• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 997
  • 113
  • 58
  • 6
  • 3
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 1217
  • 278
  • 255
  • 193
  • 187
  • 168
  • 159
  • 153
  • 125
  • 122
  • 118
  • 99
  • 99
  • 97
  • 91
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
341

Entraînement cognitif chez l'adulte âgé présentant des déficits cognitigs légers

Jean, Léonie 13 April 2018 (has links)
Les Déficits Cognitifs Légers (DCL) constituent un syndrome reconnu au sein des différents milieux cliniques et scientifiques. Bien que plusieurs critères diagnostiques aient été proposés au fil des ans, les principaux incluent une plainte mnésique accompagnée d 'un trouble de mémoire objectivable en fonction de l 'âge et ce, en l'absence de démence, d' impact significatif au plan fonctionnel ou d 'une diminution globale du fonctionnement cognitif. L'intérêt premier d ' identifier les individus présentant des DCL réside dans le fait qu'ils soient particulièrement à risque de développer un syndrome démentiel dans les années subséquentes comparativement à des gens sans atteinte cognitive. Une fois identifiés, il devient donc possible de développer et de mettre en place des stratégies d'intervention visant spécifiquement cette population, tel qu'en avait pour objectif principal la présente thèse. Plusieurs chapitres adressant chacun un objectif bien défini composent ce travail doctoral. Après une introduction présentée au Chapitre l, le Chapitre II se veut une revue systématique des études ayant appliqué des programmes d'intervention cognitive auprès d'individus avec DCL et conclue en outre à une certaine efficacité des programmes analysées. Une critique méthodologique de même que des recommandations pour les études futures sur le sujet s'en dégagent. Ensuite, le Chapitre III constitue une étude pilote testant la faisabilité et l'acceptabilité d'un programme d'entraînement cognitif basé sur un paradigme d'apprentissage sans erreur. Deux individus présentant des DCL ont pris part à cette étude d'où ressortent des résultats positifs appuyant l'évaluation à plus grande échelle de ce type de protocole. C'est d'ailleurs ce que propose le Chapitre IV où une étude randomisée et contrôlée réalisée en simple aveugle auprès de 22 personnes âgées de 50 ans et plus avec DCL est présentée. Après six sessions d'entraînement cognitif, les résultats obtenus montrent que l~s deux groupes de participants s'améliorent de façon similaire sur une tâche d'associations noms-visages et ce, peu importe qu'ils soient soumis à une procédure d'apprentissage sans erreur combinée au rappel espacé ou bien à un apprentissage par essais et erreurs. Finalement, le Chapitre V analyse et critique l' enselnble des données recueillies dans le cadre de la présente thèse et discute en outre des perspectives de recherches futures.
342

Méta-analyse des interventions destinées aux enfants manifestant des comportements sexuels problématiques : regard sur les éléments associés à leur réussite

St-Amand, Annick 19 April 2018 (has links)
"Il est désormais reconnu que des enfants âgés de 12 ans et moins peuvent initier des comportements impliquant des parties sexuelles du corps qui sont inappropriés au plan développemental ou potentiellement néfastes pour eux-mêmes ou les autres. Au même titre que d’autres problèmes comportementaux, de tels comportements sexuels problématiques (CSP) sont susceptibles de s’aggraver et d’entraîner des effets indésirables s’ils ne font pas l’objet d’une intervention adéquate. Au cours des vingt-cinq dernières années, plusieurs interventions ont été développées en réponse à cette problématique. Cette méta-analyse évalue dix-huit interventions spécifiques ayant comme cible primaire ou secondaire les CSP. Plus précisément, cette méta-analyse vise à examiner les relations entre les caractéristiques de l’enfant participant, les caractéristiques de l’intervention et les résultats à court terme (CSP et problèmes de comportement). En se basant sur les résultats pré et post-intervention, le degré moyen de changement pendant l’intervention est estimé respectivement à une réduction de 0,46 et 0,49 écart-type dans les CSP et les problèmes de comportement. Tel qu’attendu, le fait de travailler au développement des habiletés du parent à gérer le comportement de l’enfant et à établir des règles concernant les comportements sexuels est associé à une réduction plus importante des CSP et des problèmes de comportement. En revanche, les interventions misant sur des composantes issues des interventions pour agresseurs sexuels adultes s’avèrent moins efficaces. L’inclusion d’une composante liée aux habiletés parentales de gestion des comportements et l’appartenance au groupe d’âge préscolaire constituent les meilleurs prédicteurs de la réussite et, par le fait même, contribuent plus fortement à la réduction des problèmes que l’orientation théorique sur laquelle se fonde l’intervention. Les résultats questionnent les interventions actuelles qui s’inspirent des modèles pour agresseurs adultes ou qui traitent l’enfant comme la source principale du problème sans implication significative du parent ou du dispensateur de soins."
343

La mesure des émotions suscitées par des images de nourriture chez des femmes présentant un trouble des conduites alimentaires

Gagnon, Caroline 09 January 2020 (has links)
Les troubles des conduites alimentaires (TCA), soit l’anorexie mentale (AN) et la boulimie (BN), constituent des pathologies graves et complexes. Leur étiologie est multidéterminée, leur comorbidité forte, leurs conséquences sévères et multiples et leur évolution sinueuse. De plus, pour un bon nombre de patientes, les TCA représentent des maladies chroniques en raison, notamment, de l’efficacité mitigée, à moyen/long terme, des stratégies utilisées pour les traiter ou, autrement dit, de la persistance post-suivi de certains de leurs symptômes. Parmi ceux-ci figure le maintien d’une relation perturbée avec la nourriture. Depuis quelques années, il est reconnu que des facteurs intuitifs et spontanés, comme les émotions, influencent fortement la prise alimentaire. Or, selon le modèle à cinq voies de Macht (2008), les émotions suscitées par les aliments, en tant que stimuli en soi, représentent la porte d’entrée de la relation unissant les affects et la prise alimentaire des individus. En fait, la valeur hédonique attribuée à une denrée prédirait la quantité qui en serait consommée en termes de grammes ou de calories ingérées. Plutôt que de s’intéresser aux émotions vécues par les patientes dans un contexte de vie général, la présente thèse se penche sur les émotions évoquées par la nourriture comme bases explicatives potentielles de la prise alimentaire inadéquate des femmes présentant un TCA. Pour ce faire, les réponses émotionnelles de participantes souffrant d’AN et de BN à la vue d’images de nourriture sont mesurées et comparées à celles de participantes sans TCA ainsi qu’à celles générées par des images d’objets. Le premier objectif de la thèse consiste à déterminer, par le recours à des mesures explicites/directes de l’émotion et le contrôle des biais rencontrés dans les études antérieures sur le sujet, les réactions induites par les aliments propres aux TCA. Les résultats révèlent que les patientes, dans leur ensemble, ont une réaction élevée de peur à la vue des images de nourriture soumises. Cette réaction s’avère spécifique, c’est-à-dire non attribuable à un manque d’uniformité des stimuli exposés, à l’état interne des participantes (faim, symptômes affectifs préexpérimentaux), à leurs connaissances nutritionnelles et à la présence, chez elles, d’une sensibilité globale plus élevée au dégoût et/ou d’une capacité générale réduite à éprouver du plaisir. De façon plus détaillée, chez les femmes avec AN, tous les aliments, peu importe leur valeur calorique, engendrent une réaction élevée de peur, alors que chez celles avec BN, une telle réaction n’est observée que pour les denrées/mets à haute densité énergétique. Le deuxième objectif de la thèse cherche à valider, par l’adoption de mesures implicites/indirectes, les réponses émotionnelles précédemment recueillies. L’usage de méthodes implicites vise à contourner les biais expérimentaux liés aux mesures explicites et aider à faire la lumière sur l’ambiguïté présente dans la littérature quant aux réactions émotionnelles directes et indirectes des patientes avec BN. Afin d’éviter de soumettre les participantes à des enregistrements physiologiques intrusifs, et sachant que les émotions modulent l’estimation de la durée de présentation de divers stimuli, une perspective fondée sur des jugements temporels est adoptée. Les résultats révèlent que les femmes avec AN surestiment la durée de présentation des images de nourriture soumises par rapport à celle d’images d’objets. Cette surestimation est aussi observée en comparaison aux jugements fournis par les femmes avec BN. Ces dernières, toutefois, ne montrent aucune distorsion temporelle lorsque des images d’aliments sont présentées. L’effet de surestimation des durées de nourriture par les patientes souffrant d’AN est interprété comme étant la conséquence d’une réaction de peur, laquelle se révèle à nouveau être un élément caractéristique de la pathologie des participantes. Considérés dans leur globalité, les travaux de la présente thèse démontrent que la nourriture, en tant que stimulus distinctif, est génératrice d’une peur intense chez les femmes souffrant d’un TCA. Puisque la peur suscitée par un aliment/mets conduit à son rejet – et que plus cet aliment/mets est évité, plus la peur qui lui est associée grandit et se cristallise – la thèse souligne l’importance de prendre en considération, de manière spécifique et exhaustive, la question de la peur de la nourriture dès le début de la prise en charge des patientes. À cet égard, comme complément aux thérapies déjà validées pour l’AN et la BN, l’inclusion de stratégies utilisées pour le traitement des troubles anxieux (p.ex., exposition graduée, prévention de la réponse) constitue une voie intéressante. / Eating disorders (ED), more specifically anorexia nervosa (AN) and bulimia nervosa (BN), are serious mental illnesses. In that sense, their etiology is multi-determined, their comorbidity is high, their consequences are severe and multiple, and the road to their recovery is a sinuous path. In addition, for a number of patients, ED are long-lasting diseases due to the mixed results of their treatment or, in other words, to the continuity of their symptoms after being discharged from a specialized care program. Since a few years, unconscious, automatic and intuitive processes, like emotions, are recognized for their important influence on food intake. Notably, Macht’s Five-way Model (2008) postulates that food-evoked emotions are powerful determinants of food choice because, in a hierarchical perspective, they represent the first way by which emotions can control individuals’ food intake. In fact, the hedonic value of food has been demonstrated to be predictive of energy consumption and/or the amount of food consumed at a meal. Instead of investigating emotions experienced by ED women in their general life, the present thesis is interested in food-induced emotions as potential explanatory factors of inadequate patients’ food intake. To that end, emotional responses of participants suffering from AN and BN are compared to those of healthy controls (HC) and to those aroused by object images. The first objective of the thesis is to identify food-induced emotions that are distinctive in ED, by using explicit/direct measures of emotions and controlling for previous studies’ limitations. The results show that ED patients experience a higher level of fear towards food pictures than HC, which is specific to their pathology. Differently said, that food-evoked reaction is neither due to the use of heterogenous stimuli, nor to patients’ internal state (hunger, pre-experimental emotional symptoms), nutritional knowledge and potential higher disgust sensitivity or general anhedonia. In more details, in AN women, the fear response occurs towards all food, whereas in BN women, that is observed for high-caloric products only. The second objective of the thesis is to validate the food-induced emotions obtained by explicit tasks with implicit/indirect measures, in order to avoid biases associated to the latter and to help alleviating ambiguity in the literature about BN women’s indirect and direct reactions towards food. Because psychophysiological recordings, as traditional implicit techniques, are somewhat invasive and unpleasant – particularly for ED women who are biologically monitored on a recurring basis – a different method is used, namely the presentation of food pictures and judgements about the duration of these presentations. The time perception perspective adopted is based on the fact that timing is sensitive to emotions and that temporal distortions give insights about how the environment is processed. The results revealed that AN women overestimate the duration of food pictures in comparison to pictures of objects. Also, compared to participants with BN, they perceive the duration of food pictures as longer. However, BN patients do not show any time distortion for food pictures. The overestimation effect observed in AN women for food pictures is understood as the effect of a fear reaction, which is shown, once more, to be ED-specific. Considered all together, the findings of the present thesis demonstrate that emotions provoked by food, as stimuli per se, generate an intense reaction of fear in women suffering from an ED. Since fear induced by a food product leads to its rejection – and considering that the more an item is avoided, the more the fear associated with it increases – the thesis highlights the need to address distinctly and exhaustively patients’ fear toward food as soon as they begin treatment. For this purpose, as a complement to AN and BN validated therapies, the use of clinical strategies applied for the management of anxious disorders appears to be a promising avenue (e.g., exposure and response prevention).
344

La perception du temps chez les personnes schizophrènes

Roy, Martin 17 April 2018 (has links)
Bien que plusieurs déficits et distorsions temporelles aient été observés chez les personnes atteintes de schizophrénie (SZ), l'étude de leur perception du temps demeure un sujet difficile d'approche en raison de l'effet possible des déficits cognitifs de ces individus sur leur performance lors des tâches expérimentales mesurant la perception du temps. Cette étude a pour but de cerner la nature des perturbations temporelles des personnes atteintes de SZ (25 patients et 25 contrôles) et de les associer au fonctionnement de leur horloge interne. Un rythme de l'horloge interne ou fréquence naturelle (Fn) plus élevé est attendu chez les patients à l'aide d'une méthode de détection de variations graduelles de tempo, la Méthode des Stimuli Dynamiques. De plus, à l'aide d'une méthode de reproduction temporelle avec des durées auditives de 800 ms, 1 600 ms et 2 400 ms, les patients devraient montrer une fraction de Weber (indice de variabilité) plus élevée. Les jugements rétrospectifs de la durée totale de la session expérimentale devraient être plus élevés chez les patients que chez les contrôles. Des corrélations significatives devraient être observées entre des indicateurs de la perception du temps et du fonctionnement clinique, cognitif et social. Les résultats montrent que la Fn est presque identique entre le groupe clinique et contrôle. Cependant, la fraction de Weber à la reproduction est marginalement plus élevée chez les participants du groupe clinique et ces derniers donnent des estimations rétrospectives plus longues que celles du groupe contrôle. Enfin, seule la mémoire de travail (WMS-III) et l'alternance au Stroop sont significativement corrélées avec la Fn des patients et des corrélations semblables sont observées entre la mémoire de travail et la fraction de Weber des patients. Malgré des anomalies temporelles modestes chez les patients, par rapport aux attentes basées sur la littérature, il demeure que le patron des résultats suggère une implication de la cognition et en particulier de la mémoire de travail. La variabilité des résultats entre les études pourrait être attribuable à l'interaction entre les déficits cognitifs de la SZ et la panoplie de demandes et de contextes expérimentaux. Les présents résultats sont en accord avec les travaux de Lee et al. (2009), qui ont observé une forte interaction entre des déficits cognitifs et des difficultés lors de tâches de perception du temps des SZ. Un plus grand échantillon composé de patients chroniques en phase aigüe aurait peut-être permis d'obtenir des différences significatives pour la fraction de Weber. Les recherches futures devraient tenter de cerner les substrats cognitifs et neuronaux de ces perturbations à l'aide de méthodes novatrices, de batteries neuropsychologiques et de la neuroimagerie.
345

L'expérience vécue des difficultés de sommeil dans la relation de couple au Canada et au Brésil : une étude interculturelle comparative entre les villes de Québec et de Fortaleza

Araujo, Tais Castelo Branco Crisostomo de 19 April 2018 (has links)
Le sommeil est un phénomène naturel, biologique, individuel mais aussi socioculturellement organisé. Comprendre l’expérience vécue des difficultés de sommeil (DSom) dans la vie quotidienne de couples canadiens et brésiliens est l’objectif de cette thèse. L’étude, inscrite dans le paradigme interculturel-comparatif, s’appuie sur la méthode phénoménologique critique (Moreira, 2009). Cette approche vise à saisir le monde vécu des couples avec DSom à partir de la description des multiples contours (socio-économico-culturel) dans lesquels chaque partenaire, et le couple, sont entremêlés profondément au jour le jour. Onze couples hétérosexuels, sans enfant, âgés entre 24 et 47 ans, dont l’un ou les deux partenaires rapportent avoir des DSom ont été recrutés à Québec (N = 6) et à Fortaleza (N = 5). L’entrevue phénoménologique de couple et la rédaction de « rapports libres » sur le sommeil pendant sept jours consécutifs ont été utilisés, ainsi que deux questionnaires (IQSP/EAD-16). Quelle que soit la ville, les expériences vécues des DSom sont majoritairement associées au stress de la vie professionnelle et adulte ; elles se traduisent par des symptômes de l’insomnie et sont étroitement liées aux contextes socioculturels, économiques, environnementaux et familiaux. Les couples se disent habitués aux DSom ; ils emploient, généralement, des stratégies personnalisées et plus « santé » pour y faire face et préfèrent la convention sociale du partage du lit. La majorité des répondants était globalement satisfaite de leur engagement au moment de leur participation à cette étude. Le vécu de relations saines apparaît ainsi comme promouvant des comportements appropriés liés au sommeil, mais n’assure pas nécessairement une absence de DSom au sein du couple. Considérer le sommeil en contexte et reconnaitre son aspect social (et dyadique) peut contribuer à l’identification des DSom, à leur signification et à leur évaluation. / Sleep is a natural, biological and individual phenomenon but also socioculturally organized. Understanding the lived experience of sleep difficulties (SD) in Canadian and Brazilian couples’ everyday life was the purpose of this thesis. The study, within in the comparative cross-cultural paradigm, is based on the critical phenomenological method (Moreira, 2009). This approach seeks to understand the lived world of couples with SD from the description of multiple contours (socio-economic and cultural) in which each partner, and the couple, are deeply intertwined day by day. Eleven heterosexual couples without children, aged between 24 and 47 years-old, with one or both partners self-reporting SD were recruited in Quebec (N = 6) and Fortaleza (N = 5). A couple’s phenomenological interview and “free reports” on sleep during seven consecutive days were used, as well as two questionnaires (PSQI/DAS-16). Regardless of the city, the lived experiences of SD were mostly associated with professional and adult lives’ stress that reflect symptoms of insomnia, and were closely linked to socio-cultural, economic, environmental and family contexts. The interviewed couples reported being used to their SD; they generally adopted personal and “healthy” strategies to cope with them and preferred the social convention of bed sharing. The majority of respondents were generally satisfied with their couple relationship at the time of their participation in this study. The experience of healthy relationships seems thus to promote appropriate behaviors related to sleep, but do not necessarily assure a lack of SD within the couple. Considering sleep in context and acknowledging its social (and dyadic) aspects could contribute to the identification of sleep difficulties, as well as their meaning and assessment.
346

La prévention et la réduction des problèmes liés à la consommation de substances psychoactives par une intervention brève ciblée à la personnalité chez les adolescents présentant des problèmes de santé mentale

Perrier-Ménard, Eveline 08 1900 (has links)
Contexte : Chez les adolescents, les troubles de santé mentale sont fréquemment associés à des troubles liés à l’usage de substances psychoactives. Ce double diagnostic complique le traitement et le pronostic des patients, en entraînant par ailleurs des coûts effarants pour la société. Selon la récente littérature ainsi que les priorités que les gouvernements fédéral et provincial de la santé se sont fixés, une approche intégrée des soins est celle à privilégier dans la prise en charge globale des troubles concomitants. Trois études randomisées contrôlées ont démontré qu’une intervention ciblée à certains profils de personnalité à haut risque de problèmes de consommation (Désespoir/Pensées négatives, Impulsivité, Sensibilité à l’anxiété, Recherche de sensations fortes), et prédisposant également à des troubles psychiatriques, réduit la consommation excessive d’alcool, la quantité et la fréquence de consommation ainsi que les problèmes liés à celle-ci. Dans ce mémoire, il a été postulé qu’une intervention brève ciblée à des facteurs de risque communs aux troubles concomitants, soit ces différents profils de personnalité, et visant la prévention et la réduction de la consommation et problèmes associés aurait aussi un effet bénéfique chez une population clinique psychiatrique d’adolescents. Méthode : Pour tester cette hypothèse, deux études ont été conduites dans le cadre de ce mémoire. Dans la première, ce sont des données d’une cohorte déjà existante d’adolescents en milieu scolaire qui ont été analysées afin de déterminer si parmi ces adolescents, ceux à haut risque de problèmes de consommation et présentant des symptômes de problèmes psychiatriques pourraient bénéficier de cette intervention brève. La même intervention a ensuite été testée auprès d’un échantillon d’adolescents en milieu clinique; cette étude, qui constitue la deuxième partie de ce mémoire, s’est déroulée au sein d’un département psychiatrique en centre hospitalier. Résultats : La première étude a permis de démontrer que les adolescents à haut risque de problèmes de consommation présentant des symptômes dépressifs et anxieux bénéficiaient tout autant de l’intervention. Ceux présentant des symptômes d’hyperactivité/impulsivité et problèmes de conduite en ont quant à eux bénéficié autant sinon davantage, les effets étant d’ailleurs plus prononcés pour certaines variables de consommation chez les adolescents présentant davantage de symptômes externalisés. Dans la seconde étude, aucun résultat significatif n’a pu être obtenu quant aux variables de consommations ou de problèmes de santé mentale. Les adolescents ayant reçu l’intervention ont davantage répondu au suivi à 6 mois comparativement à ceux n’ayant pas reçu l’intervention (p =0,003). Conclusion : La première étude est prometteuse quant à l’applicabilité de l’intervention chez des jeunes présentant des symptômes de problèmes psychiatriques. En ce sens, l’absence de résultat significatif pour la seconde étude pourrait possiblement être en partie due à une attrition à 6 mois plus substantielle que celle attendue et donc aux limites statistiques encourues. Cependant, il est aussi possible que l’intervention telle qu’elle a été offerte n’était pas suffisamment approfondie ou n’adressait pas suffisamment d’enjeux propres à cette population clinique. Il a néanmoins pu être observé que l’évaluation et l’organisation des soins des patients n’incluaient pas d’emblée la prise en charge de leur consommation ou problèmes associés. La coordination entre clinique et recherche devrait être optimisée, autant pour supporter la mission que se sont donnée les gouvernements d’harmoniser ces deux dimensions, que pour suivre leurs recommandations quant à la nécessité de prioriser une intégrité des soins chez les patients souffrant de troubles concomitants. / Background: In adolescents, mental health disorders frequently co-occurs with substance misuse, a dual diagnosis that tends to complicate the patient’s treatment and prognosis, resulting in astounding costs for society. Thus, it is critical to investigate how to prevent and reduce substance use problems in this population and optimize their global treatment. According to recent literature and to health provincial and federal governments’ priorities, an integrated services approach has been identified as the strategy to favour. In three randomised-controlled trials, brief personality-targeted interventions have shown to be effective in preventing adolescent onset and growth of drinking, binge-drinking and drinking problems. The personality profiles targeted (Hopelessness/Negative thinking, Impulsivity, Anxiety-Sensitivity, Sensation Seeking) play an important role in the onset and development of both substance misuse and psychiatric symptoms. In this thesis, we hypothesized that brief personality-targeted interventions aiming to prevent and reduce substance misuse in a high-risk population would also benefit a psychiatric clinical sample of adolescents. Methods: To test this hypothesis, 2 studies were conducted as part of this thesis. In the first one, data from an existing sample of adolescents from a school cohort were analysed to determine if among these students, those at high risk of alcohol misuse and presenting with psychiatric symptoms could benefit from this brief intervention. The same intervention was then delivered to a clinical sample of adolescents; this second study was conducted in a psychiatric department in a hospital setting. Results: The first study showed that the intervention was as effective regardless of whether the adolescents reported depression and anxiety symptoms; these symptoms did not moderate the intervention effects on substance misuse and associated problems. However, reporting hyperactivity/impulsivity symptoms and conduct problems did significantly moderate the intervention effects on some drinking outcomes, showing mainly more beneficial intervention effects in adolescents reporting higher levels of externalizing symptoms. In the second study, no significant intervention effects were found regarding substance use and psychiatric symptoms outcomes. Adolescents who received the intervention significantly had higher rates of follow-up compared to those who did not receive the intervention (p =0,003). Conclusion: The first study is promising regarding the applicability of the intervention with adolescents with psychiatric disorders’ symptoms. In that sense, the lack of significant findings in the second study could potentially be explained by attrition and small sample size at follow-up and therefore to the statistical limits encountered. It is also possible that the intervention as delivered did not address the issues specific to this clinical population in enough depth. Nevertheless, it was observed that the evaluation and organization of patient care did not simultaneously include support for patients’ substance use or associated problems. The coordination between treatment and research should be optimized, not only to support the stated mission of governments to harmonize these two dimensions, but also to follow their recommendations as to the need to prioritize the integration of care for patients with comorbid disorders.
347

Évaluation de l'acuité visuelle chez la personne âgée atteinte de troubles de la cognition

Chriqui, Estefania 04 1900 (has links)
Objectif : L'évaluation de l'acuité visuelle (AV) chez la personne âgée atteinte de troubles cognitifs peut être limitée par le manque de collaboration ou les difficultés de communication du patient. Très peu d'études ont examiné l'AV chez les patients atteints de déficits sévères de la cognition. L’objectif de cette étude était d’évaluer l'AV chez la personne âgée vulnérable ayant des troubles cognitifs à l'aide d'échelles variées afin de vérifier leur capacité à répondre à ces échelles. Méthodes: Trois groupes de 30 sujets chacun ont été recrutés. Le premier groupe était constitué de sujets jeunes (Moy.±ET: 24.9±3.5ans) et le second, de sujets âgés (70.0±4.5ans), ne présentant aucun trouble de la cognition ou de la communication. Le troisième groupe, composé de sujets atteints de démence faible à sévère (85.6±6.9ans), a été recruté au sein des unités de soins de longue durée de l’Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal. Le test du Mini-Mental State Examination (MMSE) a été réalisé pour chaque sujet afin de déterminer leur niveau cognitif. L’AV de chaque participant a été mesurée à l’aide de six échelles validées (Snellen, cartes de Teller, ETDRS-lettres,-chiffres,-Patty Pics,-E directionnel) et présentées selon un ordre aléatoire. Des tests non paramétriques ont été utilisés afin de comparer les scores d’AV entre les différentes échelles, après une correction de Bonferroni-Holm pour comparaisons multiples. Résultats: Le score moyen au MMSE chez les sujets atteints de démence était de 9.8±7.5, alors qu’il était de 17.8±3.7 et 5.2±4.6 respectivement, chez les sujets atteints de démence faible à modérée (MMSE supérieur ou égal à 13; n=11) et sévère (MMSE inférieur à 13; n=19). Tous les sujets des groupes 1 et 2 ont répondu à chacune des échelles. Une grande majorité de sujets avec démence ont répondu à toutes les échelles (n=19) alors qu’un seul sujet n’a répondu à aucune échelle d’AV. Au sein du groupe 3, les échelles d’AV fournissant les scores les plus faibles ont été les cartes de Teller (20/65) et les Patty Pics (20/62), quelque soit le niveau cognitif du sujet, alors que les meilleurs scores d’AV ont été obtenus avec les échelles de Snellen (20/35) et les lettres ETDRS (20/36). Une grande proportion de sujets avec démence sévère ont répondu aux cartes de Teller (n=18) mais le score d’AV obtenu était le plus faible (20/73). Au sein des trois groupes, l’échelle de lettres-ETDRS était la seule dont les scores d’AV ne différaient pas de ceux obtenus avec l’échelle de Snellen traditionnelle. Conclusions: L’acuité visuelle peut être mesurée chez la personne âgée atteinte de troubles cognitifs ou de la communication. Nos résultats indiquent que les échelles les plus universelles, utilisant des lettres comme optotypes, peuvent être utilisées avec de bons résultats chez les personnes âgées atteintes de démence sévère. Nos résultats suggèrent de plus que la mesure d’acuité visuelle doit être tentée chez toutes les personnes, peu importe leur niveau cognitif. / Purpose: The evaluation of visual acuity (VA) in cognitively impaired older individuals may be limited by a reduced ability to cooperate or communicate. To date, no study has been performed to guide the clinician as to which VA chart to use in older individuals with moderate to severe dementia. This is important knowing that dementia affects more than 30% of seniors above 85 yrs of age, many of whom will be affected by the most severe stages of the disease. The objective of this research was to assess VA in older institutionalized individuals with moderate to severe dementia, using various acuity charts, and to verify their ability to respond to each of these charts. Methods: Three groups of 30 subjects each were recruited. The first group consisted of young subjects (Avg ± SD: 24.9 ± 3.5 yrs) and the second one, older subjects (70.0 ± 4.5 yrs) with no history of cognitive or communication disorders. The third group (85.6 ± 6.9 yrs) included subjects with mild to severe dementia residing in long-term care units. The Mini Mental-State Examination (MMSE) was performed for each institutionalized subject to verify their cognitive level. The VA of each participant was measured using six validated VA charts (Snellen, Teller cards, ETDRS-letters, -numbers, -Patty Pics, -Tumbling E's) presented in random order. Non parametric tests were used to compare VA scores obtained between the various charts, after Bonferroni-Holm corrections for multiple comparisons Results: The average MMSE scores of subjects with dementia was 9.8 ± 7.5, while it was 17.8 ± 3.7 and 5.2 ± 4.6, for those with mild to moderate (MMSE ≥ 13; n=11) and severe (MMSE < 13; n= 19) dementia. All subjects in groups 1 and 2 responded to each of the charts. A large proportion of subjects with dementia responded to all charts (n= 19) while only one did not respond to any chart. In group 3, VA charts with the lowest scores were the Teller cards (20/65) and Patty Pics (20/62), regardless of the level of dementia, while the best VA scores were obtained with the Snellen (20/35) and ETDRS-letter (20/36) charts. More subjects with severe dementia responded to the Teller cards (n= 18) but the VA obtained was the lowest (20/73). Across all groups, the ETDRS-letter chart was the only one whose scores did not differ from those obtained with the standard Snellen chart. Time to read the letter charts was faster than for the other optotypes. Conclusions: Visual acuity can be measured, and should at least be attempted, in older cognitively impaired individuals having a reduced ability to communicate. Our results indicate that the most universal scales, using letters as optotypes, can be used with good results in people with more severe dementia. Testing requires, however, more time and encouragement in individuals with more severe cognitive deficits in order to obtain and maintain their collaboration.
348

Comportements de contrôle de poids et consommation de tabac, d'alcool et de marijuana à l'adolescence : le rôle modérateur du soutien parental

Sansfaçon, Catherine January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
349

L'utilisation parentale de l'agression physique dans un contexte disciplinaire et la qualité de la relation d'atachement mère-enfant : relation de modération ou de médiation avec les troubles du comportement ?

Landry, Véronique January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
350

Le médecin d'unité et la prise en charge des états de stress post-traumatique étude à propos de douze militaires blessés au combat /

Delerue, Marie Vallet, Dominique January 2009 (has links) (PDF)
Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Paris 12 : 2008. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. f. 52-58.

Page generated in 0.043 seconds