le débat français actuel autour de la construction européenne.

Storme, Tristan TSJR 10 May 2011 (has links)
Dans notre thèse de doctorat, nous avons cherché à tester l’hypothèse selon laquelle l’enjeu européen constituerait, en France, l’épicentre d’une « actualisation » — pour partie assumée, pour partie occultée — de la pensée du juriste allemand Carl Schmitt. Les réflexions politico-philosophiques de Schmitt représentent en soi un assemblage rhétorique et systématique puissant, aisément mobilisable dans le cadre des débats théoriques sur la construction européenne, afin de battre en brèche les affirmations néo-cosmopolitiques, que l’on soit de droite ou de gauche. Il s’est agi, pour nous, de vérifier jusqu’à quel point la pensée politique du juriste se retrouvait « recyclée » dans le débat français contemporain relatif à l’idée d’Europe. Était ainsi ouverte l’opportunité d’évaluer, de manière systématique, la facticité ou la pertinence d’une antinomie : une Europe schmittienne contre une Europe kantienne. Dans un premier temps, nous avons tâché de reconstruire ce que fut la position schmittienne concernant la gestion de l’espace européen, avant d’évaluer, dans un second temps, l’impact causé par une telle pensée sur les réflexions qui animent le débat français contemporain. La première partie de la thèse visait à rendre compte de la vision schmittienne de l’Europe. Schmitt a pensé la décision politique en des termes statonationaux : l’ordre juridique étatique serait modelé sur la base de la nature axiologique et culturelle de l’amitié politique, de la communauté des citoyens soudés par un seul et même critère d’appartenance, souvent religieux ; critère qui précéderait la nationalité et la réalisation « politique ». Il s’ensuit que l’ordre mondial ne peut se présenter que sous la forme d’un pluriversum d’États, animés dans leurs relations mutuelles par la dynamique de l’ami et de l’ennemi. Le libéralisme et le pluralisme provoqueraient des regroupements fonctionnels, dont le pan-européisme serait l’une des manifestations les plus visibles, à l’origine d’un sapement du politique et de l’unité souveraine de l’État. Quatre points analytiques permettent d’expliquer l’appréhension schmittienne de la gestion juridico-politique du Vieux Continent : l’indissociabilité du couple conceptuel État-politique, l’idée que la nation demeure l’horizon indépassable de la démocratie, la critique de la notion d’humanité et de toute morale universelle, et l’idée que le droit serait nécessairement d’origine politique, donc particulariste. En France, l’intérêt pour l’œuvre de Schmitt s’est largement accru ces dernières années. Le débat théorique actuel autour du problème de la construction européenne offre d’ailleurs une place particulière à la réactivation de l’argumentaire schmittien statocentré, antilibéral et culturaliste. À gauche comme à droite de l’échiquier politique, intellectuels et philosophes mobilisent raisonnements et schémas discursifs, tantôt réclamés de Schmitt, tantôt très proches des arguments du juriste de Plettenberg. En passant en revue les réflexions d’auteurs aussi différents qu’Étienne Balibar et Pierre Manent, Alain de Benoist et Marcel Gauchet, Daniel Bensaïd et Pierre-André Taguieff, nous avons tenté d’approcher et de rendre compte de la pluralité des emprunts à la pensée de Schmitt et à son appréhension de l’ordre européen, dans le cadre des discussions françaises relatives à l’intégration régionale européenne. Chez certains de ces auteurs, la construction européenne apparaît comme la manifestation avancée d’un phénomène général de dilution du politique. Autrement dit, elle incarnerait un idéal de société qui ramène le politique au niveau du marché. Pour d’autres, Carl Schmitt aurait diagnostiqué mieux que quiconque la mort du droit des gens européen et les travers de l’universalisme abstrait que brandirait l’Union européenne en expansion. Par ailleurs, la théorisation schmittienne de la souveraineté constituerait une référence incontournable pour éclairer les thématiques actuelles relatives à une mutation des niveaux de pouvoir.
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Le développement de la compréhension des conséquences interpersonnelles des émotions

Hurtubise, Mariève 02 April 2013 (has links)
Le but de la présente thèse de doctorat est d’examiner le développement de la connaissance des conséquences interpersonnelles des émotions au cours de l’enfance. Le premier objectif de cette thèse est d’examiner le développement de la justesse du raisonnement des enfants lorsqu’ils doivent choisir parmi trois choix de réponses celui qui explique le mieux les conséquences découlant de l’expression et de la dissimulation de la colère et de la tristesse chez leurs pairs. Le deuxième objectif est de mieux comprendre les types d’erreur commise par les enfants dans le contexte de la dissimulation. Deux études ont été menées afin de répondre à ces objectifs. Dans chacune d’elles, des enfants âgés de 5 à 10 ans ont écouté des histoires dans lesquelles des personnages décident d’exprimer ou de dissimuler l’émotion qu’ils ou qu’elles ressentent. L’enfant devait choisir ce que les pairs du personnage principal allaient faire et penser comme suite à l’expression et à la dissimulation de la tristesse et de la colère. Les résultats montrent que, dès le début de la période scolaire, les enfants ont une certaine connaissance des conséquences interpersonnelles de l’expression de la colère et de la tristesse, tant sur le plan du comportement que sur celui des pensées, c’est-à-dire du type d’évaluation qu’une personne est susceptible de faire. Cependant, les enfants ont plus de facilité à choisir correctement les conséquences interpersonnelles de ces émotions lorsque celles-ci sont exprimées plutôt que dissimulées. Les enfants âgés de 8 à 10 ans peuvent toutefois mieux se représenter l’effet que l’expression et la dissimulation d’une émotion peuvent avoir sur la pensée et le comportement d’un autre enfant. Les enfants de 5 à 6 ans ont plus de difficulté à comprendre l’effet trompeur que peut avoir l’expression d’une émotion. Les analyses montrent que le type de dissimulation semble contribuer à la représentation qu’ont les enfants des comportements et des pensées interpersonnels déclenchés par la dissimulation. Les enfants de nos études avaient plus de difficulté à choisir les comportements et les pensées des personnages lorsque le personnage principal de l’histoire neutralisait son émotion. Nos résultats montrent aussi qu’il est plus facile pour l’enfant de se représenter les conséquences interpersonnelles de la dissimulation lorsque le personnage principal connaît moins l’autre personnage.
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Le complot dans l'imaginaire Arabo-Musulman

Ourya, Mohamed January 2008 (has links) (PDF)
La notion du complot dans l'imaginaire arabo-musulman trouve son origine dans la Fitna (la Grande Discorde) vers 656. Les guerres entre les compagnons du prophète ont été imputées par plusieurs érudits musulmans à un seul homme: Abdallah Ibn Sabaâ (un Juif converti à l'Islam). C'est lui qui, d'après plusieurs théologiens et même des intellectuels musulmans actuels, a monté le complot contre le troisième calife Othman en 656 et du coup il était responsable des divergences des musulmans pendant cette période. Cette mentalité d'imputer ses erreurs historiques à l'Autre trouve son expression dans la culture arabo-musulmane. Cela est fomenté le plus souvent par un refus catégorique d'expliquer rationnellement les bouleversements historiques. En effet l'histoire politique musulmane retient que le concept de l'Umma repose sur le rêve d'une société homogène, où toute contestation, politique ou religieuse, est rejetée car suspecte. Ce qui explique le développement de la rhétorique du complot dans la culture arabo-musulmane, depuis la Fitna, en passant par les croisades, les invasions mongoles... etc. Plusieurs événements, tragiques certes, sont expliqués par "un complot contre la nation musulmane". Cette idéologie fut acceptée par la population musulmane comme idéologie de ressentiment et d'amertume, car elle se dégage de toute responsabilité. Par ailleurs, elle était machiavéliquement cultivée par la classe dirigeante musulmane, à des fins politiques. L'idée de la conspiration va atteindre son point culminant dans les guerres israélo-arabes à partir de 1949 et même avant. Le discours nassérien et nationaliste arabe, après la guerre de 1967, pour expliquer la défaite, avance qu'Israël et les Etats-Unis ont comploté contre la nation arabe pour entraver sa renaissance et son développement. D'autre part, les facteurs les plus importants de la crise culturelle contemporaine du discours culturel arabo-musulman se situe dans la tentative d'identifier les composantes de la culture occidentale mondialisée, avec la peur ou la hantise pour sa culture nationale, son identité culturelle, et sa spécificité nationaliste héritière d'un legs historique important. D'où une culture arabo-musulmane contemporaine perçue comme un rapport déséquilibré entre la perception et l'action, entre le "penser" brouillé et l'agir vague. En outre, on peut ajouter que depuis la marginalisation de la réflexion philosophique et du rationalisme, vers le 11ème siècle, la culture arabo-musulmane a été paralysée par la persistance des superstitions. Ajoutons à cela l'analphabétisme et la primauté du fatalisme, sans oublier le manque d'esprit critique, la propagation de la mentalité du déni, où les erreurs ne sont pas avouées, et le verrouillage du système politique. C'est ainsi que la mentalité du complot s'érige comme un raccourci mental et un détour de la critique interdite et une liberté limitée, absente ou étouffée. Elle est même devenue un paravent pour celer toutes les difficultés, dont souffre la société arabo-musulmane. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arabe, Complot, Imaginaire, Islam, Juif, Musulman, Théorie.
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Sur les problèmes d'adultes : intégration du remords dans la prise de décision d'un agent économique

Coulombe, Geneviève January 2008 (has links) (PDF)
En microéconomie, le sujet d'étude est habituellement l'agent économique et tout ce qui s'y rattache. Quand il maximise son utilité, l'agent prend en considération un grand nombre de facteurs: certains économiques, d'autres purement psychologiques. Le but de ce travail est de voir l'influence du remords sur la prise de décision de ce même agent. Parce que la littérature économique sur le sujet est de plus en plus abondante et aussi, parce qu'on ne peut se pencher sur des aspects autant psychologiques que philosophiques, une imposante revue de la littérature sur trois principaux sujets (remords, normes sociales, révision des croyances) a été faite. Pour formaliser l'histoire, nous avons eu recours à la théorie des jeux et nous avions comme hypothèse de départ que les remords devraient avoir une influence plus ou moins importante quant à la prise de décision. Et, en effet, suite à une série de raffinements, les équilibres ayant survécus incorporaient tous le remords dans leurs conditions d'existence. Dans la discussion, des explications sont données sur ce dernier point et nous avons fait une extrapolation très limité des possibilités de répétition du jeu, une ou plusieurs fois, dépendamment du résultat obtenu la première fois. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Remords, Révision des croyances, Normes sociales, Théorie des jeux, Microéconomie.
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Méthodes d'apprentissage inspirées de l'humain pour un tuteur cognitif artificiel

Faghihi, Usef January 2008 (has links) (PDF)
Les systèmes tuteurs intelligents sont considérés comme un remarquable concentré de technologies qui permettent un processus d'apprentissage. Ces systèmes sont capables de jouer le rôle d'assistants voire même de tuteur humain. Afin d'y arriver, ces systèmes ont besoin de maintenir et d'utiliser une représentation interne de l'environnement. Ainsi, ils peuvent tenir compte des évènements passés et présents ainsi que de certains aspects socioculturels. Parallèlement à l'évolution dynamique de l'environnement, un agent STI doit évoluer en modifiant ses structures et en ajoutant de nouveaux phénomènes. Cette importante capacité d'adaptation est observée dans le cas de tuteurs humains. Les humains sont capables de gérer toutes ces complexités à l'aide de l'attention et du mécanisme de conscience (Baars B. J., 1983, 1988), et (Sloman, A and Chrisley, R., 2003). Toutefois, reconstruire et implémenter des capacités humaines dans un agent artificiel est loin des possibilités actuelles de la connaissance de même que des machines les plus sophistiquées. Pour réaliser un comportement humanoïde dans une machine, ou simplement pour mieux comprendre l'adaptabilité et la souplesse humaine, nous avons à développer un mécanisme d'apprentissage proche de celui de l'homme. Ce présent travail décrit quelques concepts d'apprentissage fondamentaux implémentés dans un agent cognitif autonome, nommé CTS (Conscious Tutoring System) développé dans le GDAC (Dubois, D., 2007). Nous proposons un modèle qui étend un apprentissage conscient et inconscient afin d'accroître l'autonomie de l'agent dans un environnement changeant ainsi que d'améliorer sa finesse. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Apprentissage, Conscience, Agent cognitif, Codelet.
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Les théories de la sécurité environnementale : regard critique sur un concept ambigu

Bernard, Jonathan January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire ne contient pas de résumé.
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Étude de la doctrine politique de Chávez de 1999 à 2006 à travers ses discours, écrits et entrevues

Chiasson-Le Bel, Thomas January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif de présenter la pensée politique de Hugo Chávez Frías. Cette pensée est une doctrine baptisée chavisme qui agit au sein d'un débat de nature idéologique visant à mobiliser la population autour d'une refonte de la structure institutionnelle du Venezuela. À l'aide d'éléments de la théorie de Mikhail Bakhtine, d'études sur la pensée politique de Lénine, Gramsci et Guevara, et de travaux portant sur la pensée politique de personnages similaires à Hugo Chávez Frías, nous avons dégagé une méthode qui permet de découvrir sa doctrine à travers ses discours, ses écrits et des entrevues longues qui ont été publiées. Cette méthode utilise les résonances dialogiques et les éléments de doctrine qu'il énonce au sein du matériau étudié. Elle nous a permis de présenter une doctrine qui est l'articulation des concepts principaux qui justifient ses prises de position et politiques particulières pendant la période étudiée, soit de 1999 à 2006. Cette recherche présente le chavisme d'abord comme une réponse au contexte qui précédait sa prise de pouvoir. Cette réponse s'appuie sur un nationalisme qui définit l'appartenance à la nation en fonction de l'adhésion à un projet politique, lui-même défini pour les plus pauvres et les exclus. Autour de ce nationalisme s'organise une série de concepts, comme la souveraineté, la révolution et l'impérialisme. Cette doctrine contient également un versant économique, lui-même articulé au nationalisme à l'aide du concept de développement endogène intégral, dont l'évolution mènera à l'inclusion du concept de socialisme au sein de la pensée. Finalement, en tant que proposition de changement de la structure institutionnelle, le chavisme inclut également une partie importante sur les relations entre le chef d'État, le parti politique, les forces armées et le peuple. Dans cette partie de la pensée, les concepts de parti, de leader naturel et d'union civils-militaires, qui s'articulent également avec les concepts précédents, brouillent les frontières entre le peuple, le gouvernement, le parti et l'État afin que tant le peuple que les institutions et les organisations contribuent ensemble au projet politique défini pour la nation. Bien que cette méthode autorise difficilement le discernement des éléments qui semblent être des choix plus stratégiques que doctrinaires, elle permet de présenter un ensemble articulé et cohérent qui facilite la compréhension de la situation au Venezuela. Surtout, elle permet de présenter les intentions qui, à travers les discours, écrits et entrevues de Chávez, servent à justifier les choix institutionnels qui ont été faits. Elle montre également certaines tensions au sein de la doctrine, notamment entre le rôle important accordé au leader naturel et celui, non moins important, accordé à la démocratie participative et « protagonique ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Châvez Frías Hugo, Histoire politique, Pensée politique, Révolution bolivarienne, Venezuela.
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Étude descriptive des pratiques évaluatives : recours à la logique de l'évaluation

Duval, Julie January 2006 (has links) (PDF)
L'évaluation de programme se voit remise en question régulièrement au cours des trente dernières années quant à sa capacité à produire un jugement de valeur utile à la prise de décision, et ce, malgré le développement important de cadres conceptuels et de méthodes. Guba (1972) et Scriven (1995) ont émis l'hypothèse que ces critiques pouvaient être imputables au faible recours à la théorie par les praticiens. De ce fait, il devient difficile pour ces derniers d'identifier des critères pertinents et de les appliquer adéquatement. Ce constat soulève la question des assises théoriques qui fondent la démarche évaluative. En 1980, Scriven a proposé un raisonnement fondamental, la logique de l'évaluation, susceptible de structurer cette dernière (Scriven, 1980). D'autres auteurs (Hurteau, 1991; Fournier, 1995; Stake, 2004) ont repris le concept de la logique de l'évaluation en proposant des approches différentes pouvant possiblement compléter la vision de Scriven (1980). L'hypothèse proposée par Guba (1972) et Scriven (1995) n'ayant pas fait l'objet d'une étude, dont les résultats auraient pu la confirmer ou l'infirmer, la présente recherche vise précisément à décrire dans quelle mesure les praticiens en évaluation de programme réfèrent à la logique de l'évaluation pour structurer leur démarche évaluative. Pour ce faire, 69 articles tirés de trois revues spécialisées dans le domaine ont été analysés au moyen d'une griIle descriptive. Les résultats de ce mémoire semblent démontrer que les praticiens présentent leur démarche en ayant effectivement recours aux composantes de la logique de l'évaluation. Toutefois, il est impossible de déterminer si celle-ci a servi de cadre de référence dans la planification et la réalisation de la démarche évaluative, ou si elle a seulement servi de cadre pour la rédaction à des fins de publication. Dans tous les cas, il ressort que cette structure peut être considérée comme une pratique exemplaire et, en soi, cela demeure un constat susceptible d'alimenter de futures recherches quant aux aspects problématiques de la pratique évaluative. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Évaluation de programme, Logique de l'évaluation, Modèles d'évaluation, Critères, Standards, Jugement.
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Scepticisme et normativité épistémique chez David Hume

Turmel-Huot, Mélanie January 2009 (has links) (PDF)
Dans le premier livre du Traité de la nature humaine (1739), David Hume avance plusieurs arguments paraissant avoir des conséquences sceptiques radicales à l'effet que les procédures inférentielles à la base de nos croyances tant empiriques que non empiriques ne sont pas fondées par la raison, en conséquence de quoi ces croyances ne sont pas épistémiquement justifiées. Pourtant, le Traité poursuit un projet positif de type naturaliste, celui de construire une science de la nature humaine par la méthode expérimentale, et ce projet amène Hume à défendre des principes théoriques empiriques se voulant de bonnes explications des phénomènes cognitifs, passionnels et moraux humains. Or, il semble que Hume ne puisse pas défendre une telle théorie sans se commettre à la thèse que certains procédés inférentiels sont fondés et permettent de produire des croyances justifiées, ce que semble contredire son scepticisme. Comment Hume peut-il tenir une position philosophique cohérente en défendant à la fois un scepticisme épistémique radical et une théorie de la nature humaine? Notre étude de ce problème s'intéresse à deux arguments de type sceptique présentés par Hume: son argument sur les croyances causales, couramment désigné comme son argument sceptique sur l'induction, et son argument sceptique sur la raison basé sur la faillibilité de nos facultés inférentielles. Nous présentons une analyse de ces arguments montrant en quoi ce sont des arguments sceptiques radicaux mettant en cause la justification de nos croyances. Nous montrons ensuite que le texte de Hume ne permet pas de trancher clairement la question interprétative de savoir comment celui-ci envisage de défendre la poursuite de son projet d'une théorie de la nature humaine face à ses arguments sceptiques, mais que seulement deux possibilités demeurent à cet égard: la possibilité que Hume soit conduit à une conception non épistémique du fondement normatif des croyances, et la possibilité que Hume croie pouvoir encore, malgré ses arguments sceptiques, défendre le caractère raisonnable des croyances issues de sa recherche en référence à des caractéristiques qui différencient épistémiquement sa méthode philosophique expérimentale de ses concurrentes. Nous montrons toutefois qu'aucune de ces deux possibilités ne semble épargner à Hume des difficultés importantes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hume, Scepticisme, Croyances, Justification, Théorie de la connaissance.

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