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Martin Heidegger et la philosophie transcendantale : sources, contextes et développements de la pensée de Heidegger (1919- 1927) / Martin Heidegger and transcendental philosophy

Slama, Paul 05 May 2017 (has links)
On part d’une difficulté d’interprétation qui a partagé les commentateurs concernant le statut transcendantal de la philosophie de Martin Heidegger. En effet, alors que beaucoup des concepts fondamentaux d’Être et temps (1927) semblent résister à une interprétation transcendantaliste (le Dasein, le « on », le comprendre, l’ustensilité, la tournure, l’angoisse, l’appel), au sens où il désignent la façon dont nous sommes immédiatement au monde, sans la médiation d’un sujet constituant, Heidegger désigne lui-même l’orientation générale de son traité comme une orientation transcendantale. En effet, la temporalité couronne l’édifice, et fonde même l’existence dans sa dimension la plus concrète. De quel transcendantal Heidegger fait alors usage, s’il refuse le sujet comme substance, et qu’il n’y a donc plus d’instance subjective constitutive de l’expérience ? On défend une interprétation pratique de ce transcendantal : le fondement est bien la quête de Heidegger, mais en tant qu’il est toujours à fonder par un Dasein libre et responsable de lui-même. Cette interprétation que nous appelons « praxiologico-transcendantale » permet d’inscrire Heidegger dans une tradition métaphysique bien déterminée, en montrant comment sa philosophie s’élabore contre les conceptions transcendantalistes des néokantiens, en montrant aussi comment Husserl et Scheler lui donnent les outils phénoménologiques pour associer pratique et transcendantal, et enfin en l’inscrivant dans une tradition dont Kant fut le précurseur dans quelques textes, et dont Fichte fut le vrai fondateur : un kantisme qui décrit un sujet pratique, au moyen de l’union des deux première Critiques. Ainsi, loin de rompre avec la métaphysique en 1927, Heidegger en régénère-t-il une figure fondamentale dont on essaie d’indiquer les concepts cruciaux. / This PhD work starts from a difficulty of interpretation that had divided commentators, concerning the transcendental status of the Martin Heidegger’s philosophy. Indeed, whereas many basic concepts in Sein und Zeit (1927) appear to resist a transcendentalist interpretation (« Dasein », « Man », « Verstehen », ustensility, « Angst », « Ruf »…), because they designate the way we are immediatly in the world without the mediation of a constituting subject, Heidegger indicates the treaty’s general direction as a transcendental direction. Indeed, the temporality crowns the building, and grounds existence in its most concrete dimension. What is the Heidegger’s transcendental, if he refuses the subject as substance, and if there is therefore no more constituting subject for experience ? We defend a practical interpretation of this transcendental : the ground is indeed the quest of Heidegger, but as it is always to be found by a free and responsible for himself Dasein. This interpretation, that we call « praxiologico-transcendental », allows to link Heidegger to a well determined metaphysical tradition, by showing how his philosophy confronts neokantian’s transcendentalist conceptions, by showing also how Edmund Husserl and Max Scheler provide phenomenological tools for joining praxis and transcendental, and finally by locating him within a tradition of which Kant was the precursor in some texts, and of which Fichte was the true founder : a kantism that describes a practical subject, by means of the union of the two first Critique. Thus, far from breaking with metaphysics in 1927, Heidegger regenerates one of its fundamental figure, of which we try to indicate crucial concepts.
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Temps et individuation : le sens du transcendantal dans la philosophie de Kant et de Husserl : métaphysique, ontologie, phénoménologie / Time and individuation : the meaning of the transcendental in the philosophy of Kant and Husserl : metaphysics, ontology, phenomenology

Masselot, Nathanaël 21 November 2015 (has links)
La notion d’individu fait l’objet d’une intuition triviale. Notre expérience nous la livre si naturellement qu’elle semble constituer le socle élémentaire de toute ontologie naïve. Mais en philosophie, le problème de l’individuation ouvre un vaste champ de problèmes métaphysiques traités dans la postérité scolastique d’Aristote. Dénoncée et ré-élaborée dans l’ontologie fondamentale de Heidegger comme métaphysique du Dasein à la faveur d’une critique de Kant, prolongée et dépassée dans la phénoménologie de la donation, la métaphysique semblerait évacuée de la pensée moderne post-kantienne, a fortiori de la phénoménologie, si Husserl ne lui restituait pas un problème évincé par l’ensemble des phénoménologies du sujet : l’individuation. Faisant de l’individuation le problème de « la constitution de l’être individuel (donc “factuel”) en général et d’après ses formes fondamentales essentielles » accompagné de « la résolution de la problématique transcendantale la plus profonde », Husserl, en 1918, porte cet enjeu à son paroxysme. Rédigeant les Manuscrits de Bernau, il se livre à un projet ambitieux et doublement étonnant en ce qu’il sonne comme une résurgence métaphysique au cœur de sa phénoménologie et invite à une lecture phénoménologique de Kant alternative à celle de Heidegger. La première partie de cette étude s’emploie à faire apparaître le sens transcendantal du problème de l’individuation par rapport à l’approche métaphysique traditionnelle. Cette mise au jour invite à établir, deuxièmement, en quel sens il existe bien un problème d’individuation au cœur de la Critique de la raison pure, mobilisant la synthèse et l’imagination dans la constitution du phénomène kantien. Une troisième partie analyse la manière dont le temps se présente chez Kant et Husserl comme un opérateur transcendantal adapté à la résolution de ce problème. Elle s’efforce de présenter à la fois l’affinité de leur traitement et ce qui les distingue l’un de l’autre. Une quatrième et dernière partie montre de quelle manière le problème de l’individuation jette, chez Husserl, une lumière nouvelle sur l’eidétique et sur le concept de constitution. / The notion of the individual is the object of a trivial intuition. It is so naturally delivered by our experience that it seems to constitute the basic core of any kind of naïve ontology. But in philosophy, the problem of individuation opens up a wide range of metaphysical issues that have been tackled in the wake of Aristotle’s scholastic posterity. Denounced in Heidegger’s fundamental ontology and recast as the metaphysics of Dasein which is critical of Kant, then extended and exceeded within the phenomenology of givenness, Metaphysics would appear to have been abandoned by the modern post-kantian (especially phenomenological) legacy until Husserl came to restore an issue pushed aside by every kind of subjective phenomenology : namely, individuation. By making individuation the issue of “the constitution of the individual human being (thus “factual”) in general and according to its essential fundamental forms” along with “the resolution of the deepest transcendental problem”, Husserl, in 1918, made this central issue reach its height. While writing the Bernau Manuscripts, he undertook a project which is ambitious and remarkable for two reasons : first, because it appears to be a metaphysical resurgence within his phenomenology, and then second, because it engages a phenomenological reading of Kant, yet not Heidegger’s. The first part of this analysis aims at highlighting the transcendental meaning of the issue of individuation in comparison with the traditional metaphysical approach. Secondly, this invites us to see to what extent there is indeed an issue of individuation at the core of the Critique of Pure Reason, relying on synthesis and imagination in the constitution of the Kantian phenomenon. The third part accounts for time in Kant and Husserl as the transcendental operator fitted to the solving of this problem. It endeavours to analyse what makes them similar and what sets them apart. The fourth and last part reveals how the problem of individuation sheds a new light on eidetics and Husserl’s concept of constitution.
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Friedrich-Albert Lange (1828-1875) : les apories de la naturalisation de l'épistémologie kantienne et ses implications pratiques.

Descarreaux, Samuel January 2016 (has links)
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la philosophie est confrontée à une crise identitaire. On se détourne de l'idéalisme spéculatif pour privilégier un mode de pensée articulé autour de la rationalité scientifique. C'est dans cet horizon en transformation que naît l'impératif d'un retour à la philosophie d'Emmanuel Kant. Au sein du courant de pensée néo-kantien on trouve la thèse aujourd'hui méconnue de Friedrich-Albert Lange exposée dans « l'Histoire du matérialisme et critique de son importance à notre époque ». Lange poursuit dans cette œuvre deux objectifs : (a) il limite la portée explicative des sciences de la nature pour dégager une sphère propre à la philosophie pratique et (b) il se réapproprie l'épistémologie de Kant à l'aune des thèses évolutionnistes de Charles Darwin. Nous avons donc cherché dans ce mémoire à évaluer la portée de la naturalisation de l'épistémologie kantienne et ses implications pratiques.
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Le réel et le transcendantal : enquête sur les fondements spéculatifs de la phénoménologie et le statut du « phénoménologique » / The real and the transcendental : survey on the speculative basis of phenomenology and of the status of the "phenomenological"

Forestier, Florian 18 June 2011 (has links)
L'objet de ce travail est de montrer que, loin d'être incompatible avec le projet phénoménologique de retour aux choses mêmes, la perspective transcendantale contribue au contraire à la clarification de ses concepts et opérations. Elle permet également de préciser le les tentatives de dépassement du cadre husserlien mise en œuvre au cours du XXe siècle, en direction d'une transcendance plus radicale (Heidegger, Levinas, Marion) ou d'une immanence plus profonde (Merleau-Ponty, Patocka, Henry). Ce transcendantalisme doit cependant être élargi par la mise en place de nouveaux outils, comme la « construction phénoménologique » thématisée par Alexander Schnell. L'œuvre de Marc Richir est exemplaire d'une telle refondation du transcendantalisme phénoménologique. A travers ses principaux concept (le « schématisme-de-la-phénoménalisation », le « rien-que-phénomène », la « phantasia »), elle ressaisit au sein d'une architectonique cohérente l'événementialité, l'affectivité, ou l'extériorité, et qui semblent déjouer le transcendantalisme husserlien. En particulier, la phénoménologie du temps et de l'espace mise au point par Richir met en relief la fécondité de cette architectonique. / The purpose of this work is to show that, far from being incompatible with the phenomenological project to go back to the things themselves, the transcendental perspective contributes to the clarification of ils concepts and operations. Il also seeks to clarify the attempts of overrunning the husserlian framework during the twentieth century towards a more radical transcendence (Heidegger, Levinas, Marion) or a more profound immanence (Merleau-Ponty, Patocka, Henry). This transcendental phenomenology, however, must be broadened by the introduction of new methods, such as the "phenomenological construction" introduced by Alexander Schnell. Marc Richir's work is exemplary of such a radical reform of the phenomenological transcendentalism. Through its main concepts ("schematism-of-¬phenomenalization", "rien-que-phénomène", "phantasia"), il gathers in a coherent architectonic the eventhood, affectivity, or outwardness, which seem to thwart the hussertian transcendentalism. In particular, the phenomenology of time and space developed by Richir highlights the fruitfulness of this architectonic.
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Dans le miroir de la sirène : la monstruosité du sujet désirant masculin à l’époque victorienne / Through the Siren's looking glass : the Victorian monstrosity of the male Desiring Subject

Teodorski, Marko 19 December 2014 (has links)
Cette thèse traite des transformations de la monstruosité et de la matérialité dans la Grande-Bretagne victorienne du dix-neuvième siècle, ainsi que du lien que ces transformations entretiennent avec la notion de sujet désirant, masculin et victorien. Elle met en lumière un changement au sein du langage victorien (le langage étant ici compris comme un système de signes, et non comme une langue spécifique) alors que, à la ‘perpendicularité [foucaldienne] de la représentation,’ se substitue une structure signifiante différentielle. Une particule non-représentable et inatteignable est apparue dans le langage – un double désir de mort et de cohérence sémiotique – qui donne naissance à un sujet fondamentalement divisé. Parcourant le langage labyrinthique de la culture victorienne et post-victorienne, ce sujet divisé, et sa quête métaphysique de complétude, s’exprime en diverses formes monstrueuses. Cette thèse éclaire la transformation du langage victorien de la représentation en combinant les théories foucaldienne (l’historicité du langage) et lacanienne (la division du sujet et le stade du miroir) pour analyser des récits articulés autour de la figure du miroir et de la sirène. Contrairement aux théories les plus répandues de la monstruosité, qui situent celle-ci aux marges du possible, cette thèse affirme que, sollicitée et marquée par l’incohérence du langage victorien, la monstruosité de l’époque se retrouve au cœur même du sujet désirant masculin. Bien qu’il ait été représenté pendant des millénaires comme l’Autre de la rencontre périlleuse, le monstre des récits analysés – la sirène victorienne – devient ici le protagoniste de sa propre (et triste) histoire. En lisant les corps monstrueux comme des topologies du sujet qui les a créés, cette thèse pense la sirène victorienne non pas comme limite/frontière du sujet et de ses possibles, mais comme l’expression même de ce sujet créateur et désirant qu’est le sujet masculin victorien. / The thesis discusses changes in monstrosity and materiality in the Victorian, nineteenth-century, Britain and the relationship of these changes to the notion of a male Victorian desiring subject. It argues that a change happened at the level of the Victorian language (language understood as a system of signs, not a specific language), and that previous Foucaldian ‘perpendicularity of representation’ was substituted by a differential structure of meaning. An unrepresentable and unattainable particle appeared inside of language – a desire for death and semiotic coherence – giving birth to a fundamentally split subject. This subject expressed himself, and his metaphysical search for wholeness, in many different monstrous forms, entering a labyrinth of language specific to the Victorian and post-Victorian culture. By combining Foucaldian (the historicity of language) and Lacanian (the split subject and the mirror stage) theoretical frameworks, the thesis deals with the change in Victorian representational language by analyzing mirror and siren narratives of the nineteenth century. Contrary to popular theoretical approach to monstrosity as something dwelling on the margins of the possible, the thesis argues that, called upon and marked by the incoherence of the Victorian language, the monstrosity of the age emerges as the male desiring subject himself. Though for millennia represented as the Other to be encountered, the monster of the analyzed narratives – the Victorian siren – becomes the protagonist of its own sad stories. Reading siren bodies as topologies of the subject who created them, the Victorian sirens are understood in this thesis not as limits/outskirts of the subject’s possibility, but as expressions of the very subject who created them – the male Victorian desiring subject.
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Deleuze et Whitehead : une étude comparative de leur métaphysique, empirisme transcendantal et empirisme spéculatif / Deleuze and Whitehead : a comparative study of their metaphysics, transcendental empiricism and speculative empiricism

Lee, Moon Kyo 15 May 2015 (has links)
Cette recherche est une comparaison des métaphysiques de Deleuze et de Whitehead. Deleuze et Whitehead ont en commun une approche philosophique où un certain empirisme, qu’il soit « transcendantal » ou « spéculatif », cherche à élucider la nature de l’expérience en tant que telle. Dans les deux cas il s’agit de rendre compte de l’expérience réelle en elle-même, pas seulement de ses conditions de possibilité. Les tâches de l’empirisme transcendantal comme de l’empirisme spéculatif peuvent être définies comme un essai pour expliquer la genèse de l’expérience ou d’une nouvelle sorte de subjectivité, qui remonterait bien plus haut et qui serait bien plus universelle que celle du sujet kantien. Ainsi, dans les philosophies de Deleuze et de Whitehead, ce n’est pas plus un sujet transcendantal et conscient qui est placé au fondement ou au commencement de toute expérience réelle, car chez l’un comme chez l’autre l’expérience humaine n’est plus qu’un cas qui peut être dérivé d’un processus beaucoup plus général, qui est le processus de la réalité elle-même. Pour Deleuze et Whitehead, ce qui est important devient alors d’expliquer la genèse ou l’individuation, par laquelle une expérience se produit. Empirisme transcendantal et empirisme spéculatif peuvent être caractérisés tous deux, chacun à sa façon, d’ « ontologies univoques », où l’intensité est liée à l’individuation / This research is a comparative study of the metaphysics of Deleuze and Whitehead. Deleuze and Whitehead share a common philosophical approach in which a certain empiricism, whether "transcendental" or "speculative", tries to elucidate the nature of experience as such. In both cases what matters is to explain the real experience for itself, not its conditions of possibility. The tasks of their empiricism, be it transcendental or speculative, may be defined as an essay to explain the genesis of experience or of a new kind of subjectivity which could be traced back to a much higher and universal stand than the Kantian subject’s one. Thus, in the philosophies of Deleuze and Whitehead, neither are a transcendental subject nor a conscious subject which is situated at the foundation or the start of any real experience, since, for both of them as well human experience is but a case or a result which can be derived from a much more general process, which is the very process of reality itself. For Deleuze as well as Whitehead, what was thus important was to explain the genesis or the process of individuation, by which experience is produced. Both transcendental empiricism and speculative empiricism can be characterized, each one in its own way, as "univocal ontologies", wherein intensity is linked to individuation.
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L’avènement de la métaphysique kantienne. Recherche sur l’interprétation ontologique de Kant / The Advent of Kantian Metaphysics. A Study on the Ontological Interpretation of Kant

Prunea, Alexandra 05 February 2011 (has links)
Cette thèse étudie en premier lieu une étape décisive dans la réception de la philosophie kantienne, nommée l’interprétation ontologique de Kant. Développée à partir de 1924, cette interprétation affirme, contre la lecture dominante jusqu’alors, l’existence et la pertinence d’une métaphysique kantienne et son inscription parmi les ontologies classiques. Les premiers représentants du courant, H. Heimsoeth, M. Wundt ou M. Campo, ainsi que, plus tard, G. Martin et L. Honnefelder, exercent une influence considérable sur les études kantiennes et amorcent un changement de perspective perçu à l’époque comme un « avènement » et une « renaissance » de la métaphysique. Notre travail analyse également les prémisses de cette lecture et les situe dans le travail philologique et exégétique d’envergure consacré à la fin du XIXe siècle aux manuscrits kantiens (réflexions et leçons). L’aspect métaphysique du criticisme est alors mis en lumière. D’autres éléments s’y ajoutent par la suite, dont notamment l’œuvre de F. Paulsen et l’interprétation du transcendantal kantien à partir de la doctrine des transcendantaux. La deuxième partie de cette recherche est consacrée à la lecture heideggerienne de Kant, qui, bien que n’appartenant pas au courant métaphysique, voit dans la Critique de la raison pure une fondation de la métaphysique et une ontologie de l’être-connu. La troisième partie étudie, à la lumière des acquis récents de la recherche, quelques aspects de la relation complexe entre Kant et son prédécesseur Ch. Wolff. Y est analysée l’influence que ce dernier a pu exercer sur la formation du jeune Kant et sur la philosophie critique et, avant tout, sur sa conception de l’ontologie. / The main purpose of this thesis is to study a decisive period in the reception of Kant’s philosophy – the so-called ontological interpretation of Kant – which, as of 1924, superseded the prevailing view of the time and averred the existence and pertinence of Kant’s metaphysics, defending its rightful inclusion among classical ontologies. The first representatives of this new exegetic trend­­ – H. Heimsoeth, M. Wundt and M. Campo, as well as, later on, G. Martin and L. Honnefelder – had a determining influence on Kantian studies which led to a change of perspective perceived at the time as an “advent” and a “renaissance” of metaphysics. We also analyse the premises of this reading and identify them at the end of the 19th century, when the metaphysical dimension of Kantian criticism was brought to light owing to ambitious philological and philosophical research on Kant’s manuscript notes and lectures. Other elements, like F. Paulsens’s writings and the reading of Kant’s transcendental philosophy on the background of the doctrine of the transcendentals, also contributed significantly to its emergence. The second part of this work deals with Heidegger’s interpretation of Kant. Even if Heidegger does not belong to the metaphysical current, he considers the Critique of Pure Reason as a foundation of metaphysics and as an ontology of the known being. The third part of this thesis focuses on some aspects of Kant’s complex relationship to his predecessor Ch. Wolff, and analyses, in light of recent scholarship, the influence which the latter may have had on the young Kant and on critical philosophy – and especially on his conception of ontology.
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Du flux de vécus au monde objectif : le concept de constitution chez Edmund Husserl et Rudolf Carnap / From the stream of experience to the objective world : Edmund Husserl's and Rudolf Carnap's concepts of constitution

Fournier, Jean-Baptiste 14 November 2015 (has links)
Ce travail propose une réévaluation du schisme phénoménologico-analytique à la lumière des textes de Husserl et de Carnap qui en constituent l’un des fondements et qui cependant émergent d’un contexte philosophique et scientifique similaire. L’idée carnapienne de constitution comme « reconstruction rationnelle » et arbitraire du monde peut en effet paraître s’opposer terme à terme au «se-constituer» des choses que déploie la phénoménologie husserlienne, mais l’emploi par Carnap du vocabulaire de la constitution nous impose d’interroger le lien que l’entreprise de l’Aufbau entretient avec la constitution idéaliste transcendantale. La thèse de ce travail revient à affirmer que l’opposition Husserl/Carnap ne peut être interprétée dans les termes d’une opposition entre phénoménologie et analyse logique, ni non plus sur la base des concepts d’idéalisme transcendantal, de logicisme ou de phénoménalisme. Comprendre l’opposition entre les deux auteurs (et donc plus lointainement entre les deux mouvements dont ils endossent, au moins partiellement, la paternité) implique de se pencher sur les textes de jeunesse où l’un et l’autre élaborent leur concept respectif de constitution, en s’intéressant notamment au modèle logico-mathématique du formel dont ils héritent, et dont leur système de constitution présente le déploiement. Cette confrontation nous amène à définir la constitution comme l’élaboration d’un modèle continu de la discontinuité atteinte par la description phénoménologique pré-constitutive du monde – ce qui nous conduira à interroger la pertinence du modèle topologique pour la constitution. / In this PhD thesis, I attempt to reevaluate the opposition between analytical and phenomenological philosophy through the study of Husserl’s and Carnap’s systems of constitution. Carnap’s idea of constitution as a “rational” and arbitrary “reconstruction” of the world seems to be radically antithetical to Husserl’s descriptive account of the “self-constitution” of the things themselves. Yet, Carnap’s use of the language of constitution, as well as his attempt to translate it into the language of logistics, lead us to question the links between his own enterprise and Husserl’s transcendental idealist constitution. What I am trying to demonstrate in this work is that the opposition between Husserl and Carnap cannot be interpreted either in terms of “phenomenology” and “analytical philosophy” or in terms of transcendental idealism, logicism and phenomenalism. In order to understand the opposition between Husserl and Carnap (and therefore, between continental and analytical philosophy), it is necessary to ask how and why, in their very first works and articles, they both conceived philosophy as a system of constitution. This leads us to give an account of Husserl’s and Carnap’s logico-mathematical models of the formal dimension of experience, and to define constitution as the elaboration of a continuous model for the discontinuity of the world – this discontinuity being given by the phenomenological and pre-constitutive description of the world. Would this imply then that topology is a suitable model for the construction of the world ?
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Après le transcendantal : l’ethos de l’im-possible : Être, pouvoir et (im)possibilités chez Heidegger et Schelling / After the Transcendental : The Ethos of the Im-possible : Being, Capability and (Im)possibilities in Heidegger and Schelling

Gourdain, Sylvaine 04 December 2015 (has links)
Ce présent travail entend montrer comment Heidegger, à partir de 1927, renonce progressivement à toute pensée transcendantale, afin d’élaborer la conception d’un ethos fondamental. Nous insistons dans cette évolution sur le rôle de sa lecture de Schelling et en particulier des Recherches philosophiques sur l’essence de la liberté humaine en 1936 (mais aussi en 1927/28 et en 1941), lecture elle-même à concevoir dans le prolongement de son interprétation de la Métaphysique Θ 1-3 d’Aristote en 1931. Le premier pan de notre étude décrit et retrace les différentes étapes de l’abandon du transcendantal jusqu’à la fin des années 1930 : du pouvoir-être transcendantal à l’indigence transcendantale (fin des conditions de possibilité), puis de l’être comme possible à l’être comme im-possible (découverte du pouvoir (δύναμις) inhérent à l’être et fin de toute possibilisation). Dans un second pan, nous développons une partie plus systématique qui se conçoit comme un dialogue – et non comme une comparaison – établi entre les pensées médianes et tardives de Heidegger et de Schelling. Nous décelons en cela une convergence entre les deux auteurs dans leur conception d’un ethos, qui désigne une manière de séjourner au monde reposant sur la correspondance (Ent-sprechung) entre l’amour serein de l’homme et l’élément originaire de l’amour (l’être dans un cas, le Seigneur de l’être dans l’autre). Cet ethos est un ethos de l’im-possible, dans la mesure où s’il advient, il ne se laisse ni prévoir, ni programmer et ne répond à aucun horizon d’attente. C’est en cela qu’il permet le laisser-être de tous les étants comme ce qu’ils sont en propre. / In this dissertation I would like to show how Heidegger beginning in 1927 gradually distances himself from transcendental thought in order to work out the conception of a fundamental ethos. In this development in Heidegger’s thought I emphasize the role of his Schelling interpretation, specifically his lecture course on the Philosophical Investigations into the Essence of Human Freedom from 1936 (but also from 1927/1928 and 1941). This reading of Schelling can be understood in relation to his 1931 interpretation of Metaphysics Θ 1-3 of Aristotle. The first part of my investigation describes and sketches out the different stages within the abandonment of the transcendental until the end of the 1930s : from the transcendental ability-to-be to the « transcendental neediness » (the end of the conditions of possibility), and from Being as possible to Being as im-possible (the discovery of the capability (δύναμις) that underlies Being ; the end of any enabling). In the second stage of the investigation I develop a more systematic part as a dialogue – as opposed to a comparison – between the middle and late thought of Heidegger and Schelling. Through this dialogue I show a convergence of both philosophers in their conceptions of ethos : ethos is a habitation in the world, which is based on the « correspondence » between the released love of humans and the primordial element of love (which is on the one hand Being and on the other hand the « Lord of Being »). This ethos is an ethos of the Im-possible, because, if it occurs, it cannot be anticipated or planned out and it is not inscribed in any horizon of expectation. It thereby discloses the letting-be of beings as their own.
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Le problème de l'histoire dans la Krisis de Husserl

Leduc Berryman, Alexandre 17 December 2019 (has links)
La phénoménologie française contemporaine se caractérise par ce que nous nommons une paradoxale référence au fondateur de cette discipline, E. Husserl. Malgré la revendication de l’une de ses idées directrices, le plus fréquemment inspirée du « principe des principes », l’on juge le plus souvent qu’il faut se départir de son cadre idéaliste transcendantal et de ses réquisits, comme la théorie de la constitution et l’exigence de scientificité. Son ouvrage posthume, la Krisis, où figure sa tentative de rendre compte philosophiquement de l’histoire et de l’historicité, a été vu par de nombreux critiques, notamment P. Ricœur et J. Derrida, comme le lieu où la phénoménologie husserlienne et son idéalisme sont mis le plus clairement en échec. Ce mémoire se propose de montrer que l’interrogation idéaliste transcendantale du phénomène de l’histoire ne fait pas bon marché du principe des principes découvert par la phénoménologie, souvent revendiqué comme moyen pour rendre compte de la finitude de l’existence humaine. L’étude de trois aspects négligés de la phénoménologie proposée dans la Krisis permettra de soutenir cette thèse : (1) à côté de l’historicité positive du savoir qui présente son progrès constant à travers l’histoire, l’œuvre posthume de Husserl donne à voir ce que nous nommons une historicité tragique, marquée par les crises et la possibilité irréductible de la perte du sens au cours de sa transmission ; (2) l’idéalisme husserlien, loin d’être par principe indifférent à la question de l’histoire, permet de penser ce que les Méditations cartésiennes nomment une histoire de l’ego, et qui correspond à une histoire de la constitution de l’expérience de la conscience ; (3) enfin, le concept d’autoresponsabilité dans la philosophie husserlienne permet de montrer que cette dernière place en son cœur le constat indépassable de la finitude de la rationalité. En dernière analyse, la seule façon de soutenir un progrès constant du savoir et de surmonter l’historicité tragique réside dans « l’autoresponsabilisation » de l’ego philosophant, qui doit se rendre maître de l’exigence d’autoréflexivité qui lui est imposée par l’essence même de la rationalité philosophique.

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