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Opérations de maintien de paix et interventions humanitaires en Centrafrique 1990-2015 / .Nzadimana, Me-Christine 12 December 2016 (has links)
La République Centrafricaine (RCA) ou Centrafrique, comme beaucoup de pays d’Afrique noire, amorce la mise en place d’un régime démocratique en 1990. Elle organise les élections multipartites dont le premier président démocratiquement élu est Ange Félix Patassé. Le cap de l’entrée en régime démocratique semble passé avec succès. Mais les vieilles méthodesrefont surface, occasionnant la contestation. En 1996 éclate une crise politico-militaire ponctuée par trois mutineries, puis une série de coups d’État. Elle atteint son apogée en 2013-2015 avec un conflit opposant deux communautés. C’est à la suite de ces événements que se fait le déploiement, en 1997, d’une force militaire de paix conformément aux « accords de Bangui » de 1997 : la Mission Interafricaine du Suivi des Accords de Bangui (MISAB). Elle marque le début d’une succession d’opérations destinées à maintenir ou rétablir la paix. Elle s’accompagne d’interventions humanitaires où le CICR et MSF jouent un rôle majeur. Cette recherche analyse ces actions de 1990 à 2015. Elle étudie dans la première partie le rôle des acteurs africains dans la résolution de ce conflit et dans la deuxième partie la participation des acteurs internationaux. / The Central African Republic (CAR) or Centrafrique, as many black African countries, begins the establishment of a democratic regime in 1990. It organized multi-party elections which the first democratically elected president is Ange Félix Patassé. The cap of the entrance to democratic regime seems past successfully. But the old methods resurface, causing protests. In 1996 bursts a politico-military crisis punctuated by three mutinies, then a succession of putsch. It reached its peaks in 2013-2015 with a conflict between two communities. It is following these events that are made the deployment in 1997, of a peacemilitary force according to the “agreements of Bangui” in 1997: The Inter-African of monitoring the agreements of Bangui (MISAB). It marks the beginning of a series of operations intended to maintain or to restore the peace. It goes along with humanitarian interventions where the International Committee of the Red Cross (ICRC) and Doctors without borders (MSF) play a major role. This research analyzes these actions from 1990 to 2015. It studies in the first part the role of the African actors in the resolution of this conflict and in the second part the participation of the international actors.
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Étude comparative des langues makaa-njem (bantu A80) : Phonologie, morphologie, lexique : Vers une reconstruction du proto-A80 / Comparative study of makaa-njem languages (bantu A80) : Phonology, morphology, lexicon : Toward a reconstruction of the proto-A80Cheucle, Marion 22 September 2014 (has links)
La présente thèse propose une étude comparative des langues bantu A80 (aussi appelées « makaa-njem »). Celle-ci répond à un double objectif : proposer une synthèse des connaissances linguistiques (et des disciplines connexes) sur les langues du groupe A80, en apportant des données et analyses nouvelles pour le bekwel du Gabon, d’une part et présenter les résultats d’une étude comparative sur deux niveaux – synchronique et diachronique – d’autre part. La comparaison prend en compte huit langues A80 : le shiwa, le kwasio, le bekol, le makaa, le konzime, le njem, le bekwel et le mpiemo. Cette étude comparative adopte en premier lieu une perspective synchronique (correspondances « horizontales ») pour ensuite aborder les données sous un angle diachronique (correspondances « verticales », reconstructions et réflexes). Elle porte sur la phonologie et plus marginalement sur la morphologie nominale et verbale. L’étude se base également sur un lexique de 1029 cognats établis à partir de données de premières mains pour le bekwel et de données issues de la littérature spécialisée pour les autres langues. Les données ont été traitées à l’aide des outils du site du projet RefLex. La première partie de la thèse constitue une synthèse globale des connaissances sur les langues A80 et sur le bekwel en particulier. La deuxième partie présente le corpus (modalités de constitution, puis nature, provenance et traitement des données) et une série d’esquisses phonologiques (et morphologiques) synthétiques pour les huit langues élaborées sur la base des données collectées et/ou rassemblées. La troisième et dernière partie présente les résultats de l’étude comparative. Celle-ci met en lumière les processus morphologiques et phonologiques qui ont façonné les langues du groupe makaa-njem au cours de leur évolution. Au niveau morphologique, on relève une simplification du système des classes nominales (due à l’intégration de plusieurs anciens préfixes aux bases démultipliant le nombre de préfixe zéro), de nombreux cas de reclassement, le rôle d’anciens préfixes nasals dans le dévoisement des occlusives en initiale de base nominale ainsi que l’émergence de mi-voisées en bekwel. Au niveau de la phonologie, on observe une tendance au monosyllabisme plus ou moins avancé selon les langues. Celle-ci s’explique par l’étude diachronique qui met en évidence que les langues A80 ont souvent subi la chute de la voyelle finale (V2) ou parfois même de la syllabe finale. La voyelle initialement en V2 est généralement maintenue d’une manière ou d’une autre par des anticipations qui peuvent prendre plusieurs formes : diphtongaisons, séquences V11-V12 (parfois avec dévocalisation de V11), nouveaux timbres par coalescence, etc. Enfin, la conclusion de la thèse récapitule les principaux résultats concernant la morphologie, la phonologie et le lexique, et montre comment ces résultats pourront être utiles pour l’analyse et la description (futures) des langues A80. / This thesis presents a comparative study of the Bantu languages of the A80 group (also known as Makaa-Njem). The goal of the thesis is two-fold: (i) offer a synthesis of the state of knowledge in linguistics (and related disciplines) about the languages of the Bantu A80 group by adding new data and analysis for the Bekwel language of Gabon ; (ii) present the results of a comparative study at the synchronic and diachronic levels. The comparative study includes eight A80 languages: Shiwa, Kwasio, Bekol, Makaa, Konzime, Njem, Bekwel and Mpiemo. The study adopts in the first place a synchronic perspective ("horizontal" correspondences) then approaches the same data from a diachronic point of view ("vertical" correspondences, reconstructions and reflexes), focusing mainly on phonology, and to a lesser extent, on nominal and verbal morphology. It is based on a 1029 cognate lexicon established on the basis of first-hand data for Bekwel and published data for the other languages. Data was processed using the online tools of the RefLex project.The first part of the thesis establishes a general summary of the knowledge on the Bantu A80 languages and on Bekwel in particular. The second part presents the corpus (gathering methods then nature of the data, sources and processing) and a series of concise phonological (and morphological) sketches for all eight languages constituted on the basis of the collected and/or compiled data. The third and final part presents the results of the comparative study. It brings into light the morphological and phonological processes that have shaped the languages of the Makaa-Njem group through their evolution. At the morphological level, it reveals a process of simplification of the noun class system (due to the assimilation of old prefixes into the stems leading to an increase in the number of zero prefixes), numerous cases of re-classification and the role of old nasal prefixes in occlusive devoicing stem initially as well as the mergence of semi-voiced consonants in Bekwel. At the phonological level, a tendency to monosyllabicity can be observed, at a greater or lesser extent depending on the language. This finds an explanation in the diachronic analysis that shows that the languages of the A80 group often were subject to final vowel dropping (V2), in some cases even the whole final syllable. The vowel originally in V2 is generally preserved thanks to anticipations of various types: emergence of diphthongs, V11-V12 sequences (sometimes including devocalization of V11), new vowel quality by fusion, etc. Finally, the conclusion of the thesis summarizes the main results with regards to morphology, phonology and the lexicon, illustrating how these results will be useful for (future) analyses and descriptions of languages of the A80 group.
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Trade follows Hallstein?Gülstorff, Torben 04 November 2016 (has links)
Die deutsche Außenpolitik zur Zeit des Kalten Krieges stellt in historischer wie politikwissenschaftlicher Hinsicht einen Gegenstand dar, der mit gutem Gewissen als wissenschaftlich erschlossen bezeichnet werden kann. Zahlreiche Aufsätze, Artikel und Bücher sind in den vergangenen Jahrzehnten erschienen, welche die deutsche Außenpolitik in Europa, Afrika, Asien, Ozeanien, Amerika, oder auch gleich der Welt als Ganzem, in den Blick genommen haben. Dies gilt sowohl für die Außenpolitik der Bundesrepublik Deutschland als auch für diejenige der Deutschen Demokratischen Republik. Früh – wenn nicht sogar von Beginn an – kam hierbei eine zentrale These, eine Kernthese, zum Vorschein, die, ohne auf Widerstand zu stoßen, Eingang in den historischen und politikwissenschaftlichen Forschungskanon fand und ihn bereits nach kurzer Zeit zu dominieren begann. Die Rede ist von der die deutschen Auslandsaktivitäten angeblich bestimmenden Hallstein-Doktrin und dem mit ihr in engem Zusammenhang stehenden deutsch-deutschen Gegensatz. In dieser Arbeit wird dieser Kernthese, diesem ''Mythos'' der deutschen Außenpolitik, vehement widersprochen. Weder die Hallstein-Doktrin, noch der deutsch-deutsche Gegensatz, sondern nationale ökonomische und internationale geostrategische Interessen haben die deutsche Außenpolitik – und darüber hinaus auch die gesamten deutschen Auslandsaktivitäten, der BRD wie der DDR – maßgeblich bestimmt. Zur Stützung dieser Gegenthese werden in der vorliegenden Studie die staatlichen, wirtschaftlichen und gesellschaftlichen Aktivitäten West- und Ostdeutschlands in neun zentralafrikanischen Staaten zwischen 1945 und 1975 kritisch dargelegt, umfassend analysiert und im Hinblick auf mehrere zentrale Thesen zu den deutschen Auslandsaktivitäten ausgewertet. / For decades articles and books have been published on the history of German foreign policy during Cold War. Regardless of whether Europe, Africa, Asia, Oceania, America or the world as a whole, the foreign affairs of the Western Federal Republic of Germany and the Eastern German Democratic Republic have been researched and analysed in context of a broad variety of locations. However, even though the list of publications continues to grow, the topic''s theses–especially its main thesis–do not show much progress. Already at an early stage, a central thesis–a core thesis–came to light, met no resistance and entered history''s and political science''s research canons on German foreign policy. This thesis reads: Inner German issues and the non-solved German question were so powerful, they dominated West and East German foreign affairs nearly right from the start. German foreign policy, that was the so-called Hallstein doctrine, that was the so-called German-German contradiction. And all studies–whether of history or political science, whether designed as a case study or as a global approach–confirm this thesis, use it as an integral part of their work–until today. But be that as it may. This study contradicts this thesis, this ''myth'' of German foreign policy. Instead it argues that neither the Hallstein doctrine nor the German-German contradiction, but national economic and international geostrategic interests dominated German foreign policy and German foreign activities–regarding the FRG, the GDR, and Germany as a whole. To proof this thesis, West and East German activities–of the two states, their economies and their societies–in nine Central African states between 1945 and 1975 are observed and analysed. More than a million file pages out of more than a dozen German archives were read to tackle this task–and shed some refreshing new light on the foreign policies of the two German states during Cold War.
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